Coupe du monde de football 1986

13e édition de la Coupe du monde de football
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Coupe du monde de football 1986
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Logo de la Coupe du monde de football 1986.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) FIFA
Éditions 13e
Lieu(x) Drapeau du Mexique Mexique
Date
au
Participants 24 (121 partants)
Épreuves 52 rencontres
Affluence 2 393 331
(moyenne 46 025)
Site web officiel FIFA

Palmarès
Tenant du titre Italie (3)
Vainqueur Argentine (2)
Finaliste Allemagne de l'Ouest
Troisième France
Buts 132 (moyenne 2,5)
Meilleur joueur Diego Maradona
Meilleur(s) buteur(s) Gary Lineker (6 buts)

Navigation

La Coupe du monde de football 1986 est la treizième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient au Mexique du 31 mai au 29 juin 1986 et est remportée par l'équipe d'Argentine à cause d'une erreur d'arbitrage : Maradona marque de la main et n'est non seulement pas sanctionné mais le but est validé !

L'organisation est initialement confiée en 1978 à la Colombie qui doit se désister en 1982. L'épreuve est alors déplacée au Mexique, seize ans après l'édition 1970. Un important tremblement de terre en septembre 1985 sème le doute sur la capacité du Mexique à organiser l'événement. Mais les stades ayant été peu affectés, la préparation se fait sans incidents notables.

1986 étant déclarée année de la paix par les Nations unies, tous les stades portent l'emblème de la FIFA avec la légende « Football for peace — Peace Year » (« Football pour la paix — année de la paix »). Il est par ailleurs décidé qu'à partir de cette édition, la finale ne sera plus rejouée en cas d'égalité à l'issue de la prolongation (règle prévue en 1982 pour la grande finale), mais qu'une séance de tirs au but s'appliquera.

L’équipe d’Argentine est emmenée par Diego Maradona alors au sommet de son art à 25 ans. Celui-ci alimente les annales de la Coupe du monde lors du quart de finale remporté 2-1 face à l'Angleterre, d'une part en marquant un but de la main validé par l'arbitre tunisien Ali Bennaceur, qu'il qualifiera pour l'histoire de « Main de Dieu », d'autre part en dribblant la moitié de la formation adverse pour offrir le deuxième but à son équipe. Il signe ensuite un nouveau doublé en demi-finale face à la Belgique (2-0). En finale, l'Albiceleste affronte l’Allemagne de l’Ouest le 26 juin 1986 au stade Azteca de Mexico et l'emporte 3-2, empochant un deuxième titre après sa victoire en 1978. Diego Maradona est élu meilleur joueur et passeur de ce Mondial, dont le meilleur marqueur est l'Anglais Gary Lineker, auteur de six buts.

Après avoir éliminé le Brésil lors d'une rencontre intense en quart de finale (1-1 après prolongations puis 4-3 aux tirs au but), l'équipe de France échoue en demi-finale pour la troisième fois de son histoire (après 1958 et 1982), et pour la seconde fois consécutive face à la RFA qu'elle avait affrontée à ce stade lors d'un match d'anthologie en 1982. La France se console toutefois en remportant la « petite finale » (rééditant sa performance de 1958) grâce à sa victoire sur la Belgique 4-2 après prolongation.

Attribution du pays organisateur modifier

La Colombie est désignée le 9 juin 1978 pour organiser la Coupe du monde 1986. Mais la hausse des exigences de la FIFA pour le cahier des charges (demande de mise à disposition de douze stades de plus de 40 000 places dont deux de plus de 80 000), la montée du narcotrafic dans le pays et la chute des cours du café (importante source de revenus pour la Colombie) pousse la Colombie à se désister pour raisons économiques[1],[2]. Le Mexique, déjà organisateur en 1970, les États-Unis et le Canada se portent candidats à l’organisation : c’est le Mexique qui est désigné le 20 mai 1983 au détriment des deux autres pays nord-américains.

 
Diego Maradona capitaine de l'Albiceleste avec le trophée de la coupe du monde.

Qualifications modifier

Stades modifier

Résumé modifier

Comme en 1982, 24 équipes participent à la phase finale. Mais le format de la compétition évolue : la formule « championnat » du deuxième tour (les 12 équipes qualifiées réparties en 4 groupes de 3) est abandonnée au profit d'une phase à élimination directe (commençant par des huitièmes de finale) jugée plus spectaculaire. Pour passer le tableau de 12 à 16 équipes, 4 équipes sont ainsi repêchées (les meilleurs troisièmes des six groupes). À la suite de la controverse suscitée quatre ans plus tôt par le match où l'Autriche et l'Allemagne de l'Ouest avaient produit un résultat qui leur permettait d'avancer toutes les deux au tour suivant aux dépens de l'Algérie, la FIFA décida de supprimer le privilège accordé lors du premier tour du mundial 1982 aux têtes de série qui disputaient l'ultime rencontre de leur groupe (en connaissant donc le résultat de l'autre match de la dernière journée). Depuis lors les matchs de la dernière journée d'une même poule sont joués simultanément. Pour la première fois apparaît la notion de meilleur troisième, qui ne donne pas totalement satisfaction.

