Chemin de fer touristique du Haut Quercy

Ligne de chemin de fer touristique française

CFT du Haut Quercy
Truffadou
Image illustrative de l'article Chemin de fer touristique du Haut Quercy
La 040 T 17 SACM à flanc de falaise au dessus de la vallée de la Dordogne à la halte de Mirandol.

Pays France
Type d'association Loi 1901
Création 1er janvier 1992
Écartement de voie normal
Ligne exploitée De Martel à Saint-Denis-près-Martel
Site internet http://trainduhautquercy.info

Le Chemin de fer touristique du Haut Quercy (CFTHQ), aussi appelé le Truffadou, est un chemin de fer touristique français qui circule sur une partie subsistante de la ligne qui reliait autrefois Martel à Saint-Denis-près-Martel dans le département du Lot, à Bordeaux et Aurillac.

L'association est adhérente à l'Union des exploitants de chemins de fer touristiques et de musées (Unecto)[1]

Histoire modifier

L'association « Chemin de fer touristique du Haut Quercy » (CFTHQ) est créée le 1er janvier 1992[2] pour sauvegarder et restaurer du matériel et des infrastructures ferroviaires, avec pour objectif la circulation d'un train touristique.

En 2006, c'est le 13e train touristique le plus fréquenté de France avec environ 40 000 utilisateurs dans l'année[3].

En 2016, ce sont plus de 80.000 passagers qui ont embarqué à bord de ce train.

En 2019 ce sont presque 100.000 voyageurs...

Caractéristiques modifier

La ligne du Chemin de fer touristique du Haut Quercy correspond à la section déclassée le de la ligne de Souillac à Viescamp-sous-Jallès entre Martel et Saint-Denis-près-Martel (du PK 619,094 au PK 636,640)[4]. Elle se caractérise par son tracé à flanc de falaise en circulation vapeur et diesel.

Matériel roulant modifier

 
La 040T SACM no 17 et la 030T TKH 5703 toutes les deux en chauffe et à quai en gare de Martel.

Les listes suivantes ne sont pas exhaustives et devront être complétées ou actualisées au fil du temps (dernière actualisation en janvier 2024) :

Locomotives à vapeur modifier

Matricule Constructeur et date État actuel Origine et informations techniques Photo
030T no 4 dite « Trambouze » Schneider, 1891 Hors service (en présentation statique).
  • Distribution : Stephenson à tiroirs plans.
 
La 030T Schneider no 4
030T TKh49 (en) no 5703 Ferrum dite « Marine » Fablok (Chrzanów), 1956 Opérationnelle
  • 9,17 m, 34,8 t (44,4 t en ordre de marche), vitesse maximum : 45 km/h (600 ch).
  • Timbre chaudière : 13 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 2,5 t.
  • Capacité de la soute à eau : 5 000 L (5 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs cylindriques.
 
040T no 17 SACM, 1927 Opérationnelle
  • 0,00 m, 54 t (64 t en ordre de marche), vitesse maximum : 50 km/h (800 ch).
  • Timbre chaudière : 00 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 00 t.
  • Capacité de la soute à eau : 0 000 L (0 m3).
  • Distribution : Walschaerts àtioirs plans.
 
La 040T SACM 17
150 Z allemande de type BR 50 no 50-3661 (Modèle 1938)[5]. Wiener Lokomotivfabrik Floridsdor, 1961 Hors service (en attente d'une restauration complète).
  • 22,94 m, 00,00 t (00,00 t en ordre de marche), vitesse maximum : 80 km/h (1625 ch).
  • Timbre chaudière : 16 kg/cm².
  • Distribution : Heusinger à tiroirs cylindriques.

Tender : modèle 2’2’T26

  • Capacité de la soute à charbon (Tender) : 8 t.
  • Capacité de la soute à eau (Tender) : 26 000 L (26 m3).
 
La BR 50-3661
040T TKp Śląsk no 6281 Fablok (Chrzanów), 1963 Hors service (en cours de restauration complète).
  • Achetée au Stoomtrein Maldegem-Eeklo (Belgique) en 2014[6].
  • Śląsk = Silésie en polonais.
  • 10,98 m, 52 t (66 t en ordre de marche), vitesse maximum : 45 km/h (900 ch).
  • Timbre chaudière : 14 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 3 t.
  • Capacité de la soute à eau : 6 500 L (6,5 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs cylindriques.
 
La 040T Tkp no 6281 lorsqu'elle était encore au Stoomtrein Maldegem-Eeklo.
040T TKp Śląsk no 4436 Fablok (Chrzanów), 1957 Hors service
  • Achetée au Stoomtrein Maldegem-Eeklo (Belgique) en 2014.
  • Prévue d'être restaurée extérieurement pour présentation statique[7].
  • Śląsk = Silésie en polonais.
  • 10,98 m, 52 t (66 t en ordre de marche), vitesse maximum : 45 km/h (900 ch).
  • Timbre chaudière : 14 kg/cm².
  • Capacité de la soute à charbon : 3 t.
  • Capacité de la soute à eau : 6 500 L (6,5 m3).
  • Distribution : Walschaerts à tiroirs cylindriques.
 

Locomotives diesel modifier

 
Le Y 5205 du CFTHQ à Martel.

Autorails modifier

 
Une draisine DU 65 avec son bras articulé en extension maximale dans la tranchée de Meyrangle.

Draisines modifier

  • 1 draisines type DU 50 4M041 ;
  • 3 draisines type DU 65 équipées de bras-grue ;
  • 1 camion rail-route Dodge WC-51.

Voitures à voyageurs modifier

  • 12 baladeuses construites sur la base de wagons-plats K50 ;
  • 1 voiture A8 OCEM type Est ;
  • 3 voitures Mistral 1969 A4Dtux, A8 et A5rt ;
  • 1 voiture d'automotrices Z 4100 du P.O ;
  • 1 voiture Talbot.

Notes et références modifier

  1. Site unecto : liste des adhérents à l'Unecto (consulté le 23 avril 2014).
  2. Site laviequercynoise.fr : « Qui veut la mort du train touristique de Martel ? », dans La Vie Quercynoise, le 22 avril 2013 (consulté le 17 avril 2014).
  3. Jean-Jacques Marchi, Bertrand Blancheton (directeur de recherche), « Les chemins de fer touristiques les plus fréquentés (au moins 30 000 visiteurs en 2006 », dans Les chemins de fer touristiques entre nostalgie et innovation (1957 - 2007), mémoire, Spécialité recherche histoire économique, Master 2 Sciences Économiques, Université Montesquieu Bordeaux IV, juin 2007, p. 151.
  4. Décret du portant retranchement et déclassement de sections de lignes dépendant du réseau ferré national géré par la Société nationale des chemins de fer français. Journal officiel no 92 du , page 05954.
  5. La locomotive BR 50 3661 en gare de Martel (Lot)., sur forum-train.fr. Consulté le 14 février 2014.
  6. « Locomotives et voitures », sur trainduhautquercy.info (consulté le ).
  7. « TKp 4436 », sur tomi.holdys.pl (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Bernard Gournay, « Le Chemin de Fer Touristique du Haut Quercy », dans Voies Ferrées, no 104, novembre-décembre 1997, p. 47.
  • Roger Vidal, « Le Chemin de Fer Touristique du Haut Quercy », dans Connaissance du rail, no 227, juillet-août 2000, pp. 4-6.
  • « Le chemin de fer touristique du Haut-Quercy », dans Chemins de fer régionaux et tramways, no 313, mars 2006.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier