Pan troglodytes

espèce de mammifères du genre Pan
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Chimpanzé commun, Chimpanzé

Le Chimpanzé commun (Pan troglodytes) est une espèce de singes appartenant à la famille des hominidés. Avec le Bonobo, il forme le genre Pan, ou Chimpanzé. Le chimpanzé commun est menacé d'extinction du fait de l'activité humaine : destruction de son habitat et braconnage.

Dénominations modifier

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1776 par l'anthropologue et zoologiste allemand Johann Friedrich Blumenbach (1752-1840) :

  • Nom scientifique : Pan troglodytes (Blumenbach, 1776)[1] ;
  • Autres noms (vulgarisation scientifique) : Chimpanzé commun[2], Troglodyte noir[2] ;
  • Noms vernaculaires (langage courant) : Chimpanzé[3]. Par « chimpanzés » au pluriel, les zoologistes entendent tous les singes du genre Pan[4], tandis que dans le langage commun il peut s'agir de plusieurs individus de l'espèce Pan troglodytes, les chimpanzés nains étant généralement appelés des bonobos[5],[2].

Caractéristiques modifier

 
Chimpanzé mâle alpha au Parc national de Kibale, en Ouganda.
 
Squelette de Pan troglodytes.

Les pieds de ce quadrumane sont mieux adaptés à la marche que ceux des orangs-outans : la plante des pieds est plus large et les orteils plus courts. Ses longs bras ont une envergure égale à une fois et demie la hauteur du corps. Comme l'Homme, chaque individu possède ses propres empreintes digitales. Le pelage est sombre et la face, la paume des mains et la plante des pieds sont nues. Sa peau est rosée, noire ou tachetée, selon les populations, avec une grande variabilité. Les oreilles, les lèvres et les arcades sourcilières sont saillantes. Le cerveau du chimpanzé, d'un volume de 360 à 380 cm3[6],[7] est entre trois et quatre fois moins volumineux que celui de l'homme.

  • Longévité : 30 ans environ.
  • Poids : 80-150kg.
  • Hauteur : mâles 245cm[réf. nécessaire] ; femelles 300cm.
  • Longueur du corps et de la tête : 90cm[8].

Écologie et comportement modifier

Comportement social modifier

 
L'épouillage est consciencieux et mutuel, il renforce les liens de la communauté, parc national de Gombe Stream, Tanzanie.

Les chimpanzés forment des communautés organisées de deux à quatre-vingts individus sur des territoires assez vastes. Ils vivent et voyagent en petits sous-groupes et évoluent tant à terre que dans les arbres. Les adultes construisent chaque soir un nouveau nid dans un arbre pour y dormir. À l'intérieur d'une communauté, de plus petits sous-groupes peuvent se former, se défaire et se reformer (division-fusion) ; les femelles ont tendance à migrer vers une autre communauté à l'adolescence mais les mâles ne migrent jamais.

Des interactions sociales complexes existent entre eux, comme des liens maternels solides, qui se prolongent jusque dans la vie adulte.

Les femelles en rut s'accouplent souvent avec tous les mâles d'une communauté. Certains mâles tentent de monopoliser une femelle ou de former un couple provisoire.

Les membres d'une bande coopèrent, notamment pour chasser et partager leur nourriture. La rivalité entre les femelles pour les bonnes aires de nourrissage peut conduire au meurtre de bébés par d'autres femelles.

Les mâles des sous-groupes frappent les troncs pour communiquer à longue distance (tambourinages). Ces bruits sourds s'entendent à un kilomètre et demi au plus.

Il existe une interaction constante entre les adultes, et tous les membres du groupe se toilettent mutuellement. C'est un comportement culturel : par exemple, les Pan troglodytes schweinfurthii de certaines communautés d'Ouganda et de Tanzanie pratiquent le grooming hand claps et s'épouillent en se tenant les mains au-dessus de la tête[9].

Jane Goodall est la première à avoir observé et rapporté que les chimpanzés ont de nombreuses similitudes comportementales avec l'Homme, et notamment qu'ils utilisent des outils pour s'alimenter. Ses travaux ont profondément transformé la vision des chimpanzés par l'homme.

Communication modifier

 
Grégoire, le chimpanzé en captivité ayant vécu le plus longtemps dans un sanctuaire de l'Institut Jane Goodall. Il est mort à 64 ans, en 2008.

Pour communiquer entre eux, ils ululent, grognent, rugissent, jouissent ou crient selon leur humeur. Ils semblent éprouver beaucoup de plaisir à entendre les sons qu'ils émettent. Les chimpanzés communiquent aussi par les expressions de la face, la posture, le toucher et les mouvements. Un jeune chimpanzé peut émettre au moins trente-deux sons différents et ses mimiques peuvent exprimer toute une gamme d'émotions.

