Collonges-la-Rouge

commune française du département de la Corrèze

Collonges-la-Rouge
Collonges-la-Rouge
Vue partielle du village.
Blason de Collonges-la-Rouge
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Brive-la-Gaillarde
Intercommunalité Communauté de communes Midi Corrézien
Maire
Mandat
Michel Charlot
2020-2026
Code postal 19500
Code commune 19057
Démographie
Gentilé Collongeois(es)
Population
municipale
479 hab. (2021 en diminution de 2,44 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 40″ nord, 1° 39′ 18″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 501 m
Superficie 14,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Brive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Midi corrézien
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

Collonges-la-Rouge (Colonjas en occitan) est une commune française limousine, située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La mise en valeur de son patrimoine vaut à la commune — qui fait 1 431 hectares — d'avoir 420 ha classés monument historique et 189 ha inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[1].

Les habitants de Collonges-la-Rouge sont des Collongeois et Collongeoises[2].

Géographie modifier

 
Vue générale de Collonges-la-Rouge.

Situation modifier

Le bourg est situé à 19 kilomètres au sud-est de Brive-la-Gaillarde, à la lisière des plateaux limousins au nord (dont l'altitude avoisine 500 m), sur un plateau calcaire 500 m plus bas, face au Quercy distant de 4 km au sud. Il est situé dans le Causse corrézien à l'extrémité septentrionale du Causse de Martel[3],[4].

Communes limitrophes modifier

  Noailhac Lagleygeolle  
Ligneyrac N Meyssac
O    Collonges-la-Rouge    E
S
Saillac Chauffour-sur-Vell

Géologie modifier

Le bourg est bâti en grès rouge extrait du Puy de Valège, sommet de 404 m d'altitude situé à 800 m au nord du village. Il est installé sur le premier rivage calcaire du Quercy et du Périgord déposé par la mer du Jurassique[5]. La faille de Meyssac[6] d'une soixantaine de kilomètres, de direction E-W à NW-SE (matérialisée par les tranchées excavées dans les années 1990 lors du redressement de la départementale 38 au nord du bourg) signe le contact entre cette mer liasique et le bassin sédimentaire permien, le promeneur pouvant faire en quelques pas un bond dans le temps de plus de 60 millions d'années. La mer liasique correspond à une transgression marine franche liée à l'individualisation du Bassin aquitain qui donne un domaine de sédimentation marine ouverte communiquant avec l'océan Atlantique en cours d'ouverture, d'où la formation d'une plate-forme carbonatée nord-aquitaine (vases carbonatées issues de cordons oolithiques et de barrières coralliennes qui isolaient des lagons et des lagunes côtières) qui s'appuie sur le Massif central avec la mise en place d'une série épaisse de dépôts de calcaires et marnes à ammonites et bélemnites. Le bassin permien est un fossé d'effondrement formé à la fin du cycle hercynien et constitué de sédiments (sables et argiles) issus de l'érosion du Massif central, épandant dans le bassin de Brive de vastes dépôts de grès (au nord de Collonges, il correspond au grès de Mayssac, grès rouge en bancs réguliers, parfois schisteux)[7].

La morphologie actuelle, sans rupture brutale de relief, masque le rejet vertical de cette faille de plusieurs centaines de mètres entre les deux compartiments nord et sud. Sa matérialisation se traduit par les terrains qu'elle fait affleurer : au-dessus des terrains de l'ère secondaire, les couches plus anciennes de grès de diverses couleurs selon les conditions climatiques torrides ou tropicales, et le taux d'oxyde de fer dans le grès[8]. Au Trias, la région était à la latitude du Sahara actuel, d'où l'oxydation des minéraux ferrifères du grès sous forme d'hématite, en raison du climat tropical chaud et sec, et du taux d'oxyde de fer dans cette roche (2,2 % pour celui de Collonges, d'où les tons de grenat et de lie de vin alors que celui des Vosges est rose et celui de Brive est blanc et bariolé avec des tons blond et lie de vin)[5],[4]. Au sud de cette faille, les terrains marno-calcaires sont généralement orientés vers le sud-ouest, et les affleurements occidentaux de calcaires gréseux donnent des cuestas typiques dans les roches dures mais qui n'ont pas de réelle vigueur[9].