Ce tournoi a vu se dérouler de belles parties avec de jolis buts, les équipes les plus attrayantes sur le plan du jeu restent l'URSS, le Danemark, le Brésil, la France et la Belgique. L'une des plus grandes surprises vint de la Corée du Sud tenant tête aux champions sortants italiens avant de céder sur le score de 3-2. Le Maroc fit aussi impression en sortant en tête d'un des groupes les moins inspirés devant l'Angleterre et la Pologne. Le Danemark et l'Allemagne de l'ouest sortirent du « groupe de la mort » malgré le bon jeu des Uruguayens et la ténacité des Écossais.

Lors des huitièmes de finale, les favoris s'imposèrent à l'exception de l'URSS, battue par la Belgique après prolongation, et surtout du Danemark, étrillé 5-1 par l'Espagne. La suspension de leur vedette Frank Arnesen lors du dernier match de poule face à la RFA est sans doute l'une des raisons de l'échec d'un des épouvantails de la compétition. Le Brésil, l'Argentine, l'Angleterre et le Mexique atteignirent eux aussi les quarts de finale.

Présentée par beaucoup comme une des équipes favorites du tournoi deux ans après avoir survolé l'Euro 1984, la France ne parvient pas à se hisser en finale. Son meilleur joueur Platini étant diminué par une blessure et Giresse à court de forme, l'organisation du jeu de l'équipe de France s'en ressent. Les Français commencent le tournoi poussivement mais montent en puissance au fil des matchs, notamment grâce à Rocheteau qui va s'affirmer comme passeur décisif à quatre reprises en trois matchs. La France, tombeuse de l'Italie en huitièmes de finale (2-0), fait face au Brésil, autre prétendant sérieux au titre, pour un quart de finale d'anthologie à Guadalajara. Après l'ouverture du score de Careca à laquelle répond le but égalisateur de Platini en première mi-temps, les Brésiliens de Telê Santana touchent les montants par deux fois et manquent un penalty à 12 minutes de la fin du temps règlementaire. Au cours de la prolongation Bellone manque de peu sur un contre de donner l'avantage à la France, mais aucun but supplémentaire n'est finalement marqué. Le séance de tirs au but sourit aux Français qui se qualifient pour le dernier carré (4-3). Mais les Bleus, en panne de jambes et d'inspiration, échouent à nouveau (comme à Séville en 1982) contre la RFA en demi-finale (défaite 0-2), des Allemands qui n'avaient pourtant pas brillé lors des tours précédents (qualification 4-1 aux tirs au but contre le Mexique en quart de finale, courte victoire 1-0 face au Maroc en huitième de finale). Les Tricolores se consolent en s'emparant de la 3e place aux dépens de l'équipe surprise du tournoi : la Belgique.

 
Célébrations des supporters mexicains sur la place principale de Mexico, le 7 juin 1986.

L'Argentine remporte sa deuxième Coupe du monde, après son succès de 1978 à domicile. Cette victoire, elle le doit en grande partie à son meneur de jeu Diego Maradona, qui s'est affirmé durant le tournoi comme le meilleur joueur de la planète.

Personnalité controversée, Maradona a montré les deux facettes de son personnage au cours d'un seul et même match, le quart de finale remporté contre l'Angleterre (2-1)[3]. Tout d'abord en ouvrant le score grâce à une main volontaire qui n'aura échappé qu'à l'arbitre, le but sera par la suite surnommé la main de Dieu. Puis en doublant la marque à la suite d'une action individuelle partie de son propre camp au cours de laquelle il dribble toute la défense anglaise et même le gardien de but.

Cette coupe du monde a aussi été marquée par une première qualification d'une équipe africaine (en l'occurrence, il s'agit aussi d'une première pour une équipe arabe) pour le second tour d'une phase finale : le Maroc, en terminant premier de son groupe devant l'Angleterre, la Pologne (autres qualifiés de la poule) et le Portugal, disputa ainsi les huitièmes de finale (face à l'Allemagne, futur finaliste).

Équipes qualifiées modifier

Voir l'article : Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1986

Les 24 équipes nationales qualifiées pour la phase finale
par confédération et par participations
Carte Europe (UEFA)
14 [4] places dont une pour le champion en titre
Amérique du Sud (CONMEBOL)
4 places
Afrique (CAF)
2 places
 
Équipes qualifiées pour
la Coupe du monde 1986
Océanie (OFC)
0[4] place
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF)
2 places dont une au pays hôte
Asie (AFC)
2 places

C'est la première participation pour l'Irak, le Danemark et le Canada.

