Chevrières (Oise)

commune française du département de l'Oise

Chevrières
Chevrières (Oise)
La mairie.
Blason de Chevrières
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Donatien Pinon
2020-2026
Code postal 60710
Code commune 60149
Démographie
Population
municipale
2 005 hab. (2021 en augmentation de 3,46 % par rapport à 2015)
Densité 162 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 44″ nord, 2° 41′ 00″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 82 m
Superficie 12,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Chevrières
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Chevrières
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Chevrières
Liens
Site web http://www.mairie-chevrieres.fr/

Chevrières est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
Ambiance de la commune : la place du Marché.

Chevrières est un bourg périurbain à caractère résidentiel, situé en dehors de toute agglomération[1].

La commune est située dans le département de l'Oise, près de la rive droite de l'Oise, entre Creil et Compiègne, sur l'itinéraire de l'autoroute A1 et de la LGV Nord.

La distance orthodromique avec la capitale, au sud-ouest, est de 59 km. Le chef-lieu d'arrondissement de Compiègne est éloigné de 13 km, et le chef-lieu de département Beauvais de 45 km.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Chevrières (Oise)
Grandfresnoy Le Fayel
Houdancourt   Longueil-Sainte-Marie

Hydrographie modifier

Chevrières se trouve dans la vallée l'Oise, l(un des principaux affluents de la Seine, mais le lit de la rivière se trouve à Longueil-Sainte-Marie.

Le sud du territoire communal, marécageux, compte de nombreux étangs.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Chevrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), forêts (17,6 %), eaux continentales[Note 3] (11,6 %), zones urbanisées (8,4 %), mines, décharges et chantiers (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Le noyau ancien du village laisse paraître le type de village-rue le long de la RD 13, route secondaire de Saint-Martin-Longueau (près de Pont-Sainte-Maxence) à Compiègne.

Cette route traverse la commune d'est en ouest, coupant le territoire communal en son milieu. Alors que le village est bâti à une altitude variant peu autour de 35 m, le terrain augmente vers le nord et gagne une vingtaine de mètres ; le point culminant à 82 m d'altitude correspondant à une petite butte.

Cette moitié nord du territoire communal est presque exclusivement occupée par des surfaces agricoles, les parcelles boisées se faisant très rares.

À cheval sur les communes de Chevrières et Grandfresnoy, la sucrerie de Grandfresnoy, toujours active (2019), se situe en majeure partie sur le territoire de Chevrières. - Vers le nord-est, le territoire communal est délimité par la LGV Nord sur une certaine distance. Le village s'est étendu vers le sud, avec une ou deux rues parallèles à la RD 13, et un long alignement de maisons le long de la RD 115 qui mène à la gare.

Le secteur sud du territoire communal est marécageux à de nombreux endroits et majoritairement boisé, avec présence de nombreux étangs de pêche. À l'extrémité sud-ouest, se trouve le petit hameau du Quesnoy. La limite sud de la commune s'approche de l'Oise de moins de 500 m sans l'atteindre, du fait que les territoires des communes limitrophes est et ouest se rejoignent au sud de Chevrières.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 879, alors qu'il était de 785 en 2013 et de 705 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 94,8 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 87,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 12,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chevrières en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Chevrières en 2018.
Typologie Chevrières[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 4,6 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

Chevrières est traversée en sa limite est par l'Autoroute A1, accessible par sa sortie no 9 et par la LGV Nord

Une aire de service de l'autoroute porte le nom de Chevrières.

Un échangeur de l'A1 se situe immédiatement au sud de Chevrières, sur la commune de Longueil-Sainte-Marie. Pour atteindre l'échangeur, il faut toutefois passer par la voie rapide de la RD 200 Creil - Compiègne, autre route d'importance majeure pour Chevrières (qui ne traverse pas le territoire communal). Les autres routes constituent des axes secondaires : la RD 13 déjà mentionnée, ainsi que la RD 155 en tant que liaison nord-sud. Elle relie la RN 31 Rouen - Reims au nord à la RD 200 au sud, en passant par le centre-ville. Une déviation par l'est existe maintenant pour Grandfresnoy, qui commence à un rond-point à mi-chemin entre Chevrières et la sucrerie.

