Cédratier

espèce de plantes produisant un agrume proche du citron
(Redirigé depuis Citrus medica)

Citrus medica

Le cédratier (Citrus medica L.) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rutacées. C’est un arbre dont le fruit, le cédrat, est un agrume.

Description modifier

Le cédrat dans sa forme non digitée est un gros fruit ovale lisse ou bosselé, parfois verruqueux, décoratif, et dans sa forme digitée il se divise en forme de doigts, d'où le nom usuel de main de bouddha. Quand elle existe (les digités n'en n'ont jamais), la pulpe peut être douce ou acide, verte à jaune, souvent peu juteuse. Le parfum de son zeste est très agréable.

Le poids du fruit peut atteindre 5,5 kg pour les plus lourds des méditerranéens, D. Karp et X. Hu ont trouvé un spécimen de la variétés Ninger Giant (aussi Zhou pi xiang - cédrat ridé) de 15 kg[2], le poids maximal de ce cédrat d'altitude du Yunnan est habituellement de 8 à 10 kg[3]. Le fruit est consommé dans sa zone de primo domestication et dans les cuisines méditerranéennes.

Étymologie - dénomination modifier

Le nom de son fruit lui vient de l'italien cedrato, dérivé de cedro, du latin citrus[4].

En chinois 枸櫞, 香櫞、香水檸檬 (Jǔ yuán, Xiāng yuán, xiāngshuǐ níngméng) cédrat, citronnier parfumé, en népalais बिमिरो (Bimirō) je vais. Cédrat est utilisé dans la plupart des langues, il devient cidra en portugais, puis l'anglais perd l'ancien terme cedrate (du français)[5] au profit de l'ambigu citron que le japonais reprend: シトロン (Shitoron). Cederappel en néerlandais. Cedro en italien prête à confusion car il désigne aussi le cèdre, on trouve aussi dans cette langue citro. L'arabe a de nombreux noms, le plus commun étant أترج ('atrij) je prie, اترنج (itranj), à rapprocher de l'hébreu אֶתְרוֹג (etrog) du persan torong ou du sanskrit suranga.

Le français cédraterie désigne les jardins de cédratiers[6].

Taxinomie modifier

Citrus medica a pour synonymes :

  • Aurantium medicum (L.) M. Gómez[7]
  • C. alata (Tanaka) Yu.Tanaka, C. balotina Poit. & Turpin, C. cedra Link, C. fragrans Salisb., C. gongra Raf., C. hassaku Yu.Tanaka, C. kizu Yu.Tanaka, C. limetta Risso, C. medica var. alata Yu.Tanaka, C. nana (Wester) Yu.Tanaka, Citrus odorata Roussel, Citrus pyriformis Hassk., Citrus sarcodactylus Siebold ex Hoola van Nooten, Citrus tuberosa Mill.[7]
  • Limon racemosum Mill.[7]
  • Limon spinosum Mill.[7]
  • Limon vulgare Mill.[7]

Phylogénie modifier

 
Phylogénie des cédrats chez Chandrika Ramadugu et al. (2015), les 3 populations distinguées par 3 codes couleur

Le Dictionnaire des dictionnaires (1889) écrivait « Arbre qui produit le cédrat. Le cédratier forme, dans le grand genre oranger, une espèce voisine du citronnier ; il est originaire de l'Orient. La variété principale, celle du cédratier ordinaire (citrus medica vulgaris), de Médie et peut-être d'Assyrie, fut cultivée en Italie par Palladius au IIe siècle. On ne connaît en Corse qu'une espèce de cédratier, le « cédrat de Corse »[8]. L'apport de la génétique contemporaine a permis d'identifier dans le clade C. medica une des 3 à 6 populations ancestrales dont dérivent la plupart des agrumes cultivés de nos jours[9]. Chandrika Ramadugu et al. (2015) distinguent à l'aide des séquences répétées de 47 variétés principalement chinoises 3 populations primitives: les groupes 1 (cédrats sauvages du Yunnan et du Tibet), 2 (cédrats digités de Chine) et 3 (cédrats méditerranéens). Ajit Uchoi et al. avec le même méthode (2015) distinguent 5 groupes distincts chez les cédratiers indiens[10]. Li He et al. (2020) sur la base d'une comparaison des chromosomes établissent un arbre phylogénétique où C. medica apparait comme le 5e grand évènement de spéciation chez les agrumes, il y a 6 millions d'années quand les cédrats se différencient du clade C. maxima (les pamplemoussiers)[11].

 
La phylogénie des agrumes chez Li He et al. (2020) le cédrat est une des 6 populations ancestrales, la dernière apparue avec C. maxima[11].

Histoire modifier

Les cédratiers sont originaires des piedmonts himalayens orientaux[12] et méridionaux où leur domestication a débuté[13]. Très tôt la présence de cédrat est attestée au cœur de l'empire Perse (fouille de Nippur, IIIe millénaire av. J.-C.)[13] puis dans les peuples du sud de la Caspienne: les jardins impériaux achéménides (-560/-330) avec leurs collections de plantes cultivées ont inspiré à Hérodote puis Virgile et Pline les noms de medica (des mèdes, peuples qui occupaient les régions du nord-ouest, nord-est et orientale de la Mésopotamie) et de pommier de Médie que ce dernier dit assyrien. («La noblesse chez les Parthes le fait cuire pour avoir meilleure haleine»)[14]. Le nom de Malus Assyria demeure longtemps, de Dodoens (1583)[15] à nos jours («Malus medica, qui est appelé Malus Assyria» - 1995[16]). Quand les Perses annexent la Palestine ils construisent à Ramat Rahel (Ve siècle av. J.-C.) près de Jérusalem, une Résidence et son jardin palatial planté des plus riches plantes babyloniennes. C'est dans les murs de ce jardin qu'est attesté pour la première fois en occident du pollen de cédratier[17]. Dafna Langgut (2017) pense que le cédrat fut le premier agrume introduit en zone méditerranéenne[18], depuis la Palestine il gagnera le monde romain vers le Ier siècle av. J.-C. [19]. Ce sont les arabes qui introduiront beaucoup plus tard les nombreux agrumes cultivés et cuisinés au Moyen Âge[20]. Les Juifs pour qui le cédrat est un fruit rituel (ils le nomment etrog) contribuent à le diffuser dans le monde méditerranéen et yéménite.

En Chine, c'est plus tard, en 304, que Chi Han fait une première description du cédrat (Kuo Han), il s'agit d'une main de bouddha dont la diffusion est probablement liée à sa valeur rituelle chez les bouddhistes[21].

Au Moyen Âge, les jardiniers arabo-andalous connaissaient bien les cédrats nommés pommes du Yémen (l'importante population juive yéménite avait sélectionné des cultivars à gros fruits[22]), Ibn al-ʿAwām décrit 3 cultivars andalous dont un verruqueux, il connait les cédrats doux et les acides, mais il ne parle pas de la culture en pots[23].

En 1432 le retable Adoration de l'Agneau mystique des frères Eyck montre Eve tenant un cédrat en lieu et place de la traditionnelle pomme.

 
Sur le retable Adoration de l'Agneau mystique les frères Eyck peignent un cédrat dans la main d'Eve.
 
Bartolomeo Bimbi Cédrats et citrons. 1715. Ses tableaux montrent la richesse de la collection de Come III qui font la célébrité des cédrats des Médicis

Les grandes collections d'agrumes, les cédrats des Médicis modifier

 
Le cédrat de Florence, fierté des Medici (Volkamer 1708)

Le florentin Brunetto Latini (1270) qui visite pendant deux ans l'Espagne où la présence arabe est encore forte, plante à son retour un jardin d'agrumes jamais égalé en nombre de plantes 3 488 orangers, citronniers et cédratiers qui crée un précédent[24]. Pierre de Mercollienne, jardinier des angevins de Naples (qui connaissent les jardins arabes de Sicile) met au point la culture en pot avec hivernage dans leurs villas La Duchescaspalliere alte di cedri e di limoni pender giù da quei muri» dont les murs étaient couverts d'espaliers de cédrats et de citrons) et Poggio Reale[25], il sera le diffuseur des jardins en terrasses où les florentins étalent leurs collections. De là depuis Château-Gaillard où il crée la première orangeraie septentrionale, l'usage des orangeraies et la diffusion durable du cédratier gagnent en Europe du Nord.