Les chimpanzés peuvent apprendre jusqu'à un certain point à utiliser un langage si des hommes le leur enseignent en laboratoire. Par exemple, ils sont capables de combiner de courtes suites de symboles arbitraires en les pointant sur un tableau pour exprimer des idées relativement simples. Ils peuvent être entrainés à utiliser certains gestes-mots de la langue des signes avec une forme de syntaxe rudimentaire, comme ce fut le cas avec la femelle chimpanzé Washoe, célèbre pour avoir ainsi appris à maitriser environ 250 mots qu'elle a en partie transmis à son enfant Loulis. Néanmoins, dans leur milieu naturel, les chimpanzés semblent ne pas utiliser de véritable langage pour communiquer[10].

Cognition modifier

Outils et armes modifier

Ces animaux font preuve d'une réelle intelligence dans la résolution de problèmes et l'utilisation d'outils simples, tels que de petites branches qui leur servent à extraire les termites de leur nid (technique dite de pêche aux termites) ou pour en faire une sonde leur servant à traverser un cours d'eau, comportement également observé chez les gorilles. Les jeunes apprennent en observant les autres. Les études récentes en primatologie ont mis en évidence des transmissions différentes de savoirs entre groupes de chimpanzés, au point qu'on peut désormais parler de culture animale[11].

Les chimpanzés seraient aussi les premiers animaux à avoir été observés fabriquant des armes. En effet, en 2007, le primatologue Jill Pruetz, de l'Université de l'Iowa, a décrit 22 observations de chimpanzés femelles du Sénégal qui élaboraient des lances en bois qu'elles utiliseraient pour poignarder des galagos qui se réfugient dans les troncs d'arbres vides[12].

Une équipe d'archéologues dirigés par l'Espagnol Julio Mercader, de l'université de Calgary, au Canada, a annoncé avoir trouvé en Côte d'Ivoire des pierres que les chimpanzés utilisaient il y a 4 300 ans pour ouvrir des fruits secs. Il est courant de nos jours d'observer des chimpanzés utilisant une pierre en guise de marteau[13].

Mémoire modifier

 
Comparaison d'un cerveau d'Homo sapiens et de Pan troglodytes.

Une équipe de l'université de Kyoto au Japon aurait démontré qu'ils ont une meilleure mémoire eidétique que l'être humain. Le primatologue Tetsurō Matsuzawa avance que « Les chimpanzés sont supérieurs à l'homme dans ce domaine ». Pour lui, les premiers hommes ont « perdu la mémoire immédiate et, en échange, ont appris la symbolisation et le langage ». C'est l'hypothèse du compromis cognitif : « si vous avez une faculté particulière, par exemple, une meilleure mémoire immédiate, alors vous devez en perdre une autre. »[13]

Alimentation modifier

Les chimpanzés sont omnivores. Ils se nourrissent principalement de fruits (60 % de leur alimentation[14]), mais également de feuilles (21 %[14]) ou de bourgeons, de fleurs, de graines, de miel, etc. Ils consomment aussi des protéines d'origine animale[15] : insectes, œufs d'oiseaux et à l'occasion de petits mammifères.

On a longtemps pensé que les chimpanzés étaient exclusivement herbivores. En , Jane Goodall constate que les chimpanzés sont aussi carnivores, notamment insectivores, et non pas uniquement frugivores[16]. Ils peuvent même à l'occasion chasser en groupe des singes comme les colobes[17],[18]. Dans le parc national de Gombe en Tanzanie, par exemple, ils ne passent que 3 % de leur temps à manger de la viande, mais durant la saison sèche un adulte peut avaler jusqu'à 65 g de viande par jour[19].

 
Femelle chimpanzé avec son petit.

Parmi les environ 300 aliments qu'ils consomment, ils pratiquent l'automédication en mangeant : de l'écorce et de la résine d'Albizia grandibracteata à l'activité vermicide, antiparasitaire et anticancéreuse[20]  ; des baies de Phytolacca docecandra aux propriétés antiparasitaires ; des feuilles de Trichilia rubescens aux molécules antipaludiques[21] ; des feuilles d'Aneilema aequinoctiale hérissées de poils qu'ils veillent à ne pas mâcher pour débarrasser leurs intestins des vers ; des feuilles de Diospyros abissinica aux molécules actives anticancéreuses mais aussi anti-inflammatoires ; de la rubia cordifolia, un excellent antiparasitaire ; de l'écorce de Markhamia playcalyx efficace contre les maux de gorge[22]etc. Les chimpanzés choisissent donc 1 % de plantes pharmacologiques pour leur alimentation (cette médication est parfois copiée par les tradipraticiens pour les populations forestières et le bétail) comme l'a révélé le primatologue Richard Wrangham dès 1977[23].