Les géologues débattent sur l'origine de cette faille complexe : ancienne faille varisque de direction armoricaine, réactivée sous le poids des sédiments calcaires du Jurassique et subissant le contrecoup lointain de la surrection des Pyrénées au Tertiaire ? Faille de direction « pyrénéenne » héritée du grand décrochement des sillons houillers du Massif Central[5] ?

Un double circuit de découverte (automobile et pédestre) est mis en place depuis 2010 pour la mise en valeur touristique et pédagogique de ce géosite. Il comprend cinq stations d’interprétation avec des panneaux explicatifs illustrés (falaise du Sinémurien avec le calcaire relevé de plus de 50 m au lieu-dit le col de la Croix du Buis, pli synclinal « en genou » à la station 5)[10],[11]. Ce patrimoine géologique est également mis en valeur au centre du bourg de Noailhac, dans une salle d’exposition sur la géologie, l'Espace de découverte de la faille de Meyssac et de la pierre, inaugurée le 30 mai 2015[12].

Description modifier

La faille se traduit par une dissociation nette entre les paysages, avec des variations en termes de végétation, de pratiques agricoles et de morphologie. Les sols gréseux (grès et argile rouge) du plateau cristallin au nord voient sont occupés par des taillis de châtaigniers ou des taillis mixtes (chênes-châtaigniers), des landes (bruyères, fougères aigle, genêts et ajoncs), leurs versants portant des vergers ou des vignobles : les landes de sol acide ont été partagées, encloses de murettes de pierres sèches, et labourées pour donner ces terres cultivées[13]. Ce panorama verdoyant contraste avec le sud où les sols calcaires suffisamment profonds portent au sommet du plateau des bois clairsemés de chênes truffiers (chênaie calcicole xérophile à influence méditerranéenne), caractéristiques du causse lotois. Ces champs brûlés laissent parfois la place aux fonds argilo-calcaires dans les vallons, propices aux champs (culture des céréales, du maïs ou du tabac), à de verdoyantes prairies, et aux collines parsemées de noyeraies. « Lorsque les sols calcaires sont peu profonds, ou bien les terres laissées à l'abandon, on observe une invasion de genévriers, prunelliers, églantiers, de buissons épineux et d'une riche strate herbacée, de type garrigue, parsemée de bruyères[13]. »

Le site de la commune est ainsi dominé au nord par les collines de puy Valège (404 m d'altitude). À l’ouest, l'horizon se ferme sur la colline du puy de Vésy (plateau en calcaire gréseux de 298 m d'altitude). En contrebas au sud, deux buttes arrondies de part et d'autre du village du Treuil cernent le site. À l'est, le territoire protégé s'achève sur le vallon de Meyssac caractérisé par une longue éminence calcaire orientée nord-sud (175 m d'altitude)[9].

Le petit ruisseau de Collonges-la-Rouge, asséché en période estivale, emprunte le vallon au pied du village. Il naît à la rupture de pente du puy Boubou et a un parcours nord-sud de près de 8 km (suivant les alignements nord-sud de crêtes calcaires de la région) avant de se jeter dans la Tourmente, affluent de la Dordogne. Malgré son faible débit, il se distingue fortement dans le paysage par sa ripisylve constituée de grands peupliers, arbres aimant l'eau[13].

Toponymie modifier

Colongiam 1067[14].

Les formes anciennes des nombreux Collonges, Coulonges et Collanges de France sont du type Colonicas, Colonicae.

Tous ces toponymes ont pour étymologie le bas latin Colonicas qui désigne à l'origine « une terre cultivée par un colon », terme du droit féodal[15], puis « une exploitation agricole »[16]. Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon.

