Christiane Mancini

actrice de théâtre française
Christiane Mancini
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Antoinette Amélie Henriette GogueVoir et modifier les données sur Wikidata
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Maître

Antoinette Amélie Henriette Gogue, connue sous le nom de scène de Christiane Mancini, née le au Havre et morte le à Paris 8e[1], est une actrice française de théâtre et de cinéma.

Biographie modifier

Ses sœurs Louise Mancini[2],[3] et Cécile Mancini[4],[5] sont des cantatrices de l'Opéra de Paris.

Christiane Mancini entre au conservatoire de Paris, en 1907, mais n'est pas autorisée à passer le concours la première année. Elève de Louis Leloir en 1908[6], elle y joue, en 1909, le rôle d'Hermione dans Andromaque[7],[8].

Elle a une brève aventure avec Jean Cocteau en 1908 qui l'installe dans une dépendance de l'Hôtel Biron[3],[9],[10]. C'est l’une des premières femmes qui tombe vraiment amoureuse de lui et qui, pour cette raison, l’« effraie », suscitant en lui « qu’embarras et rejet »[11]. Un poème du recueil La Lampe d’Aladin (1909), lui est dédié [12]. Leur relation se termine après qu'elle lui envoie des lettres détaillant son désir et sa souffrance.

Elle quitte le milieu du spectacle vers 1922, elle épouse un industriel connu, André Nicolas Alexandre Germain[13], le 5 juin 1925 à Paris 18e[1].

Elle meurt à son domicile rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Théâtre modifier

 
Mylo d'Arcylle et Christiane Mancini dans Prostituée, 1910

Cinéma modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Généalogie de Antoinette Amélie Henriette Gogue », sur Geneanet (consulté le )
  2. (en) Fernande Olivier, Picasso and his friends, Londres, Heinemann, (lire en ligne)
  3. a et b (en) Fernande Olivier, Loving Picasso : the private journal of Fernande Olivier, New York, Abrams, (ISBN 978-0-8109-4251-6, lire en ligne), p. 167,169 et 290
  4. « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Généalogie de Cécile Lucie Amélie Gogue », sur Geneanet (consulté le )
  6. Conservatoire national supérieur de musique. Registres de rapports des professeurs sur leurs élèves pour les examens (1842-1925) Classe de déclamation dramatique de MM. Silvain, Leloir, Mounet, Berr, Truffier, Bernhardt.10-11 janvier 1908.
  7. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  9. Jean-Jacques Kihm, Elizabeth Sprigge et Henri Charles Béhar, Jean Cocteau : l'homme et les miroirs, (lire en ligne)
  10. Jean Touzot, Jean Cocteau : le poète et ses doubles, Paris, Bartillat, (ISBN 978-2-84100-236-8, lire en ligne), p. 179 et 226
  11. Arnaud Claude, Jean Cocteau, Paris, Gallimard, coll. « Biographies », (ISBN 978-2-07-075233-1), p. 47-48
  12. Dominique Marny, Les belles de Cocteau, Paris, J.-C. Lattes, (ISBN 978-2-7096-1580-8, lire en ligne), p. 36-38
  13. « Généalogie de André Nicolas Alexandre Germain », sur Geneanet (consulté le )
  14. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  15. Elzéard Rougier (1857-1926), Les Funérailles d'Homère, (lire en ligne)
  16. « La Revue idéaliste », sur Gallica, (consulté le )
  17. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  21. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  22. Eugène Brieux, Suzette, pièce en trois actes, Paris P.-V. Stock, (lire en ligne)
  23. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Le Rire », sur Gallica, (consulté le )
  26. « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
  27. « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
  28. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  29. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  30. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  31. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  32. « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
  33. Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
  34. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  35. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  36. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  37. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  38. « Excelsio », sur Gallica, (consulté le )
  39. « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
  40. « Excelsiorlittérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances », sur Gallica, (consulté le )
  41. « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie modifier

  : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

Articles connexes modifier

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