Christiaan Bonkoffsky

policier belge
Christiaan Bonkoffsky
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Biographie
Naissance
Décès
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AlostVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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A travaillé pour
Membre de
Tueurs fous du Brabant
Brigade Diane (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Christiaan Bonkoffsky, né à Termonde le et mort à Alost le , est un gendarme belge soupçonné d'être l'une des trois personnalités ayant participé aux tueries du Brabant entre 1982 et 1985.

Biographie modifier

Après ses études de commerce, il s'est inscrit à l'école de gendarmerie. En tant que gendarme, il est devenu membre du Groupe Diane[1], une unité d'élite, où il a été formé pour combattre le banditisme et le terrorisme.

À la fin des années 1970, Chris Bonkoffsky est actif dans le milieu du carnaval de Termonde. Il est vice-président de l'association De Tijlvrienden[2].

Dans les années 1980, il est sanctionné à la suite d'un incident de tir à Zaventem et muté à la brigade d'Alost. Fin 1992, il se marie mais son épouse le quitte trois mois plus tard. Il divorce officiellement en 1998. Sa femme a déclaré qu'il était déjà dépendant à l'alcool à ce moment-là[3]. En 2001, à l'occasion de la réforme de la police, il est muté à la police communale d'Alost où il travaille jusqu'à sa retraite en 2011[4].

Bonkoffsky meurt le 14 mai 2015 à Alost sans enfants[5].

Tueries du Brabant modifier

La Justice belge le suspecte d'avoir été le Géant des Tueries du Brabant lors de la seconde vague d'attentats en 1985[6],[7]. Son nom était déjà cité dans le dossier judiciaire. Il se serait confessé à son frère quelques instants avant sa mort [8].

Un ami de jeunesse qui le connaissait pendant la période des attentats, l'a décrit comme étant « extrêmiste et (...) militariste. »[9] Selon lui, Bonkoffsky aurait dit : « Il faudrait faire un coup d'état et le pouvoir devrait retourner chez nous ». Un des motifs possibles des crimes des tueries du Brabant serait une tentative de coup d'état[10],[11].

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

  1. (nl) « Biecht op sterfbed zet België op spoor Bende van Nijvel », NRC (consulté le )
  2. (nl) « Het dubbelleven van De Reus: ondervoorzitter bij lokale carnavalsvereniging en lid van Bende van Nijvel », HLN (consulté le )
  3. « Ex-vrouw schetst geen fraai beeld van Reus van Bende van Nijvel »
  4. (nl) « ‘Korpschef politie Aalst: Verschillende mensen bij ons hebben het moeilijk om hiermee om te gaan », VRTNWS (consulté le )
  5. (nl) « Broer, ik ben bij de Bende van Nijvel geweest », De Standaard (consulté le )
  6. (nl) Leen Vervaeke, « Bekentenis op sterfbed: rijkswacht was betrokken bij overvalreeks op Belgische supers in jaren tachtig », De Volkskrant (consulté le )
  7. (nl) « Na 32 jaar lijkt doorbraak ophanden in onderzoek Bende van Nijvel », Trouw (consulté le )
  8. Michaël Bouche, « L'information cruciale restée lettre morte près de 20 ans », 7s7,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (nl) « “Ik gaf naam van ‘De Reus’ al in 1998 aan de politie” », HLN
  10. VRT: de-bende-van-nijvel
  11. Bende van Nijvel De Belgische jaren van lood