L'important travail réalisé par Francesco Pavesi auteur de Gli agrumi dei Medici (2022) qui décrit 3 siècles de passion de la famille florentine des Medicis pour les agrumes, de Cosme Ier et ses fils Francesco Ier et Ferdinando Ier, à la agrumomanie ses cardinaux Giovan Carlo et Leopoldo, jusqu'à Cosme III[26], a remis en lumière l'importance historique de ces collections. Ces riches aristocrates constituent et entretiennent la plus vaste variété européenne d'agrumes en pot (500 cultivars) spécialement dans les villas di Castello[27], le jardin de Boboli[28]. Les fruits deviennent des objets décoratifs recherchés dans toute l'Europe sous l'influence de Bartolomeo Bimbi, en premier lieu les cédrats. Paolo Galeotti a conduit la restauration des jardins et retrouvé les cultivars[29]. L'influence sera durable, le cédrat est un objet de nature morte prisé[30] jusqu'au XVIIéme siècle[31].

Production modifier

Le cédratier est principalement cultivé au Maroc, en Italie le long de la côte tyrrhénienne à Tortora (Calabre)[32], en Algérie, en Tunisie, en Chine, en Amérique du Sud. La récolte s'effectue entre septembre et novembre dans le bassin méditerranéen. En Corse (essentiellement dans le Cap Corse) et en Occitanie, seuls subsistent aujourd'hui quelques petits vergers pour une toute petite production[33].

Culture modifier

L'arbre est petit (jusqu'à 3 m)[34]. Les cédratiers se plantent à 4 m de distance[35]. A. Boitel donne les recommandations suivantes: Planter en terre profonde, fertile, fraîche et perméable, éviter l'excès d'humidité. Les arrosages doivent être copieux et réguliers en été en cas de sécheresses et de fortes chaleurs. Le cédratier ne supporte pas les vents violents et glacés de l'hiver, « il est plus sensible que les autres végétaux aux intempéries hibernales, ne peut prospérer que dans des endroits où des abris naturels ou artificiels le défendent du froid qui résulte des courants d'air et du voisinage des montagnes ». Il redoute tout autant les grandes chaleurs[6].

Pour la culture en pot, un milieu protégé est conseillé (sous une pergola) à l'abri du soleil intense, des intempéries. L'hivernage en serre froide est nécessaire pour la protection contre le gel et les vents froids[36]. La culture en pleine terre est recommandée car le système racinaire est puissant[37]

La culture en espalier ou tuteurée aide les plantes à supporter le poids du fruit. Le étrogs rituels juifs sont arqués pour que les fruits poussent à l'ombre[38].

Utilisation modifier

Parfumerie, cosmétique modifier

 
Esprit de Fleurs de Cédrat (Guerlain - 1830)

Le Dictionnaire universel de Jacques Savary Des Bruslons écrit à l'article Cédrat «Espèce de Citronnier dont le fruit est de bonne odeur» puis décrit «l'Eau de Cédrat, qu'on estime extrêmement, à cause de son excellent parfum, et peut-être aussi à cause de sa rareté, [elle] se fait avec des zestes, ou petits morceaux, que l'on coupe de dessus l'écorce des Cédrats, avant qu'ils soient dans leur entière maturité ; et dont, en les pressant, on exprime l'humeur, [ ] dans quelque vase, qu'on tient dessous» et qu'on mélange à l'alcool[39]. De Piesse (1877) donne la formulation de l'eau de cédrat : «dissoudre 50 g de cette huile essentielle de cédrat dans 50 cl d'alcool, on obtient ce qu'on appelle l'extrait du cédrat; quelques parfumeurs y ajoutent 15 grammes de bergamote [ ] On l'emploie principalement dans la fabrication des parfums ou extraits pour le mouchoir»[40]. L'eau de cédrat est toujours un classique des eaux de toilettes (L'Occitane)[41], Cedro del Mediterraneo (Carpentieri[42]), (Roger & Gallet avec Cardamome - Bois de Gaïac), et de nombreuses versions en Italie.

La maison Guerlain avait sorti dans ses premières années d'existence (1830) une eau de toilette parfumée Esprit de Fleurs de Cédrat[43] qui donnait à la peau «un doux velouté et une grande élasticité»[44] . En 1920, Jacques Guerlain la fait renaitre comme eau de Cologne indémodable: l'Eau de fleurs de cédrat[45], qui est héritière d'une tradition d'eau de fleurs de cédrat à base d'essence de bergamote, d'essence du Portugal et d'infusion de tolu[46].

On se sert aussi du cédrat pour parfumer les chambres et les vêtements[47].

Alimentaire et boisson modifier

Au Népal, pays où le cédratier est endémique on mange le fruit le soir, en pickles aromatisés. Au Moyen Âge l'Anonyme andalou utilise abondement les feuilles fraîches de cédratier dans ses recettes salées et sucrées (sirop de cédrat)[48].

Le cédrat et la fleur de cédrat sont sur les grandes tables italiennes, au repas donné pour la reine Christine de Suède, Bartolomeo Stefani donne en 1662 des recettes au fleur de cédratier, il était chef cuisinier des Gonzague de Mantoue : frittata avec tranches de cédrat, hachis de chair de veau, pesto de pistaches macérée dans l'eau de fleur de cédrat, pain de viande aux morceaux de cédrat, fine pâte feuilletée farcie de d'œufs, blanc-manger et oranges servi avec un peu d'eau florale de cédrat[49]... confiture de fleur de cédrat[50].

Dans les sources de langue française en 1839, le comte de Courchamps répertorie 54 usages du cédrat en cuisine, dont un seul concerne un plat salé, le jus du cédrat vert sur le foie gras « au moment de servir »[51]. La tendance à utiliser le cédrat uniquement en cuisine sucrée aboutit chez Joseph Favre à négliger le cédrat nature, ou en cuisine salée : marmelade, cédrat confit, compote, crème glacée, ratafia[52]. Le cédrat confit[53] est utilisé dans de nombreuses pâtisseries[54].

Boisson, sirops et aromates modifier

  • En Chine on en fait une boisson fermentée (avec maltose et eau pendant quelques heures), une décoction - la rosée de cédrat - et un hydromel de cédrat : cédrat, miel, vin blanc cuits ensemble, la solution est reposée un mois en bouteille avant consommation[55].
 
Liqueurs de cédrat italiennes
  • La cedrata est un soda italien créé en 1956 avec des fruits du lac de Garde, de nos jours à base d'extraits de cédrat Diamante calabrais[56].
  •  
    Cedrata
    Liqueurs de cédrat : liqueur corse: la cédratine, liqueurs italiennes: Il cedro, Acqua di cedro (infusion de cédrat 29°)[57], Liquore al cedro de la Riviera dei Cedri (un limoncello de cédrat)[58], liqueur Salò (qui donne l'acqua di cedro - la Cedrinca et la Cedral Tassoni -[59]; liqueur grecque: Κίτρον Νάξου / Kitron Naxou Cédrat de Naxos (existe en couleur verte, en jaune et en intermédiaire, à base de fruits et de feuilles de cédrat[60], elle est distillée depuis 1896 à Halki[61]).
  • Le gin à base de cédrat, en particulier de main de bouddha, se rencontre en Grande-Bretagne[62], France[63],[64], à Monaco[65], en Belgique[66], etc.
  • Le sirop de cédrat est donné chez l'Anonyme andalou (infusion d'écores sucrée), Ibn Zuhr met de l'écorce de cédrat dans son sirop bénéfique pour la toux, dans son sirop contre l'hémiplégie et aussi contre l'incontinence urinaire[67], puis plus tard en Italie, en 1769, (Acqua di cedro, Sirop po di scorze di cedro)[68],
  • Le vinaigre de cédrat, et vinaigre de ravigote aux zestes de cédrat sont des macération dans du vinaigre[51].
  • Une expérimentation grecque (2023) a montré que l'ajout d'huile essentielle de cédrat et de cannelle est approuvée par les panels de dégustateurs comme exhausteurs de gout dans les vins faiblement alcoolisés de type Sangria[69].
     
    L'analyse en composantes principales des substances volatiles mineures d'un vin faiblement alcoolisé est préférée avec un mélange (en mauve) d'HE de cédrat (en vert) et d'HE cannelle (en ocre) au vin sans HE (en bleu)[pas clair][69]

Fruit rituel modifier

Le cédrat dans le judaïsme modifier
 
"Cedro col Pigolo" - Le cédrat dans le judaïsme del Johann Christoph Volckamer.

L’Etrog (hébreu אתרוג) est l'une des variétés de cédrats. Il constitue l'une des quatre espèces utilisées lors d'une cérémonie particulière de balancement durant la fête juive de Souccot, les trois autres étant le loulav (branche de dattier), le hadass (branche de myrte) et la aravah (branche de saule).

