Clairvaux-les-Lacs

commune française du département du Jura

Clairvaux-les-Lacs
Clairvaux-les-Lacs
La mairie.
Blason de Clairvaux-les-Lacs
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité CC Terre d'Émeraude Communauté
Maire
Mandat
Hélène Morel-Bailly
2020-2026
Code postal 39130
Code commune 39154
Démographie
Gentilé Clairvaliens
Population
municipale
1 426 hab. (2021 en diminution de 0,83 % par rapport à 2015)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 30″ nord, 5° 45′ 01″ est
Altitude Min. 430 m
Max. 826 m
Superficie 12,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux
Législatives 2e circonscription du Jura
Localisation
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Clairvaux-les-Lacs
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Clairvaux-les-Lacs
Liens
Site web https://www.clairvaux-les-lacs.com/

Clairvaux-les-Lacs est une commune française du département du Jura et de la région Bourgogne-Franche-Comté, dans le Massif du Jura, au débouché d'une petite reculée qui incise le plateau de Champagnole, où se situent notamment ses deux lacs, au bord desquels est situé le village.

L'implantation de l'homme sur les bords des lacs de Clairvaux s'est faite dès le Néolithique, où un riche patrimoine de cette période est découvert au début du XXe siècle. Le site est inscrit le sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Ses habitants s'appellent les Clairvaliens et les Clairvaliennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Vue aérienne de Clairvaux-les-Lacs et du grand lac

Clairvaux-les-Lacs est situé dans le massif du Jura, dans la partie orientale de la combe d'Ain et au débouché d'une petite reculée qui incise le plateau de Champagnole, où se situent les deux lacs de Clairvaux d'origine glaciaire.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Vertamboz, Barésia-sur-l'Ain, Boissia, Châtel-de-Joux, Cogna, La Frasnée, Hautecour et Soucia.

Géologie et relief modifier

Le village et les deux lacs se situent dans une petite reculée creusée par le glacier jurassien à l'origine des deux lacs. On trouve deux torrents : le Drouvenant, dont la gorge se situe au pied du village et l'Augeon, le torrent alimentant les deux lacs qui traverse le village, avant de creuser une autre gorge qui rejoint celle du Drouvenant à hauteur de la tour du château. À l'est, un plateau forestier, sur lequel se situe le village d'Hautecour, qui monte progressivement jusqu'à des altitudes d'environ 800 mètres, dominant le val du Drouvenant, au-dessus de Châtel-de-Joux. À l'ouest le territoire descend sur la combe d'Ain vers une altitude de 450 mètres.

Le territoire de la commune occupe une superficie de 1 228 ha dont 467 ha de bois.

Les deux lacs ont, quant à eux, une surface respective de 64 et 21 ha. Autour du Grand Lac s'est développé dès les années 1950, un important centre touristique : 4 campings-caravaning de une étoile à quatre étoiles, tous les loisirs aquatiques : baignades, activités nautiques (planche à voile, voile, pédalos), pêche...

Le village est bâti sur des sédiments morainiques datant de la glaciation de Würm, dont les lacs en sont un autre résidu. Le plateau forestier de Champagnole est constitué de calcaires datant du Kimméridgien, du Ptérocérien et de l'Oxfordien. Ces calcaires sont recouverts par les sédiments morainiques aux altitudes les plus basses du plateau (entre 600 et 700 m), puis les calcaires apparaissent à l'affleurement sur les altitudes plus élevées. Les deux lacs sont entourés d'un anneau de dépôts lacustres divers et de tourbes. La partie occidentale de la commune située dans la combe d'Ain est constituée de résidus glacio-lacustres du Würm et de sédiments morainiques correspondant à l'ancienne langue glaciaire d'Orgelet. Les contreforts des collines séparant la combe d'Ain de la combe des lacs claivaliens correspondent aux anciennes moraines, tandis que les collines en elles-mêmes sont constituées de marno-calcaires de l'Oxfordien et de l'Argovien, recouverts par endroits par des dépôts morainiques. Au nord du village, la vallée du Drouvenant est composée d'alluvions divers associés par endroits à des sédiments glacio-lacustres du Würm[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 546 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cogna », sur la commune de Cogna à 1 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 557,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

 
Vue générale ouest de Clairvaux-les-Lacs depuis la route D27E3 au lieu-dit Molard-de-la-Fédération.

