Conseil supérieur d’Alsace et de Lorraine

Le conseil supérieur d’Alsace et de Lorraine[1] est un organe consultatif créé en 1918 pour accélérer le retour à la France des anciens territoires d'Alsace-Lorraine.

À la suite du refus de Clemenceau de reconnaître le Conseil national[2],[3],[4] issu des élections de 1911, un décret du organise à Paris un service général d’Alsace et de Lorraine contrôlé par un sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil. Ce service va créer le Conseil supérieur d’Alsace et de Lorraine composé de hauts fonctionnaires, pour la plupart étrangers à l’Alsace-Lorraine (de l’« intérieur »), et de douze personnalités alsaciennes ou lorraines proposées par l’administration.

Le conseil siège six fois entre et [5] avant de laisser place à un conseil consultatif d’Alsace et de Lorraine chargé d’aider l’administration dont les deux tiers des membres sont originaires de l’ex-Reichsland Elsaß-Lothringen.

Le conseil consultatif sera dissous à son tour par la loi du pour être remplacé, comme le commissariat général de la République chargé de réorganiser les trois anciens départements d'Alsace-Lorraine, par une direction générale des services d’Alsace et de Lorraine qui siège à Paris sous l’autorité immédiate du président du Conseil.

Références modifier

  1. [PDF] fiche du mémorial-alsace-moselle
  2. Une constitution de courte durée ? archives du Bas-Rhin
  3. Baechler (Christian), Les Alsaciens et le Grand Tournant de 1918 L’Ami Hebdo/M.E.D.I.A., Strasbourg, 192 p., 2008
  4. « Sous la coupe francaise : Schicksalsschlaege », sur emig.free.fr (consulté le ).
  5. Conseil supérieur d'Alsace et Lorraine... Procès- verbaux Sessions de : juin 1919, août 1919, oct. 1919, décembre 1919, février 1920 [avec un rapport fait au nom de la Commission du budget pour l'exercice 1920], mars 1920 (dernière).