Le Lévitique 23:40 se réfère à l’etrog comme un pri etz hadar (פרי עץ הדר), litt. « le fruit du bel arbre » ou « d'un bel arbre », à moins que Hadar ne désigne une espèce particulière. L'hébreu moderne traduit ce terme par « cédrat », sur base de la définition rabbinique de l’etrog comme étant le fruit référé par la Torah. L’itranj est lui aussi favorablement mentionné dans les hadith.

Lorsqu'on l'achète avant Soukkot, il est typiquement vert, et vire au jaune profond au cours de la semaine de la fête.

D'après la Halakha, l’etrog utilisé pour la mitzvah des quatre espèces doit être sans défaut, de forme et état parfait. Un etrog qui possède encore un pitom à son bout (le pitom est constitué du style et du stigmate de la fleur et tombe généralement au cours du processus de croissance) est considéré comme particulièrement précieux. Les détails exacts quant au meilleur etrog possible sont consignés dans les grands ouvrages de Halakha. Du fait de la rareté des etroguim parfaits, leur prix peut monter jusqu'à 1 000 . De nombreuses histoires rapportent l'histoire d'humbles gens dans les shtetls d'Europe de l'Est dépensant des sommes princières pour avoir le privilège de posséder un etrog casher pour Soukkot. C'est aussi l'un des ressorts du film israélien Les Ushpizzin.

La forme du fruit, également appelée guidoul, est particulièrement importante, ainsi que la propreté de la partie supérieure du fruit. Différentes autorités de la loi juive se disputent quant à la définition exacte de la partie supérieure de l'etrog. On admet généralement qu'il s'agit du tiers supérieur du fruit.

La mitzvah première de l'usage d'un etrog est le balancement des Quatre espèces juste avant la cérémonie du Hallel. Après la fête, certains cuisent la pelure du fruit pour en faire de la confiture, des fruits confits ou des cakes aux fruits.

Le cédrat dans le bouddhisme modifier

Le fruits main de bouddha à doigts fermés est une offrande traditionnelle sur l'autel du bouddha.

Le cédrat dans l'hindouisme modifier

Au Népal, lors de la fête du Bhai Dooj et pour deux à quatre jours de Tihar, on porte un collier de fleur avec au centre un cédrat (बिमिरो Bimirō) qui est vénéré[70].

Le cédrat dans l'islam modifier

Au Maroc, l'odeur de sainteté des saints de l'islam est celle du fruit de cédrat[38].

Pharmacologie, ethnomédecine modifier

En 2022, Himalayan Fruits and Berries: Bioactive Compounds, Uses and Nutraceutical a fait une synthèse des activités pharmacologiques et nutritionnelles connues du cédrat, on note la très faible quantité d'études expérimentales randomisées sur humains[71].

La médecine ayurvédique en fait grand usage dans de nombreuses pathologies: c'est un antalgique, hypoglycémiant, anticholinestérasique, anticancéreux, antidiabétiques, hypocholestérolémique, hypolipidémiant, insulino-sécrétagogue, vermifuge, antimicrobien, antiulcéreux et il a des propriétés oestrogéniques (ces propriétés ne sont pas les mêmes chez la feuille, le fruit, le zeste, les graines)[72].

Le fruit a de nombreux avantages nutraceutiques au dire des études pharmacologiques: anti-catarrhale, protecteur capillaire, antihypertenseur, diurétique, antibactérien, antifongique, vermifuge, antimicrobien, analgésique, antioxydant puissant, anticancéreux, antidiabétique, oestrogénique, antiulcéreux, cardioprotecteur et antihyperglycémiant (2018)[73].

Parmi les rares études double aveugle sur humains, une publication iranienne (2015) a vérifié l'allégation de la médecine traditionnelle selon laquelle la sirop de jus de cédrat combat la migraine. Les auteurs concluent que le sirop de cédrat réduit davantage l'intensité et de la durée des crises de céphalées que le placebo, mais ne fait pas mieux que le propranolol. De plus, ce médicament réduit significativement la fréquence des crises tandis que le sirop de cédrat ne le fait pas[74].

Liste des hybrides, variétés et cultivars modifier

 
Les 3 populations de cédrat (Chandrika Ramadugu et al. 2015)[75]

La population des cédrats méditerranéens (vaste zone qui va de la Perse au Yémen à l'Andalousie et au Maroc) est divisés en 2 groupes : les cédrats doux et les cédrats acides. Il existe 2 autres groupes distincts: les cédrats sauvages asiatiques (Yunnan et Tibet méridional, Népal) et les cédrats digités[75].

Chez les botanistes modifier

Chez Risso (1826)[76] et chez Gallesio (1811)[77]:

  • cédratier à fruit en calebasse. Cultivar décrit par Ferrari, à peau lisse, rare à l'époque de Risso.
  • cédratier poncire
  • cédratier à gros fruit ou cédratier de Gènes. Ce cédrat est celui mentionné dans la monographie de par Vincenzo Riccobono sur les agrumes cultivées au Jardin Botanique de Palerme (1899) aussi nommé cedro Gigante ou cédrat à gros fruit (a frutto grosso)[78]. Le nom de C. medica var. Maxima Risso lui est donné dans le bulletin de 1897 qui décrit le fruit ainsi «très gros fruit oblong, étroit et concave à la base, avec des sillons longitudinaux interrompus par des sillons transversaux, terminés par des mamelons plus ou moins hauts et sinueux, diam. 9 à 11 cm, longueur de 15 à 20 cm, peau avec gros tubercules, mésocarpe jaune sulfureux, spongieux, grand, pulpe amère»[79]. Curieusement J. B. Carpenter, le nomme var. dulcis[80].
 
Cédrat Gigante (maxima) moyen: hauteur 24 cm, diamètre 18 cm

Le cédrat maxima est une plante ornementale spectaculaire[81], très vigoureuse. La peau du fruit se confit[82].

  • cédratier à fruit cornu (la main de bouddha), quasi inconnu à l'époque, la seule source est Ferrari (voir Main de Bouddha)
  •  
    Cédrat di Salo
    cédratier de Salo, cedro di Roma[83], chidrato di Salò ou di Garda ou del lago (Citrus medica salodiana, Citrum salodianum parvum Ferr.), pulpe savoureuse selon Risso, plus rustique que le cédrat de Florence il poussait à Nice[84], Gallésio écrit «est recherché pour l'arome de l'écorce extérieure, et pour la délicatesse de l'écorce intérieure. Il parait originaire de Salò sur le lac de Garda, où sa culture est très étendue; on en cultive aussi à Nervi, à Pegi, à Final, où on l'appelle cedrino»[85]. Risso décrit un fruit différent sous le nom de Cédrat de Rome dont il tire un exemplaire de l'orangerie de Versailles. Le fruit est profondément mamelonné à son sommet[86].

Il est de nos jours produit en Calabre, et utilisé pour la production d'une huile essentielle. Son zeste a une teneur remarquable en polyphénols (1 002 µg/g) qui en font un antioxydant de première importance, la présence quercétine (150,9 µg/g) et d'apigénine dans le zeste contribuent à son forte pouvoir anti-inflammatoire[87].

  • cédratier à fruit doux
  • cédratier de Florence
  •  
    Cédrat de Chine
    Cédrat aurantiata. Gallesio décrit (NoVI) un C. x medica cedra aurantiata à fruit doux[88]. Probablement en rapport avec le cedro della Cina (cédrat de Chine) italien (qui pourrait aussi être le cédratier à fruits rugueux) qui est décrit comme spécialement rustique (−8 à −10 °C)[89] et qui appartenait à la collection des Medicis: C. medica aurantiata ou encore cedro aranciato pomo d’Adamo[90]. Le fruit de taille moyenne, avec une pulpe juteuse abondante[91], est très décoratif avec une peau finement et profondément granuleuse. Comme chez celui de Gallesio l'albedo a une saveur douce (le flavedo - zeste - est amer). On en fait des confitures, des fruits confits ou on le mange cru, frais et en salade[92]. Sa chromatogramme a été publié (γ-terpinene 12 %, limonéne 11 %, mircène 8 %)[93].
  •  
    Cédrat à fruit sillonné (Volkamer, Risso), Citrus medica fructu sulcato, Nouv. Duhamel.
    cédratier à fruits sillonnés, décrit par Volkamer «fruits de moyenne grosseur, allongés en cône, terminés par un mamelon pointu, marqués dans leur longueur de profonds sillons et relevés de côtes verruqueuses».
  • cédratier à fruit glabre
  • cédratier à petits fruits

Selon BioLib (24 août 2020)[94] :

Le cédrat en Corse modifier

 
Cédrat de Corse.