Clairvaux-les-Lacs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46 %), prairies (17,9 %), terres arables (14,9 %), zones urbanisées (9,7 %), eaux continentales[Note 3] (6 %), zones humides intérieures (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 910, alors qu'il était de 897 en 2013 et de 898 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 77,7 % étaient des résidences principales, 13,3 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 57,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 38,2 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Clairvaux-les-Lacs en 2018 en comparaison avec celle du département du Jura et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,3 %) supérieure à celle du département (10,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 54,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (54,5 % en 2013), contre 65,8 % pour le département du Jura et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Clairvaux-les-Lacs en 2018.
Typologie Clairvaux-les-Lacs[I 1] Jura[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 77,7 79,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,3 10,3 9,7
Logements vacants (en %) 9 9,9 8,2

Qualité de l'environnement modifier

 
La Raillette, rivière de Clairvaux, principal déversoir du grand lac[15].

La plage du Grand lac obtient régulièrement le Pavillon Bleu d'Europe pour la qualité des eaux de baignade[réf. nécessaire].

Clairvaux est citée comme une des communes de France les plus touchées par les dépôts radioactifs de la catastrophe de Tchernobyl en 1986[16].

En 2011, des prélèvements de sédiments au petit lac mettent en évidence la présence de DDT (pesticide polluant organique persistant), de PCB (isolant électrique écotoxique), d'hydrocarbures et de métaux lourds[17].

Toponymie modifier

La première mention de Clairvaux-les-Lacs date de 1089 qui parle d'une donation à l'abbaye de Cluny par un religieux nommé Hugues de Chatillon. L'origine du nom provient de Clara-Vallis, ce qui signifie la « vallée claire », terme utilisé au XIe siècle pour désigner certains noms de lieux. Une autre hypothèse serait que « Cler » correspond à clérical ou à claire, alors que « volx » ou « valx » correspond à un dérivé de « volere » qui marque la volonté, plus qu'une vallée ; le nom Clairvaux date de la période des croisades et aurait alors subi une influence religieuse[18].

Les orthographes successives du nom furent Clervaux, Clervolx, Clervaux, Clairvaux puis Clairvaux-du-Jura[19], Clairvaux-les- Vaux-d'Ain[20] et enfin Clairvaux-les-Lacs à partir de 1930[21].

La commune, jusqu'alors dénommée Clairvaux, est renommée Clairvaux-les-Lacs en 1930[22]

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

 
Cité lacustre

Le canton de Clairvaux-les-Lacs possède un riche patrimoine néolithique représenté surtout par de nombreuses cités lacustres situées, entre autres, sur la rive nord du Grand Lac de Clairvaux. Des fouilles en cours concernent un village du Néolithique moyen (4000 av. J.-C.).

En juin 2011, les sites palafittiques de Clairvaux sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[23],[24].

Moyen Âge modifier

Du Ve au XIIIe siècle, la baronnie de Clairvaux fait partie du comté de Scoding, Située aux confins du comté de Bourgogne et de la Terre de Saint-Claude (ou de Condat, ou de St-Oyand), elle est donc tiraillée entre plusieurs influences ou suzerainetés : le comte de Bourgogne, spécialement sa parentèle de la maison de Chalon-Arlay ; le sire de Salins (famille fondue à la fin du XIIe siècle dans les sires de Broyes-Commercycf. Gaucher Ier — avec le Mont-Rivel, Chaux-des-Crotenay et Château-Villain, puis au XIIIe siècle dans les Chalon d'Arlay) ; et les abbés d'Abondance, de St-Claude, de Balerne, de Grandvaux, de Bonlieu...