Tirage au sort modifier

Composition des six groupes pour le premier tour[6]
Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D Groupe E Groupe F
  Italie (A1)   Mexique (B1)   France (C1)   Brésil (D1)   Allemagne de l'Ouest (E1)   Pologne (F1)
  Bulgarie (A2)   Belgique (B2)   Canada (C2)   Espagne (D2)   Uruguay (E2)   Maroc (F2)
  Argentine (A3)   Paraguay (B3)   Union soviétique (C3)   Algérie (D3)   Écosse (E3)   Portugal (F3)
  Corée du Sud (A4)   Irak (B4)   Hongrie (C4)   Irlande du Nord (D4)   Danemark (E4)   Angleterre (F4)

Premier tour modifier

Groupe A modifier

Le champion sortant, l'Italie, est accroché (1-1) en ouverture du Mundial par la Bulgarie. La Squadra Azzurra fait de nouveau match nul contre l'Argentine avant de s'imposer contre la Corée du Sud et se qualifier. L'Argentine termine première grâce à ses deux victoires contre les Coréens et les Bulgares. La Bulgarie est repêchée parmi les meilleurs troisièmes.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Argentine 5 3 2 1 0 6 2 +4
2   Italie 4 3 1 2 0 5 4 +1
3   Bulgarie 2 3 0 2 1 2 4 -2
4   Corée du Sud 1 3 0 1 2 4 7 -3
31 mai Italie   1 1   Bulgarie
2 juin Argentine   3 1   Corée du Sud
5 juin Italie   1 1   Argentine
5 juin Bulgarie   1 1   Corée du Sud
10 juin Italie   3 2   Corée du Sud
10 juin Argentine   2 0   Bulgarie

1re journée


Match d'ouverture
Italie   1 - 1   Bulgarie Stade Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Altobelli   43e Sirakov   85e Spectateurs : 95 000
Arbitrage : Erik Fredriksson  
(Rapport)

Argentine   3 - 1   Corée du Sud Estadio Olímpico Universitario, Mexico
12:00
Valdano   6e,   46e
Ruggeri   18e
Park Chang-sun   73e Spectateurs : 60 000
Arbitrage : Victoriano Sánchez Arminio  
(Rapport)

2e journée

Italie   1 - 1   Argentine Stade Cuauhtémoc, Puebla
12:00
  Historique des rencontres
Altobelli   6e (pén.) Maradona   34e Spectateurs : 32 000
Arbitrage : Jan Keizer  
(Rapport)

Bulgarie   1 - 1   Corée du Sud Estadio Olímpico Universitario, Mexico
16:00
Getov   11e Kim Jong-boo   70e Spectateurs : 45 000
Arbitrage : Fallaj Al Shanar  
(Rapport)

3e journée

Italie   3 - 2   Corée du Sud Stade Cuauhtémoc, Puebla
12:00
  Historique des rencontres
Altobelli   17e,   73e
Cho Kwang-rae   82e (csc)
Choi Soon-ho   62e
Huh Jung-moo   83e
Spectateurs : 20 000
Arbitrage : David Socha  
(Rapport)

Argentine   2 - 0   Bulgarie Estadio Olímpico Universitario, Mexico
12:00
Valdano   3e
Burruchaga   79e
Spectateurs : 65 000
Arbitrage : Benry Ulloa Morera  
(Rapport)

Groupe B modifier

De retour après 28 ans d'absence, le Paraguay bat le néophyte irakien. Le pays hôte, le Mexique, bat la Belgique. Il termine premier de son groupe en battant ensuite l'Irak et en faisant match nul contre le Paraguay. Avec deux nuls et une victoire, l'Albiroja termine deuxième, la Belgique est repêchée parmi les meilleurs troisièmes.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Mexique 5 3 2 1 0 4 2 +2
2   Paraguay 4 3 1 2 0 4 3 +1
3   Belgique 3 3 1 1 1 5 5 0
4   Irak 0 3 0 0 3 1 4 -3
3 juin Mexique   2 1   Belgique
4 juin Paraguay   1 0   Irak
7 juin Mexique   1 1   Paraguay
8 juin Belgique   2 1   Irak
11 juin Belgique   2 2   Paraguay
11 juin Mexique   1 0   Irak

1re journée

Mexique   2 - 1   Belgique Estadio Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Quirarte   23e
Sánchez   39e
Vandenbergh   45e Spectateurs : 114 400
Arbitrage : Carlos Esposito  
(Rapport)

Paraguay   1 - 0   Irak Estadio Nemesio Díez, Toluca
12:00
  Historique des rencontres
Romero   35e Spectateurs : 25 000
Arbitrage : Edwin Picon-Ackong  
(Rapport)

2e journée

Mexique   1 - 1   Paraguay Estadio Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Flores   3e Romero   85e Spectateurs : 114 000
Arbitrage : George Courtney  
(Rapport)