La variété Cédrat de Corse (cédrat se dit alimea en corse) était intensivement cultivée en Corse à la fin du XIXe siècle dans des vergers en terrasses essentiellement dans le Cap Corse, protégé du vent par des haies pour éviter que les fruits soient abîmés par les épines des branches. Vers 1920, la production annuelle dépassait 8 000 tonnes, sur environ 1 000 ha. Au début des années 1950, la Corse fournissait encore le tiers du marché mondial de cédrat en saumure[95]. La production était essentiellement destinée à l'industrie du fruit confit d'Italie et d'Europe du Nord, quoique localement se produisait une liqueur, la cédratine. La cédratine est la liqueur corse par excellence : elle se compose d’alcool, de sucre, de cédrats et d’extraits naturels végétaux et titre 24° d’alcool. Ailleurs, en Méditerranée, on trouve d'autres liqueurs mettant à l'honneur l'agrume, comme l'Italicus, composé à base de cédrat et de bergamote.

Selon Tropicos (24 août 2020)[1] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes ou des erreurs - par exemple Hassaku est un agrume japonais sans rapport avec le cédrat, un hybride de pamplemoussier (C. maxima) et de Kunenbo (C. nobilis Lour. var. kunep Tanaka[99])

  • sous-espèce Citrus medica subfo. aurantiifolia (Christm.) Hiroë
  • sous-espèce Citrus medica subfo. dulcis (Risso & Poit.) M. Hiroe
  • sous-espèce Citrus medica subfo. hassaku M. Hiroe
  • sous-espèce Citrus medica subfo. hiroshimana M. Hiroe
  • sous-espèce Citrus medica subfo. junos (Siebold ex Tanaka) Hiroë
  • sous-espèce Citrus medica subfo. kizu M. Hiroe
  • sous-espèce Citrus medica subfo. pyriformis (Hassk.) Hiroë
  • sous-espèce Citrus medica subsp. bajoum H. Perrier
  • sous-espèce Citrus medica subsp. limonia (Risso) Hook. f.
  • variété Citrus medica var. acida Brandis
  • variété Citrus medica var. alata Tanaka
  • variété Citrus medica var. digitata Risso
  • variété Citrus medica var. dulcis Risso & Poit.
  • variété Citrus medica var. ethrog Engl.
  • variété Citrus medica var. limetta Engl.
  • variété Citrus medica var. limon L.
  • variété Citrus medica var. limonum (Risso) Brandis
  • variété Citrus medica var. medica
  • variété Citrus medica var. nana Wester
  • variété Citrus medica var. proper Hook. f.
  • variété Citrus medica var. sarcodactylis (Hoola van Nooten) Swingle
  • variété Citrus medica var. tarung Tanaka
  • variété Citrus medica var. yunnanensis S.Q. Ding
 
C. limonimedica pigmentata. Cédrat rouge

Hybrides et Lemonmedica modifier

Gallésio (1811) écrit «Nous suivrons donc cette nomenclature [Cesalpin Camerarius, les Bauhin, Clusius et tous les autres historiens des végétaux], et pour y donner plus de précision, nous appellerons poncires les hybrides du limonier et du cédrat; limes les hybrides de l'oranger et du limonier, et lumies les hybrides du cédrat et de l'oranger».

En dehors des poncires et lumies, à noter des hybridations spontanées de citronnier et de cédratier

  • C. limonimedica pigmentata ou cédrat rouge. Fruit riches en lycopène[100]. Ecorce très parfumée utilisée en cuisine, ou en cosmétique[101].
 
Pompia hybride sarde

ex. Citrus medica var. Pompia, Citrus ×mostruosa, depuis 2013 Citrus limon var. pompia Camarda 2015. Hydride actuellement décrit comme croisement de bigarade C. aurantium (parent femelle) et de cérat C. medica (pollinisateur). Décrit en 1780 par Andrea Manca dell Arca et cultivé en Sardaigne pour y être confit entier. Hybride complexe.

  • C. limonimedica Mangiagli (à manger) est un cultivar d'Italie méridionale réputé avoir un très bon gout, excellent en salade[102]. Ce serait un des meilleurs avec Crispifolia.[51]
  • Le cédrat de Trabia ou pirittuni, piretto, cannerone est un hybride de citronnier (citron Spatafora) qui se mange entier en salade[103].

Citrus medica a contribué comme parent mâle direct en combinaison:

  • avec C. micrantha ou des espèces proches de papeda à C. aurata , C. excelsa , C. macrophylla et C. aurantifolia
  • avec C. reticulata aux variétés C. limonia , C. karna et C. jambhiri y compris Rangpur, le citron Volkamer et au citron jambhiri
  • avec C. aurantium à C. limetta et C. limon (type citron jaune)
  • les triploïdes de C. aurantifolia (Tanepao citron vert et citron Madagascar) résultent probablement d'un rétrocroisement interspécifique (un ovule diploïde de C. aurantifolia fécondé par C. medica)[104].

Liste des variétés et cultivars par pays modifier

Francis Luro et al. ont mis en évidence (2012) une forte diversité génétique chez les cédratiers probablement été favorisée par la multiplication par semis dans les pays méditerranéens (les juifs ne reproduisent pas leurs cédrats rituels par greffe[38])[105], le même phénomène a été mis en évidence en Inde (2016)[106].

Cédrats méditerranéens et proche-orientaux modifier

Les cédrats italiens modifier

 
Cédrat Crispifolia

La collection italienne actuelle est la plus riche et la plus étonnante. Le cédrat d'Amalfi se confit[107], le Bajoura de Sicile a un albedo doux[108], Vozza-Vozza est réputé très aromatique et un des plus gros disponible[109] de même que rugoso[110], Gigante serait lui le plus lourd [111] avec Cedro Riccio d'Etna (jusqu'à 10 kg)[112]. Le cédrat de Come ou d'Orsenigo est un canelé remarquable[113], C. medica Crispifolia a feuilles gaufrées est nommé cedro a floglia riccia[114].

Cédrat de Santa Maria del Cedro modifier

Santa Maria del Cedro (province de Cosenza) produit environ 4000 t de cédrat par an à destination du marché des fruits rituels juifs et de la transformation[115]. Il est le seul cédrat européen à bénéficier depuis le 10 mai 2023 du label européen AOP[116]. Le cahier des charges exige un albédo très régulier (de 51 à 85 % de la section du fruit)[117]. Santa Maria del Cedro possède un Musée du cédrat géré par le Consorzio del Cedro di Calabria à l'origine de l'AOP[118].

Les cédrats du Maroc modifier

La culture du cédrat y est traditionnelle, avec de nombreux cultivars locaux. Le fruit est consommé en tajine. L'exportation de fruit rituels vers Israël a pris une vaste extension (600000 cédrats Etrog exportés en 2022[119]), le village marocain de Tayart (Imi N'tinbal) est le principal lieu de production de ces fruits[38] de nos jours. Henri Chapot (1950) a consacré une publication aux cédrat d'Assads (village voisin, tous deux au Sud-Ouest de Taroudant, d'où le nom usuel de cédrat de Taroudant[120]) qu'il dit plus petit que celui d'Imi N'tinbal et dont il donne une description précise[121].

La vallée des cédrats qu'on atteint à pied après Assads et Douar Tamguinsift est devenue un site touristique[122]. Le Maroc produit des parfums au cédrat[123].

  • Le cédrat M'Guergueb, vrai cédrat écrit Chapoty, qui peut «rivaliser avec le cédrat de Corse et avec le Diamante»[124]
  • Le cédrat Rhobs el Arsa, pain du jardin (l'aspect évoque une croute d'un pain local), agrume ornemental prisé au Maroc, H. Chapot lui suppose une origine indienne et en fait un membre du groupe jamburi. Chapot le suppose être un double hybride de bigarade à cause de la forme de la feuille et de citronnier (acidité de la pulpe), hérédité qui évoque celle de Pompia dont il a l'apparence[124].

Cédrats du Moyen-Orient et Yémen modifier

 
cédrats à Allep
  • Les cédrats Kabbad (écorce fortement bosselée mamelonnée type des cédrats verruqueux) qui peut atteindre une taille «énorme» (écrit Chapot dans sa monographie[125]) est parfois supposé proche du jaune orange (Citrus Karna RAF[126].) et le cédrat de Damas - gros fruit cylindrique d'une jaune franc - sont mentionnés comme cédrats syriens. L'albedo et le zeste du Kabbad sont broyés et mélangés pour faire des pâte de fruit.
  • Le cédrat d'Antelias est cultivé au Liban, le fruit est gros avec un étranglement au centre qui lui donne une forme de bobine ou de gourde d'après Chapot[125].
  • Temoni ou cédrat du Yémen a un fruit tardif, à albédo doux avec une saveur agréable peu marquée. La taille du fruit est moyenne et variable[127].
  • Balady ou baladi («indigène» ou «local» en arabe) est cultivé en Israël et en Palestine à des fins rituelles.

