Claudia Koll

actrice italienne
Claudia Koll
Description de cette image, également commentée ci-après
Claudia Koll au Festival de Sanremo 1995.
Naissance (58 ans)
Rome
Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie italienne
Profession Actrice, animatrice de télévision

Claudia Koll, née Claudia Maria Rosaria Colacione le à Rome (Latium) est une actrice de cinéma, de télévision et de théâtre ainsi qu'une animatrice de télévision italienne.

Biographie modifier

Claudia Maria Rosaria Colacione[1] est née à Rome dans une famille italo-roumaine[2]. Après avoir fréquenté le lycée classique Orazio à Rome[3] et la faculté de médecine pendant quatre ans[4], elle a suivi plusieurs cours de théâtre et a eu quelques petits rôles, jusqu'à ce qu'en 1992, elle soit choisie par Tinto Brass pour jouer le rôle principal dans Così fan tutte. Le film est un succès et fait de Koll une diva érotique dans l'Italie de la première moitié des années 1990. On la retrouve ensuite dans le film à épisodes Miracolo italiano (it) (1994), où elle incarne une admiratrice de Kevin Costner qui succombe aux flatteries d'Ezio Greggio, et dans Cucciolo (1998), où elle aide à grandir Massimo Boldi prisonnier du syndrome de Peter Pan .

En 1995, elle est appelée à la télévision par Pippo Baudo pour présenter, avec lui et Anna Falchi, le Festival de Sanremo[5]. Cette participation permet à Koll de se construire un personnage médiatique plus « rassurant » et constitue le prélude à ses rôles ultérieurs dans des fictions télévisées : en 1997-98, en effet, elle est la protagoniste, avec Nino Manfredi, de la série à succès Linda e il brigadiere (it)[6], immédiatement suivie de L'impero (2001) de Lamberto Bava et Valeria medico legale (2000-2002).

Dans les années 2000, les aléas de la vie l'ont amenée à revenir progressivement à la foi catholique qu'elle avait abandonnée à l'adolescence, un voyage qui a commencé pendant le Jubilé de l'an 2000, lorsqu'elle a accompagné un ami à Saint-Pierre pour franchir la Porte Sainte[7]. L'actrice a également déclaré avoir été physiquement attaquée par le diable à une époque où elle s'intéressait aux doctrines New Age, mais avoir réussi à le vaincre en tenant un crucifix et en récitant le Notre Père[8],[9]. Les lectures de Thérèse de Lisieux, mystique carmélite, pendant son enfance ont joué un rôle important dans ce cheminement[10]. Outre le théâtre, elle joue également dans des téléfilms à thème religieux, tels que Maria Goretti (it) (2003) et Saint Pierre (it) (2005). Elle se consacre à diverses associations bénévoles et à l'apostolat, témoignant dans des réunions de prière du « tournant » qui a marqué son existence[11].

 
Claudia Koll en 2011 au PalaDesio (it) de Desio, témoignant de son retour à la foi catholique.

En 2005, elle fonde l'association à but non lucratif « Le opere del Padre », dans le but de venir en aide à des personnes souffrantes physiquement et psychologiquement, notamment en Afrique[12]. Le directeur adjoint de l'association est son père, avec lequel l'actrice a renoué des relations après des années d'éloignement[13]. Pèlerine assidue du sanctuaire de la Bienheureuse-Vierge-du-Saint-Rosaire de Pompéi, elle reçoit en 2009 le Prix Marianna Farnararo De Fusco et en 2013 la citoyenneté d'honneur de la ville[14]. Elle refuse l'appellation de « religieuse laïque », préférant se qualifier de « missionnaire »[15].

En 2009, elle prend la direction artistique de l'Académie Star Rose à Rome et signe sa première mise en scène de théâtre avec la comédie musicale A piedi nudi nel parco. Dès lors, elle dirige les jeunes artistes de l'Académie dans de nombreuses autres pièces, dont Storia di un Padre e due figli de la poétesse Elena Bono (it) en 2011 et Vacanze Romane en 2012[16]. Cœliaque, elle a été par le passé présidente honoraire de l'Associazione Italiana Celiachia[17].

Filmographie modifier

Notes et références modifier

  1. (it) « Claudia Koll: "La Vergine Maria mi aiuta ad essere pienamente donna" », sur it.zenit.org, (consulté le )
  2. (it) Enrico Lancia et Roberto Poppi, Le attrici. Dal 1930 ai giorni nostri, Gremese Editore, , p. 189.
  3. (it) Fiorentino Flavia, « Il liceo Orazio fa il record: l’ 83 per cento di fogli in biancoIl liceo Orazio fa il record: l' 83 per cento di fogli in bianco », sur corriere.it, (version du sur Internet Archive)
  4. (it) Maria Pia Fusco, « Koll, di nuovo in questura », sur repubblica.it, (consulté le )
  5. (it) « Claudia Koll », sur starroseacademy.com (version du sur Internet Archive)
  6. (it) « La Koll: da Brass al ruolo di Linda bella poliziotta », sur corriere.it, (version du sur Internet Archive).
  7. (it) « Claudia Koll: «Così è cambiata la mia vita» », sur ilmessaggero.it, (consulté le ).
  8. (it) Michela Bompani, « Mistica Koll: 'Ho sconfitto il Maligno' », sur repubblica.it, (consulté le )
  9. (it) Stefano Priarone, « Dall’incontro col diavolo al percorso di conversione, la verità di Claudia Koll », sur lastampa.it, (consulté le ).
  10. [vidéo] TV2000it, La devozione a Santa Teresina di Claudia Koll sur YouTube, (consulté le )
  11. (it) Jenner Meletti, « Claudia Koll va in spiaggia e racconta Io, convertita, così ho incontrato Gesù », sur repubblica.it, (consulté le ).
  12. (it) « Scheda incontro con Claudia Koll », sur attivamentelodi.it (version du sur Internet Archive).
  13. (it) « Claudia Koll, una malata di successo guarita dalla fede », sur aiart.org (version du sur Internet Archive)
  14. (it) « Conferimento della cittadinanza onoraria di Pompei a Claudia Colacione (in arte Claudia Koll) » [PDF], sur gazzettaamministrativa.it, (consulté le ).
  15. (it) Zelia Pastore, « Claudia Koll intervistata a Verissimo: ‘non sono una suora laica, sono una missionaria’ », sur tvzap.kataweb.it, (consulté le ).
  16. (it) Lorenzo Ceccarelli, « Intervista con l’attrice Claudia Koll, a Senigallia per “Vacanze Romane” », sur senigallianotizie.it, (consulté le ).
  17. (it) Gianfranco Gramola, « Claudia Koll: la donna che ha vissuto due vite », sur intervisteromane.net, (consulté le ).

Liens externes modifier