Dès le VIIIe siècle sont apparues des colonicæ.

Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing[17], il ne faut pas confondre avec Colonia qui désigne une colonie romaine, terme plus ancien. Cf. Cologne (Allemagne).

Histoire modifier

 
Collonges-la-Rouge, dessin à la plume de Michel Mans

Les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondent en 782 un prieuré à la suite d'une donation du comte Roger de Limoges[18]. Le prieuré est intégré dans la Vicomté de Turenne en 844 et attire, sous sa protection, une population de paysans, d’artisans et de commerçants[19]. Autour de ses bâtiments protégés par des remparts percés de quatre portes (dont deux subsistent), le bourg devient une escale pour les pèlerins en route pour Compostelle via Rocamadour. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une charte de franchise. Le droit de juridiction haute, moyenne et basse lui est accordé. Il préside à la naissance de lignées de procureurs, avocats, notaires. L’enclos ne suffit plus à contenir sa population. Naissent alors les barris : le faubourg de la Veyrie à l’est, celui de Hautefort, du Faure, la Guitardie. La production viticole à cette époque, vendue surtout localement et auprès des abbayes, contribue à la prospérité du commerce de Collonges. La tradition locale veut que cette production fasse partie des vins des papes d'Avignon qui s'invitent à la table des rois de France[20].

Collonges traverse les guerres de Religion, de manière relativement pacifique, puisque les deux nefs de l'église sont utilisées alternativement pour le culte catholique et le culte protestant[21]. Après les guerres de Religion, la reconstruction du patrimoine de la bourgeoisie enrichie et de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de la vicomté dont plusieurs membres font de Collonges la capitale résidentielle de la région[18]. C’est au XVIe siècle, le « grand siècle de Collonges[22] » que s’élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté, manoirs que les Collongeois appellent aujourd’hui des castels. Ces logis se distinguent des maisons par la présence de tours d’escalier mais aussi très souvent de tourelles et d’échauguettes qui reposent sur des culs-de-lampe moulurés, et par de plus riches décors architecturaux[23]. Après la vente de la vicomté à la Couronne de France en 1738 — qui entraine la fin de ses privilèges fiscaux — puis la Révolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, beaucoup d'habitants quittent le village, et Collonges devient une carrière de pierres. Le bourg ne retrouve qu’une prospérité éphémère au début du XIXe siècle. Cette fragile prospérité est anéantie par le phylloxéra qui décime les vignes dans les années 1880 et par l'exode rural, si bien que Collonges perd une grande partie de sa population, le village se transformant en carrière de pierres[24]. Des coteaux entiers de ceps malades sont arrachés et remplacés par des noyers, aujourd’hui culture emblématique de ce territoire[25]. La région s'est alors tournée vers la polyculture aquitaine (céréales, maïs, tabac), l'élevage et le gavage d'oies sur le plateau calcaire, l'élevage bovin sur le plateau limousin plus humide[18].

Afin d'enrayer ce déclin, la municipalité de Collonges entreprend des efforts de conservation dès 1905, permettant de classer plusieurs monuments. Quelques Collongeois ont l'idée de créer une organisation qui a pour mission, avec le concours des pouvoirs publics et la mairie de Collonges, de mettre en valeur le patrimoine du village. L'association « La Société des Amis de Collonges » naît le 20 septembre 1927[26] et veut l’inscription à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques du bourg. Cette inscription est actée le 30 septembre 1942 et s'étend aux abords le 4 mai 1973[1].

Le 4 septembre 1969, Charles Ceyrac, homme de communication et maire de Collonges qu'il veut ouvrir progressivement au tourisme[27], obtient que sa commune devienne officiellement Collonges-la-Rouge[28]. Le maire poursuit ses efforts dans ce sens « avec la suppression de tous les fils électriques et téléphoniques, le pavage des rues, la mise en lumière du village, l'aménagement d'aires de stationnement à ses entrées permettant à partir de 1970 d'interdire son accès aux voitures d'avril à septembre[29] ».