Rôle écologique modifier

Les chimpanzés consomment plusieurs espèces de plantes à fruit et avalent et dispersent les graines de ces végétaux. Ils ont alors un rôle important de disperseurs de graines de nombreuses plantes zoochoriques. Plusieurs de ces plantes dépendent des grands singes pour leur reproduction[24].

Reproduction modifier

La femelle a un cycle menstruel de 36 jours. Elle est fécondable pendant six jours et demi lors de chaque cycle et peut s'accoupler à tout moment de l'année[25].

La gestation dure plus de sept mois et produit un seul petit (rarement des jumeaux).

 
Chimpanzé commun au Zoo de Leipzig.

Tout de suite après la naissance, le petit sans défense s'accroche au pelage de sa mère et s'installe sur son dos quand elle se déplace. Le jeune chimpanzé est sevré vers quatre ans, mais peut continuer à se déplacer avec sa mère jusqu'à l'âge de dix ans. Il arrive que la descendance reste en contact avec la mère pendant toute sa vie, qui peut atteindre soixante ans dans la nature.

La présence de femelles ménopausées dans un groupe de chimpanzés sauvages a été mise en évidence pour la première fois en 2023 dans le parc national de Kibale en Ouganda [26].

Répartition et habitat modifier

 
Répartition géographique du genre Pan :
  • Pan troglodytes verus (chimpanzé commun d'Afrique occidentale)
  • Pan troglodytes ellioti (chimpanzé commun du Nigeria et du Cameroun)
  • Pan troglodytes troglodytes (chimpanzé commun d'Afrique centrale)
  • Pan troglodytes schweinfurthii (chimpanzé commun de Schweinfurth)
  • Pan paniscus (bonobo)

La répartition géographique du chimpanzé commun s'étend de la Guinée, à l'ouest, aux lacs Tanganyika et Victoria, à l'est. Il est limité au sud par le fleuve Congo, au-delà duquel vit son cousin le Bonobo.

Classification modifier

Phylogénie des espèces actuelles d'hominidés, d'après Shoshani et al. (1996)[27] et Springer et al. (2012)[28] :

Hominidae 
 Ponginae → Pongo 

 Pongo abelii – Orang-outan de Sumatra




 Pongo pygmaeus – Orang-outan de Bornéo



 Pongo tapanuliensis – Orang-outan de Tapanuli




 Homininae 
 Gorillini → Gorilla 

 Gorilla beringei – Gorille de l'Est



 Gorilla gorilla – Gorille de l'Ouest



 Hominini 
 Panina → Pan 

 Pan paniscus – Chimpanzé pygmée ou Bonobo



 Pan troglodytes – Chimpanzé commun



 Hominina → Homo 

 Homo sapiens – Homme moderne





Liste des sous-espèces modifier

Pan troglodytes compte quatre sous-espèces actuelles[29] :

Selon Paleobiology Database (13 mai 2014)[30] :

  • sous-espèce Pan troglodytes koolookamba
  • sous-espèce Pan troglodytes schweinfurthii
  • sous-espèce Pan troglodytes troglodytes
  • sous-espèce Pan troglodytes verus
  • sous-espèce Pithecus satyrus wurmbii

Les chimpanzés communs et l'espèce humaine modifier

Le premier chimpanzé arrivé en Europe est celui de la ménagerie du duc d'Orange. Il mourut en 1641 et fut disséqué.

Au cours des siècles suivants, de nombreux animaux sont capturés pour être rapportés en Occident. Doué d'une mimique extrêmement expressive, le chimpanzé est en effet une source de distraction dans les cirques et les jardins zoologiques. Les spectacles les plus appréciés font alors apparaître des animaux dressés et accoutrés dans des vêtements humains jouant des scènes quotidiennes. L'intelligence du chimpanzé le rend en effet capable de maîtriser des tours complexes. Par la suite, on verra plusieurs individus chimpanzés au cinéma, le plus célèbre étant sans doute Cheeta, un chimpanzé qu'on a pu voir régulièrement à l'affiche des films de Tarzan.