Cédrats orientaux modifier

Les cédrats chinois modifier

La Chine possède de très nombreux cultivars et variétés de cédrats sauvages et cultivés[128]. Le Yunnan est la zone la plus riche, on y distingue 2 populations depuis longtemps différenciées: les cédrats digités (main de Bouddha) et les non digités[129].

Cédrat sub-hymalayens modifier

 
Distances génétiques et phylogénie de 12 populations de cédratiers indiens - code couleur magenta pour les cédrats sauvages[130] (les noms sont ceux de la région de provenance).

En Inde les analyses effectuées sur 219 accessions ont montré une plus diversité génétique légèrement supérieure chez les populations de cédratiers domestiqués (8 populations identifiées) par rapport aux populations sauvages (4 populations identifiées). La domestication a eu lieu dans le nord-est de l'Inde, d'où l'on pense que l'espèce est originaire[106].

Themachhi' cédrat sauvage de Garo Hills, Meghalaya, qui ressemble à un citron a été démontré être un cédrat[131].

Des accessions locales ont été mises en culture à la station de l'Institut (BARI), Jaintapur, Sylhet, Bangladesh et leur diversité décrite (2019), elles sont très hétérogènes par exemple le poids du fruit varie selon les variétés de 140 à 797 g, la partie comestible de 59 à 80 % du fruit; la morphologie et les caractéristiques qualitatives sont également variables[132].

Huile essentielle modifier

De même que la feuille de cédratier a un usage différent en cuisine que le fruit, l'huile essentielle de feuille (dominantes limonène/géranial/néral) diffère sensiblement de celle du fruits dont les principaux composants sont limonène, limonène/γ-terpinène[133]. La présence du limonène est de 48 % chez la Main de Bouddha suivi de 26 % d'γ-terpinène et de (Z) et (E) citral (5,7 et 6,3 % mais on peut aller à 23 %). Chez etrog limonène et γ-terpinène représentent 5,7 et 6,3 %, on peut aller de 22 à 85 % selon les fruits pour le limonène[134], et pour γ-terpinène de 4,2 à 28 % selon les cultivars[135]. Le myrcène et le β-pinène sont significativement présent de l'H.E. de feuille de cédratier[135]. thegoodscentscompany rappelle que les H.E. naturelles riches en d-, l- et dl-limonène ne doivent être utilisés que lorsque le niveau de peroxydes est le plus bas possible[136].

L'huile essentielle extraite de la peau du fruit contient encore de l'isolimonène (39,37 %)[134]. Dans une publication spécialement consacrée au cultivar Diamante récolté vert ou jaune, l'oxypeucedanine était le composant principal de la fraction hétérocyclique oxygénée dans les extraits de fruits verts. Gabriel Bartolo et al. montrent que l'oxypeucedanine (coumarine aglycone typique des Apiaceae[137]) est le principal composé oxygéné dans l'H.E. de cédrat vert alors que le citroptène (C11H10O4) commun chez la lime, le citron et la bergamote prend sa place dans le jaune[138].

Les principaux flavonoïdes de l'H.E. du cédrat de Corse sont la rutine et la néohespéridine, on les retrouve dans la liqueur locale[139].

L'hétérogénéité des résultats disponible est forte. Dans un article paru en 2015, Brian M. Lawrence cite les travaux sur l'influence

  • du stade de maturité du fruit. La plupart des propriétés sont affectée par le degré de maturité: baisse du niveau de neral avec la maturité de même le limonène, le rendement passe de 0,6 à 0,8 % volume quand le fruit murit. L'activité antioxydante la plus élevée en sur maturité[140],
  • de la méthode d'extraction (pour le limonène le niveau passe de 35,4 à 44,5 % selon qu'on utilise l'hydrodistillation où la pression à froid),
  • de la variété et la provenance[141].

Propriétés modifier

L'activité antimicrobienne et antiproliférative de l'H.E. de cédrat est importante: Cette H.E. est un bactéricide puissant. Elle a une activité antiproliférative contre le cellules cancéreuses humaines (HepG2, Caco2, MCF-7 et THP-1)[142].

Anthologie modifier

  • Halil el Masri, L'interprète oriental des songes. E. Dentu. 1878. 422 p.[143]

« Cédrat, l'arbre. Homme pieux et renommé; femme étrangère, belle, honorée et de grande naissance. Couronne de cédrat: pour ceux qui ne sont pas mariés, signe de mariage avec une personne ayant les qualités susdites.

Le fruit. Héritage qui vient de loin. Un seul cédrat: naissance d'un fils; un grand nombre; louanges, honneurs. Ce fruit est pour certains auteurs signe d'hypocrisie.

Cédrats doux biens amassés; aigres légères maladies, un fils qui cause des chagrins. Cédrat vert; année fertile. En cueillir de verts: bonne santé pour qui les cueille; de jaunes: année fertile, mais avec des maladies. Lorsqu'une femme rêve d'en couper un ou deux : elle aura un garçon et une fille qui seront maladifs; si elle a des cédrats dans son giron elle accouchera d'un fils heureux. Une femme qui donne un cédrat à son mari, lui donnera un fils. Rêver que l'on jette un cédrat à quelqu'un demande de mariage à cette personne. »

  • Mlle TH. V. En Terre Sainte, Plon, Paris. 1903[144]

« Le Père qui nous a reçus a une physionomie fine et distinguée. On nous a apporté la petite tasse de café d’usage et, après la visite de politesse, j’ai voulu me retirer, craignant d’être indiscrète, mais le Père a désiré me montrer la chapelle plus en détail. J’ai admiré aussi un cédrat de leur jardin, chargé de fruits superbes. Un frère m’a apporté de ces fruits confits; c’est très bon. »

