Chemiré-le-Gaudin
Chemiré-le-Gaudin est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 995 habitants[1] (les Chemiréens).
Chemiré-le-Gaudin | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | La Flèche | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Sarthe | ||||
Maire Mandat |
Michel Pavard 2020-2026 |
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Code postal | 72210 | ||||
Code commune | 72075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chemiréen | ||||
Population municipale |
995 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 55′ 45″ nord, 0° 00′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 108 m |
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Superficie | 22,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Suze-sur-Sarthe | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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modifier |
La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans la Champagne mancelle.
Géographie
modifierLes hameaux de Saint-Benoît-sur-Sarthe et de Athenay (anciennement Athené) sont en fait des anciennes communes rattachées à Chemiré-le-Gaudin en 1809.
Communes limitrophes
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Mans à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 693,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Chemiré-le-Gaudin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,9 %), prairies (44,2 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierLe , deux nouvelles cloches fondues de la veille pour l'église de Chemiré-le-Gaudin sont baptisées et bénites. La Grosse est nommée Renée Françoise (parrain : René Louis d'Aux, chevalier, marquis d'Aux ; marraine : Françoise Magdelaine Le Bon). La Petite est nommée Perrine Catherine (parrain : Pierre Louis d'Aux, chevalier ; marraine : dame Catherine Nepveu de Rouillon)[14].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 995 habitants[Note 2], en évolution de +3,86 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierComme pour d’autres communes de la Sarthe, le sous-sol de Chemiré-le-Gaudin contiendrait des sources exploitables d’eaux de salinité conforme aux critères des stations thermales. Elles n’ont toutefois pas été exploitées. La presse écrite régionale, notamment l’ancien quotidien La Sarthe, cite la Fontaine du Pré-de-Salines au hameau d’Athenay et la Fontaine de Larcher sur celui de Saint-Benoît[21].
Lieux et monuments
modifier- Château de la Sauvagère, dont le portail est inscrit au titre des Monuments historiques[22] depuis 1928.
- Château de Bellefille, des XVIe et XVIIIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques[23] depuis 1973.
- Manoir de Préau.
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Le portail du château de la Sauvagère
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Le château de Bellefille.
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Le manoir de Préau.
Patrimoine religieux
modifier- Église Saint-Martin de Chemiré-le-Gaudin, du XIe siècle, refermant 6 œuvres classées monuments historiques au titre d'objets[24]. La rénovation de l'église, et de la place principale du village, a été un temps fort pour la commune durant l'hiver 2007.
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L'église Saint-Martin, portail et clocher.
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La pierre de criée.
- Église Notre-Dame des XIIe, XVe et XVIIIe siècles, dans le hameau d'Athenay, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1988[25], renfermant 5 œuvres classées monuments historiques au titre d'objets[24].
- Croix monumentale du XVIe siècle, à proximité de l'église Notre-Dame d'Athenay, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1928[26].
- Église Saint-Benoît du XIe siècle : le clocher de l'église a été détruit par la foudre dans les années 1980 et n'a pas été restauré. À défaut de restauration, l'intérieur bénéficie d'un entretien efficace et consciencieux. L'autel et le chemin de croix sont en très bon état.
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Le bâtiment actuel. -
En 1924. -
L'autel. -
Le chemin de croix.
L'église Saint-Benoît comporte également un Dit des trois morts et des trois vifs, représentation murale montrant trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme. Cette fresque n'a pas encore été restaurée.
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Activité et manifestations
modifierJumelages
modifier- Chemiré-le-Gaudin est jumelé depuis 2007 avec la ville de Pengakro en Côte d'Ivoire.
Personnalités
modifier- André René Le Paige (v. 1699-1781), historien, fut curé de Chemiré-le-Gaudin de 1730 à 1755.
- Jean Lefeuvre (1922-2010), prêtre jésuite et missionnaire en Chine, est né à Chemiré-le-Gaudin.
Voir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[27].
- Population municipale 2021.
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 814
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chemiré-le-Gaudin et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Mans », sur la commune du Mans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Le Mans », sur la commune du Mans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chemiré-le-Gaudin ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Articles "Baptesme de la cloche de Chemiré" et "Baptesme de la grosse cloche d'Athenay" in Journal d'un chanoine du Mans, Nepveu de La Manouillère (1759-1807), 772 pages (dont 32 en couleurs) avec 52 illustrations et un glossaire de 22 pages, texte intégral établi et annoté par Sylvie Granger, Benoît Hubert et Martine Taroni, préface de Philippe Loupès, Presses universitaires de Rennes, 2013 (ISBN 978-2-7535-2774-4), pages 316 et 317.
- « Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », Le Maine libre, (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Chemiré-le-Gaudin. Michel Pavard débute son deuxième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- La Sarthe, 9 janvier 1927.
- « Château de la Sauvagère », notice no PA00109713, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Bellefille », notice no PA00109712, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets classés de l'église Saint-Martin », sur le site de la base Palissy (consulté le ).
- « L'église Notre-Dame d'Athenay », notice no PA00109715, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « La croix monumentale d'Athenay », notice no PA00109714, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de l'IGN.