Chutes d'Iguazú

chutes d'eau entre Argentine et Brésil
Chutes d'Iguazú
Vue des chutes d'Iguazú.
Nom local
(es) Cataratas del Iguazú, (pt) Cataratas do IguaçuVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres noms
Chutes d'Iguaçu
Localisation
Pays
Drapeau de l'Argentine Argentine (80 %)
Drapeau du Brésil Brésil (20 %)
Province argentine
État brésilien
Aires protégées
Altitude
180 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Caractéristiques
Hauteur totale
82
Sauts
275
Plus grand saut
82
Largeur
2700
Hydrographie
Type
Chute d'eau en fer à cheval (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Débit
1756
Cours d'eau
Histoire
Identifiant WWD
Géolocalisation sur la carte : Misiones
(Voir situation sur carte : Misiones)
Géolocalisation sur la carte : Brésil
(Voir situation sur carte : Brésil)
Géolocalisation sur la carte : Argentine
(Voir situation sur carte : Argentine)

Parc national de l'Iguazu *
Coordonnées 25° 41′ 43″ sud, 54° 26′ 12″ ouest
Critères (vii) (x)
Numéro
d’identification
303
Année d’inscription 1984 (8e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Les chutes d'Iguazú (en espagnol : cataratas del Iguazú), chutes d'Iguaçu (en portugais : cataratas do Iguaçu) ou encore chutes d'Iguassu, situées au milieu de la forêt tropicale, à la frontière entre l'Argentine (80 %) et le Brésil (20 %), sont des chutes d'eau constituant un site naturel inscrit au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984. La première description du site par un Européen a été effectuée par Álvar Núñez Cabeza de Vaca au XVIe siècle. De part et d'autre des chutes ont été créés des parcs nationaux, le parc national de l'Iguaçu au Brésil et le parc national d'Iguazú en Argentine.

En raison de la sécheresse qui touche le Sud du Brésil durant l'été 2021, le volume d'eau des chutes d'Iguazú est réduit de 80% par rapport aux normales[1].

Toponymie modifier

Iguazu vient du guarani : y (« eau ») et guasu (« grand »), littéralement « les grandes eaux ».

Géographie modifier

Il ne s'agit pas à proprement parler d'une chute, mais d'un ensemble de 275 cascades formant un front de trois kilomètres environ. La plus haute d'entre elles atteint les 80 m de hauteur. On l'appelle la Garganta del Diablo en espagnol ou Garganta do Diabo en portugais (« gorge du Diable »). L'ensemble des cascades déverse jusqu'à six millions de litres d'eau (soit six mille tonnes) par seconde.

Ces chutes interrompent le cours de la rivière Iguaçu, affluent du Paraná, entre l'État brésilien du Paraná et la province argentine de Misiones. Elles comptent parmi les plus impressionnantes au monde. La cascade des Sept Chutes voisine était sans doute aussi phénoménale mais a disparu en 1982 à la suite de la mise en eau du réservoir du barrage d'Itaipu.

Parcs nationaux modifier

De chaque côté de la frontière, les chutes font partie d'une réserve naturelle : le parc national d'Iguazú (Argentine) et le Parc national de l'Iguaçu (Brésil). Ces parcs ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1984 et 1986, respectivement.

La majorité des chutes sont sur le territoire argentin. En Argentine, plusieurs circuits de visite ont été aménagés au milieu de la forêt et au-dessus des différentes branches du fleuve, via différentes passerelles. Il est possible de s'approcher à quelques mètres seulement des chutes. Le train écologique de la jungle mène aux différents points de départ des visites, dont la cascade la plus impressionnante, la Garganta del Diablo (en forme de U ; 700 m de long, 150 m de large et 82 m de hauteur).

Garganta do Diabo vue du côté brésilien.

Villes environnantes modifier

Les villes les plus importantes et les plus proches des chutes sont à 18 km en aval du fleuve à sa confluence avec le Rio Paraná. Il s'agit des agglomérations de :

Films tournés sur place modifier

Galerie modifier

En bateau dans les chutes d'Iguazú.
 
Panorama des chutes depuis le Brésil.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

  1. (es) Naiara Galarraga Gortázar, « Brasil sufre la peor sequía en casi un siglo », sur El País, (consulté le )