Collonges et ses abords, en incluant les coteaux surplombant le village au nord, sont inscrits parmi les sites classés depuis le [1].

Village touristique et pittoresque, il est touché au début du XXIe siècle par le phénomène de gentrification : des personnes financièrement aisées achètent des résidences secondaires (près de 140 sur les 315 habitations) au cœur de Collonges-la-Rouge pour s’installer ou louer leur bien, repoussant les Collongeois de « naissance » en périphérie du village[30].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1er mars 1998 (décès) Charles Ceyrac RPR Député (1972-1978), conseiller général (1964-1994)
président du conseil général (1985-1992)
1998 2001 Simone Laurent    
mars 2001 2008 (décédé en fonction)[31] Henri Bassaler PS[32]  
octobre 2008 mai 2020 Paulette Fender[33] PS[34] Retraitée Fonction publique
mai 2020 En cours Michel Charlot SE Professeur retraité

Démographie modifier

Démographie ancienne modifier

Le nombre d'habitants reste difficilement appréciable. La démographie historique s'appuie notamment sur les recensements qui donnent le nombre de feux et permettent d'en déduire le nombre moyen d'habitants par maison habitée qui varie suivant les régions de 4,5 à 5. Le Dictionnaire historique et géographique des Gaules et de la France de l'abbé d'Expilly indique pour Collonges 264 feux en 1765, 300 feux en 1789, ce qui donne près de 1 500 habitants[35].

Démographie contemporaine modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37]. En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 1], en diminution de 2,44 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1831 0641 3161 2648961 4701 4821 3701 487
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3961 3821 2521 1871 1531 1551 1361 0381 006
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
934937855725663605580549461
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
401375360379381413450460485
2018 2021 - - - - - - -
483479-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Climat modifier

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[40]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[41].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[42]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nespouls à 12 km à vol d'oiseau[43], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 836,4 mm[44],[45]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[46].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Collonges-la-Rouge est une commune rurale[Note 2],[47]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[48],[49].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[50],[51].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), prairies (30,8 %), cultures permanentes (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (2,4 %)[52].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport routier modifier

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Collonges-la-Rouge est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[53]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[54].

Risques naturels modifier

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Collonges-la-Rouge.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 360 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[55],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[56].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[53].

Risques technologiques modifier

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[58]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[59].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Collonges-la-Rouge est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[60].

Économie modifier

L'économie du village est essentiellement fondée sur le commerce touristique (boutiques et restaurants), la notoriété de la commune lui assurant une fréquentation de 700 000 visiteurs annuels (chiffres 2017)[61]. Le recours au processus de patrimonialisation pour le bourg afin de favoriser sa valorisation touristique fait aussi qu'il est confronté aux risques de la muséification, ce qui explique notamment qu'il ne possède aucun service tel qu'une boulangerie, une épicerie ou un marché hebdomadaire[62].

Les revenus de la commune sont en grande partie liés aux revenus substantiels des parkings payants[réf. souhaitée].

Commerces modifier

Les 150 commerces à Collonges sont essentiellement constitués de boutiques touristiques[63]. L'association « Créations et produits de Collonges » a pour mission de faire découvrir les œuvres artistiques de la commune[29].

Chômage modifier

2007 : 7,1 %

2012 : 13,9 %

2015 : 14,5 %

Cinéma et spectacles modifier

Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune, en particulier :

Pour animer son bourg, la commune de Collonges accueille tous les ans depuis 1991 un festival de théâtre en plein air, Les Théâtrales, créé par l’association Collonges Animations Spectacles qui cherche à associer patrimoine et culture . Chaque mardi soir entre mi-juillet et mi-août, le Théâtre de Verdure situé sur la place du Lavoir reçoit un spectacle différent[64].