Notes et références modifier

  1. a et b Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 24 août 2020
  2. (en) Chandrika Ramadugu, Manjunath L. Keremane, Xulan Hu et David Karp, « Genetic analysis of citron (Citrus medica L.) using simple sequence repeats and single nucleotide polymorphisms », Scientia Horticulturae, vol. 195,‎ , p. 124–137 (ISSN 0304-4238, DOI 10.1016/j.scienta.2015.09.004, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Ian Warrington, Horticultural Reviews, Volume 45, John Wiley & Sons, (ISBN 978-1-119-43095-7, lire en ligne), p 143
  4. « Cédrat », sur TLFi, CNRTL (consulté le )
  5. (en) anonyme, « cedrate », sur collinsdictionary
  6. a et b Annales agronomiques publiées sous les auspices du Ministère de l'agriculture (Direction de l'agriculture) ..., Masson et cie, (lire en ligne), p 98
  7. a b c d et e The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 24 août 2020
  8. Dictionnaire des dictionnaires: lettres, sciences, arts ; encyclopédie universelle. 2, Motteroz, (Citrus%20medica)%20est%20une%20esp%C3%A8ce%20voisine%20du%20citronnier&hl=fr&pg=PA937#v=onepage&q=Le%20c%C3%A9dratier%20(Citrus%20medica)%20est%20une%20esp%C3%A8ce%20voisine%20du%20citronnier&f=false lire en ligne), p 937.
  9. (en) François Luro, Clémentine Baccati, Mathieu Paoli et Elodie Marchi, « Phylogenetic and taxonomic status of Citrus halimii B.C. Stone determined by genotyping complemented by chemical analysis of leaf and fruit rind essential oils », Scientia Horticulturae, vol. 299,‎ , p. 111018 (ISSN 0304-4238, DOI 10.1016/j.scienta.2022.111018, lire en ligne, consulté le ).
  10. Ajit Uchoi, Surendra Kumar Malik, Ravish Choudhary et Susheel Kumar, « Inferring Phylogenetic Relationships of Indian Citron (Citrus medica L.) based on rbcL and matK Sequences of Chloroplast DNA », Biochemical Genetics, vol. 54, no 3,‎ , p. 249–269 (ISSN 1573-4927, PMID 26956119, DOI 10.1007/s10528-016-9716-2, lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b (en) Li He, Hainan Zhao, Jian He et Zujun Yang, « Extraordinarily conserved chromosomal synteny of Citrus species revealed by chromosome‐specific painting », The Plant Journal, vol. 103, no 6,‎ , p. 2225–2235 (ISSN 0960-7412 et 1365-313X, DOI 10.1111/tpj.14894, lire en ligne, consulté le ).
  12. Alphonse de Candolle, Origine des plantes cultivées, G. Baillière et cie, (lire en ligne), p 142
  13. a et b (en) Véronique Zech-Matterne et Girolamo Fiorentino, AGRUMED: Archaeology and history of citrus fruit in the Mediterranean: Acclimatization, diversifications, uses, Publications du Centre Jean Bérard, (ISBN 978-2-918887-77-5, lire en ligne), p 84, 85
  14. Georges Tilly, Un manifeste posthume de l’humanisme aragonais : le De hortis Hesperidum de Giovanni Pontano, Rouen, Université de Rouen Normandie / Université de Naples Frédéric II, , 505 p. (lire en ligne), p 235 et suivantes
  15. (la) Rembert Dodoens, Remberti Dodonaei Mechliniensis medici caesarei Stirpium historiae pemptades sex. siue libri 30, ex officina Christophori Plantini, (lire en ligne), p 779
  16. (en) William Turner, William Turner: A New Herball: Parts II and III, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-44549-8, lire en ligne), p 443
  17. Dafna Langgut, Yuval Gadot, Naomi Porat et Oded Lipschits, « Fossil pollen reveals the secrets of the Royal Persian Garden at Ramat Rahel, Jerusalem », Palynology, vol. 37, no 1,‎ , p. 115–129 (ISSN 0191-6122, DOI 10.1080/01916122.2012.736418, lire en ligne, consulté le )
  18. Dafna Langgut, « The history of Citrus medica (citron) in the Near East: Botanical remains and ancient art and texts », AGRUMED: Archaeology and history of citrus fruit in the Mediterranean,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. (en) « Citrus: From luxury item to cash crop », sur EurekAlert! (consulté le )
  20. (en) « Citrus: From luxury item to cash crop », sur EurekAlert! (consulté le )
  21. (en) Iqrar A. Khan, Citrus Genetics, Breeding and Biotechnology, CABI, (ISBN 978-1-84593-193-3, lire en ligne), p 21
  22. (en) « Yemen (Temoni) citron », sur Givaudan Citrus Variety Collection at UCR (consulté le )
  23. Yaḥyá ibn Muḥammad Ibn al-ʿAwwām, Le livre de l'agriculture d'Ibn-al-Awam (kitab-al-felahah) ..., A. Franck, (lire en ligne), p 292
  24. (it) Luigi Zangheri, Brunella Lorenzi et Nausikaa M. Rahmati, Il giardino islamico, L.S. Olschki, (ISBN 978-88-222-5521-1, lire en ligne)
  25. (it) « Appunti sulla villa di poggioreale | Appunti di Storia Dell'arte | Docsity », sur www.docsity.com (consulté le )
  26. (it) « Gli agrumi dei Medici - Francesco Pavesi - Libro - Passione Scrittore selfpublishing - | IBS », sur www.ibs.it (consulté le )
  27. anonyme, « LA VIE DANS LES VILLAS ET JARDINS MÉDICÉENS », sur www.movio.beniculturali.it (consulté le )
  28. https://uffizi-production-b8df82a1.s3.eu-central-1.amazonaws.com/production/attachments/1562137257917258-Agrumi-26-06.pdf
  29. (it) Laura Villoresi, « Firenze, recuperati gli agrumi dei Medici », sur Corriere della Sera (consulté le )
  30. Cavalier Maltais et Italie, Nature morte : cédrats et violon, (lire en ligne)
  31. « Florentvs artiste peintre | Natures mortes », sur Florentvs (consulté le )
  32. (en-US) « Progress in Essential Oils: Citron Oil, Pimento Leaf and Berry Oil », sur Perfumer & Flavorist, (consulté le )
  33. Leroy Eric, Mon ami le Citron: Le citron et ses bienfaits sur la santé, BoD - Books on Demand, (ISBN 978-2-322-09504-9, lire en ligne)
  34. (en) « PlantFiles: Citrus Species, Citron, Cedrat », sur Dave's Garden (consulté le )
  35. Société d'Acclimatation, Bulletin de la Société d'Acclimatation, (lire en ligne), p 198
  36. (it) Fuoridiverde, « Come coltivare i Cedri: per i frutti ma anche per i fiori », sur Fuori di Verde, (consulté le )
  37. « Le réseau d’aires protégées doit être étendu en priorité pour les espèces des milieux ouverts (landes, pelouses et prairies) », sur dx.doi.org (consulté le )
  38. a b c et d « Romain Simenel : Le cédrat dans l’Anti-Atlas marocain | Canal U », sur www.canal-u.tv (consulté le )
  39. Jacques Savary Des Bruslons, Dictionnaire universel de commerce, contenant tout ce qui concerne le commerce qui se fait dans les quatre parties du monde... Ouvrage posthume du Sr Jacques Savary Des Bruslons... continué... et donné au public, par Philémon-Louis Savary,...., t. 1, 1726-1732 (lire en ligne), p. 581
  40. Piesse, Des odeurs, des parfums et des cosmétiques: Histoire naturelle ... des Poudres, Vinaigres ... etc, Baillière, (lire en ligne), p 107
  41. « Eau de cédrat », sur it.loccitane.com (consulté le )
  42. (it) « CARPENTIERI PROFUMI – CEDRO, ACQUA DI COLONIA 50ML SPRAY – Viano profumi coltelli » (consulté le )
  43. B . Delachénaye, Abécédaire de flore, ou Langage des fleurs, méthode nouvelle de figurer avec des fleurs les lettres, les syllabes, et les mots, suivie de quelques observations sur les emblêmes et les devises, et de la signification emblématique d'un grad nombre de fleurs. Dédié a S. M. l'impératrice-reine, de l'imprimerie de P. Didot l'Ainé, (lire en ligne)
  44. Vert-vert, (lire en ligne)
  45. (it) « Les Eaux ⋅ Eau de Fleurs de Cédrat ⋅ GUERLAIN », sur www.guerlain.com (consulté le )
  46. P. Pradal, Nouveau manuel complet du parfumeur ou Traité pratique et simplifié de la parfumerie : contenant des notions sur les matières premières et les formules les plus nouvelles... (Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée), (lire en ligne), p. 268
  47. Jean-Claude Internet Archive, L'aventure de l'orange, Paris, Denoël, (ISBN 978-2-207-24004-5, lire en ligne)
  48. Jean-Philippe Derenne, La cuisine vagabonde: L'amateur de cuisine Tome II, Fayard, (ISBN 978-2-213-65805-6, lire en ligne)