La première trace écrite de Clairvaux remonte à 1089. Les plus anciens registres de l'état civil datent de 1640.

Le village avait un château datant du XIIe siècle, qui est démantelé vers 1668 après la signature du traité d'Aix-la-Chapelle. Il ne reste actuellement de ce château que la tour, qui a été amputée de deux étages, la chapelle castrale Notre-Dame de l'Isle, quelques parties de la muraille et des morceaux de tours qu'un œil attentif peut déceler sur des bâtiments du centre-ville.

Les barons de Clairvaux appartiennent d'abord à la famille de Cuiseaux ou Cuisel, qui avait aussi Mont-Saint-Sorlin, Virechâtel, et le château de Joux en paréage avec l'abbé de St-Claude: ainsi Renaud, Hugues, quatre Pons/Ponce de Cuiseaux, et Humbert de Cuiseaux aux XIIe et XIIIe siècles. Au début du XIVe siècle, les deux filles d'Humbert, Nicole et Marguerite de Cuiseaux, se partagent sa succession (leur frère Etienne, encore présent en 1301, étant disparu) : alors que Nicole épouse Hugues II d'Usie et reçoit Mont-Saint-Sorlin, Vertamboz et Charcier, sa sœur Marguerite de Cuiseaux, † après 1344, obtient Clairvaux et Châtel-de-Joux, qu'elle transmet à son mari Jean de Faucogney-Villersexel, † en mai 1319, fils d'Aymon de Villersexel et petit-fils d'Aymon III de Faucogney.

Jean de Villersexel et Marguerite de Cuiseaux de Clairvaux ont deux fils : Aymon († 1360 ; époux de Jeanne de La Roche, † 1375, dame de Saint-Hippolyte et de La Roche-en-Montagne (fille de Richard de La Roche-en-Montagne et de Mahaut/Mathilde fille de Gauthier II de Montfaucon), et Humbert de Clairvaux († 1345 ; époux de Marguerite, † après 1372, dame de Châtillon-sous-Maîche et de Maîche, sœur cadette de Jeanne). Humbert reçoit Clairvaux, qui passe à la génération suivante à Henri de Villersexel, † 1412, son fils ou son neveu. En effet, Henri était-il plutôt le fils d'Aymon de Villersexel et de Jeanne de La Roche, ou bien d'Humbert et de Marguerite de La Roche selon l'érudit Alphonse Rousset (qui fait d'Aymon un ecclésiastique, Grand-archidiacre de Besançon)[25] ?

Toujours est-il que de sa femme Guillemette de Vergy, † 1401 et mariée en 1357, fille de Jean II le Borgne de Vergy sire de Champlitte et Fouvent, Henri de Villersexel de Clairvaux a deux fils : Humbert, † vers 1437 sans postérité, comte de La Roche, sire de Villersexel, Maîche et Saint Hippolyte, et aussi d'Orbe par son premier mariage avec Marguerite de Montfaucon-Montbéliard ; et son frère cadet Guillaume Ier de Villersexel[26], † 1396 à Nicopolis, sire de Clairvaux et de Joux, mari de la capétienne Catherine de Bourgogne de Montaigu dame de Mâlain et Sombernon, † 1431, d'où Claudine (sans postérité de son mari Olivier de Longwy-Neublans seigneur de Rahon et Longepierre, † 1463), Béatrix (x Didier de Cicon : postérité), et Guillaume II de Villersexel de Clairvaux, † 1472, mari de Charlotte de Noyers-Rimaucourt, petite-fille de Jean de Noyers (premier comte de Joigny : leur fille Jeanne de Villersexel, † 1460, dame de Clairvaux, Joux, Sombernon et Mâlain, épouse en 1435 Guillaume Ier de Bauffremont-Scey, † 1474.

