Compañía de los ferrocarriles de Tarragona a Barcelona y Francia

Compañía de los ferrocarriles de Tarragona a Barcelona y Francia
illustration de Compañía de los ferrocarriles de Tarragona a Barcelona y Francia
Obligation de la compagnie de 1887.

Création
Disparition
Dates-clés
Personnages-clés
Prédécesseur Compañía de los Caminos de Hierro de Barcelona a Francia por Figueras

Compañía del Ferrocarril de Tarragona a Martorell y Barcelona

Successeur Compañía de los ferrocarriles de Madrid a Zaragoza y Alicante

Forme juridique Société anonyme
Sigle TBF
Siège social Barcelone
Drapeau de l'Espagne Espagne

Chiffre d’affaires 54 757 950,66 (1882)
Résultat net 30 991 655,15 (1882)

Longueur 347 km
Écartement des rails 1 671 mm
Trafic voyageurs 3 018 366 voyageurs (1882)
Trafic fret 838 064 tonnes (1882)

Image illustrative de l’article Compañía de los ferrocarriles de Tarragona a Barcelona y Francia
Carte du réseau de la compagnie

La Compañía de los Ferrocarriles de Tarragona a Barcelona y Francia (TBF) était une compagnie ferroviaire espagnole.

Elle est née en décembre 1875 de la fusion des sociétés Compañía de los Caminos de Hierro de Barcelona a Francia por Figueras (BFF) et de la Compañía del Ferrocarril de Tarragona a Martorell y Barcelona (TMB). C'était la compagnie qui reliait Barcelone à la frontière française par le chemin de fer. En 1889, TBF et la Compañía de los ferrocarriles de Madrid a Zaragoza y Alicante (MZA) fusionnèrent en conservant le nom de cette dernière par accord préalable. Même dans ce cas, TBF a maintenu une certaine indépendance (incluse dans sa propre exploitation) et a été renommé en Red catalana de la MZA. En 1925 commença le processus d'union définitive qui ne se déroula qu'en 1936[1].

Histoire modifier

 
Gare de Gérone

La société est née le de la fusion des Compañía de los Caminos de Hierro de Barcelona a Francia por Figueras (BFF) et de la Compañía del Ferrocarril de Tarragona a Martorell y Barcelona (TMB). BFF avait la concession pour la construction d'une ligne de chemin de fer jusqu'en France mais ne pouvait pas l'exécuter en raison de problèmes économiques et la vendit. La fusion était très ambitieuse car elle envisageait de récupérer cette concession et de poursuivre les travaux. En outre, la nouvelle société a commencé à travailler pour unir les réseaux des deux anciennes[2].

En deux ans, la compagnie avait fait de grands progrès dans les travaux du chemin de fer vers la France. Ainsi, le , l’arrivée du train à Figueras fut célébrée[3].

 
Gare de Celrà, actuellement, la gare construite en 1877 par la société est toujours conservée.

Finalement, un mois plus tard, le , la section fut ouverte jusqu'à Portbou créant une connexion internationale avec la France[3].

Malgré le succès de la connexion internationale, la société avait toujours sur la table la question controversée de l'union de la ligne de Gérone (avec comme terminus, la gare de Barcelone-França) avec la ligne de Martorell (avec comme terminus, la gare de Riera d'en Malla situé sur la Rambla de Catalogne, à la limite de la rue de l'Université) à Barcelone. Après un grand débat sur le lieu de raccordement, il a été décidé de construire ce bâtiment à moitié enterré dans la rue d’Aragon. C'est ainsi que la gare de Riera d'en Malla a été abandonnée et démolie en 1884.

En 1886, la Compañía de los Ferrocarriles Directos de Madrid y Zaragoza a Barcelona qui avait la concession du chemin de fer direct entre Madrid et Barcelone, mais ne pouvait pas l'exécuter en raison de problèmes économiques, a été absorbé par la TBF.

Un an plus tard, en 1887, elle absorba la Compañía del Ferrocarril de Valls a Vilanova y Barcelona (VVB)[4]. Logiquement, la compagnie entama immédiatement les travaux d'intégration de toutes ses lignes.

Ainsi, le , la gare de Sant Vicenç de Calders est inaugurée, reliant les lignes Barcelone - Martorell - Tarragone (ex-TMB) et Barcelone - Vilanova - Valls (ex-VVB) . Le , la liaison entre El Prat de Llobregat et La Bordeta est inaugurée.