Elle est desservie par la ligne de Creil à Jeumont. Le passage à niveau de Chevrières est considéré comme dangereux[14].

Une voie de chemin de fer industrielle desservant la sucrerie de Grandfesnoy, désaffectée, passe dans la commune.

Transports modifier

La gare de Chevrières est un point d'arrêt sans présence commerciale desservi par les trains omnibus TER Hauts-de-France de la relation C14 Compiègne - Paris.

Du lundi au vendredi, s'y arrêtent huit trains pour Paris et dix pour Compiègne, la fréquence étant moindre le week-end. Le temps de parcours est de 50 min pour Paris et d'un quart d'heure pour Compiègne[15].

La commune est desservie, en 2024, par le service Hoplà Le Bus mis en place par la communauté de communes de la Plaine d'Estrées et par les lignes 638, 660, 661, 6215, 6301, 6322 et 6343 du réseau interurbain de l'Oise[16].

L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 41 km au sud.

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Civerarias (937) ; Cheveria (970) ; Chivereria (970) ; Civeraria (1136) ; terram de Civerariis (1136) ; in decima de Chivereriis (1156) ; Chiveveria (1177) ; Civerias (1182) ; boscum de Civereriis (1211) ; supra Civerierias (1215) ; Civeriera (1215) ; Civerioe (1215) ; Ivo de Civeriis (vers 1200) ; apud Civerias (1232) ; Chiverier (1240) ; Chiverieres (1274) ; de Chivrieris (1279) ; Drieu de Chiverieres (1279) ; Civerarioe (1279) ; Johannetus de Civrieres (vers 1280) ; Simon de chivereres (XIIIe) ; Chevrieres (1343) ; Chivrieria (vers 1370) ; Chivrieres (1373) ; Civrieres (1373) ; Siverieres (1376) ; Civerieres (1474) ; Cyverieres (1504) ; Cyvrieres (1538) ; Civriere (1598) ; Chevrières (1652) ; Chevriere (1687) ; Chevrieres près Pont (XVIIe)[17].

Issu du latin capra[18], « chèvreries ». Pluriel de l'oïl (terre) chevrières, « (terre) à chèvres »[19].

Histoire modifier

Des vestiges d'habitation du IXe au XIIe siècle sont découverts en avril 2014 par l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives). Un squelette de cheval complet, un ancien jeton de jeu de tables et d'autres objets ont été trouvés sur les lieux. Les archéologues pensent que, sous le sol d'une habitation, se trouve un château. Les vestiges étaient visitables les 7 et .

Dans la nuit du 22 au , durant la Première Guerre mondiale, lors d'un raid de bombardement aérien contre Paris, un Gotha G allemand est abattu par la DCA et s'écrase près de la ferme Lormont située sur la commune[20].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Antoine Bullot    
1935 1945 Edmond Souplet    
vers 1950   René Langlois-Meurinne Rad. puis
UNR puis UDR
Agriculteur
Conseiller général d'Estrées-Saint-Denis (1951 → 1970)
Maire en 1983   Roger Rigaut    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2014[21] Marcel Fouet DVD puis UMP Cadre à La Poste
Conseiller général d'Estrées-Saint-Denis (2001 → 2008)
Président de la CC de la Plaine d’Estrées (2001 → 2014)
mars 2014 mai 2020[22] Hervé Cosme SE Ancien directeur de l'école Denis-Bertin
Vice-président de la CC de la Plaine d’Estrées (2014 → 2020)
mai 2020[23],[24] En cours
(au 13 décembre 2021)
Donatien Pinon LR[25] Retraité
Vice-président de la CC de la Plaine d’Estrées (2020 → )

Politique de développement durable modifier

Dans le cadre de la mise en place du plan arbres de la Région Hauts-de-France, la commune a planté à côté des jardins familiaux, rue Parmentier, 100 arbustes et 55 arbres traditionnels de Picardie : saules blancs, saules marsault, merisiers des oiseaux, charmes, pommiers, osiers des vanniers, cornouillers sanguins[26].

