Guerre civile sud-soudanaise

guerre civile au Soudan du Sud
Guerre civile sud-soudanaise
Description de cette image, également commentée ci-après
Situation au Soudan du Sud le
  • Contrôlé par le gouvernement du Soudan du Sud
  • Contrôlé par les rebelles
  • Contrôlé par le Soudan
Informations générales
Date -
(6 ans, 2 mois et 8 jours)
Lieu Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud
Issue

Cessez-le-feu

  • Formation d'un gouvernement d'union régionale et départementale
  • Création de trois zones administratives spéciales
Belligérants
Drapeau du Soudan du Sud Mouvement populaire de libération du Soudan (gouvernement)

Drapeau de l'Ouganda Ouganda
Soutenu par :

Drapeau du Soudan Soudan
Drapeau du Soudan du Sud Mouvement populaire de libération du Soudan en opposition Mouvement de libération du Soudan du Sud
Armée blanche
Mouvement démocratique du Soudan du Sud
Commandants
Drapeau du Soudan du Sud Président Salva Kiir
Drapeau du Soudan du Sud Vice-président James Wani Igga
Drapeau du Soudan du Sud Ministre de la Défense Kuol Manyang Juuk
Drapeau de l'Ouganda Yoweri Museveni
Drapeau du Soudan du Sud Riek Machar
Drapeau du Soudan du Sud Pagan Amum
Drapeau du Soudan du Sud Peter Adwok
Peter Gadet
Forces en présence
150 000 hommes Rebelles : entre 4 000 et 7 000[1] à Bor (selon le gouvernement sud-soudanais)
Armée blanche : 25 000[2],[3]
Au moins 10 000 déserteurs de l'APLS[4]
Pertes

50 000 à 383 000 morts[5],[6],[7]
930 000 réfugiés[8]

Batailles

La guerre civile sud-soudanaise a été un conflit armé au Soudan du Sud opposant du au , les partisans du président Salva Kiir et ceux du vice-président Riek Machar. Cette rivalité fait resurgir d'anciennes dissensions entre les différents clans du Mouvement populaire de libération du Soudan, l'ancienne rébellion qui mena le pays à l'indépendance en 2011, sur fond de rivalité ethnique : d'un côté les Dinkas (ethnie majoritaire de Salva Kiir) et de l'autre les Nuers (ethnie de Riek Machar)[9].

Le , la guerre se termine avec un cessez-le-feu.

Contexte et causes modifier

 
Combattant armé d'un fusil MIC Dinar (copie soudanaise du HK G3).

Le Soudan est victime de multiples guerres civiles durant pratiquement toute la deuxième moitié du XXe siècle[10]. Ravagé par différents coup d'états, conflits religieux, famines et exodes de population, en 2011 le Soudan du Sud gagne son indépendance. Une nouvelle guerre civile éclate en 2013 dans un pays politiquement et ethniquement divisé en deux[11],[12].

Déroulement modifier

2013 modifier

Le , des combats éclatent dans la capitale Djouba, entre les partisans de Salva Kiir et ceux de Riek Machar. Le 16 décembre, le président Kiir annonce qu'un coup d'État a été déjoué. Au soir du , les affrontements ont déjà fait 73 victimes. Dix personnes sont arrêtées, parmi lesquelles huit anciens ministres du gouvernement limogé en juillet. Cependant Riek Machar, « en fuite », est recherché, tout comme quatre autres importantes figures politiques sud-soudanaises[13],[14]. Les Occidentaux décident d'évacuer leurs ressortissants. Plusieurs rotations d'avions américains puis britanniques, allemands et italiens sont mobilisées à partir du [15]. L'ONU déclare avoir découvert au moins un charnier et annonce que 200 000 Sud-Soudanais ont déjà été déplacés par le conflit[16],[1]. De leur côté, des groupes du MPLS ont appelé, dans une déclaration, les forces de sécurité à « agir avec retenue » afin que le conflit ne prenne pas une dimension ethnique[17]. Le , les soldats de Riek Machar capturent la ville stratégique de Bor, contraignant les compagnies pétrolières China National Petroleum Corporation, Oil and natural gas corporation et Petronas à cesser leur activité au Soudan du Sud et leurs 200 employés à trouver refuge dans un complexe de l'ONU à Bentiu pour être évacués[18]. Le , le gouvernement sud-soudanais affirme avoir repris Bor[19], mais le les rebelles reprennent à nouveau la ville, l'armée ayant effectué une « retraite tactique » selon les autorités du pays[20].

