Consommation de drogues à La Réunion

Des associations sont créées pour prendre en charge des personnes présentant des addictions aux drogues, notamment sous forme de polytoxicomanie (incluant l’alcool, les médicaments et diverses drogues synthétiques ou naturelles). Des centres spécialisés dans la polytoxicomanie sont mis en place dans le but de favoriser le rétablissement, en particulier chez les jeunes, en les accompagnant dans la remise en question de leurs habitudes de consommation avant que celles-ci ne deviennent problématiques. Ces centres, tels que les CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie), offrent des services spécialisés d’accompagnement et de prévention des addictions. Ils accueillent également les jeunes dans des lieux dédiés et des maisons d’adolescents, et proposent des points d’écoute adaptés. Ces centres abordent également la consommation d’alcool, en tenant compte des règles spécifiques en fonction des lieux et de l’âge des consommateurs.

Les consommateurs modifier

Il existe aussi des jeunes consommateurs de drogue comme le zamal (cannabis) qui est une drogue produite localement et l'une des drogues les plus circulantes. Le cannabis concerne 35 % des Réunionnais âgés entre 15 et 64 ans, 48 % des hommes et 24 % des femmes contre plus de 40 % des métropolitains, 49 % des hommes, 33 % des femmes. L'usage de cannabis dans l'année est d'environ 12 % (17 % des hommes et 6 % des femmes.)[1]

Les drogues consommées modifier

Quelques résines de cannabis sont apportées illégalement et cela pourrait déranger les autorités. Il existe d'autres types de drogues comme l'Artane, le Rivotril, des psychotropes détournés, mais aussi la cocaïne, l'ecstasy. D'après certains médias, les principales villes où se trouvent les consommateurs sont à Saint-Gilles les Bains et Saint-Pierre[réf. souhaitée], dans les lieux de vie nocturne.

Les drogues arrivent le plus souvent par voie marine, voie aérienne ou encore par colis. Les lieux pour pouvoir se procurer toutes ces drogues sont Madagascar (Artane, Rivotril) ; France métropolitaine (Ecstasy, cocaïne) ou encore l'Asie (drogues de synthèse). Trois pays sont principalement surveillés par les services autoritaires, la Chine, l'Inde et la Thaïlande.

Notes et références modifier