Vers la fin de 1889, des négociations ont été entamées avec la Compañía de los Caminos de Hierro del Norte de España. Ces négociations n’ont pas abouti car le principal concurrent, MZA, a fait une meilleure offre. L'accord de fusion avec MZA est signé le [5]. La nouvelle société né de la fusion des précédentes s'appellera MZA et deviendra effective en 1899.

Le , la ligne directe entre Barcelone et Saragosse est inaugurée. Cette ligne avait une configuration plus lisse et plus courte que celle existant jusque-là. Pour ce faire, il a fallu percer plusieurs tunnels, parmi lesquels se distingue le célèbre tunnel d'Argentera (qui était alors le plus long du réseau ferroviaire). Les travaux ont été réalisés sous la direction de l'ingénieur Eduard Maristany[6].

Le , elle fusionna avec MZA. Cependant, la TBF a conservé une certaine indépendance, incluant sa propre exploitation, et a été renommée en Red catalana de la MZA. En 1925 commença le processus d'union définitive qui fut complètement achevé en 1936[1].

Chronologie modifier

 
La gare de Barcelone-França quand elle appartenait à la compagnie. Avant l'actuelle construit par MZA.

Lignes exploitées modifier

Ligne Écartement de voie Année d’acquisition Compagnie iniciale Inauguration
Barcelone-Granollers-Empalme 1 671 mm Caminos de Hierro de Barcelona a Granollers puis Caminos de Hierro de Barcelona a Gerona ,
Barcelone-Mataró-Empalme 1 671 mm Compañía del Camino de Hierro de Barcelona a Mataró puis Caminos de Hierro de Barcelona a Gerona
Empalme-Gérone 1 671 mm Caminos de Hierro de Barcelona a Gerona
Gérone-Portbou 1 671 mm TBF (Const. Propia)
Barcelone-Martorell-Tarragone 1 671 mm Compañía del Ferrocarril de Tarragona a Martorell y Barcelona
Roda de Berà-Reus-Caspe 1 671 mm Compañía de los Ferrocarriles Directos de Madrid y Zaragoza a Barcelona et TBF (Const. Propia). De Roda à Reus en , de Reus à Caspe le
Valls-Villanova i la Geltrú-Barcelone 1 671 mm Compañía del Ferrocarril de Valls a Villanueva y Barcelona
Mollet del Vallès-Caldes de Montbui 1 671 mm

Résultats de la compagnie modifier

1878 1879 1880 1881 1882
Kilomètres de lignes exploités 347 km 347 km 347 km 347 km 347 km
Revenues 36 134 773,49 40 605 724,85 48 468 702,00 51 006 107,51 54 757 950,66
Dépenses 18 308 775,17 18 925 836,65 22 164 646,23 22 702 321,78 23 766 295,51
Bénéfices 17 825 998,32 21 679 838,20 26 204 055,77 28 303 785,73 30 991 655,15
Voyageurs 2 500 202 2 576 084 2 774 730 3 029 388 3 018 366
Marchandises (en tonne) 393 996 475 300 673 367 749 123 838 064

Références modifier

  1. a et b (es) Francisco Wais San Martin, « Don Eduardo Maristany y Gibert » [PDF], sur ropdigital.ciccp.es, (consulté le )
  2. (es) Alcaide González, « El ferrocarril como elemento estructurador de la morfología urbana: El caso de Barcelona 1848-1900 », Scripta Nova Vol. IX, num. 194 (65), sur Université de Barcelone, (consulté le )
  3. a et b (ca) Bernils Mach, et Josep M, « El ferrocarril Olot-Figueres-Roses », sur web.archive.org, Roses Digital, (version du sur Internet Archive)
  4. (es) « Compañia de los Ferrocarriles de Tarragona a Barcelona y Francia (TBF) », sur web.archive.org, Arxiu Nacional de Catalunya, (version du sur Internet Archive)
  5. (es) Rafael Andes et Pedro Tedde, Los Ferrocarriles En España 1844/1943 : Vol. 2 Sercicio de Estudios del Banco de España, Madrid, (ISBN 84-500-2607-5)
  6. (es) Carles Guasch, « El Ferrocarril de Vilanova:↵primer paso de la conexión directa entre Barcelona y Madrid », Boletín del Archivo Nacional de Cataluña, no 17,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier