Le terme chrétiennerie est une expression (canadianisme) utilisée pour désigner les remarques ou commentaires niais relevées dans le discours de Jean Chrétien, ancien premier ministre du Canada.

Origine de l'expression modifier

Des journalistes ont remarqué que Jean Chrétien, alors premier ministre du Canada, répondait aux questions ou commentait diverses situations sans peser ses propos.

Un journaliste a alors décidé de cataloguer ces expressions et de les publier dans un recueil : Les Chrétienneries. Devant le succès du premier recueil, il a récidivé avec Les Chrétienneries 2.

Exemples modifier

  • À un retraité : « Maintenant que vous avez vu Ottawa, vous pouvez mourir. »[réf. nécessaire]
  • « Pourquoi acheter des carabines à répétition et de l'armement nucléaire pour s'amuser ? C'est dangereux ! Et quand c'est dans la maison, ben y peut y avoir un enfant qui se sert de ça. »[1]
  • « Les congés parentaux, savez-vous, mademoiselle, que vous pourriez en bénéficier ? Non ? Il est temps… Parce que vous êtes une belle fille vous savez. »[2]
  • Son opinion sur une éventuelle majorité de 50 % plus une voix dans un référendum sur l'indépendance du Québec : « Qu'arriverait-il à la pauvre personne qui ferait la différence ? Elle se ferait tuer, et après on serait à égalité »[2].

Notes et références modifier

  1. Radio-Canada, « L'homme de toutes les batailles », Biographies: Jean Chrétien.
  2. a et b Beausoleil 2000.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Pascal Beausoleil (compil.), Les Chrétienneries, Les Intouchables, 2000. (ISBN 2-89549-017-1)
  • Pascal Beausoleil (compil.), Les Chrétienneries 2, Les Intouchables, 2001. (ISBN 2-89549-048-1)

Articles connexes modifier