Temps modernes modifier

On trouve cette description de Gilbert Cousin à la Renaissance: Non loin de là est Clairvaux, place située près de la rivière d'Ain. On y prépare la laine, on la peigne et on la façonne à la main, puis on la tisse pour en faire des draps. Il y a là un couvent de Carmes. Clairvaux est la patrie de Jean Bondieu et d'Antoine Favernier, hautement estimés en tous lieux pour leurs travaux.[20]

Révolution française et Empire modifier

Les Bauffremont-Scey gardent Clairvaux jusqu'en 1808 : le prince Alexandre de Bauffremont (1773-1833) vend alors le domaine de Clairvaux à Noël-Nicolas-Ménil Lemire, capitaine de vaisseau et maître de forges à Clairvaux, acquéreur du domaine de Vertamboz en 1807.

Époque contemporaine modifier

La commune est desservie au début du XXe siècle par les Chemins de fer vicinaux du Jura, une compagnie de chemin de fer secondaire. Clairvaux est alors une gare de 1re classe à quatre voies sur la ligne de Lons à Saint-Claude, origine de la ligne vers Foncine-le-Haut [27].

En 1959, Clairvaux-les-Lacs absorbe la commune de Soyria, qui comptait alors 32 habitants[28],[29].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lons-le-Saunier du département du Jura.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Clairvaux-les-Lacs[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Jura.

Intercommunalité modifier

Clairvaux-les-Lacs était le siège de la petite communauté de communes du Pays des Lacs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

A la suite du départ de trois de ses communes qui rejoignent la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes dénommée Terre d'Émeraude Communauté, dont est désormais membre la commune[30],[31],[32].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
avril 1945 1950 Charles Humbert   Professeur de mathématiques
octobre 1950 1953 Désiré Goy   Quincaillier
mai 1953 février 1970 Raoul Faivre   Hôtelier
mars 1970 mars 1971 Charles Bagaïni   Artisan peintre
mars 1971 1995 Rémy Jean Reboullet   Médecin
juin 1995 avril 2011[34] Yves Claudey PS Ancien conducteur de travaux à la DDE
Mort en fonction[Note 4]
mai 2011[35] mai 2020[36] Alain Panseri SE Contremaître
mai 2020[37],[38] En cours
(au 13 juillet 2023)
Hélène Morel-Bailly[39] SE Prothésiste dentaire retraitée

Distinctions et labels modifier

La commune est classée comme station de tourisme[40]

Démocratie participative modifier

Du 15 février 2009 au 15 février 2011, un conseil municipal des jeunes clairvaliens a été mis en place. Il a été composé d'un maire, de quatre adjoints et de dix conseillers, tous âgés entre 9 et 16 ans[réf. nécessaire].

Équipements et services publics modifier

 
Claravalis & Compagnie, le bâtiment intercommunal d’accueil de loisirs sans hébergement, pour les enfants pendant les temps peri et extra-scolaires (restauration du midi, temps d’activité périscolaire, vacances et mercredi après-midi).
 
Un des deux courts du Tennis Club Clairvalien.

Santé modifier

Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes a été inauguré en 2011 : il comporte 37 lits (dont 2 d'accueil temporaire) qui viennent compléter les 44 logements du Foyer pour personnes âgées existant depuis 1991[réf. nécessaire].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42].

En 2021, la commune comptait 1 426 habitants[Note 5], en diminution de 0,83 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1211 0651 0511 2111 3061 3721 3551 2411 351
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3551 2011 1391 0361 059991961914976
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9401 0059839439821 0901 0021 0351 101
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3241 3801 3791 4321 3611 4721 5031 5121 424
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4381 4271 426------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 1 426 habitants[Note 5], en diminution de 0,83 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1211 0651 0511 2111 3061 3721 3551 2411 351
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3551 2011 1391 0361 059991961914976
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9401 0059839439821 0901 0021 0351 101
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 3241 3801 3791 4321 3611 4721 5031 5121 424
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4381 4271 426------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

À l'origine essentiellement agricole, artisanale et commerçante, la vie économique de Clairvaux comporte depuis le milieu du XXe siècle des activités industrielles (scierie, lunetterie, plasturgie...) et liées au tourisme (campings, activités nautiques, tourisme vert...).