2014 modifier

Le , un général de l'armée sud-soudanaise est tué dans une embuscade[21]. Le , le Soudan et le gouvernement sud-soudanais se sont mis d'accord sur la nécessité de sécuriser les champs de pétrole[réf. nécessaire].

Le 10 janvier, le gouvernement sud-soudanais annonce que l'armée régulière a repris la ville clé de Bentiu, dans la région pétrolifère du nord du pays, à la suite de combats acharnés qui ont forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir la région. Un porte-parole du président Salva Kiir déclare que la ville est « désormais sous notre contrôle »[22]. Le , l'armée gouvernementale affirme avoir repris le contrôle de Bor et deux jours plus tard, le 20 janvier, le village stratégique de Malakal après une semaine de combats urbains[23]. Le , gouvernement et rebelles se mettent d'accord sur les termes d'un cessez-le-feu signé à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, effectif le 24 janvier et qui prévoit entre autres la libération de onze proches de Riek Machar[24],[25]. Malgré sa signature, un porte-parole des rebelles affirme le que les forces gouvernementales ont attaqué des positions rebelles dans l'Unité et le Jonglei, de son côté le gouvernement accuse les rebelles d'avoir attaqué l'armée[26].

Le , un porte-parole des rebelles affirme que l'armée a repris le contrôle de Leer dans l'État de l'Unité, ville natale du dirigeant rebelle Riek Machar[27]. En date du , les négociations pour un accord de paix en Éthiopie sont toujours infructueuses[28], alors que quelques jours plus tôt 700 soldats de l'armée gouvernementale ont déserté et rejoint les rangs rebelles avec leur équipement et véhicules[29]. Le , un porte-parole de l'armée sud-soudanaise, le colonel Philip Aguer, déclare que les combats ont repris après que les forces rebelles ont attaqué la ville de Malakal (ville pétrolière et capitale de l'État du Nil Supérieur[30]).

Le , les rebelles s'emparent de Bentiu et massacrent plusieurs centaines de civils[31]. Dans un rapport publié début , la Mission de l'ONU dans le pays (Minuss) affirme que des crimes contre l'humanité ont vraisemblablement été commis au Soudan du Sud[32]. Le a lieu en Éthiopie une rencontre entre Salva Kiir et Riek Machar pour y signer la fin des combats dans les 24 heures ; ce cessez-le-feu se conclut après des pressions américaines et des menaces de sanctions de l'ONU. Il est pourtant violé dès le début de la semaine suivante. La guerre a à ce moment fait plusieurs dizaines de milliers de morts et déplacé 1,2 million de Soudanais, lesquels sont par ailleurs menacés de famine[33].

Le , Kiir et Machar se mettent d'accord sur le fait d'entamer des discussions sur la formation d'un gouvernement de transition. Les pourparlers doivent durer 60 jours et les parties sont tenues de s'abstenir de combat au cours de cette période[34]. Cependant, les deux parties ont boycotté les pourparlers[35], et le 16 juin, des violations du cessez-le-feu sont signalées[36].

En , une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU rencontre Salva Kiir à Djouba, puis s'entretient avec Riek Machar en visio-conférence. Mais la délégation se montre pessimiste quant à un accord de paix rapide[37].

Le , un hélicoptère MI-8AMT de la MINUSS a été abattu près de Bentiu dans l’État de l'Unité. L'incident a fait trois morts et un blessé grave au sein des membres de l'équipage, composé de Russes[38].

2015 modifier

En , la ville de Malakal est prise par les rebelles commandés par le général Johnson Olony puis reprise en juillet par les forces gouvernementales[39].

