Concerto pour clarinette no 1 de Weber

concerto de Weber

Concerto pour clarinette no 1
op. 73 / J. 114
Image illustrative de l’article Concerto pour clarinette no 1 de Weber
Page de titre d'une copie manuscrite du Concerto.

Genre Concerto
Nb. de mouvements 3
Musique Carl Maria von Weber
Effectif Orchestre symphonique
Durée approximative 21 minutes
Dates de composition Juillet 1811
Commanditaire Maximilien Ier de Bavière

Le Concerto pour clarinette no 1 en fa mineur, op. 73, est une œuvre de Carl Maria von Weber, commandée par le roi de Bavière Maximilien Ier en 1811, à l'intention du clarinettiste Heinrich Joseph Bärmann. La commande portant sur deux œuvres, le compositeur travaille en même temps au Concerto pour clarinette no 2, op. 74. Le premier concerto porte la référence J. 114 dans le catalogue de ses œuvres établi par Friedrich Wilhelm Jähns.

Composition modifier

Au début de 1811, Carl Maria von Weber se lie d'amitié avec le clarinettiste Heinrich Joseph Bärmann, qui assure la création de son concertino pour clarinette, op. 26[1]. La création de cette œuvre très brève, triomphale, entraîna une commande du roi de Bavière Maximilien Ier pour deux œuvres[1]. Le compositeur travaille donc en même temps au Concerto pour clarinette no 2, op. 74.

Structure modifier

L'œuvre est en trois mouvements[2] :

  1. Allegro à  
     
    en fa mineur modulant en la bémol majeur dans sa section centrale ;
  2. Adagio ma non troppo à  
     
    en do majeur puis do mineur et mi bémol majeur, finissant en do majeur ;
  3. RondoAllegretto à  
     
    en fa majeur.

Orchestration modifier

Instrumentation du Concerto pour clarinette no 1
Bois
1 clarinette en si   soliste,
2 flûtes, 2 hautbois, 2 bassons
Cuivres
3 cors en fa et mi  ,
2 trompettes en fa
Percussions
2 timbales
Cordes
Premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles, contrebasses

Postérité modifier

Au-delà de la forme classique du concerto, « le contenu dramatique dépasse et fait exploser les « règles » à tel point que, soudainement, Weber devient ce chaînon manquant entre Mozart et Berlioz, entre des œuvres comme le Concerto Jeunehomme et la Symphonie fantastique[1] ». Norman Heim considère que « les trois mouvements présentent des modèles de la meilleure écriture de Weber pour la clarinette[2] ».

Discographie modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages généraux modifier

  • (en) Norman M Heim, Clarinet Literature in Outline, Hyattsville, Norcat Music Press, , 86 p. (OCLC 11052170).

Monographies modifier

Notes discographiques modifier

Références modifier

  1. a b et c Eckhardt van den Hoogen 2003, p. 9
  2. a et b Norman Heim 1984, p. 20

Liens externes modifier