Claude Vignon (sculptrice)

sculptrice, femme de lettres, critique d’Art, journaliste politique et féministe française
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Marie-Noémi Cadiot
Marie-Noémie Cadiot, dite Claude Vignon, vers 1888.
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Marie-Noémi Cadiot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Pseudonymes
Claude Vignon, H. Morel, Marie-NoémiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Maître
Lieu de travail
Conjoints
Éliphas Lévi (à partir de )
Maurice Rouvier (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Louis Vignon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Claude Vignon (sculptrice)
Signature
Vue de la sépulture.

Claude Vignon, pseudonyme de Marie-Noémie[1] Cadiot, est une sculptrice, critique d'art, journaliste, romancière et féministe française, née le [2] à Paris et morte le à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes)[3].

Biographie modifier

Marie-Noémi est la fille d’Alexandrine-Zoé de Montbarbon[4] et de Louis Florian Marcellin Cadiot, journaliste sous la restauration[5] et sous-préfet. Pensionnaire de l'Institution Chandeau à Choisy-le-Roi, Marie-Noémi Cadiot se lie en 1843 avec Alphonse-Louis Constant (alias Éliphas Lévi Zahed vers 1850). Ce diacre qui avait quitté le séminaire en 1836 avant d'être ordonné prêtre, écrivain libre penseur et artiste, entretenait simultanément une relation avec une institutrice de l'école, Eugénie Chenevier, dont il eut en septembre 1846 un fils non reconnu prénommé Alphonse. Marie-Noémi Cadiot entretient avec lui une correspondance enflammée et s'échappe à 18 ans en 1846 de chez ses parents pour aller vivre auprès de son « suborneur ». Son père, sous menace d'une accusation de détournement de mineure, oblige Constant à épouser civilement la jeune fille, à la mairie du 10e arrondissement de Paris, le . La famille Cadiot ne dote pas Noémi, les deux époux totalement démunis font leur repas de noces avec quelques pommes de terre frites achetées sur le pont Neuf. Ils ont une fille, Marie, qui meurt, en 1854, à 7 ans. Elle quitte plus tard son mari pour le marquis Alexandre Sarrazin de Montferrier, beau-frère de Josef Hoëné-Wronski[réf. nécessaire].

Cadiot prend des leçons auprès du sculpteur James Pradier[6], et elle participe notamment aux travaux sur les bas-reliefs de la fontaine Saint-Michel de Paris.

Elle fréquente le club des Femmes d'Eugénie Niboyet, écrit dans Le Tintamarre et Le Moniteur du Soir des feuilletons littéraires sous le pseudonyme de « Claude Vignon » (tiré du roman Béatrix de Balzac), qu'elle fait officialiser en 1866[réf. nécessaire].

Claude Vignon aurait reçu, à partir de 1862, une pension de Napoléon III[7].

En 1865, Claude Vignon obtient un jugement en nullité de son mariage[8].

Claude Vignon est correspondante politique de l'Indépendance belge de 1869 à 1880, pour lequel elle suit le travail parlementaire à Paris[réf. nécessaire].

Après son mariage avec Maurice Rouvier le [9], elle publie aussi sous le pseudonyme de « H. Morel »[10].

Elle demeure dans un hôtel particulier qu'elle fait construire en 1866, au 148, rue de la Tour à Paris, dont elle est l’architecte[11] et qui est décoré par le peintre Pierre Puvis de Chavannes à partir de la même année[12]. En 1896, cette portion de voie est renommée rue Adolphe-Yvon, situant l'hôtel de l'artiste au niveau de l'actuel no 6[13]. Il est démoli vers 1912[14].

Claude Vignon est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (46e division)[15]. À l’origine, la tombe est ornée d’un buste de bronze à son effigie, par elle-même[16].

Œuvre modifier

 
Bas-relief ornemental (vers 1858-1860) pour la fontaine Saint-Michel à Paris.
 
Daphné changée en laurier (1866), musée des Beaux-Arts de Marseille.
 
Sépulture de Claude Vignon ornée de son autoportrait en buste, à Paris au cimetière du Père-Lachaise, carte postale (début du XXe siècle).

Sculpture modifier

  • Localisation inconnue :
    • Bacchante, 1864, statue en plâtre[28].
    • Bacchante, 1866, statue en marbre[29].
    • Deux groupes d'enfants, vers 1867, marbre, sur piédestal en pierre, anciennement à Paris au square Montholon[30].
    • Jules Favre, 1881, buste, achat de l'État[31].