  49. (it) Giovanni Francesco VASSELLI, L'Apicio, overo il Maestro de'Conviti, (lire en ligne), p 112
  50. (it) Bartolomeo Stefani, L' arte di ben cucinare, (lire en ligne), p 117
  51. a b et c (en) Jean-Paul Brigand et Peter Nahon, « Gastronomy and the citron tree (Citrus medica L.) », International Journal of Gastronomy and Food Science, vol. 3,‎ , p. 12–16 (ISSN 1878-450X, DOI 10.1016/j.ijgfs.2016.03.001, lire en ligne, consulté le )
  52. Joseph FAVRE, Dictionnaire universel de cuisine pratique, Place des éditeurs, (ISBN 978-2-258-08877-1, lire en ligne), p 319
  53. « Cédrat confit : la recette de Bénédicte et Michel Bachès », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  54. L'Encyclopédie visuelle des aliments, Québec Amerique, (ISBN 978-2-7644-1098-1, lire en ligne)
  55. « 枸櫞 », sur 百度百科 (consulté le )
  56. (it) « Cedrata “Tassoni Soda” | Tassoni », sur Cedrata Tassoni (consulté le )
  57. (it) « Acqua di Cedro », sur Distilleria Nardini (consulté le )
  58. (it) « Liquore al cedro », sur Dissapore (consulté le )
  59. (it) Silvia Turazza, « Le più belle limonaie del Lago di Garda e il Cedro di Salò. », sur Garda Outdoors - Il magazine del Lago di Garda, (consulté le )
  60. (el) « Βαλληνδρά ποτοποιεία Κίτρον Νάξου Πράσινο 500ml », sur Κάβα Οινότυπο (consulté le )
  61. (en) « Vallindras Distillery in Naxos, Greece | Greeka », sur Greekacom (consulté le )
  62. (en-GB) « Buddha's Hand Gin », sur Batch Distillery, (consulté le )
  63. « Gin Juillet Main de Bouddha - Maison Ferroni », sur G&T Experience (consulté le )
  64. « Paul Ullrich AG », sur Paul Ullrich AG (consulté le )
  65. « La Distillerie de Monaco Gin (70cl - 40%) », sur Gin in the Box (consulté le )
  66. « Charismatic Gin Cédrat 40° 50cl - Distillerie Gervin », sur Rigaux Fabian - La Ptite Cave (consulté le )
  67. Ibn Zuhr De Seville, ابن زهر، عبد الملك بن أبي العلاء، et Fadila Bouamrane, Le traité médical, Vrin,‎ (ISBN 978-2-7116-2281-8, lire en ligne)
  68. (it) Andrea Pasta, Voci Maniere Di Dire E Osservazioni Di Toscani Scrittori, Rizzardi, (lire en ligne), p 21
  69. a et b (en) Anastasios Nikolaou, Valentini Santarmaki, Gregoria Mitropoulou et Georgios Sgouros, « Novel Low-Alcohol Sangria-Type Wine Products with Immobilized Kefir Cultures and Essential Oils », Microbiology Research, vol. 14, no 2,‎ , p. 543–558 (ISSN 2036-7481, DOI 10.3390/microbiolres14020038, lire en ligne, consulté le )
  70. (ne) « बिमिरो पूजासँगै खाउँ पनि! », sur shikshakmasik.com (consulté le )
  71. (en) Tarun Belwal, Indra D. Bhatt et Hari Prasad Devkota, Himalayan Fruits and Berries: Bioactive Compounds, Uses and Nutraceutical Potential, Academic Press, (ISBN 978-0-323-85592-1, lire en ligne), chap 8
  72. (en) Kalpesh Panara, Krutika Joshi, K. Nishteswar, « A Review on Phytochemical and Pharmacological Properties of Citrus medica Linn », International Journal of Pharmaceutical & Biological Archives 3(6),‎ , p. 1292-1297 (lire en ligne [PDF])
  73. (en) Navnidhi Chhikara, Ragni Kour, Sundeep Jaglan et Pawan Gupta, « Citrus medica: nutritional, phytochemical composition and health benefits – a review », Food & Function, vol. 9, no 4,‎ , p. 1978–1992 (ISSN 2042-650X, DOI 10.1039/C7FO02035J, lire en ligne, consulté le )
  74. Mehrnaz Jafarpour, Gholamhossein Yousefi, Azadeh Hamedi et Abdolhamid Shariat, « Effect of a traditional syrup from Citrus medica L. fruit juice on migraine headache: A randomized double blind placebo controlled clinical trial », Journal of Ethnopharmacology, vol. 179,‎ , p. 170–176 (ISSN 1872-7573, PMID 26721220, DOI 10.1016/j.jep.2015.12.040, lire en ligne, consulté le )
  75. a et b (en) Chandrika Ramadugu, Manjunath L. Keremane, Xulan Hu et David Karp, « Genetic analysis of citron (Citrus medica L.) using simple sequence repeats and single nucleotide polymorphisms », Scientia Horticulturae, vol. 195,‎ , p. 124–137 (ISSN 0304-4238, DOI 10.1016/j.scienta.2015.09.004, lire en ligne, consulté le )
  76. Antoine Risso et Antoine Poiteau, Histoire et culture des orangers, H. Plon, (lire en ligne), p 145
  77. Giorgio Gallesio, Traité du citrus, L. Fantin, (lire en ligne), p 96 et sq
  78. (it) « Cedro gigante o cedro a frutto grosso », sur Oscar Tintori - Gli Agrumi In Toscana - Sito Ufficiale e Online Shop (consulté le )
  79. (it) Università di Palermo Orto Botanico, Bollettino, (lire en ligne), p 179
  80. (en) J. B. Carpenter, United States Agricultural Research Service Crops Research Division et P. C. Reece, Catalog of Genera, Species, and Subordinate Taxa in the Orange Subfamily Aurantioideae (Rutaceae), Crops Research Division, Agricultural Research Service, U.S. Department of Agriculture, (lire en ligne), p 65
  81. « Giambò Piante di Vito Giambò / CEDRO MAXIMA », sur www.giambopiante.it (consulté le )
  82. (it) « C. medica "Maxima" », sur Vivai Ghellere (consulté le )
  83. (it) « Cedro di Salò o Cedro di Roma (Citrus medica) - Agrumi Lenzi » (consulté le )
  84. Antoine Risso et Antoine Poiteau, Histoire et culture des orangers, H. Plon, (lire en ligne), p 158
  85. Giorgio Gallesio, Traité du citrus, L. Fantin, (lire en ligne), p 99
  86. Dictionnaire des sciences naturelles: dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connaissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les arts ; suivie d'une biographie des plus célèbres naturalistes, paris, (lire en ligne)
  87. (en) Florinda Fratianni, Autilia Cozzolino, Vincenzo De Feo et Raffaele Coppola, « Polyphenols, Antioxidant, Antibacterial, and Biofilm Inhibitory Activities of Peel and Pulp of Citrus medica L., Citrus bergamia, and Citrus medica cv. Salò Cultivated in Southern Italy », Molecules, vol. 24, no 24,‎ , p. 4577 (ISSN 1420-3049, DOI 10.3390/molecules24244577, lire en ligne, consulté le )
  88. Giorgio Gallesio, Traité du citrus, Fantin, (lire en ligne), p 102
  89. (it) « C. medica "Aurantiata" », sur Vivai Ghellere (consulté le )
  90. http://www.polomuseale.firenze.it/areastampa/files/530b3c01f1c3bc8403000000/GLI_AGRUMI-1.pdf
  91. (en-GB) « Chinese cedar: Citrus medica ‘Aurantiata’ | Flora obscura » (consulté le )
  92. Rédaction, « Piège pour un homme seul de Robert Thomas par le Théâtre Saveur Mandarine de Baume-Les-Dames », Coulisses, no 2,‎ (ISSN 1150-594X et 2546-9460, DOI 10.4000/coulisses.1606, lire en ligne, consulté le )
  93. (es) anonyme, Composición de los aceites esenciales de la corteza de diferentes variedades de Citrus medica L. Influencia del grado de maduración, Valencia, Université polytechnique de Valencia, , 32 p. (lire en ligne), fig. 2
  94. BioLib, consulté le 24 août 2020
  95. R. HUET, en collaboration avec C. CASSIN et J. JACQUEMONT (station agrumicole de Corse INRA-INFA, San Giuliano) et Régine DALNIC (CIRAD Montpellier)., « Le cédrat méditerranéen et le cédrat de Corse », revue Fruits, vol. 41,n°2,‎ , p. 113 -119
  96. Henri-Louis Duhamel du Monceau, Nouveau traité des arbres fruitiers... Nouvelle édition... par MM. Veillard, Jaume Saint-Hilaire, Mirbel, Poiret et Loiseleur-Deslongchamps..., (lire en ligne)
  97. (it) « Cedro piretto », sur Oscar Tintori - Gli Agrumi In Toscana - Sito Ufficiale e Online Shop (consulté le )
  98. admin, « Un citron sinon rien!! », sur Looking For Plants, (consulté le )
  99. (en) Tokurou Shimizu, Akira Kitajima, Keisuke Nonaka et Terutaka Yoshioka, « Hybrid Origins of Citrus Varieties Inferred from DNA Marker Analysis of Nuclear and Organelle Genomes », PLOS ONE, vol. 11, no 11,‎ , e0166969 (ISSN 1932-6203, PMID 27902727, PMCID PMC5130255, DOI 10.1371/journal.pone.0166969, lire en ligne, consulté le )
  100. (en) « Citronnier rouge | Plantes d'agrumes ornementales | Sicilia Verde », sur www.siciliaverde.it (consulté le )
  101. « Citrus limonimedica Pigmentata, Cedrat rouge - BoJardin », sur www.bojardin.fr (consulté le )