Belgique   2 - 1   Irak Estadio Nemesio Díez, Toluca
12:00
  Historique des rencontres
Scifo   16e
Claesen   19e (pén.)
Radhi   59e Spectateurs : 20 000
Arbitrage : Jesús Díaz Palacio  
(Rapport)

3e journée

Belgique   2 - 2   Paraguay Estadio Nemesio Díez, Toluca
12:00
  Historique des rencontres
Vercauteren   30e
Veyt   59e
Cabañas   50e,   76e Spectateurs : 16 000
Arbitrage : Bogdan Dotchev  
(Rapport)

Mexique   1 - 0   Irak Estadio Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Quirarte   54e Spectateurs : 111 000
Arbitrage : Zoran Petrović  
(Rapport)

Groupe C modifier

La Hongrie est l'un des deux troisièmes à ne pas accéder aux huitièmes de finale. La France et l'URSS réalisent le même parcours : deux victoires et un match nul (l'un contre l'autre). L'URSS se classe première à la différence de buts. Le néophyte canadien termine bon dernier avec trois défaites et aucun but marqué.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Union soviétique 5 3 2 1 0 9 1 +8
2   France 5 3 2 1 0 5 1 +4
3   Hongrie 2 3 1 0 2 2 9 -7
4   Canada 0 3 0 0 3 0 5 -5
1er juin France   1 0   Canada
2 juin Union soviétique   6 0   Hongrie
5 juin France   1 1   Union soviétique
6 juin Canada   0 2   Hongrie
9 juin France   3 0   Hongrie
9 juin Union soviétique   2 0   Canada

1re journée

1er juin 1986 France   1 - 0   Canada Estadio Nou Camp, León
16:00
  Historique des rencontres
Papin   79e Spectateurs : 36 000
Arbitrage : Hernán Silva Arce  
(Rapport)

Union soviétique   6 - 0   Hongrie Estadio Sergio León Chávez, Irapuato
12:00
  Historique des rencontres
Yakovenko   2e
Aleinikov   4e
Belanov   24e (pén.)
Yaremchuk   66e
László Dajka   73e (csc)
Rodionov   80e
Spectateurs : 16 500
Arbitrage : Luigi Agnolin  
(Rapport)

2e journée

France   1 - 1   Union soviétique Estadio Nou Camp, León
12:00
  Historique des rencontres
Fernandez   60e Rats   53e Spectateurs : 36 500
Arbitrage : Romualdo Arppi Filho  
(Rapport)

Canada   0 - 2   Hongrie Estadio Sergio León Chávez, Irapuato
12:00
Esterházy   2e
Détári   75e
Spectateurs : 14 000
Arbitrage : Jamal Al Sharif  
(Rapport)

3e journée

France   3 - 0   Hongrie Estadio Nou Camp, León
12:00
  Historique des rencontres
Stopyra   29e
Tigana   62e
Rocheteau   84e
Spectateurs : 31 000
Arbitrage : Carlos Silva Valente  
(Rapport)

Canada   0 - 2   Union soviétique Estadio Sergio León Chávez, Irapuato
12:00
  Historique des rencontres
Blokhine   58e
Zavarov   74e
Spectateurs : 14 200
Arbitrage : Idrissa Traoré  
(Rapport)

Groupe D modifier

Le Brésil est l'une des deux seules équipes à remporter tous ses matchs de poule. L'Espagne rattrape sa défaite initiale contre les Auriverdes en battant l'Algérie et l'Irlande du Nord. Ces deux derniers n'obtenant qu'un seul point en trois matchs, sont éliminés.


Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Brésil 6 3 3 0 0 5 0 +5
2   Espagne 4 3 2 0 1 5 2 +3
3   Irlande du Nord 1 3 0 1 2 2 6 -4
4   Algérie 1 3 0 1 2 1 5 -4
1er juin Brésil   1 0   Espagne
3 juin Algérie   1 1   Irlande du Nord
6 juin Brésil   1 0   Algérie
7 juin Espagne   2 1   Irlande du Nord
12 juin Brésil   3 0   Irlande du Nord
12 juin Espagne   3 0   Algérie

1re journée

1er juin 1986 Brésil   1 - 0   Espagne Estadio Jalisco, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Sócrates   62e Spectateurs : 65 000
Arbitrage : Chris Bambridge  
(Rapport)

Algérie   1 - 1   Irlande du Nord Estadio Tres de Marzo, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Zidane   59e Whiteside   6e Spectateurs : 22 000
Arbitrage : Valeri Butenko  
(Rapport)

2e journée

Brésil   1 - 0   Algérie Estadio Jalisco, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Careca   66e Spectateurs : 48 000
Arbitrage : Rómulo Méndez Molina  
(Rapport)

Espagne   2 - 1   Irlande du Nord Estadio Tres de Marzo, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Butragueño   1re
Salinas   18e
Clarke   46e Spectateurs : 28 000
Arbitrage : Horst Brummeier  
(Rapport)