Salons modifier

Sous le nom de Constant (Mme Noémi) modifier

  • 1852 : L'Enfance de Bacchus, esquisse en plâtre[32].
  • 1853 : Bacchus enfant, statue en marbre[32],[33].
  • 1853 : Portrait de M. Romieu, buste en marbre[32].
  • 1855 : Portrait de M. Goupy, buste en marbre[32].
  • 1857 : Idylle, groupe, marbre (no 2797)[34].
  • 1857 : Portrait de M. Lefuel, membre de l'Institut, architecte de l'Empereur, buste en marbre (no 2800)[34].
  • 1857 : Pierre Gavarni, tête d'étude, terre cuite (no 2801)[34].
  • 1857 : Génies champêtres, groupe de couronnement pour le palais du Louvre, façade du vieux Louvre (sans numéro)[35].
  • 1857 : Génies printanniers, groupe de couronnement pour le palais du Louvre, façade du vieux Louvre (sans numéro)[35] ;
  • 1859 : Un génie, bas relief en plâtre, modèle de l'un des bas-reliefs de l'escalier de la bibliothèque du Louvre (no 3154)[36]. L’ensemble des sculptures de l’escalier Lefuel créé de 1855 à 1859, est son œuvre : génies, œil de bœuf… [37].
  • 1861 : La Musique, bas-relief en plâtre, modèle d'un dessus de porte dans l'hôtel du ministre d'État[32].
  • 1864 : Portrait de M. Lemaître, receveur général du département de l'Aisne, busteen marbre (no 2560)[38].
  • 1864 : Portrait de M. le baron de Beaulieu, buste en terre cuite[35].

Sous le nom de Vignon (Claude, ou Mme Claude) modifier

  • 1865 : Portrait de M***, buste, terre cuite[32].
  • 1866 : Portrait de M. Lefebvre-Duruflé, sénateur, buste en marbre[32].
  • Exposition universelle de 1867 : Daphné, statue en marbre, musée des Beaux-Arts de Marseille[32].
  • 1868 : A. S. de Montferrier, auteur du Dictionnaire des sciences mathématiques, du Dictionnaire de marineetc. (no 3879)[39].
  • 1868 : Portrait de la mère de l'auteur, médaillon (no 3880)[39],[40].
  • 1869 : Bacchus enfant, statue en bronze[41],[32].
  • 1870 : Portrait de M. le baron Haussmann, buste en marbre[32].
  • 1873 : Canova, buste en marbre[32].
  • 1874 : Petit danseur aux castagnettes, statue en terre cuite[32].
  • 1875 : Portrait de M. M. L…, buste en terre cuite[32].
  • 1875 : Portrait de M. M. R…, buste en terre cuite[32].
  • 1875 : Daphné, statue en terre cuite émaillée[32].
  • 1877 : Portrait de M. Tillancourt, buste en terre cuite[32].
  • 1878 : Pécheur à l'épervier, statue en plâtre[32].
  • Exposition universelle de 1878 : Pêcheur à l'épervier, statue en marbre[42] (Maison de l'Empereur, aujourd'hui au musée d'Orsay).
  • 1879 : M. Thiers, président de la République, buste en marbre, affecté au ministère des Beaux-Arts[32] et retrouvé dans une salle d'archives du lycée Thiers de Marseille en 2016[43].
  • 1882 : Le Pécheur à l'épervier, statue en bronze[32].
  • 1882 : Portrait de Jules Favre, buste en marbre[32].

Publications modifier

  • Fragments sur les campagnes d'Italie et de Hongrie, Paris, Imprimerie Napoléon Chais, 1851, 191 p.
  • Contes à faire peur, 1857, Leipzig : Durr, collection « Hetzel » ; réédité aux Éditions de l'Érable (édition de Fernier), 1969 et aux Éditions de Crémille, 1973, [contient six nouvelles : « Les morts se vengent » (1856) ; « Le convive des trépassés » ; « Les dix mille francs du diable » ; « Isobel la ressuscitée. Légende des bords du Rhin » ; « Le reflet de la conscience » ; « La dalle »].
  • Mœurs de province, Jeanne de Mauguel, 1861.
  • Récits de la vie réelle, (1861)
  • Victoire Normand, E. Dentu, 1862[44].
  • Un drame en province. La statue d'Apollon, Hetzel, 1863[45].
  • Un naufrage parisien, Michel Lévy frères, 1869[46].
  • Château-Gaillard, Michel Lévy frères, 1874[47].
  • Élisabeth Vernier, 1875
  • Les Drames ignorés, 1876
  • Révoltée !, Calmann-Lévy, 1879[48].
  • Une Femme romanesque, 1881
  • Une Parisienne, étude de femme, 1882.
  • Vertige (1883). De Paris à Mennecy. Une revanche au lansquenet, C. Marpon et E. Flammarion éditeurs, 1888, 219 p.
  • Le Mariage d’un sous-préfet, 1884
  • Étrangère, 1885
  • Vingt Jours en Espagne, 1885
  • Vertige, 1888 (post mortem)
  • Soldats, 1889 (post mortem).

Iconographie modifier

 
Portrait par James Pradier, vers 1850.

Notes et références modifier

  1. Ou « Noémi ».
  2. Paris 9e Acte de mariage 927 p. 18/31 Rouvier Cadiot (en ligne)

    « Du mardi 3 septembre 1872 […] en la mairie du 9e arrondissement de Paris acte de Mariage de Pierre Maurice Rouvier, publiciste, membre de l'assemblée nationale, âgé de 30 ans […] et de : Noemie Cadiot sculpteur, âgée de 43 ans, née à Paris le , y demeurant, rue Joubert 8, majeure, fille de Louis Florian Marcellin Cadiot, décédé et de Alexandrine Zoé de Montbarbon sa veuve rentière demeurant rue de Boursault 53, présente et consentante. »

  3. Notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France.
  4. Le Sculpteur dans les cimetières de Paris page 212.
  5. Le livre : revue mensuelle, 1888 (en ligne).
  6. Eugène de Mirecourt fils, Aux femmes, Paris, L. Sauvaitre, 1895 : « Madame Claude Vignon (née en 1833 à Paris, morte le à Nice) qui fut élève du sculpteur James Pradier, et dont l'œuvre est également considérable. »
  7. Auguste Poulet-Malassis, Papiers secrets et correspondance du second empire, réimpression complète de l'édition de l'Imprimerie nationale, annotée et augmentée de nombreuses pièces publiées à l'étranger et recueillies, chez tous les libraires [France], 1871 Lettre de Mme Claude Vignon au Constitutionnel, p. 55 :

    « À propos de sa pension de 6 000 fr., Mme Claude Vignon, homme de lettres et statuaire, a écrit au Constitutionnel qui paraissait à Tours, une lettre bonne à conserver : Tours, .

    « Monsieur le rédacteur,

    « Des amis m'avaient écrit de Paris que mon nom figurait parmi ceux de plusieurs littérateurs, sur la liste des pensions faites par l'Empereur, et je n'avais pas jugé à propos de m'en occuper, par la raison simple que s'il était venu à l'Empereur la pensée de donner, sur sa liste civile, à une femme sans autre fortune que son travail, une pension qui l'eût affranchie de faire du métier, en lui permettant de faire de l'art, je l'eusse probablement acceptée, une partie de la liste civile des souverains ayant toujours été affectée à cet emploi.

    » Mais aujourd'hui, en reproduisant le fait, vous le soulignez ; alors je m'explique.

    » Je n'avais point de pension sur la liste civile ; je n'ai jamais vu M. Thélin.

    » L'allocation de 500 fr. par mois que je recevais depuis plusieurs années des mains d'un des administrateurs de la fortune privée de Napoléon III, était la rémunération d'un travail demandé par l'Empereur et à lui seul destiné.

    » Ma liberté reste donc entière.

    » J'ajoute :

    » 1° Que pour plus d’une raison, je ne regrette point d'avoir été à même de voir de près les hommes et les choses de ce temps, dont je veux écrire l'histoire.

    » 2° Qu'étant femme, et par conséquent incapable d'aspirer à devenir ni député, ni ministre, ni membre d'aucune espèce de gouvernement, j'en profite pour réserver mon indépendance envers les partis, et ne reconnaître à aucun le droit de me demander des comptes.

    » Agréez, etc.

    » Claude Vignon. »

  8. Matemius, Constant, Alphonse-Louis (1810-1875) (en ligne)

    « En 1865, Mme Constant obtint devant un tribunal civil un jugement en nullité du mariage qu'elle avait contracté, au titre de ce que l'état religieux d'Alphonse Constant interdisait le mariage (loi organique du Concordat de Germinal an X). De fait l'acte de mariage n'existe plus. »

  9. Revue du Louvre, Volume 28, Conseil des musées nationaux, [France], 1978 (en ligne).
  10. Georges d’Heylli Dictionnaire des pseudonymes Georg Olms Verlag, 1977, p. 26 (en ligne) : « Vignon (Claude). Auteur de quelques remarquables romans ; sculpteur de talent, journaliste, etc., née Cadiot (Noémi) en 1832. Élève de Pradier, elle épousa en 1848 l'abbé défroqué Alphonse-Louis Constant, le trop fameux auteur de la Bible de l'humanité, et qui, sous le nom d'Éliphas Lévy, est devenu magicien et a même publié sur sa doctrine et sur ses idées un Rituel qui est assez connu. Ce premier mariage de Claude Vignon ne fut pas heureux, et les deux époux furent séparés judiciairement quelques années plus tard. L'abbé Constant ne mourut qu'en 1875. Sa veuve épousa alors le député Maurice Rouvier, qui, depuis, a été ministre. Mme Rouvier a encore publié dans divers journaux, sous le nom de H. Morel, des correspondances sur les séances de l'Assemblée nationale de Versailles de 1871 à 1876. — Un décret, en date du 26 août 1866, avait autorisé Mme Constant à porter légalement le pseudonyme de Claude Vignon sous lequel elle est littérairement connue. » (ISBN 3487063395) (ISBN 9783487063393).
  11. L’Europe, (en ligne).
  12. notice sur art.rmngp.fr Pierre Puvis de Chavannes, Le Recueillement, notice sur art.rmngp.fr.
  13. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Adolphe-Yvon », p. 67.
  14. Le vestibule était décoré d'un triptyque, dont le panneau intitulé L'Histoire est aujourd'hui conservé à Paris au musée d'Orsay, et le panneau La Fantaisie est conservé à Kurashiki au musée d'Art Ōhara (Japon).
  15. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 771.
  16. Sous la direction de Claude Augé, Nouveau Larousse illustré, Vol. VII, — Vignon Noémi Cadiot — Paris, Librairie Larousse, , p. 1299
  17. Achat de l'État au Salon de 1874, no 3188 bis album photographique par G. Michelez
  18. Jules Claretie, L’Art et les artistes français contemporains. Avec un Avant-propos sur le Salon de 1876, p. 279 (en ligne)

    « Madame Claude Vignon figure au Salon avec trois œuvres différentes : deux terres cuites, des statues d’enfants très-bien venues sous la main qui sculpta le groupe de petits amours du square Montholon, et un buste de La Fontaine, en marbre. Le Bacchus enfant et le Petit Danseur aux castagnettes sont exposés sans badigeon, tels qu’ils sortent du four de cuisson. Ils ont de la grâce et le charme appétissant particulier aux enfants. Mais le La Fontaine qui ne figure pas au livret est de beaucoup supérieur. C’est le La Fontaine d’H. Rigault devenu marmoréen. La tête est vivante ; à l’intérêt historique du buste se joint un réel mérite artistique.

    La sculpture est donc, elle aussi, un art de femme ? Certes. Souvent même les femmes y savent apporter une énergie qu’on n’attendait guère… (sic) »

  19. Annales de la Société historique et archéologique de Château-Thierry, année 1899 [1]
  20. Base Arcade n°F/21/0464, 10 dossiers musée.
  21. Notice no 000SC004436, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  22. Base Arcade.
  23. Visiter Saint-Denys, paroisse Saint-Denys-du-Saint-Sacrement (voir le site officiel).
  24. Revue universelle des arts, Tome 22, octobre 1865 à mars 1866 (en ligne)

    « On va sous peu de jours découvrir, dans la rue Saint-Louis, le porche de l'église Saint-Denis-du-Sacrement, qui est échafaudé depuis quelques mois, et qui vient d’être décoré des statues des quatre Vertus cardinales, dues au ciseau de Mme Claude Vignon, pseudonyme de Mme Constant. Par un récent décret de l'empereur, Mme Constant, auteur des bas-reliefs de l'escalier de la bibliothèque du Louvre, du bas-relief central de la fontaine Saint-Michel et de divers ouvrages littéraires, a été autorisée à porter son pseudonyme comme nom patronymique. »