Le moulin Lépine modifier

 
Le rond-point qui fait la jonction des routes D678 et D27 à l'entrée du centre de Clairvaux. Au centre de la photo, derrière les panneaux directionnels, il y a le moulin Lépine.

En bordure du rond-point qui fait la jonction des routes D678 et D27 à l'entrée du centre de Clairvaux, il y a le moulin Lépine, dit moulin d’Augeon, un des anciens moulins seigneuriaux de la commune installés sur la Raillette, la rivière qui sert de déversoir au grand lac[15]. En 1878, en aval jusqu'à la confluence avec le Drouvenant, il y avait au moins cinq moulins à blé, à chanvre ou à écorce pour la fabrication du tanin, des clouteries et pour le fonctionnement des martinets, tel que la dernière usine la papet[46].

Le moulin Lépine a été la propriété des seigneurs de Clairvaux, puis durant cinq siècles de la famille de Bauffremont. Avant la Révolution, le seigneur Bauffremont vend sa propriété à l’industriel et maître de forges Noël-Nicolas Ménil Lemire. Compte tenu de problèmes administratifs et judiciaires, il n’en devient véritablement propriétaire qu’en 1808. Il entreprend la reconstruction du moulin vers 1843-1845. Chaque année, on y moud près de « 100 000 double décalitres de grains », ce qui correspond. à 350 kg de farine par heure soit environ 110 tonnes par an[46].

En 1854, le moulin est intégré dans la société des Hauts Fourneaux, Fonderies et Forges de Franche-Comté. Vers 1899, avec l’arrêt de cette société, le moulin est vendu puis modernisé et transformé en minoterie par Jules Chauvin, une turbine remplaçant les roues hydrauliques. Le moulin devient également le fournisseur d’électricité du premier éclairage public de Clairvaux et ce jusqu’en 1930. Les appareils à cylindres sont également mus par le courant électrique produit par une turbine dans une ancienne huilerie située à 330 mètres en aval sur la Raillette[46].

En 1920, la minoterie est acquise par Monsieur Lépine, dont les fils assurent le fonctionnement jusqu’en 1986. En 1940, elle compte cinq personnes. À partir de 1948, la minoterie se diversifie en traitant également des céréales secondaires pour le bétail. En 1965, cette fabrication est transférée dans une usine d’aliments pour bétail construite à proximité à cet effet et vendue en 1992 à la société Philicot Franche-Comté. Lépine à Clairvaux-les-Lacs en devient le site de production. En 1972, des bureaux sont construits à l’emplacement du local de l’ancienne machine à vapeur. Le matériel est modernisé en 1974 puis, après la fermeture, est vendu à la mairie qui ne poursuit pas la production d'électricité avec la turbine[46].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L’église Saint-Nithier avec un carrousel dans une ambiance estivale et légère.
 
Le chevet de l’église Saint-Nithier.
Patrimoine architectural
  • Église Saint-Nithier (XIIe à XVIIIe s) ;
  • Chapelle castrale Notre-Dame de l'Isle (XVe s) ;
  • Chapelle Saint-Roch (XVe s), sise au cimetière ;
  • Tour de l'ancien château (XIIIe-XVe-XVIIe s), inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1932[47].
  • Ancienne papeterie (XVIIIe-XIXe s), puis tournerie (XIXe-XXe s), sise au lieu-dit "la Vieille Foule", inscrite à l'IGPC depuis 1995[48] ;
  • Ruines des forges (XVIIIe-XIXe s), sise au lieu-dit "la Forge", inscrite à l'IGPC depuis 1995[49] ;
  • Moulins (XIXe-XXe s), sis Grande Rue et au lieu-dit "sous le Château", inscrits à l'IGPC depuis 1995[50],[51]. Le premier abrite aujourd'hui une minoterie, et le second, une lunetterie ;
  • Fontaine de l'église (XIXe s) ;
  • Ancienne diamanterie (XXe s), puis boissellerie et usine de contre-plaqué, sise route de Lons-le-Saunier, inscrite à l'IGPC depuis 1995[52].
Patrimoine naturel
Musée
 