3e journée

Brésil   3 - 0   Irlande du Nord Estadio Jalisco, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Careca   15e,   87e
Josimar   42e
Spectateurs : 51 000
Arbitrage : Siegfried Kirschen  
(Rapport)

Espagne   3 - 0   Algérie Estadio Tecnológico, Monterrey
12:00
  Historique des rencontres
Calderé   15e,   68e
Eloy   70e
Spectateurs : 20 000
Arbitrage : Shizuo Takada  
(Rapport)

Groupe E modifier

Pour sa première participation, le Danemark, demi-finaliste de l'Euro 2 ans plus tôt, impressionne en battant tous les adversaires de son groupe, y compris l'Allemagne de l'Ouest, future finaliste, parfois avec la manière (score fleuve contre l'Uruguay). La Mannschaft termine deuxième en battant l'Écosse et en faisant match nul contre la Céleste. Malgré une défaite par 5 buts d'écart, les Uruguayens figurent dans les meilleurs troisièmes grâce à deux matchs nuls.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Danemark 6 3 3 0 0 9 1 +8
2   Allemagne de l'Ouest 3 3 1 1 1 3 4 -1
3   Uruguay 2 3 0 2 1 2 7 -5
4   Écosse 1 3 0 1 2 1 3 -2
4 juin Allemagne de l'Ouest   1 1   Uruguay
4 juin Écosse   0 1   Danemark
8 juin Allemagne de l'Ouest   2 1   Écosse
8 juin Uruguay   1 6   Danemark
13 juin Allemagne de l'Ouest   0 2   Danemark
13 juin Uruguay   0 0   Écosse

1re journée

Allemagne de l'Ouest   1 - 1   Uruguay Estadio La Corregidora, Quéretaro
12:00
  Historique des rencontres
Allofs   84e (0 - 1) Alzamendi   4e Spectateurs : 30 000
Arbitrage : Vojtěch Christov  
(Rapport)

Écosse   0 - 1   Danemark Estadio Neza 86, Nezahualcóyotl
16:00
  Historique des rencontres
(0 - 0) Elkjær Larsen   57e Spectateurs : 18 000
Arbitrage : Lajos Nemeth  
(Rapport)

2e journée

Allemagne de l'Ouest   2 - 1   Écosse Estadio La Corregidora, Querétaro
12:00
  Historique des rencontres
Völler   23e
Allofs   49e
(1 - 1) Strachan   18e Spectateurs : 30 000
Arbitrage : Ioan Igna  
(Rapport)

Uruguay   1 - 6   Danemark Estadio Neza 86, Nezahualcóyotl
16:00
  Historique des rencontres
Francescoli   45e (pén.) (1 - 2) Elkjær Larsen   11e,   67e,   80e
Lerby   41e
Laudrup   52e
J. Olsen   88e
Spectateurs : 26 000
Arbitrage : Antonio Márquez Ramírez  
(Rapport)

3e journée

Allemagne de l'Ouest   0 - 2   Danemark Estadio La Corregidora, Querétaro
12:00
  Historique des rencontres
(0 - 1) J. Olsen   43e (pén.)
Eriksen   62e
Spectateurs : 36 000
Arbitrage : Alexis Ponnet  
(Rapport)

Uruguay   0 - 0   Écosse Estadio Neza 86, Nezahualcóyotl
12:00
  Historique des rencontres
(0 - 0) Spectateurs : 20 000
Arbitrage : Joël Quiniou  
(Rapport)

Groupe F modifier

Pour sa deuxième participation, le Maroc revient en terre mexicaine. Après un match nul contre la Pologne suivi d'un autre contre l'Angleterre, il bat le Portugal 3-1 et réalise l'exploit d'être la première équipe africaine à franchir le premier tour d'une phase finale de Coupe du monde, qui plus est en terminant en tête de sa poule. L'Angleterre s'empare de la deuxième place devant la Pologne à la différence de buts, mais cette dernière, troisième du mundial précédent, se qualifie dans les meilleurs troisièmes. Quant au Portugal, demi-finaliste de 'Euro 1984, il est loin de rééditer sa performance de 1966. Malgré une victoire initiale contre l'Angleterre, il sombre et est éliminé en terminant à la dernière place du groupe. La préparation de la compétition est notamment mise en cause par les joueurs et l'histoire retentit au Portugal sous le nom de Caso Saltillo (en) (en portugais : l'affaire de Saltillo du nom de la ville où était basée l'équipe portugaise)[7].