Équipements et services publics modifier

En 2021, la commune a racheté les locaux de l'ancienne Caisse d'éparge pour y implanter une agence postale et maintenir un distributeur automatique de billets dans la commune[27].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 2 005 habitants[Note 4], en augmentation de 3,46 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
644609726730853845823830898
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
871885876839895867840815844
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8518789108799741 0991 1151 0121 210
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2221 2641 5351 6051 5751 6321 7101 7281 887
2018 2021 - - - - - - -
2 0222 005-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 976 hommes pour 1 046 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
0,7 
5,5 
75-89 ans
8,0 
17,1 
60-74 ans
17,4 
20,0 
45-59 ans
18,6 
18,4 
30-44 ans
19,5 
19,5 
15-29 ans
16,0 
18,5 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture modifier

En 2019, il existe à Chevrières une librairie, Graines de Mots, l’une des six librairies indépendantes du département et la seule de la région à être associative[34].

Associations modifier

  • L’association Bien Vivre ensemble à Chevrières, créée en 2019, s'est donné comme objectif d'améliorer le quotidien des habitants et de leur faire découvrir leur territoire et sa biodiversité[35].

Cultes modifier

L'église Saint-Georges est affiliée à la paroisse Saint-Joseph de la plaine d'Estrées, et accueille des célébrations eucharistiques la plupart des dimanches matin, ainsi que plusieurs fois en semaine[36].

Économie modifier

L'entreprise Lafarge Granulat, qui fabrique du sable et des gravillons pour le bâtiment et les travaux publics, est implantée à Chevrières depuis 1983 où elle fabrique des granulats utilisés dans la construction à partir de matériaux provenant des carrières de Choisy-au-Bac et Rivecourt. Elle recycle également des déchets inertes de chantier et commercialise des granulats recyclés[37],[38].

La sucrerie de Chevrières, la dernière exploitée dans l'Oise, est implantée au hameau de La sucrerie, sur la limite communale entre Chevrières et Grandfresnoy.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Chevrières compte un monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Georges (classée monument historique en 1920[39]), place René-Langlois-Meurinne / place Saint-Georges :
    elle a été édifiée entre 1530 et 1545 dans le style gothique flamboyant, sous l'impulsion du nouveau seigneur local, Robert de Broully, dont le gisant est conservé dans l'église.
    De splendides vitraux ont été offerts par le chapitre de Beauvais, le procureur du seigneur et son épouse, ainsi que par le chanoine Nicolas Bottée. Quatre de ces vitraux attribués à l'atelier beauvaisien de Nicolas Leprince subsistent, mais ont été fortement restaurés en 1860.
    La nef et ses collatéraux ont dû être financés par les paroissiens, et ils restent inachevés jusqu'en 1868. L'homogénéité de l'architecture ne permet pas de soupçonner que l'église est en fait issue de plusieurs campagnes de construction, sauf pour la façade, qui comporte un portail de 1672.
    Dans son ensemble, l'église Saint-Georges est assez représentative des reconstructions flamboyantes de la seconde moitié du XVIe siècle dans la région, et sans particulièrement se démarquer, elle peut être considérée comme une réalisation de qualité. Elle a été largement remeublée au XIXe siècle[40].