Les chimpanzés ont aussi contribué à l'aventure scientifique et technologique du XXe siècle. En 1961, envoyé à bord d'une capsule spatiale américaine en orbite autour de la Terre, le chimpanzé Ham précède de quelques mois le cosmonaute soviétique Youri Gagarine dans l'espace. De par sa proximité génétique avec l'humain, le chimpanzé a aussi souvent été utilisé comme modèle animal dans les domaines médicaux et scientifiques. La prise de conscience publique et l'évolution des pratiques en laboratoires ont toutefois largement réduit son utilisation à des fins d'expérimentation animale. Au XXIe siècle, le chimpanzé reste un animal de prédilection pour la psychologie comparée car en étudiant ses capacités cognitives en lien avec celles des êtres humains, on peut mieux comprendre la spécificité et l'évolution de l'esprit humain[11].

Dans les années 1960 et les suivantes, Jane Goodall a vécu dans la jungle pour étudier les chimpanzés. Elle a découvert, entre autres, qu'ils sont plus agressifs qu'on ne le supposait et qu'ils peuvent inventer des outils simples. Les chimpanzés peuvent apprendre à utiliser un langage élémentaire si des hommes le leur enseignent (voir ci-dessus). Elle fut aussi la première personnalité à s'engager pour la protection des chimpanzés en fondant l'Institut Jane Goodall.

Aujourd'hui classés comme des espèces en danger par la CITES, le chimpanzé commun et, surtout, le chimpanzé nain vivant en milieu naturel sont sous le coup de diverses menaces dont les principales sont la destruction de leur écosystème et le braconnage pour la viande de brousse et la capture (qui passe souvent par la mise à mort des adultes pour récupérer les petits destinés à être revendus comme animaux de compagnie).

Menaces et conservation modifier

Le chimpanzé commun est classé « en danger d'extinction » sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ses quatre sous-espèces font face à des menaces diverses et sont inégalement protégées.

Sous-espèce Statut de conservation UICN Population estimée

(2016)

Aires protégées

(non exhaustif)

Individus en captivité

(2019)

Chimpanzé nigérian-camerounais   Nigéria
Cameroun
Chimpanzé de l'Est  
Chimpanzé central  
Chimpanzé de l'Ouest   18 000 à 65 000[31] Ghana Parc national de Nini Suhien (en) 278[32]
Côte d'Ivoire
Liberia
Guinée
Sierra Leone
Guinée-Bissau Parc national de Cantanhez (en)
Sénégal Parc national du Niokolo-Koba
Mali


Comme les autres genres de primates, les chimpanzés sont menacés par le développement des activités humaines (déforestation, trafic, consommation), et par des maladies comme la maladie à virus Ebola.

Partout en Afrique les populations sont en régression. La population totale initiale de chimpanzés se montait à plusieurs millions d'individus. Elle est passée de deux millions au début du XXe siècle à un million en 1960 pour tomber à 300 000 dans les années 1980, et moins de 150 000 dans les années 2000. Les 90 % de la population des chimpanzés ont disparu au cours des 50 dernières années[33].

Les estimations actuelles seraient les suivantes :

Depuis 2001, les chimpanzés font l'objet d'un programme de protection (Grasp) dans le cadre du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement).

Chimpanzé et fiction modifier

  • L'étude des comportements (éthologie) des chimpanzés est au cœur du roman de William Boyd, Brazzaville Plage (1990).
  • Le film La Planète des singes, d'après le roman de Pierre Boulle met en scène une société dans laquelle les chimpanzés sont portés sur les sciences (et les orang-outans sont les administrateurs, tandis que les gorilles sont détenteurs du pouvoir exécutif).