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Maroc 4 3 1 2 0 3 1 +2
2   Angleterre 3 3 1 1 1 3 1 +2
3   Pologne 3 3 1 1 1 1 3 -2
4   Portugal 2 3 1 0 2 2 4 -2
2 juin Maroc   0 0   Pologne
3 juin Portugal   1 0   Angleterre
6 juin Angleterre   0 0   Maroc
7 juin Pologne   1 0   Portugal
11 juin Angleterre   3 0   Pologne
11 juin Maroc   3 1   Portugal

1re journée

Pologne   0 - 0   Maroc Estadio Universitario, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
(0 - 0) Spectateurs : 19 000
Arbitrage : José Luis Martínez Bazán  
(Rapport)

Portugal   1 - 0   Angleterre Estadio Tecnológico, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
Carlos Manuel   76e (0 - 0) Spectateurs : 23 000
Arbitrage : Volker Roth  
(Rapport)

2e journée

Maroc   0 - 0   Angleterre Estadio Tecnológico, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
(0 - 0) Spectateurs : 20 000
Arbitrage : Gabriel González  
(Rapport)

Pologne   1 - 0   Portugal Estadio Universitario, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
Smolarek   68e (0 - 0) Spectateurs : 20 000
Arbitrage : Ali Bennaceur  
(Rapport)

3e journée

Pologne   0 - 3   Angleterre Estadio Tecnológico, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
(0 - 3) Lineker   9e,   14e,   34e Spectateurs : 23 000
Arbitrage : André Daina  
(Rapport)

Maroc   3 - 1   Portugal Estadio Tres de Marzo, Guadalajara
16:00
  Historique des rencontres
Khairi   19e,   26e
Merry Krimau   62e
(2 - 0) Diamantino   80e Spectateurs : 24 000
Arbitrage : Alan Snoddy  
(Rapport)

Désignation des meilleurs troisièmes modifier

Les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Un classement comparatif des résultats de chacune des 6 équipes concernées est effectué afin de les départager, selon les critères (dans l'ordre) : plus grand nombre de points obtenus ; meilleure différence de buts ; plus grand nombre de buts marqués.

Classement des troisièmes de groupe
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1   Belgique 3 3 1 1 1 5 5 0
2   Pologne 3 3 1 1 1 1 3 -2
3   Bulgarie 2 3 0 2 1 2 4 -2
4   Uruguay 2 3 0 2 1 2 7 -5
5   Hongrie 2 3 1 0 2 2 9 -7
6   Irlande du Nord 1 3 0 1 2 2 6 -4

La Belgique (futur demi-finaliste), la Pologne, la Bulgarie et l'Uruguay se qualifient pour les huitièmes de finale.

Tableau final modifier

  Huitièmes de finale Quarts de finale Demi-finales Finale
 
 
  16 juin / Guadalajara     21 juin / Guadalajara     25 juin / Guadalajara     29 juin / Mexico
 
    Brésil 4
 
    Pologne 0  
    Brésil 1ap (3)
  17 juin / Mexico
      France 1 tab(4)  
    France 2
  21 juin / Monterrey
    Italie 0  
    France 0
  17 juin / Monterrey
      Allemagne de l'Ouest 2  
    Maroc 0
  25 juin / Mexico
    Allemagne de l'Ouest 1  
    Allemagne de l'Ouest 0ap (4)
  15 juin / Mexico
      Mexique 0 tab(1)  
    Mexique 2
  22 juin / Mexico
    Bulgarie 0  
    Allemagne de l'Ouest 2
  16 juin / Puebla
      Argentine 3
    Argentine 1
   
    Uruguay 0  
    Argentine 2
  18 juin / Mexico
      Angleterre 1  
    Angleterre 3
  22 juin / Puebla
    Paraguay 0  
    Argentine 2
  15 juin / León
      Belgique 0  
    Union soviétique 3
   
    Belgique 4 ap   Match pour la 3e place
    Belgique 1ap (5)
  18 juin / Querétaro 28 juin / Puebla
      Espagne 1 tab(4)  
    Espagne 5   France 4 ap
   
    Danemark 1     Belgique 2
 

Huitièmes de finale modifier

Le Mexique accède pour la seconde fois aux quarts de finale en battant la Bulgarie.

Mexique   2 - 0   Bulgarie Estadio Azteca, Mexico
12:00
Negrete   34e
Servín   61e
(1 - 0) Spectateurs : 114 000
Arbitrage : Romualdo Arppi Filho  
(Rapport)

La Belgique accède à son premier quart de finale en éliminant l'URSS lors d'un match prolifique en buts, sept au total (4-3), dont trois marqués durant la prolongation.

Union soviétique   3 - 4 a. p.   Belgique Estadio Nou Camp, León
16:00
  Historique des rencontres
Belanov   27e   70e,   111e (pén.) (1 - 0, 2 - 2, 2 - 3) Scifo   56e
Ceulemans   77e
Demol   102e
Claesen   110e
Spectateurs : 32 300
Arbitrage : Erik Fredriksson  
(Rapport)

Le Brésil s'impose largement face à la Pologne par quatre buts d'écart.