On peut également signaler :

  • Le monument aux morts, dans le jardin de la mairie, près du chevet de l'église

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à la croix cousue de gueules cantonnée en chef de deux fleurs de lis d'or, à l'écusson d'argent chargé d'un lion de sinople armé de gueules.
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Chanoine Émile Epiphanius Morel et François Callais (dir.), Histoire de Chevrières, Compiègne, Société historique de Compiègne, , 155 p., p. 72-88

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Chevrières » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chevrières - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chevrières - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Région Picardie - Liste des agglomérations de la région Picardie (liste déroulante) », sur Insee (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Chevrières et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Benjamin Merieau, « La dangerosité des passages à niveau fait débat dans l’Oise : La Région a décidé d’interdire les passages de ses autocars sur deux passages à niveau de Beauvais. La SNCF estime de son côté qu’ils ne sont pas dangereu », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. [PDF] « Fiche horaires Paris - Saint-Quentin » [PDF], sur TER Hauts-de-France (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Chevrières », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 137.
  18. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 93.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes, formations dialectales, Genève, Droz, , p. 1332.
  20. Maurice Théry : Paris bombardé par zeppelins, gothas et berthas page 214
  21. « Marcel Fouet (UMP) ne repart pas à Chevrières », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Hervé Cosme, maire de Chevrières, ne se représentera pas en 2020 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Hervé Cosme, 68 ans, maire de Chevrières, ne se représentera pas en 2020 après plus de 30 ans d'investissement au profit de sa commune comme conseiller (de 1989 à 1995) puis adjoint (de 1995 à 2014) et enfin maire (depuis 2014) ».
  23. « Chevrières. Donatien Pinon élu maire au premier tour », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Donatien Pinon, conseiller sortant a été élu dès le premier tour. Face à lui, l’adjoint sortant Philip Michel a réuni 42,29 % des voix ».
  24. A.C., « Elu maire, Donatien Pinon succède à Hervé Cosme », Oise Hebdo, no 1369,‎ , p. 17 (ISSN 1774-6418).
  25. A. C., « Candidat à Chevrières, Donatien Pinon a réuni 9 conseillers ou adjoints sortants », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « S’il ne cache pas avoir sa carte au parti Les Républicains, Donatien Pinon mènera sa liste sans étiquette ».
  26. « 155 arbres plantés à Chevrières : Une signalétique adaptée sera mise en place pour identifier les essences », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « À Chevrières, la mairie rachète la Caisse d’épargne : Le distributeur de billets restera en place et le bureau de poste sera transféré à cet endroit », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chevrières (60149) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  34. Par Stéphanie ForestierLe 27 avril 2019 à 15h55, « Chevrières : Graines de Mots, une librairie unique et active en plein village », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  35. « À Chevrières, une association veut faire connaître la faune et la flore de la commune : Une quinzaine de personnes s’est réunie ce samedi 12 septembre pour réaliser un inventaire participatif des arbres autour des étangs. C’est un des projets de l’association Bien vivre ensemble à Chevrières », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Horaire des messes », sur Paroisse Saint-Joseph (consulté le ).
  37. Christophe Barette, « Incendie à l'usine Lafarge Granulats à Chevrières : Mardi 30 juillet peu après 17 heures, les pompiers sont intervenus pour un départ d'incendie dans l'usine Lafarge Granulats, carrière de Chevrières », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. P. G., « À Chevrières, Lafarge Granulat monte en puissance : L’entreprise, qui fabrique du sable et des gravillons pour le BTP, vient d’investir 1,5 million d’euros dans une nouvelle installation. Elle compte ainsi augmenter sa production », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Église Saint-Georges », notice no PA00114589, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Chanoine Émile Epiphanius Morel et François Callais (dir.), Histoire de Chevrières, Compiègne, Société historique de Compiègne, , 155 p., p. 72-88.
  41. « Michel Souplet, ancien sénateur, est décédé à l'âge de 91 ans : L'ancien sénateur de l'Oise, agriculteur de profession, Michel Souplet, est décédé dans la nuit du mercredi 13 au 14 mai 2020. Il était âgé de 91 ans », Actu Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Fanny Dolle, « Michel Souplet, ex-sénateur de l’Oise et défenseur de la cause paysanne, est décédé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).