Le , un accord de cessez-le-feu est signé par le président Salva Kiir à Djouba[40],[41]. Cependant le , des combats éclatent à Malakal et les deux camps s'accusent mutuellement de violer la trêve, Riek Machar s'engage à faire cesser les hostilités le à minuit, mais les combats se poursuivent[42],[43],[44]. L'ONU menace alors le gouvernement du Soudan du Sud de sanctions si l'accord n'est pas respecté[45],[46]. En octobre et novembre, gouvernementaux et rebelles continuent de s'affronter autour de Malakal et à Leer[47].

2016 modifier

Le , Salva Kiir annonce la nomination de 50 députés rebelles et la formation d'un nouveau gouvernement de transition comprenant 16 ministres du camp gouvernemental et 10 de la rébellion[48]. Le , le président sud-soudanais réinstalle Riek Machar comme vice-président[49],[50]. Le , les premiers soldats rebelles se déploient à Djouba conformément à l'accord de paix[51]. Le , alors que 3 000 soldats gouvernementaux et 1 300 rebelles sont présents dans la capitale sud-soudanaise, Riek Machar arrive à Juba, où il prête serment en tant que vice-président du Soudan du Sud[52],[53],[54],[55].

Du 8 au , de violents combats éclatent de nouveau à Djouba, faisant au moins 300 morts selon l'Organisation mondiale de la santé[56],[57]. Riek Machar et les forces du SPLA-IO se retirent de Djouba qui passe entièrement sous le contrôle des forces gouvernementales. Le , le président Salva Kiir donne un ultimatum de 48 heures à Riek Machar pour regagner la capitale sud-soudanaise, faute de quoi il perdra son poste de vice-président. Mais ce dernier juge que sa sécurité ne peut plus être assurée à Djouba et refuse[58]. Le , Salva Kiir annonce alors la nomination du général Taban Deng Gai comme vice-président. Taban Deng Gai, Nuer, ancien membre de la rébellion mais qui est resté dans la capitale après les combats, est un rival de Riek Machar. Ce choix est condamné par le Mouvement populaire de libération du Soudan dans l'opposition (SPLM-IO) qui rompt avec le nouveau vice-président. Le , Riek Machar accusait le général de « se lancer dans une aventure personnelle et illégitime »[59],[58].

Resté caché pendant plus d'un mois dans les environs de la capitale, Riek Machar quitte le Soudan du Sud à la mi-août. Il gagne la République démocratique du Congo, puis l'Éthiopie[60].

En , un vote du conseil de sécurité de l'ONU permet l'envoi de 4 000 casques bleus supplémentaires, principalement constitués de soldats éthiopiens, kényans et rwandais, et cela malgré le désaccord du gouvernement du Soudan du Sud. Cette force supplémentaire aux 13 500 casques bleus déjà présents, a vocation à se déployer à Djouba notamment autour de l'aéroport et des bases de l'ONU[61].

2017 modifier

Le , le gouvernement du Soudan du Sud déclare l'état de famine dans plusieurs zones du pays[62].

Le , un cessez-le-feu est conclu dans la région de Yei après une médiation de l'Église presbytérienne évangélique du Soudan du Sud[63].

Accords de cessez-le-feu modifier

Le , quelques jours après la signature à Khartoum d'un accord de cessez-le-feu permanent avec Salva Kiir, il est annoncé que Riek Machar retrouverait son poste de premier vice-président, que les titulaires sortants seraient maintenus à leurs fonctions et qu'une femme membre de l'opposition serait également nommée[64].

Le , un nouvel accord signé à Khartoum prévoit la nomination pour trois ans de Machar comme vice-président, et de quatre autres vice-présidents, la formation d'un gouvernement de transition de 35 membres, dont 20 de Kiir, 9 de Machar, ainsi que l'élargissement du parlement à 550 membres, dont 332 loyaux à Kiir et 128 à Machar[65].

Le , l'accord de paix est signé à Addis-Abeba[66]. Cependant, des combats éclatent le 14 septembre[67].

En , Salva Kiir et Riek Machar se sont rencontrés pour mettre en application l'accord de , dans le but de former un gouvernement pour [68]

En , après plusieurs mois de tension entre le gouvernement et l'ex rébellion (opposition), les chefs des deux entités s'engagent à former le gouvernement d'union nationale à la fin du mois de [69].