Notes et références modifier

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 13 mai 2014
  2. a b et c Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.
  3. Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at
  4. Voir cette espèce sur le site idRef
  5. a et b (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 page, Rechercher dans le document numérisé.
  6. Diagramme montrant la masse du cerveau de quelques vertébrés en fonction de leur masse corporel
  7. Le chimpanzé commun sur Larousse.fr
  8. Jean-Jacques Petter (préf. Yves Coppens, ill. François Desbordes), Primates, Nathan, , 256 p. (ISBN 978-2-09-260543-1), Chimpanzés et bonobos pages 228 et 229.
  9. Jean-Jacques Petter (préf. Yves Coppens, ill. François Desbordes), Primates, Nathan, , 256 p. (ISBN 978-2-09-260543-1), Les relations d'attachement entre chimpanzés par Claude-Marcel Hladik pages 244 à 247
  10. Laurent Cohen, Pourquoi les chimpanzés ne parlent pas et 30 autres questions sur le cerveau de l’homme, Paris, Éditions Odile Jacob, , 255 p. (ISBN 978-2-7381-2221-6, lire en ligne). L’auteur est professeur de neurologie à l’Hôpital de la Salpêtrière à Paris.
  11. a et b Georges Chapouthier, Kant et le chimpanzé, essai sur l'être humain, la morale et l'art, Paris, Éditions Belin, , 143 p. (ISBN 978-2-7011-4698-0)
  12. (en) Jill D. Pruetz et Paco Bertolani, « Savanna Chimpanzees, Pan troglodytes verus, Hunt with Tools », Current Biology, vol. 17, no 5,‎ , p. 412-417 (DOI 10.1016/j.cub.2006.12.042).
  13. a et b Les chimpanzés, presque humains et parfois même plus intelligents. Lemonde.fr, édition du 04.05.07.
  14. a et b (en) John G. Fleagle, Primate Adaptation and Evolution, 3e édition, p. 162. Éditeur Academic Press, 2013. (ISBN 0123786339), 9780123786333.
  15. Landing Badji, Papa Ibnou Ndiaye, Stacy Marie Lindshield, Cheikh Tidiane Bâ et Jill Pruetz, « Contribution à l’étude du régime alimentaire du Chimpanzé, Pan troglodytes verus (Schwarz, 1934), à Fongoli (Kédougou, Sénégal) », Revue de primatologie, vol. 6,‎ (DOI 10.4000/primatologie.2439, lire en ligne).
  16. « Les chimpanzés de Gombe, racontés par Jane Goodall », sur National Geographic, (version du sur Internet Archive).
  17. (en) Simone Teelen, Influence of chimpanzee predation on the red colobus population at Ngogo, Kibale National Park, Uganda publié dans Primates (2008) 49:41–49 DOI 10.1007/s10329-007-0062-1
  18. Christophe Boesch, Chimanzees-red colobus monkeys, a predator-prey system paru dans Animal behavior, 1994, n°47, page 1135-1148.
  19. Page 57, Maddalena Bearzi, Craig Stanford, Ces belles intelligences : Grands singes et Dauphins, éditions Dunod, 2009. (ISBN 2100541986), 9782100541980.
  20. Corinne Soulay (photogr. Jean-Michel Krief), « Sabrina Krief : Les chimpanzés dans la peau », Ça m'intéresse, no 483,‎ , p. 70-72 (ISSN 0243-1335)
  21. Jean-Jacques Petter (préf. Yves Coppens, ill. François Desbordes), Primates, Nathan, , 256 p. (ISBN 978-2-09-260543-1), Du Congo à l'Ouganda : découverte de la « pharmacopée » des chimpanzés par Sabrina Krief, pages 240 à 243
  22. Jean-Marie Bretagne (photogr. Jean-Michel Krief), « Comment les chimpanzés se soignent tout seuls : Une exposition du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris raconte la vie des grands singes », Ça m'intéresse, no 412,‎ , p. 26,27,28 et 30 (ISSN 0243-1335)
  23. Sabrina Krief, conférence Médecine naturelle chez les grands singes en Afrique à la Cité des sciences, 4 octobre 2011.
  24. David Beaune, « What would happen to the trees and lianas if apes disappeared? », Oryx, vol. 49, no 3,‎ , p. 442–446 (ISSN 0030-6053 et 1365-3008, DOI 10.1017/s0030605314000878, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Référence Animal Diversity Web : Pan troglodytes
  26. Nathaniel Herzberg, « Les chimpanzés sauvages connaissent aussi la ménopause », sur lemonde.fr, Le Monde, 26 octobre 2023 (mis à jour le 27 octobre 2023)
  27. (en) J. Shoshani, C. P. Groves et al., « Primate phylogeny : morphological vs. molecular results », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 5, no 1,‎ , p. 102-54 (PMID 8673281, lire en ligne)
  28. (en) Mark S. Springer, Robert W. Meredith et al., « Macroevolutionary Dynamics and Historical Biogeography of Primate Diversification Inferred from a Species Supermatrix », PLoS ONE, vol. 7, no 11,‎ , e49521 (ISSN 1932-6203, PMID 23166696, PMCID 3500307, DOI 10.1371/journal.pone.0049521, lire en ligne)
  29. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 13 mai 2014
  30. Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 13 mai 2014
  31. (en) Humle, T., Boesch, C., Campbell, G., Junker, J., Koops, K., Kuehl, H. & Sop, T., « Pan troglodytes ssp. verus », The IUCN Red List of Threatened Species,‎ (lire en ligne)
  32. (en) « ZIMS - Species holding - Pan troglodytes verus », sur zims.species360.org (consulté le ).
  33. Chimpanzés d'Afrique de l'Ouest : État de conservation de l'espèce et plan d'action, par Rebecca Kormos, Commission de sauvegarde des espèces UICN

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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