Lieux et monuments modifier

 

Le village de Collonges est construit essentiellement en grès rouge (qui donne une partie de son nom) contrastant avec le vert des châtaigniers et des vignes environnants. Cette terre rouge, dite « terre de Collonges », qui prend une teinte saumonée l'été quand elle est sèche, et une teinte de sang séché en période humide, se prête au travail de la poterie artisanale, d'où les ateliers de poterie dans le territoire[65]

Il possède de nombreux édifices protégés au titre des Monuments Historiques entre 1905 et 1987 : 8 monuments historiques classés et 20 monuments historiques inscrits[13].

Le grès rouge de Meyssac a été utilisé pour sa résistance et sa facilité à travailler. Les maçons ont également employé ponctuellement du grès beige de Grammont et du calcaire lithographique « qui permettent de créer des effets de polychromie. À l’écart du bourg ces matériaux l’emportent d’ailleurs sur le grès rouge, qui n’est utilisé qu’en complément. À l’origine, les moellons de grès rouge utilisés pour le gros œuvre étaient enduits. Seules les pierres de taille réservées aux chaînages d’angles et aux encadrements des ouvertures étaient apparentes. Ce n’est qu´à partir de 1930, lors des premières restaurations de maison, que les maçonneries ont été laissées à nu[66] ».

Surnommé la « cité aux vingt-cinq tours », le bourg se distingue également par ses nombreuses tours et tourelles le plus souvent situées sur l’angle des maisons de ville des notables ou les manoirs ruraux enclos de murs. Ces habitations, tournant le dos à la rue (castels de Vassinhac, de Benge, de Beauvirie), sont distribuées par des escaliers en vis inclus dans des tours hors-œuvre, circulaires ou polygonales, dont certaines ont conservé leur couverture en lauze de grès rouge (la couleur rouge ayant grisé avec le temps)[67], portée par une voûte maçonnée en cul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois. Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse et parfois, leur dernier étage servait de pigeonnier[68].

Son surnom de « cité aux vingt-cinq tours » vient du fait que le bourg a pu compter ce nombre du temps de sa splendeur entre le XVIe et le XVIIIe siècles. L’impôt sur les portes et fenêtres introduit par la loi du 4 frimaire an VII (24 novembre 1798) a pour conséquence que les propriétaires, moins enclins à être taxés sur les tours à fenêtres, sont réticents à conserver ce témoignage de leur aisance financière. « Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur[68] ». C’est ainsi que de nombreuses tours ont disparu dans le bourg qui compte, en 2024, 17 tours apparentes[69].

Le village fait partie de l'association des plus beaux villages de France (c'est Charles Ceyrac, maire de Collonges de 1965 à 1996 qui a créé l'association en 1982, il est le premier classé sur la Liste des Plus Beaux Villages de France), c'est le site le plus visité du Limousin.

Architecture civile modifier

La halle Henri IV[70] est une halle aux grains et aux vins datant de fin du XVIe ou du début XVIIe siècle. Elle évoque l'activité commerçante du village à ses heures prospères et abrite toujours le four banal qui était encore utilisé en 1968 (il n’est aujourd’hui rallumé que le premier dimanche d´août, pour la fête annuelle du pain)[19]. Le passage couvert est inscrit aux monuments historiques[71].

Bâtiments d’habitation modifier

 
Maison de la Sirène.
 
Porte à double accolade (caractéristique du style gothique flamboyant) qui affiche le chronogramme de 1886.
  • La maison de la Sirène (siège de l'association des Amis de Collonges et musée des arts et traditions populaires[29]) : maison à rez-de-chaussée avec porche et passage couvert en arc surbaissé, surmonté d'une fenêtre à croisée, et premier étage avec partie en encorbellement à pan de bois apparent. La travée de la porte d'entrée gothique (ornée d'une mouluration du XVe siècle) est rythmée par un bandeau prolongé par des nervures verticales qui se terminent en culots sculptés dont celui de droite représente une sirène qui tient un peigne et un miroir, et celui de gauche, bien moins conservé, représenterait peut-être un homme chevauchant un dauphin. La maison qui date du XVIe siècle est classée monument historique[72].
Un timbre postal, d'une valeur de 3,00 francs, représentant la Maison de la Sirène a été émis le [73].
  • Le prieuré, construit au XVIe siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951 pour sa façade avec balcon sur consoles et ses toitures[74].
  • L’ancienne maison des sœurs, construite au XVIe siècle, est inscrite aux monuments historiques le 4 janvier 1951 (façade avec balcons sur demi-berceaux et toiture[75]).