À la suite de cet accord, Riek Machar est nommé vice-président le 22 février 2020[70].

En juin 2020, un homme d'affaires sud-soudanais et ancien officier de renseignement annonce le lancement d'un nouveau groupe rebelle. Kerbino Wol déclare avoir l'intention de renverser ce qu'il appelle "la direction corrompue du pays". Kerbino Wol a appelé son groupe "Le Mouvement du 7 octobre", une référence au jour d'une émeute dans la prison où il a été détenu sans procès pendant deux ans. Kerbino a été gracié par le président Salva Kiir en janvier 2020[71].

En avril 2022, un nouvel accord est conclu pour mettre en place une commandement militaire unique entre les deux parties[72].

Crimes de guerre et crimes contre l'humanité modifier

Pendant le conflit, des massacres ethniques sont commis par les deux camps. Le , l'Unicef déclare que des enfants ont été victimes d'émasculations, viols et d'égorgements, d'autres ont été brûlés vifs : « Des survivants ont raconté qu’on a laissé saigner à mort des garçons émasculés... que des filles d’à peine huit ans ont été violées collectivement puis assassinées... Des enfants ont été attachés ensemble avant que leurs agresseurs ne leur tranchent la gorge... d’autres ont été jetés dans des bâtiments en feu. ». Au moins 13 000 enfants-soldats ont également été enrôlés de force par les belligérants[73].

Un rapport de l'Union africaine rédigé en et publié un an plus tard décrit également des combattants « ponctionnant le sang de personnes qui ont tout juste été tuées et forçant ceux d’une autre communauté ethnique à boire le sang et à manger de la chair humaine brûlée »[74].

En , 60 hommes et enfants sont enfermés par les soldats pro-gouvernementaux dans un conteneur de marchandises placé en plein soleil et laissés à l'intérieur jusqu'à leur mort[75].

Des milliers de femmes sont enlevées, violées et réduites à l'esclavage sexuel[76]. Selon un rapport de l'ONU publié le , plus de 1 300 viols ont été enregistrés en 2015 dans un seul État du pays, des soldats gouvernementaux ont été autorisés à « violer les femmes en guise de salaire »[77],[78].

Réfugiés et déplacés modifier

Au chiffre des victimes, la guerre a également déplacé 2,3 millions de personnes, dont 200 000 sont réfugiées dans un camp de l'ONU. 6,1 millions de personnes ont recours à l'aide alimentaire et 15 000 enfants soldats auraient été utilisés[6].

On estime à l'été 2015 que plus de 500 000 Sud-Soudanais ont fui le pays dans des régions limitrophes et que près de deux millions de personnes errent d'un point à un autre dans le pays[79]. « La violence contre les civils est inhabituelle, extrême, même pour le Soudan » estime Marc Van der Mullen, responsable de Médecins sans frontières pour le Soudan du Sud[80].

En , selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le conflit a provoqué depuis son commencement environ 1 million de réfugiés à l'étranger, dont près de 185 000 depuis . À cela s'ajoute près de 1,61 million de déplacés à l'intérieur du Soudan du Sud[81].

Bilan humain modifier

En , le bilan humain du conflit est estimé entre 50 000 et 300 000 morts[6].

Le , le London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) publie une étude dans laquelle elle estime que le conflit au Soudan du Sud a fait 383 000 morts entre et [7]. La moitié des victimes étant dues aux violences et l'autre moitié étant causée par la famine ou les maladies[7].

Notes et références modifier

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  7. a b et c « Soudan du Sud: 400 000 morts depuis le début de la guerre civile », RFI,
  8. AFP, « Le Soudan du Sud prêt à discuter avec l'ONU du déploiement d'une force régionale »,
  9. Gérard Prunier, « Au Soudan du Sud, l’écroulement des espoirs démocratiques : Luttes de pouvoir dans le plus jeune État du continent africain », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
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  80. Tanguy Berthemet,, article cité, 27 juillet 2015
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Bibliographie modifier

  • Mark Lyall Grant, président du Conseil de sécurité, Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité concernant l’hélicoptère de la MINUSS qui a été abattu, (lire en ligne), SC/11538