Corsier

commune suisse du canton de Genève

Corsier
Corsier
Vue de l'école communale de Corsier.
Blason de Corsier
Armoiries
Corsier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Genève Genève
Nom officiel Corsier (GE)
Communes limitrophes Anières, Veigy-Foncenex, Gy, Meinier, Collonge-Bellerive
Maire
Mandat
Éric Anselmetti
(Entente communale)
2020-2025
NPA 1246
No OFS 6619
Démographie
Gentilé Corsiérois
Population
permanente
2 267 hab. (31 décembre 2022)
Densité 827 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 00″ nord, 6° 13′ 00″ est
Altitude 426 m
Min. 374 m
Max. 447 m
Superficie 2,74 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Corsier
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Corsier
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
Voir sur la carte administrative du canton de Genève
Corsier
Liens
Site web www.corsier.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Corsier est une commune suisse du canton de Genève.

Géographie modifier

Situation modifier

La commune est située sur la rive gauche du Léman[3], sur un coteau, à 9 km au nord-est de Genève[4].

Le territoire de Corsier s'étend sur 2,74 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 40,1 % de sa superficie, les surfaces agricoles 57,7 %, les surfaces boisées 2,9 % et les surfaces improductives 1,5 %[5].

La commune comprend les localités de Corsier-Village, Corsier-Port et Bellebouche. Elle est limitrophe d'Anières, Gy, Meinier et Collonge-Bellerive.

Hydrographie modifier

La commune est traversée par le Nant d'Aisy qui prend sa source à la frontière franco-suisse.

Population et société modifier

Gentilé modifier

Les habitants de la commune se nomment les Corsiérois[6].

Démographie modifier

Évolution de la population modifier

Corsier compte 2 267 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 827 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 20,7 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Corsier entre 1850 et 2020[7],[1]

Pyramide des âges modifier

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,8 %, similaire à la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,3 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[8].

La même année, la commune compte 1 137 hommes pour 1 158 femmes, soit un taux de 50,2 % d'hommes, supérieur à celui du canton (47,7 %)[8].

Pyramide des âges de Corsier en 2020 (%)[8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
0,5 
7,7 
75 à 89 ans
8,0 
16,7 
60 à 74 ans
15,2 
22,3 
45 à 59 ans
25,1 
18,0 
30 à 44 ans
18,2 
17,5 
15 à 29 ans
16,0 
17,2 
- de 14 ans
16,9 
Pyramide des âges dans le canton de Genève en 2020 (%)[8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ans ou +
1,5 
6,3 
75 à 89 ans
8,6 
12,7 
60 à 74 ans
13,7 
22,0 
45 à 59 ans
21,6 
22,9 
30 à 44 ans
22,4 
18,7 
15 à 29 ans
17,5 
16,7 
- de 14 ans
14,8 

Histoire modifier

Les plus anciens vestiges trouvés le long des rives du lac témoignent de l'existence de plusieurs villages datant d'avant l'an 3000 avant notre ère. Le site palafittique de Corsier-Port est ainsi classé au patrimoine mondial de l'UNESCO ainsi que comme bien culturel suisse d'importance nationale.

Entre 1000 et 750 av. J.-C., les habitants quittèrent le rivage pour s'installer sur le plateau. Après les Celtes et les Allobroges, les Romains se fixèrent à leur tour sur ce territoire.

C'est à eux que l'on doit le nom de Corsiacum, qui, à travers les siècles, se transforma en « Corsier ». Au Moyen Âge, les seigneurs de Corsier règnent sur le village, alors que les alentours appartiennent au duché de Savoie.

Après avoir connu la réforme protestante, Corsier redevint catholique à la fin du XVIe siècle, sous l'influence de saint François de Sales, qui fut curé de Corsier entre 1595 et 1601[3].

Intégrée en 1798 au département français du Léman, Corsier devint suisse en 1816. De 1816 à 1858, Corsier forma une seule commune avec Anières. En 1858, Corsier (catholique) se sépara d'Anières (protestante) pour des raisons essentiellement religieuses.