Rue de la Barrière :

  • la maison Bonyt date du XVIe siècle, et est inscrite aux monuments historiques, notamment pour sa façade, sa toiture, et l’escalier à vis[76] ;
  • la maison Boutang du Peyrat, avec des parties des XVe, XVIe et XVIIe siècles, est inscrites aux monuments historiques. Les éléments protégés sont une fenêtre qui a conservé sa menuiserie d’époque Louis XIII, la porte d’entrée du XVIIe siècle, une cheminée en bois avec une frise peinte, ainsi que la façade et les toitures[77] ;
  • la maison Julliot, datant du XVIe siècle (une pierre est datée 1803), est inscrite aux monuments historiques, pour sa façade, sa toiture, et le perron[78] ;
  • la maison Dey, située place de la Fontaine, est inscrite aux monuments historiques (notamment pour son escalier dont les paliers sont en pierre rouge)[79] ;
  • une maison située place de la Halle, date du XVIe et du XVIIIe siècle. Sa façade, sa loggia et ses toitures sont inscrites aux monuments historiques[80].

La maison Poignet possède une fenêtre du XVIIe siècle, classée monument historique[81].

La maison Salvant et Vallat est également inscrite aux monuments historiques[82].

Bâtiments officiels modifier

  • L’ancien tribunal de la Châtellerie (XVIe siècle), est classé monument historique depuis le 13 décembre 1978[83].
  • L’ancienne mairie (parties des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles), est inscrite aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951, pour la façade, la toiture, et la cheminée en pierre de taille[84].

Les châteaux, hôtels et maisons nobles modifier

Architecture militaire modifier

L’enceinte fortifiée date du XIVe siècle : la Porte du Prieuré et la Porte Plate (ainsi nommée car non pourvue de tour, elle fermait l’accès à l’ouest de cet enclos prieural) sont respectivement inscrites et classées monuments historiques[93].

Architecture religieuse modifier

  • L’église Saint-Pierre, construite en grès rouge au XIe et XIIe siècles, a été agrandie et fortifiée à la fin du Moyen Âge. Elle se distingue par son clocher roman à gables. Cette structure rare et particulièrement élaborée, représente le type le plus archaïque du clocher limousin[94]. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1905[95].
  • La chapelle des Pénitents noirs daterait du XIVe siècle et aurait appartenu au prieuré de Collonges. Dès l’origine, elle est affectée à la sépulture de certaines familles notables locales, notamment les Maussac dont les armoiries sont visibles au-dessus d’une porte murée et sur une clé de voûte de la chapelle. À partir du milieu du XVIIe siècle et jusqu’à la fin du XIXe siècle, elle est la chapelle des Pénitents noirs. Après la disparition de la confrérie, la chapelle tombe en ruine. « La Société des Amis de Collonges » entreprend des travaux de restauration à partir de 1927[96].
  • Église Saint-Pierre de Collonges-la-Rouge.
  • Tympan du portail de l'église.
  • Clocher de l'église Saint-Pierre.
  • Portail de l'église Saint-Pierre.
  • Eglise Saint-Pierre.
  • La chapelle des Pénitents noirs et la Croix de la Passion.
  • Chapelle des Pénitents.