Brésil   4 - 0   Pologne Estadio Jalisco, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Sócrates   30e (pén.)
Josimar   55e
Edinho   79e
Careca   83e (pén.)
(1 - 0) Spectateurs : 45 000
Arbitrage : Volker Roth  
(Rapport)

Dans un match aux allures de derby entre deux pays voisins, l'Argentine, absente du précédent Mundial au Mexique en 1970, élimine l'Uruguay sur le petit score de 1-0 et se retrouve en quarts de finale.

Argentine   1 - 0   Uruguay Estadio Cuauhtémoc, Puebla
16:00
  Historique des rencontres
Pasculli   42e (1 - 0) Spectateurs : 26 000
Arbitrage : Luigi Agnolin  
(Rapport)

La France bat l'Italie, championne sortante.

France   2 - 0   Italie Estadio Olímpico Universitario, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Platini   15e
Stopyra   57e
(1 - 0) Spectateurs : 70 000
Arbitrage : Carlos Esposito  
(Rapport)

Par un but de Lothar Matthäus en fin de match, l'Allemagne de l'Ouest sort le Maroc, qui a réalisé une grande performance en passant le premier tour.

Maroc   0 - 1   Allemagne de l'Ouest Estadio Universitario, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
(0 - 0) Matthäus   87e Spectateurs : 19 000
Arbitrage : Zoran Petrović  
(Rapport)

L'Angleterre écarte le Paraguay qui disputait là son tout premier match à élimination directe en phase finale de Coupe du monde.

Angleterre   3 - 0   Paraguay Estadio Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Lineker   31e,   73e
Beardsley   56e
(1 - 0) Spectateurs : 99 000
Arbitrage : Jamal Al Sharif  
(Rapport)

L'Espagne bat le Danemark par 5 buts à 1, alors que ce dernier avait gagné tous ses matchs de poule et ouvert le score dans cette rencontre avant de s'effondrer en seconde période.

Danemark   1 - 5   Espagne Estadio La Corregidora, Querétaro
16:00
  Historique des rencontres
J. Olsen   33e (pén.) (1 - 1) Butragueño   43e,   56e,   80e,   88e (pén.)
Goikoetxea   68e (pén.)
Spectateurs : 38 500
Arbitrage : Jan Keizer  
(Rapport)

Quarts de finale modifier

A Guadalajara, à l'issue d'un match très indécis marqué par une qualité de jeu exceptionnelle, la France élimine le Brésil aux tirs au but malgré le tir manqué de Platini et le tir chanceux (la balle frappe le poteau et rebondit dans le dos du gardien Carlos) de Bellone. C'est la deuxième rencontre de Coupe du monde départagée aux tirs au but (la première datant de 1982), et la France y est encore une fois.

Brésil   1 - 1 a. p.   France Estadio Jalisco, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Careca   17e (1 - 1, 1 - 1, 1 - 1) Platini   40e Spectateurs : 65 000
Arbitrage : Ioan Igna  
(Rapport)
Sócrates  
Alemão  
Zico  
Branco  
Júlio César  
Tirs au but
3 - 4
  Stopyra
  Amoros
  Bellone
  Platini
  Fernandez

L'Allemagne de l'Ouest accède une fois de plus aux demi-finales, également aux tirs au but en sortant le Mexique 4 tirs à 1, après 120 minutes sans but.

Mexique   0 - 0 a. p.   Allemagne de l'Ouest Estadio Universitario, Monterrey
16:00
  Historique des rencontres
Spectateurs : 44 000
Arbitrage : Jesús Díaz Palacio  
(Rapport)
Negrete  
Quirarte  
Servín  
Tirs au but
1 - 4
  Allofs
  Brehme
  Matthäus
  Littbarski

Dans une rencontre marquée par de la tension politique entre les deux pays (quatre ans seulement après la guerre des Malouines), l'Argentine bat l'Angleterre 2-1, avec un doublé de Maradona. Ses deux buts entrent dans la légende de la Coupe du monde. Le premier est marqué par la fameuse « Main de Dieu » et validé à tort par l'arbitre[8], le second par une « chevauchée fantastique » partant du milieu du terrain.

Côté anglais, Lineker réduit le score en fin de match et porte son total à six buts marqués lors du tournoi, ce qui lui permet de remporter le Soulier d'Or du meilleur buteur.

Argentine   2 - 1   Angleterre Estadio Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
Maradona   51e   54e (0 - 0) Lineker   81e Spectateurs : 115 000
Arbitrage : Ali Bennaceur  
(Rapport)

Fait inédit, trois des quatre quarts de finale de cette Coupe du monde auront été départagés aux tirs au but, le dernier étant Belgique-Espagne. La Belgique réalise le cinq sur cinq dans la séance de départage et accède à sa première demi-finale.