Musée des maquettes à nourrir et courir le monde.
  • Musée des maquettes à nourrir et courir le monde, qui expose sur 1000 m² une centaine de maquettes minutieuses réalisées par le clairvalien Marcel Yerly au cours de 45 ans de vie. Cette collection comporte notamment des machines agricoles, des voitures, des locomotives, des bateaux, des motos et des avions. Chaque maquette, d'un longueur de cinq centimètres à trois mètres, a été fabriquée en bois sur un établi rudimentaire. Parmi la flotte de bateaux, il y a ceux de l'expédition de Christophe Colomb et la mythique Hermione. Il y a également une maquette fonctionnelle d'une scierie à vapeur. En plus d'un film de 15 minutes qui présente l'artiste local et ses créations, sont également exposés plus de cent tableaux peints par Marcel Yerly[55].

Galerie modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Clairvaux dans les arts et la culture modifier

Un roman de Pierric Bailly, Polichinelle, se déroule à Clairvaux[56],[57].

Héraldique modifier

  Blason
De gueules à la clef d'or; au chef cousu d’azur à trois étoiles d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, Besançon, Jean-Antoine Vieille, (lire en ligne), p. 132 à 134.  

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le 8 avril 2011, le maire Yves Claudey est retrouvé mort, pendu dans la station d'épuration. Les raisons de ce suicide ne sont pas établies. Cependant, Yves Claudey avait mis à l'ordre du jour du Conseil municipal du 18 mars la question de ses frais de mission, il avait indiqué au cours de la séance avoir perçu des remboursements irréguliers de notes de frais pour un montant de 1 350  et avait proposé de régulariser la situation ; le Conseil municipal avait refusé cette proposition[34]
  5. a et b Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. Carte géologique de la France consultée sur le site du BRGM.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Clairvaux-les-Lacs et Cogna », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cogna », sur la commune de Cogna - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cogna », sur la commune de Cogna - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b Cédric Perrier, « Jura. Le lac de Clairvaux se transforme-t-il en étang ? », actu.fr / Voix du Jura,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. La Voix du Jura, 11 mai 2006
  17. Le Progrès, 7 décembre 2011.
  18. Jean-Pierre Vuillemot, Histoire des noms de lieux du Jura, Arts et Littérature, , 377 p. (ISBN 978-2912351272).
  19. Attesté en 1898 : Jules Sicard. Clairvaux du Jura, station climatique : la Franche-Comté pittoresque. Hachette Livres BnF, 1898, réédition 2013. (ISBN 978-2012177758).
  20. a et b Gilbert Cousin de Nozeroy University of Michigan, La Franche-Comté au milieu du XVIe siècle: ou, Description de la Haute ..., L. Declume, (lire en ligne)
  21. Roger Brunet. Trésor du terroir - Les noms de lieux de la France. CNRS Editions, Paris 2016. (ISBN 978-2-271-09278-6).
  22. Décret du , Journal officiel du 12 mars 1930, p. 2787, sur Légifrance.
  23. 16e bulletin annuel d'informations de la Communauté de communes du Pays des lacs, janvier 2012, p.38.
  24. « Il y a 3000 ans : Vivre au bord des lacs : Au Néolithique, des hommes et des femmes ont construit des villages sur pilotis au bord des lacs de Chalain et Clairvaux (Jura). Restés sous le niveau de l’eau depuis leur abandon il y a 5000 ans, les vestiges, notamment organiques, se sont remarquablement conservés. Ils sont aujourd’hui un témoignage exceptionnel des sociétés du passé, inscrits par l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial, aux côtés de 109 autres sites palafittiques autour des Alpes », Grands Sites Archéologiques, sur archeologie.culture.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Clairvaux-les-Lacs », sur CEGFC (Centre d'Entraide généalogique de Franche-Comté), d'après le Dictionnaire historique, géographique et statistique des communes de la Franche-Comté, t. II, par Alphonse Rousset, 1854.