Galerie modifier

Personnalités liées à la commune modifier

 
Maison de Maurice Biraud dans la rue Noire[97].
  • L'acteur et animateur de radio Maurice Biraud est enterré à Collonges-la-Rouge après que sa femme Françoise, présidente de la « Société des amis de Collonges », lui eut fait découvrir le village[29].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à la bande d'argent, à l'écu en cœur coticé d'or et de gueules de douze pièces (armes des Vassinhac et de Turenne).
Détails
Blason voté le 4 mars 1978.

Philatélie modifier

Un timbre postal, d'une valeur de 3 francs, représentant la Maison de la Sirène datant du XVIe siècle à Collonges-la-Rouge a été émis le 3 juillet 1982[73].

Rayonnement culturel modifier

Pour récompenser des lauréats en peinture, il existe un Prix de Collonges-la-Rouge au Salon des Artistes français :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[57].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b et c DREAL du Limousin, Les sites remarquables du Limousin, t. 3, Les Ardents éditeurs, , p. 251.
  2. habitants.fr, « Corrèze > Collonges-la-Rouge (19500) » (consulté le ).
  3. « Village de Collonges-la-Rouge et ses abords », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  4. a et b Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert », Les Plus Beaux Villages de France, no 23,‎ , p. 8.
  5. a b et c Claire König, « La faille de géologique de Meyssac », sur futura-sciences.com, .
  6. Les principales formations géologiques autour de Brive. Académie de Limoges, sur futura-sciences.com.
  7. France : introduction à la géologie du sud-ouest, Elf Aquitaine, , p. 235.
  8. Géologie de la France, Éditions du BRGM, , p. 87.
  9. a et b DREAL du Limousin, Les sites remarquables du Limousin, t. 3, Les Ardents éditeurs, , p. 252.
  10. « Faille mésozoïque de Meyssac », sur mnhn.fr (consulté le ).
  11. « Faille mésozoïque de Meyssac », sur developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Géologie à Noailhac »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur noailhacpatrimoine.fr (consulté le ).
  13. a b c et d DREAL du Limousin, Les sites remarquables du Limousin, t. 3, Les Ardents éditeurs, , p. 253.
  14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 200 - 201. Article Collanges.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité..
  16. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 95. Article Coulonges.
  17. Op. cité..
  18. a b et c Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert », Les Plus Beaux Villages de France, no 23,‎ , p. 9.
  19. a et b André Gaubert, Vivre en Quercy, Éditions Privat, , p. 39.
  20. Thibaut Fauvergue, « Le vin en Corrèze », La Vie corrézienne, no 3778,‎ , p. 11.
  21. www.ppsmania.fr/pps-voyages/france/collonges-la-rouge.html.
  22. Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert », Les Plus Beaux Villages de France, no 23,‎ , p. 10.
  23. « Les castels de Collonges », sur videoguidelimousin.fr (consulté le ).
  24. Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Limousin 2016/2017, Petit Futé, , p. 87.
  25. « La vigne », sur videoguidelimousin.fr (consulté le ).
  26. Création de l'association
  27. Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert », Les Plus Beaux Villages de France, no 23,‎ , p. 11.
  28. J.O., 1969, 9, 8894.
  29. a b c et d Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert », Les Plus Beaux Villages de France, no 23,‎ , p. 12.
  30. Mathilde Lyotard, op. cit., p. 50.
  31. Paulette Fender, Bulletin municipal no 8, [1], consulté le 13 mai 2009.
  32. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008.
  33. Bulletin de l’association des maires de Corrèze, no 200, novembre 2008-janvier 2009, [2], consulté le 13 mai 2009.
  34. http://www.ps19.org/?p=408 Socialistes en Corrèze Fédération de la Corrèze du Parti Socialiste.
  35. Christian Lippold, Paroisses et Communes de France. Corrèze, éditions du CNRS, , p. 19.
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
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  61. [PDF] Mathilde Lyotard, Mémoire de fin d'études : "Conserver l'histoire et le patrimoine de Collonges-la-Rouge tout en construisant son avenir", Master en architecture, 2017-2018, p. 106.
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  63. Mathilde Lyotard, op. cit., p. 52.
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  66. « Pourquoi Collonges est rouge ? », sur videoguidelimousin.fr (consulté le ).