Belgique   1 - 1 a. p.   Espagne Estadio Cuauhtémoc, Puebla
16:00
  Historique des rencontres
Ceulemans   35e (1 - 0) Señor   85e Spectateurs : 45 000
Arbitrage : Siegfried Kirschen  
(Rapport)
Claesen  
Scifo  
Broos  
Vervoort  
L. Van Der Elst  
Tirs au but
5 - 4
  Señor
  Eloy
  Chendo
  Butragueño
  Víctor

Demi-finales modifier

La France et l'Allemagne de l'Ouest se retrouvent en demi-finale pour la deuxième fois d'affilée (après le match mythique de 1982) et l'Allemagne se qualifie à nouveau pour la finale, mais cette fois-ci en remportant le match dans le temps réglementaire.

Allemagne de l'Ouest   2 - 0   France Estadio Jalisco, Guadalajara
12:00
  Historique des rencontres
Brehme   9e
Völler   89e
(1 - 0) Spectateurs : 50 000
Arbitrage : Luigi Agnolin  
(Rapport)

L'Argentine met fin à l'aventure belge sur le même score que la première demi-finale, et tout comme en quart de finale, Maradona inscrit un doublé.

Argentine   2 - 0   Belgique Estadio Azteca, Mexico
16:00
Maradona   51e,   63e (0 - 0) Spectateurs : 110 000
Arbitrage : Antonio Márquez Ramírez  
(Rapport)

Match pour la troisième place modifier

La France réédite sa performance de 1958 et monte sur le podium en battant la Belgique après prolongation. C'est également la première et seule fois qu'un match pour la troisième place se joue après prolongation.

France   4 - 2 a. p.   Belgique Estadio Cuauhtémoc, Puebla
12:00
  Historique des rencontres
Ferreri   27e
Papin   43e
Genghini   104e
Amoros   111e (pén.)
(2 - 1, 2 - 2, 3 - 2) Ceulemans   11e
Claesen   73e
Spectateurs : 21 000
Arbitrage : George Courtney  
(Rapport)

Finale modifier

L'Allemagne de l'Ouest se qualifie pour sa deuxième finale consécutive, la cinquième de son histoire. Mais elle s'incline contre l'Argentine après être revenue au score.

Argentine   3 - 2   Allemagne de l'Ouest Stade Azteca, Mexico
12:00
  Historique des rencontres
(  Burruchaga) Brown   23e
(  Enrique) Valdano   56e
(  Maradona) Burruchaga   84e
(1 - 0)   74e Rummenigge (Völler  )
  81e Völler (Berthold  )
Spectateurs : 114 580
Arbitrage : Romualdo Arppi Filho  
 
Rapport


Titulaires :
Nery Pumpido
José Luis Brown
José Luis Cuciuffo
Oscar Ruggeri
Julio Olarticoechea
Ricardo Giusti
Sergio Batista
Diego Maradona  
Héctor Enrique
Jorge Burruchaga   89e
Jorge Valdano
Remplaçants :
Marcelo Trobbiani   89e 
Entraîneur :
Carlos Bilardo
Titulaires :
Harald Schumacher
Ditmar Jakobs
Thomas Berthold
Karl-Heinz Förster
Hans-Peter Briegel
Lothar Matthäus
Andreas Brehme
Felix Magath   62e
Norbert Eder
Karl-Heinz Rummenigge  
Klaus Allofs   46e
Remplaçants :
Rudi Völler   46e 
Dieter Hoeness   62e 
Entraîneur :
Franz Beckenbauer

Les 22 champions du monde modifier

Voir l'article Équipe d'Argentine de football à la Coupe du monde 1986.

Titres personnels modifier

Meilleurs buteurs modifier

6 buts

5 buts

4 buts

Meilleurs passeurs modifier

5 passes

4 passes

3 passes

Meilleur joueur (ballon d'or) modifier

Meilleur jeune joueur modifier

Meilleur gardien modifier

Notes et références modifier

  1. « La Colombie candidate pour organiser la Coupe du monde 2026 », sur nouvelobs, (consulté le ).
  2. « Pourquoi la Colombie n’a jamais organisé son Mondial ? », sur sofoot.com, (consulté le ).
  3. (en) « Argentina 2–1 England », sur thefa.com (consulté le ).
  4. a et b Le nombre définitif de places allouées à l'UEFA (13 ou 14) et à l'OFC (0 ou 1) dépend du résultat du barrage intercontinental entre ces deux zones : le représentant européen, l’Écosse, bat le représentant océanien, l’Australie.
  5. Les deux premières participations en tant qu’Allemagne.
  6. (en) « 1986 FIFA Report », sur fifa.com (consulté le ).
  7. Saltillo, le « Knysna » portugais de 86, sofoot.com,22 Juin 2014,par William Pereira
  8. Ce but émanant d'une tricherie manifeste, est souvent pris en exemple par les partisans de l'arbitrage vidéo pour le bienfait de cette technologie.