Christoph Neuhaus

personnalité politique suisse

Christoph Neuhaus
Illustration.
Fonctions
Membre du Conseil-exécutif du canton de Berne
En fonction depuis le
Département travaux et transports (depuis 2018)
justice, communes et églises (2008-18)
Prédécesseur Werner Luginbühl
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Diplômé de Université de Berne
Profession Journaliste
Enseignant
Résidence Kaufdorf
Belp, Berne, Arch

Christoph Neuhaus, né le à Arch (originaire de Lützelflüh), est une personnalité politique bernoise, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Il est membre du gouvernement bernois depuis .

Biographie modifier

Christoph Neuhaus naît le à Arch, dans le canton de Berne, dans une famille d'agriculteurs. Il est originaire d'une autre commune du canton, Lützelflüh[1],[2]. Il a un frère, Thomas, qui a repris l'exploitation familiale[3],[4].

Après sa scolarité à Arch et à Soleure (il est membre de l'Alt-Wengia), il étudie les sciences politique à l'Université de Berne, où il décroche une licence.

Il travaille à partir de 1984 comme correspondant et rédacteur pour divers journaux, notamment au Bund comme rédacteur de la rubrique économique de 1998 à 2000. Il exerce parallèlement la profession d'enseignant en économie dans plusieurs écoles cantonales[5],[1],[2]. Il a notamment pour élève au gymnase de Köniz sa future collègue au gouvernement bernois Evi Allemann[6].

Il travaille également au service de la communication de plusieurs événements sportifs, tels que le Tournoi de tennis de Gstaad de tennis, le Grand Prix de Berne ou le triathlon de Zurich. De 2000 à 2001, il est chef du service de l'économie et de la communication de la Direction de l'économie publique du canton de Berne, où il est chargé du dossier de l'Expo.02. De 2006 à 2008, il est responsable de la communication pour le Championnat d'Europe de football 2008[5],[1],[2].

Il a été officier de tir à l'armée[7].

Il est marié à une ressortissante américaine et père d'un fils. Il habite à Kaufdorf après s'être établi à Belp et à Berne[5],[1],[6].

Parcours politique modifier

Il adhère à l'UDC en 1985[5].

Il est vice-président du Conseil communal (exécutif) de Belp de 2005 à 2008 et secrétaire de la section cantonale de l'UDC de 2001 à 2006[5].

Élu le au Conseil-exécutif du canton de Berne lors d'une élection complémentaire visant à remplacer l'UDC Werner Luginbühl (unique candidat)[8] et réélu à quatre reprises (2010[9], 2014, 2018 et 2022), il est pendant dix ans à la tête de la Direction de la justice, des affaires communales et des affaires ecclésiastiques, puis devient directeur des travaux publics et des transports le [5].

En juillet 2013, il déclare à propos de la votation du 24 novembre 2013 portant sur la Question jurassienne : « Ce sera oui pour souffrir »[10].

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. a b c et d (de) « Christoph Neuhaus: Nüchtern und trocken, aber auch unkonventionell », Berner Zeitung,‎ (ISSN 1424-1021, lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c (de) « Christoph Neuhaus - Gemeindepräsidentenwahlen 28. November 2004 », sur site personnel, (consulté le )
  3. (de) Lucien Fluri, « Solothurn/Bern - «Bringt sie zur Räson»: Warum ein Regierungsrat einer Lokalpolitikerin mit Klage droht », sur Solothurner Zeitung, (consulté le )
  4. (de) Simone Barth, « Familienstreit: Wenn der Sohn den Hof verlassen muss »  , sur BauernZeitung, (consulté le )
  5. a b c d e et f Le Conseil-exécutif - Canton de Berne, « Christoph Neuhaus », sur site officiel du gouvernement bernois (consulté le )
  6. a et b (de) Adrian Schmid, « Der neue Neuhaus », Der Bund,‎ (ISSN 0774-6156, lire en ligne, consulté le )
  7. (de) « Das Volk hat uns Vertrauen geschenkt – anderZukunftmüssen wir selber bauen », sur SimmentalZeitung, (consulté le )
  8. (de) Sabine Hohl, « Dossier: Kantonale Wahlen - Bern > Ersatzwahl Regierungsrat Bern 2008 », sur Année politique suisse, (consulté le )
  9. (de) Marc Bühlmann, « Regierungsratswahlen Bern 2010 », sur Année politique suisse, (consulté le )
  10. « Ce sera oui pour souffrir », sur rjf.ch, (consulté le )