  67. Au XIXe siècle, la lauze et l’ardoise de Corrèze sont progressivement « remplacées par la tuile plate puis la tuile mécanique, moins coûteuses et plus facile à poser, mais moins conformes à l’esthétique du bourg. Aussi, depuis le classement du site de Collonges en 1942, la couverture en tuiles mécaniques a été proscrite pour favoriser la réintroduction progressive de l’ardoise. Au gré des réfections, certaines toitures associent plusieurs matériaux ». Cf « Les couvertures », sur videoguidelimousin.fr (consulté le ).
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  70. « Fête du Pain de La Vie Collongeoise », sur lamontagne.fr, .
  71. Arrêté du 20 octobre 1987 La Halle, Notice no PA00099724, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  72. Arrêté du 21 septembre 1949, Maison de la sirène, Notice no PA00099730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  73. a et b Le timbre.
  74. Ancien prieuré, Notice no PA00099742, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  75. Ancienne maison des sœurs, Notice no PA00099731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  76. Arrêté du 4 janvier 1951, Maison Bonyt, Notice no PA00099734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  77. Arrêté du 4 janvier 1951, maison Boutang du Peyrat, Notice no PA00099733, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  78. Maison Julliot, Notice no PA00099737, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  79. Maison Dey, Notice no PA00099735, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  80. Arrêté du 5 janvier 1951, maison située place de la Halle, Notice no PA00099739, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  81. Arrêté du 22 avril 1954, maison Poignet, Notice no PA00099728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  82. Arrêté du 4 janvier 1951, maison Salvant et Vallat, Notice no PA00099729, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  83. Ancien tribunal de la Chatellerie, Notice no PA00099743, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  84. Ancienne mairie, Notice no PA00099726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  85. Notice no PA00099741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  86. Arrêté du 25 mars 1932, Manoir de Vassinhac, Notice no PA00099741, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  87. Ancien hôtel Beaurival, Notice no PA00099725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  88. Château de Benge, Notice no PA00099964, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  89. Château Maussac, Notice no PA00099720, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  90. Arrêté du 28 mai 1951, Château du Martret, Notice no PA00099719, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  91. Arrêté du 3 octobre 1929, Manoir dit de Beauvirie, Notice no PA00099740, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  92. Château de Beauregard, Notice no PA00099718, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  93. Enceinte fortifiée de la ville, Notice no PA00099723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  94. Karine Colle-Madies, Collonges-la-Rouge, le clocher de l'église Saint-Martin - p. 125-130, dans Congrès archéologique de France. 163e session. Corrèze. 2005 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2007.
  95. « Eglise Saint-Pierre ou Saint-Sauveur », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  96. « La chapelle des Pénitents noirs », sur videoguidelimousin.fr (consulté le ).
  97. Les maisons de cette rue sont construites en retrait les unes des autres et de nombreuses chicanes sont destinées à faciliter la défense de la ville.
  98. "Liste des récompenses décernées par les Jurys", Société des Artistes français, Salon de 1975, Paris, 1975, tiré à part, p.4.
  99. Société des Artistes français, Liste des récompenses décernées par les jurys, Paris, tiré à part, 1973, p.4.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Revue Lemouzi, juin 1973, "Collonges" par la Société des Amis de Collonges
  • Agnès Brahim-Giry, Dimitri Paloumbas, Turenne, Collonges-la-Rouge (Corrèze), Samogy éditions d'art (collection Parcours du patrimoine no 360), Paris, 2011 (ISBN 978-2-7572-0467-2) ; p. 96
  • Jean-Pierre Lacombe, Collonges-la-Rouge, joyau du Bas-Limousin, Un Autre Reg'Art, Albi, 2015.
  • Robert Duchâteau, Maurice Biraud, ses deux coups de cœur pour Collonges-la-Rouge, Les Amis de Collonges, 2013.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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