  102. (it) « Cedro Mangiagli (Citrus medica) - » (consulté le )
  103. (it) « Limone spatafora o cedrato di trabia », sur Oscar Tintori - Gli Agrumi In Toscana - Sito Ufficiale e Online Shop (consulté le )
  104. (en) Franck Curk , Frédérique Ollitrault , Andrés Garcia-Lor , François Luro , Luis Navarre, Patrick Ollitrault, « Phylogenetic origin of limes and lemons revealed by cytoplasmic and nuclear markers », sur academic.oup.com, (consulté le )
  105. (en) Luro Francis , Venturini Nicholas , Costantino Gilles , Tur Isabelle , Paolini Julien , Ollitrault Patrick , Costa Jean, « Diversité du cédrat ( Citrus medica ) et analyse phylogénétique des hybrides de cédrat apparentés à l'aide de marqueurs moléculaires et de la composition des huiles essentielles », Acta Horticulturae, 1065,‎ (lire en ligne  )
  106. a et b (en) Atiqur R. Barbhuiya, Mohammed L. Khan et Selvadurai Dayanandan, « Genetic structure and diversity of natural and domesticated populations of Citrus medica L. in the Eastern Himalayan region of Northeast India », Ecology and Evolution, vol. 6, no 12,‎ , p. 3898–3911 (ISSN 2045-7758 et 2045-7758, PMID 27516853, PMCID PMC4972219, DOI 10.1002/ece3.2174, lire en ligne, consulté le )
  107. (it) « Cedro di Amalfi (Citrus medica) - Agrumi Lenzi » (consulté le )
  108. (it) « Cedro Bajoura di Sicilia (Citrus medica) - Agrumi Lenzi » (consulté le )
  109. (it) « Cedro Vozza Vozza (Citrus medica) - Agrumi Lenzi » (consulté le )
  110. (it) « Cedro Rugoso Candito (Citrus medica) - Agrumi Lenzi » (consulté le )
  111. (it) Savini Vivai, « Pianta di Cedro Gigante in vaso 20-22 cm | Savini Vivai », sur savinivivai.it (consulté le )
  112. (it) Savini Vivai, « Pianta di Cedro Riccio d'Etna in vaso 20-22 cm | Savini Vivai », sur savinivivai.it (consulté le )
  113. (it) « Cedro orsenigo como », sur Oscar Tintori - Gli Agrumi In Toscana - Sito Ufficiale e Online Shop (consulté le )
  114. (it) « Cedro a foglia riccia », sur Oscar Tintori - Gli Agrumi In Toscana - Sito Ufficiale e Online Shop (consulté le )
  115. (it) « Il cedro di Santa Maria del Cedro è Dop », sur www.freshplaza.it, (consulté le )
  116. https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0971
  117. (it) « Calabria, Cedro di Santa Maria del Cedro verso la Dop », sur Italiafruit News, (consulté le )
  118. (it) « Museo del Cedro », sur Museo del Cedro (consulté le )
  119. « Les exportations marocaines de cédrat augmentent de 10 % », sur www.freshplaza.fr (consulté le )
  120. Abderrazzak Benchaâbane, « Culte et rites : Le cédrat de Taroudant au cœur de la culture hébraïque », sur L'Opinion Maroc - Actualité et Infos au Maroc et dans le monde. (consulté le )
  121. Henri Chapot, « Un curieux Cédrat marocain (Citrus medica Linné) », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, vol. 30, no 335,‎ , p. 506–514 (DOI 10.3406/jatba.1950.6729, lire en ligne, consulté le )
  122. « Vallée des Cédrats - Randonnée », sur Explore Agadir Souss Massa, (consulté le )
  123. « CEDRAT ENIVRANT », sur beautysuccess.co (consulté le )
  124. a et b H. Chapot, « TROIS CITRUS MAROCAINS », Al Awamia, 2,,‎ , pp. 47-81 (lire en ligne [PDF])
  125. a et b H. Chapot, « LE CEDRAT KABBAD et autres variétés de cédrat du Moyen-Orient », Al Awamia, 8,,‎ juillet 1963., pp. 39-61, (lire en ligne [PDF])
  126. « Citrus karna Raf. (CITRU_KAR) », sur www.upov.int (consulté le )
  127. (en) « Yemen (Temoni) citron », sur Givaudan Citrus Variety Collection at UCR (consulté le )
  128. (en) Ian Warrington, Horticultural Reviews, Volume 45, John Wiley & Sons, (ISBN 978-1-119-43095-7, lire en ligne), p 160 et sq.
  129. (en) Chandrika Ramadugu, Manjunath L. Keremane, Xulan Hu et David Karp, « Genetic analysis of citron (Citrus medica L.) using simple sequence repeats and single nucleotide polymorphisms », Scientia Horticulturae, vol. 195,‎ , p. 124–137 (ISSN 0304-4238, DOI 10.1016/j.scienta.2015.09.004, lire en ligne, consulté le )
  130. (en) Atiqur R. Barbhuiya, Mohammed L. Khan et Selvadurai Dayanandan, « Genetic structure and diversity of natural and domesticated populations of Citrus medica L. in the Eastern Himalayan region of Northeast India », Ecology and Evolution, vol. 6, no 12,‎ , p. 3898–3911 (ISSN 2045-7758 et 2045-7758, PMID 27516853, PMCID PMC4972219, DOI 10.1002/ece3.2174, lire en ligne, consulté le )
  131. (en) Susheel Kumar, S. K. Malik, Ajit Uchoi et Rekha Chaudhury, « A new wild type of Citron (Citrus medica L., Rutaceae) identified through morphology and psbM-trnD spacer region of chloroplast DNA », Trees, vol. 28, no 4,‎ , p. 1115–1124 (ISSN 1432-2285, DOI 10.1007/s00468-014-1022-1, lire en ligne, consulté le )
  132. (en) J.C. Sarker, M.H.M.B. Bhuyan, S.M.L. Rahman, « Evaluation of Citron (Citrus medica) Accessions under North Eastern Region of Bangladesh », Int.J.Curr.Microbiol.App.Sci 8(4),‎ , p. 2891-2898 (lire en ligne [PDF])
  133. (en) Marie-Laure Lota, D. D. R. Serra, F. Tomi et J. Bessière, « Chemical composition of peel and leaf essential oils of Citrus medica L. and C. limonimedica Lush. », Flavour and Fragrance Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  134. a et b (en) M. N. I. Bhuiyan, J. Begum, P. K. Sardar et M. S. Rahman, « Constituents of Peel and Leaf Essential Oils of Citrus Medica L », Journal of Scientific Research, vol. 1, no 2,‎ , p. 387–392 (ISSN 2070-0245, DOI 10.3329/jsr.v1i2.1760, lire en ligne, consulté le )
  135. a et b (en) T. K. Lim, Edible Medicinal And Non-Medicinal Plants: Volume 4, Fruits, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-94-007-4053-2, lire en ligne), p 685
  136. (en-US) « citrus medica peel oil, 85085-28-5 », sur www.thegoodscentscompany.com (consulté le )
  137. (en) Javad Mottaghipisheh, « Oxypeucedanin: Chemotaxonomy, Isolation, and Bioactivities », Plants, vol. 10, no 8,‎ , p. 1577 (ISSN 2223-7747, DOI 10.3390/plants10081577, lire en ligne, consulté le )
  138. (en) Bartolo Gabriele, Alessia Fazio, Paola Dugo et Rosaria Costa, « Essential oil composition of Citrus medica L. Cv. Diamante (Diamante citron) determined after using different extraction methods », Journal of Separation Science, vol. 32, no 1,‎ , p. 99–108 (DOI 10.1002/jssc.200800404, lire en ligne, consulté le )
  139. (en) Nicolas Venturini, Toussaint Barboni, Franck Curk, Jean Costa, Julien Paolini
    • , « Volatile and Flavonoid Composition of the Peel of Citrus medica L. var. Corsican Fruit for Quality Assessment of Its Liqueur », Food Technol. Biotechnol. 52,‎ , p. 403–410 (lire en ligne [PDF])
  140. Askar Ghani, Nehleh Taghvaeefard, Mehdi Hosseinifarahi et Sarra Dakhlaoui, « Essential oil composition and antioxidant activity of citron fruit (Citrus medica var. macrocarpa Risso.) peel as relation to ripening stages », International Journal of Environmental Health Research, vol. 0, no 0,‎ , p. 1–11 (ISSN 0960-3123, PMID 35723174, DOI 10.1080/09603123.2022.2084514, lire en ligne, consulté le )
  141. (en) Brian M. Lawrence, « Progress in Essential Oils », Vol. 40 Perfumer & Flavorist,‎ janvier 2015 |, p. 46 à 52 (lire en ligne [PDF])
  142. (en) Gregoria Mitropoulou, Eleni Fitsiou, Katerina Spyridopoulou et Angeliki Tiptiri-Kourpeti, « Citrus medica essential oil exhibits significant antimicrobial and antiproliferative activity », LWT, vol. 84,‎ , p. 344–352 (ISSN 0023-6438, DOI 10.1016/j.lwt.2017.05.036, lire en ligne, consulté le )
  143. Halil el Masri, L'interpréte oriental des songes: Recueil complet de toutes les traditions orientales sun les songes ... précédé d'un abrégé historique de la science des songes ... compilé en forme alphabétique, E. Dentu, (lire en ligne), p 63
  144. En Terre Sainte, (lire en ligne), p 87 et 88

Références biologiques modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes modifier