  26. « Guillaume de Villersexel », sur Geneanet Pierfit.
  27. Françoise Desbiez & Alain Michaud. Balade ferroviaire à travers le Jura. Éditions Arts et Littérature, 2001. pp. 41 à 62. (ISBN 2-908208-27-X).
  28. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Soyria », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  30. « Le Pays des Lacs, vers une fusion avec quatre communautés de communes : Le conseil communautaire du Pays des Lacs s’est réuni jeudi 29 novembre. Il a abordé la fusion avec quatre autres communautés de communes », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « La fusion de Jura Sud, Pays des Lacs, Région d’Orgelet et Petite Montagne se concrétise », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Joffrey Fodimbi, « 82 % de communes favorables à la fusion des intercommunalités Jura Sud, Pays des Lacs, Petite Montagne et Région d’Orgelet : Alors que le projet avait débuté il y a plus d’un an, la fusion de Jura Sud, Pays des Lacs, Petite Montagne et Région d’Orgelet est désormais officiellement actée », Voix du Jura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Liste des maires de Clairvaux de 1790 à 2001 établie par Jean Bonnetant, ancien adjoint à la mairie de Clairvaux
  34. a et b Renaud Lambolez, « Clairvaux-les-lacs : le maire retrouvé mort dans la station d’épuration : Yves Claudey s’est très vraisemblablement suicidé. Des proches l’ont retrouvé pendu dans la station d’épuration de la commune vendredi vers 23 heures », Le Progrès,‎ 10/4/2011 mis à jour le 12/4/2011.
  35. « Alain Panseri élu maire de Clairvaux », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Alain Panseri a été élu maire hier soir par neuf voix sur quinze ».
  36. Janine Sauvin, « Alain Panseri fait ses cartons et se confie : 5 ans au conseil municipal de Clairvaux dont 10 ans adjoint et 9 comme Maire. Qui est-il ? De quel « bord » est-il vraiment si tant est que cela a de l’importance dans une commune de 1 500 habitants ? Que laisse-t-il à son successeur ? », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Municipales 2020. La conseillère municipale d’opposition Hélène Morel-Bailly présente sa liste à Clairvaux-les-Lacs : Conseillère municipale dans l’opposition élue en 2014 à Clairvaux-les-Lacs, elle a décidé de conduire sa propre liste Agir Autrement pour les Clairvaliens », Voix du Jura,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  39. France 3 Bourgogne-Franche-Comté, 23 mai 2020 https://www.youtube.com/watch?v=DyrFfUuP_UI
  40. Décret du 27 avril 2011, Journal officiel du 29 avril 2011.
  41. a et b L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. a b c et d Cédric Perrier, « Jura. Le moulin Lépine vendu, il pourrait être transformé en gîte de haut standing », actu.fr / Voix du Jura,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. « Tour de l'ancien château », notice no PA00101834, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Ancienne papeterie », notice no IA39000066, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. « Forges », notice no IA39000074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Moulin d'Augeon », notice no IA39000068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Moulin de Cogna », notice no IA39000067, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Ancienne diamanterie », notice no IA39000069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Stations préhistoriques », notice no PA00101835, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes », Convention du patrimoine mondial > La liste, sur whc.unesco.org (consulté le ).
  55. Site du Musée Marcel Yerly-Les Machines à Nourrir et Courir le monde.
  56. Pierric Bailly, Polichinelle, Éditions P.O.L, , 240 p. (ISBN 9782846822596, présentation en ligne).
  57. Pierric Bailly, un gars du Jura à la langue bien tordue sur telerama.fr