Constructions mécaniques de Normandie

chantier naval

Constructions mécaniques de Normandie
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Création
Fondateurs Félix Amiot
Forme juridique SA à conseil d'administration
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Serge Quaranta (Depuis juillet 2019)
Actionnaires Iskandar Safa
Activité Construction de navires et de structures flottantes
Produits Corvettes et patrouilleurs classe Combattante, classe Vigilante, Hydroliennes marines et fluviales…
Société mère Prinvinvest (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 394 (2020)
SIREN 562110965[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.cmn-group.com

Chiffre d'affaires 156 491 300 euros (2020)
Résultat net 15 225 800 euros (2020)

Les Constructions mécaniques de Normandie (CMN) est une entreprise de construction navale, spécialisée dans les bâtiments militaires, mais également les yachts[2] L'écrivain Philippe Penciolelli avait transformé une vedette rapide des CMN en yacht dans les annés 1970, dont l'épopée était le sujet d'un livre (Un Enfant Chéri Des Dieux).

Historiquement implantée à Cherbourg, son siège social est à Paris. Elle dispose également de chantiers en Grande-Bretagne, à Newcastle et Lowestoft.

La société est depuis 1992 détenue par Privinvest, le groupe de l'homme d'affaires Iskandar Safa, au travers de sa holding Abu Dhabi MAR.

Historique modifier

Les chantiers ont été fondés en 1956 par Félix Amiot, qui avait fait carrière dans la conception aéronautique durant l'entre-deux-guerres, sur les bases des chantiers Amiot.

Les CMN ont d'abord construit des dragueurs de mines classe Sirius et Mercure puis 5 chasseurs de mines classe Circé. Puis ils ont bâti leur renommée sur les vedettes de classe Combattante (navires rapides de combat) et les patrouilleurs classe Vigilante (navires de surveillance), aidés en cela par l'épisode des vedettes de Cherbourg. L'idée d'Amiot était en effet de créer des bâtiments de combat légers, rapides et puissamment armés. Les CMN ont construit en 40 ans quelque 129 patrouilleurs et corvettes pour une vingtaine de marines.

En 2008, les CMN présentent, en partenariat avec Veolia, un projet pour la concession du port de commerce de Cherbourg, mais l'alliance entre la Chambre de commerce et Louis Dreyfus Armateurs lui est privilégiée par Ports Normands Associés, propriétaire et autorité portuaire du port de Cherbourg.

Le , les CMN sont condamnées en appel à Caen à indemniser le « préjudice d'anxiété » de 10 anciens salariés exposés à l'amiante[3].

Les chantiers livrent à l'Arabie saoudite deux navires de guerre en juillet 2019[4].

Chantier modifier

À Cherbourg, ses chantiers s'étalent sur 150 000 m2, dont un tiers de surface couverte. Le chantier est situé à proximité d'un système de mise à l'eau Synchrolift de 90 mètres de long pour 27 mètres de large et d'une capacité de 3 500 tonnes, appartenant à Ports Normands Associés. Un projet de nouveau chantier est envisagé. Une décision sera prise fin 2015[5].

Chiffres clés 2020 modifier

  • SAS au capital de 20 000 000 
  • Chiffre d'affaires : 156 491 300  (102 206 329  en 2019)
  • Résultat net : 15 225 800  (1 086 552  2019; 2 960 800  2017)
  • Effectifs : 394 salariés

Bibliographie modifier

  • Frédéric Patard, L'aventure Amiot-C.M.N. : des hommes, le ciel et la mer, Bricqueboscq, Editions des champs, , 279 p. (ISBN 978-2-910-13809-7).

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier