Le commando François est un ancien commando de fusiliers-marins, aujourd’hui inopérationnel, ayant servi pour la France durant la guerre d’Indochine. Il fut créé en 1947 en hommage au lieutenant de vaisseau François Jacques, mort avec sa flottille amphibie dans la région du Ninh-Binh. Ce commando a été dissous à la suite d'un assaut des Vietminh, en 1951, ayant causé la mort d’un grand nombre de membres. En raison de ces nombreuses pertes, l’Etat-Major des Armées n’a pas recruté d’autres membres. Cette fin tragique marqua donc l’arrêt des missions pour ce commando d’élite[1].

Commando François
Image illustrative de l’article Commando François
Commando François

Création Mai 1947
Dissolution 1951
Pays France
Branche Marine nationale française
Type Fusiliers marins
Rôle Commando marine
Guerres Guerre du vietnam

Historique d’appellation modifier

Le commando François porte son nom en l’honneur du lieutenant de vaisseau Jacques François, tué au Tonkin le 6 janvier 1947 en commandant une flottille amphibie sur le fleuve Rouge[2].

Missions modifier

Madagascar :

A Madagascar, en octobre 1947, le commando François participe à la pacification de cette grande ile pendant 5 mois, dans le secteur de Fénerive (Nord-Est). Ils resteront 140 jours au total sur l'île malgache dont 101 jours dans la brousse, à parcourir 2500 kilomètres à pied et ont reçu les félicitations du haut-commissaire.

Indochine :

Le commando François débarqua ensuite en Indochine, en pleine guerre d’indépendance, en mai 1951. Avec ses hommes, il se positionne ensuite dans une église abandonnée et en ruine. Mais le général Giap, un officier Vietminh, avait prévu un assaut avec 8 000 hommes à ses côtés. Les 76 hommes du commando François (composé de 74 européens et 2 supplétifs vietnamiens) ne se doutaient pas que l'embuscade était d’une telle envergure.

C’est dans la nuit du 28 au 29 Mai, à 4h du matin, à l’aube, que le commando est encerclé. Malgré une défense acharnée, à cause du manque de munitions et du nombre d’ennemis, il finit par succomber sous l'assaut des Vietminhs. Au total, 49 hommes périront lors de cette bataille ou fusillés par les Vietminhs. Certains réussiront à s’échapper afin de rejoindre le poste allié situé dans la région du Ninh-Binh. Sous le feu des mitrailleuses ennemies, ils réussiront à sortir de cette église afin d’informer l’état-major français de l’assaut terrible que le commando François subit. Le lieutenant de vaisseau Labbens, qui commande le commando François[3], ordonne aux troupes de se diviser en groupe afin d’augmenter les chances de survie de ses hommes. S’ils étaient restés dans l’église, tous seraient fait tuer ou capturer par l’ennemi. Alors les bérets verts se divisèrent ainsi, et cela put permettre d’avoir des survivants du commando François[4],[5],[6].

Liens externes modifier

« Commando François », sur memorial-national-des-marins.fr

« Magazine "LE LIEN" » page du magazine officiel des fusiliers marins et commandos, magazine LE LIEN.

« Les Commandos Marine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) page du site NetMarine.Net.

Notes et références modifier

  1. « Commando François », sur memorial-national-des-marins.
  2. « François Jacques Henri Georges », sur memorial-national-des-marins.fr.
  3. « Albert Jules Emile Labbens - Frances Libres », sur francaislibres.net.
  4. « Le commando françois à Ninh Binh », sur souvenirfrancaisdun.free.fr.
  5. « Le Commando », sur books.google.fr.
  6. Marceau Simon, Le Commando