Classe Naïade
Ne doit pas être confondu avec la Naïade (Q124), un sous-marin de l'entre-deux-guerres.
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| Classe Naïde | |
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| Type | Sous-marin |
|---|---|
| Histoire | |
| Chantier naval | Cherbourg |
| Équipage | |
| Équipage | 2 officiers et 11 hommes |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 23.75 m |
| Maître-bau | 2.26 m |
| Déplacement | 71 tonnes en surface
73 en plongé |
| Propulsion | 1 moteur électrique de 70 ch
1 moteur à benzol de 65 ch |
| Vitesse | 7 nœuds en surface
5 nœud en plongé |
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 2 tubes lance-torpilles avant de 450 mm |
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La classe Naïade est une classe de sous-marins de 70 tonneaux[1] de la marine nationale française construits au début du XXe siècle, à vocation de défense des ports et de patrouille côtière[2]. Elle tire son nom du premier de la série, la Naïade (1905-1914)[2].
Ces sous-marins furent conçus par l'ingénieur du génie maritime Gaston Romazzotti[2] et l'ordre de mise en chantier intervint le . Ils seront surnommés « Les Fritures » du fait que la plupart portaient un nom de poisson. Émile Bertin les surnommera « Les Noyades ».
Ils serviront avant la Première Guerre mondiale à Dunkerque, La Pallice et Toulon et outre-mer à Bizerte (Tunisie) et Saïgon (Indochine).
Sous-marins modifier
Les vingt sous-marins de cette classe sont :
- Naïade (Q15) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Cherbourg
- Protée (Q16) : 1904 – 1914 – revendu pour la ferraille à Saïgon
- Perle (Q17) : 1904 – 1912 – revendu pour la ferraille à Saïgon
- Esturgeon (Q18) : 1904 – 1912 – revendu pour la ferraille à Saïgon
- Bonite (Q19) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Toulon
- Thon (Q20) : 1905 – 1914 – coulé devant le Cap Bon (Tunisie)
- Souffleur (Q21) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Bizerte
- Dorade (Q22) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Toulon
- Lynx (Q23) : 1904 – 1914 – revendu pour la ferraille à Saïgon
- Ludion (Q24) : 1904 – 1914 – revendu pour la ferraille à Cherbourg
- Loutre (Q25) : 1904 – 1914 – revendu pour la ferraille à Rochefort-sur-Mer
- Castor (Q26) : 1904 – 1914 – désarmé
- Phoque (Q27) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Rochefort-sur-Mer
- Otarie (Q28) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Rochefort-sur-Mer
- Méduse (Q29) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Rochefort-sur-Mer
- Oursin (Q30) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Brest
- Grondin (Q31) : 1906 – 1913 – revendu pour la ferraille à Bizerte (Tunisie)
- Anguille (Q32) : 1907 – 1914 – revendu pour la ferraille à Toulon
- Alose (Q33) : 1907 – 1914 – Désarmé, coulé en 1917 comme cible d'essai et renfloué en 1975. Aujourd'hui classé monument historique et exposé à la Comex à Marseille
- Truite (Q34) : 1905 – 1914 – revendu pour la ferraille à Bizerte.
Bibliographie modifier
- Garrier, Gérard, « Le type Naïade ou "Les Fritures" Q 15 a Q 34 » dans Odyssée technique et humaine du sous-marin en France (tome 1 : du Plongeur (1863) aux Guêpe (1904)), éd. Marines éditions, , (ISBN 978-2909675190).
- Jean-Jacques Antier, Histoire mondiale du sous-marin, éd. Robert Laffont, 1968.
- Magazine Navires et Histoires, .
Notes et références modifier
- Jean-Jacques Antier, Histoire mondiale du sous-marin, Robert Laffont, , 391 p. (lire en ligne), p. 92 et p. 376
- Notice no PM13001736, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
