Collectif des hébergeurs alternatifs, transparents, ouverts, neutres et solidaires

association de fournisseurs de service internet dans l'esprit libriste

Le CHATONS, acronyme de « Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires », est un regroupement d'hébergeurs informatique fournissant des services en ligne respectueux de la vie privée des personnes les utilisant[1].

CHATONS
Services en ligne libres, éthiques et décentralisés
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Type
Structure
Réseau de projets maintenu par une communauté et soutenu par une association
Objectif
Rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires
Pays
Organisation
Fondateur
Site web

Historique modifier

Le collectif a été fondé en 2016 à la suite de la campagne Dégooglisons Internet[2] porté par l’association Framasoft. Actrice majeure du mouvement contre les GAFAM[3], l’association a souhaité alimenter l’émergence et la démocratisation de services alternatifs[4] et la décentralisation des données[5].

Le collectif se réunit à Strasbourg lors des Rencontres mondiales du logiciel libre 2018[6] et décide de se limiter à la francophonie, ce qui donnera naissance au réseau Librehosters[7],[8].

En avril 2020, face à la soudaine montée en charge due au premier des confinements liés à la pandémie de Covid-19, Framasoft a ainsi pu délester ses services en ligne les plus utilisés vers d'autres membres du collectif moins surchargés[9].

En 2022, le collectif compte près d’une centaine de structures pour plusieurs centaines de services[10], dont de nombreux services du Fediverse tel que des instances Peertube, Mastodon ou Matrix[11].

Charte modifier

La charte du collectif[12] interdit notamment à ses structures membres le recours aux régies publicitaires, à des logiciels propriétaires ou à des services en ligne privateurs[13].

La charte ne limite pas le type de structure pouvant candidater et est ouvert à différents types de modèles économiques. Le collectif est ainsi composé d'hébergeurs de petite ou moyenne taille, dont des structures à but lucratif[14].

Notes et références modifier

  1. Le guide d'auto-défense numérique (5ème édition), Édition Tahin Party, , 487 p. (ISBN 978-2-912631-29-9, lire en ligne), Tome 2 — en ligne, p. VI Outils > 6. Choisir un hébergement web > b. Type de contenu > Publier des fichiers audiovisuels
  2. « Accueil », sur degooglisons-internet.org (consulté le ).
  3. « Framasoft : des « Chatons » armés de logiciels libres pour contrer Google », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Les Chatons toutes griffes dehors face aux géants du Net », sur La Tribune, 2016-03-17cet07:00:00+0100 (consulté le )
  5. « CHATONS, ces hébergeurs alternatifs qui ne collectent pas vos données personnelles », sur France 24, (consulté le )
  6. « RMLL 2018 - Rencontres Mondiales du Logiciel Libre », sur Internet Archive (consulté le ).
  7. (en) « Libreho.st », sur libreho.st (consulté le ).
  8. Maxime Guedj et Anne-Sophie Jacques, Déclic, Les Arènes, , p 207
  9. « 9 services libres en ligne pour le travail à distance », sur Les Outils Tice, (consulté le )
  10. « Redirection », sur chatons.org (consulté le ).
  11. Marie Roy, « Matrix, le protocole décentralisé made in France qui cartonne en Ukraine », sur usbeketrica.com, (consulté le )
  12. « Charte du collectif CHATONS | CHATONS », sur www.chatons.org (consulté le )
  13. Vincent Hermann, « CHATONS : Framasoft veut promouvoir les hébergeurs « responsables » », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
  14. Maxime Guedj et Anne-Sophie Jacques, Déclic, Les Arènes, , p 137

Voir aussi modifier

Liens externes modifier