  25. Eugène de Mirecourt fils, Aux femmes, Paris, L. Sauvaitre, 1895 : « L'œuvre de Madame Claude Vignon, à l'exemple de celle de Madame Léon Bertaux, présente une réelle importance. »
  26. Base Joconde[réf. incomplète], plâtre présenté au Salon de 1878, bronze au Salon de 1882, commande de l'État de 1876, attribuée au musée d'art et d'archéologie de Laon en 1878, puis au musée du Luxembourg en 1886-1889, puis au palais de l'Élysée.
  27. « Le Pêcheur à l’épervier, ou La Pêche miraculeuse – Saint-Jean-Cap-Ferrat », notice sur e-monumen.net.
  28. Base Arcade.
  29. Base Arcade.
  30. Inventaire général des œuvres d'art appartenant à la ville de Paris : édifices civils, t. 1, Paris, Service des beaux-arts, 1878, p. 255 (en ligne).
  31. Base Arcade.
  32. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des Artistes de l’école française, t. 2, Paris, Renouard[Lequel ?], 1882-1885, pp. 680-681 (en ligne sur le site gallica.bnf.fr).
  33. Catalogue des tableaux, sculptures, dessins, gravures et aquarelles exposés dans les galéries du Musée de Caen, p. 115 [2].
  34. a b et c Catalogue du Salon 1857, Société des artistes français, 1857 (en ligne), section sculpture, p. 357.
  35. a b et c Catalogue du Salon 1857, Société des artistes français, 1857 (en ligne), section monuments, p. 470.
  36. Catalogue du Salon 1859, Société des artistes français, 1859 (en ligne), p. 394.
  37. voir Stéphanie Deschamps-Tan, Femmes au Louvre - vidéo en ligne.
  38. Catalogue du Salon 1864, Société des artistes français, 1864 (en ligne), section sculpture, p. 430.
  39. a et b Catalogue du Salon 1868, Société des artistes français, 1868 (en ligne), section sculpture, p. 503.
  40. Raoul de Navery, Le Salon de 1868, p. 92 (en ligne)

    « nos 3879-3880. Un Portrait de Mme Claude Vignon, qui se repose de ses succès littéraires par ses succès artistiques. Ce buste de M. de Montferrier comptera au nombre de ses meilleurs ; le médaillon de Mme Vignon, mère de l’auteur, est modelé avec une grande finesse. »

  41. Marius Chaumelin, L’Art contemporain, p. 269

    « Le Bacchus enfant, de Mme Claude Vignon est un bronze charmant qui pourrait passer pour avoir été exhumé à Pompeï ; le petit dieu joufflu et ventru trébuche en levant en l’air son rhyton ; il y a de la gentillesse dans son ébriété. »

  42. Les merveilles de l'Exposition de 1878, Paris, Librairie contemporaine, 1879, p. 419 (en ligne).
  43. stagiaireweb, « [#LongFormat] Le buste de Thiers refait surface - Journal La Marseillaise », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le ).
  44. En ligne sur Gallica
  45. En ligne sur Gallica
  46. En ligne sur Gallica
  47. En ligne sur Gallica
  48. En ligne sur gallica
  49. Géraldine Doutriaux : Vols en série au Père-Lachaise, Le Parisien, 14 décembre 2006 (en ligne).
  50. Délibération du Conseil municipal concernant l'indemnisation de l'acquéreur de bonne foi d'œuvres d'art volées…, Ville de Paris, juin 2009 (en ligne).

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Harvey, David Allen, « Forgotten Feminist: Claude Vignon (1828-1888), Revolutionary and Femme de Lettres », in Women's History Review, 13, 4, 2004, p. 559-583.
  • Armand de Pontmartin, Nouveaux samedis : 11e série, Michel-Lévy frères, Paris, 1875, chap XVII : « Quintette de roman » [« Madame Claude Vignon, femme de talent et de convictions républicaines, est […] Elle en a eu, en des temps meilleurs, lorsqu'elle publiait dans le Correspondant des nouvelles charmantes, ingénieuses, originales, vrai régal pour les abonnés de ce recueil, peu habitués à ces jolies petites débauches […] »] (en ligne).
  • Article du 13 juillet 1882 signé C.D. dans le journal Le Passant pour la sortie du roman : Une Parisienne (en ligne).
  • Laurence Brogniez, « Claude Vignon, une femme “surexposée” sous le Second Empire », in D. Baguley, Les Arts et la littérature sous le Second Empire, actes du colloque international organisé par le département français de l'université de Durham du 18 au , 2003, p. 149-165.
  • Stéphanie Deschamps, « Noémie Constant dite Claude Vignon (1828-1888) : l’ébauchoir du sculpteur et la plume du romancier », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 2003.

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