En 2012, on a découvert une pierre à cupules sous l'église[9].

Politique modifier

L'exécutif de la commune comprend un maire et deux adjoints, qui constituent l'exécutif de la commune, ainsi qu'un conseil municipal de 17 membres, tous élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans.

L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante :

Membres de l’exécutif communal actuel (législature 2020-2025)
Identité Étiquette Fonction Dicastères
Eric Anselmetti Entente communale Maire Finances (délégué)
Ressources humaines (délégué)
Informatique (délégué)
Administration générale (délégué)
(délégué)
Cimetière (délégué)
Naturalisations (délégué)
Christophe Baumberger PLR Adjoint Aménagement du territoire (délégué)
Voirie, Parcs et Jardins (délégué)
Mobilité (délégué)
Assanissement (délégué)
(délégué)
Environnement et Gestion des déchets (délégué)
Securité (délégué)
François Jaccard Entente communale Adjoint Population (délégué)
Culture (délégué)
Sports (délégué)
Loisirs (délégué)
(délégué)
Social (délégué)
Bâtiments (délégué)

À la suite des élections municipales du , le conseil municipal est représenté de la manière suivante[10] :

Parti Voix Suffrages en % +/- Sièges +/-
Parti libéral-radical (PLR) 274 40,37 %   7,32
7  /  17
  1
Entente communale 176 27,02 %   17,06
5  /  17
  3
Les Verts (PES) 135 17,20 %   8,97
3  /  17
  2
Corsier demain 100 15,41 %   15,41
2  /  17
  2

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs (depuis 1995)
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Madeleine Walker PRD  
Laurent Badoud Corsier Concorde Adjoint au maire de 2002 à 2003
Gilbert Henchoz PRD Adjoint au maire de 1999 à 2007
Bertrand Pictet Entente communale -Adjoint au maire de 2007 à 2011
-Elu en octobre en raison du report du scrutin de début d'année par le Tribunal administratif[11]
-Démission en juin 2017[12]
15 octobre 2017[13] en cours Eric Anselmetti Entente communale Adjoint au maire de 2015 à 2017

Transports modifier

Pour se rendre à Corsier-Village depuis le centre-ville (Rive), il est possible de prendre les transports publics, soit le bus G, partant de Veigy-Foncenex, village en France voisine. Il dépose les passagers au centre de Corsier-Village. Le temps de trajet est d'environ 20 à 25 minutes depuis le centre-ville. Un autre bus (N°38) permet de se rendre dans cette commune tout en effectuant un trajet différent du bus G, passant notamment par la commune de Vandoeuvres et se dirigeant vers Chêne-Bourgeries. Le G+ peut également être une bonne option, mis à part le fait qu'il ne dessert pas l'arrêt « Corsier-Village », mais d'autres arrêts se situant dans la commune, comme l'arrêt "Le Soleil".

Pour se rendre à Corsier-Port, les bus E et E+ permettent de s'y diriger avec environ le même temps de trajet que les bus G et G+, toujours depuis le centre-ville.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références modifier

  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel »  , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »   [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a et b Fabia Christen, « Corsier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 1 : Aa - Engadine, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 534 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 29.4.2023)]
  5. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux »   [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  6. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 36
  7. « Évolution de la population des communes 1850-2000 »  , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  8. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge »  , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  9. 15 août 2012, Une énigmatique pierre gravée est mise au jour sous une église, par Marc Moulin, Le Temps
  10. « Élection des conseils municipaux du 15 mars 2020 », sur ge.ch (consulté le ).
  11. « Résultats de l'élection du 17 avril 2011 », sur ge.ch (consulté le ).
  12. Céline Garcin, « Le maire démissionne, «dans l’intérêt de Corsier» », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne).
  13. Céline Garcin, « Corsier, sa Mairie impitoyable, ses élections à répétition », La Tribune de Genève,‎ (lire en ligne).