Chemin de fer de Saint-Quentin à Guise

ligne de chemin de fer du département de l'Aisne à partir de 1874

Chemin de fer
de Saint-Quentin à Guise
Image illustrative de l’article Chemin de fer de Saint-Quentin à Guise
La gare de Guise avant 1914.
Historique
Mise en service 1874 – 1875
Concessionnaires Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise
CF du Nord-Est
SNCF
Caractéristiques techniques
Longueur 40 km
Écartement standard (1,435 m)
Trafic
Propriétaire Département de l'Aisne
Trafic train touristique

La ligne de Saint-Quentin à Guise est une ligne de chemin de fer secondaire réalisé sous le régime des voies ferrées d'intérêt local et qui a relié ces deux villes du département de l'Aisne à partir de 1874.
.

Histoire modifier

Création et fonctionnement modifier

La section Saint-Quentin-Longchamp (34 km) est ouverte en 1874, l'année suivante, la section Longchamp-Guise (6 km) sera mise en service.

 
1909.

En 1909 un accident se produit entre deux locomotives à Mézières-sur-Oise.

Utilisés par l'armée d'occupation allemande durant Première Guerre mondiale, les infrastructures (gares, ponts, et voies) seront totalement détruites en octobre et novembre 1918 lors de la retraite des occupants . La plupart des gares seront reconstruites en briques à un étage alors qu'au départ elles étaient en bois suu un seul niveau.

Le déclin modifier

L'âge d'or des Chemins der secondaires s'est déroulé de la fin du XIXe siècle jusque le milieu du XXe siècle. À partir de cette date, du fait de l'amélioration des routes et surtout l'essor du transport par autobus, le Département de l'Aisne, propriétaire des lignes décide leur fermeture progressive. La desserte voyageurs est supprimée fin entre Origny-Sainte-Benoîte et Guise avec fermeture à tous trafics[1] et fin aux voyageurs entre Saint-Quentin et Origny-Sainte-Benoîte.

L'exploitation de Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoîte resté ouvert pour le fret de la Sucrerie d'Origny (groupe Tereos) fut reprise par la SNCF le , tandis que les trains du Chemin de fer touristique du Vermandois assure des trains des dimanches et fêtes à la belle saison depuis le .

Infrastructure modifier

La ligne modifier

Au départ de Saint-Quentin, la ligne part au sud-est jusque Mézières-sur-Oise et, de là, elle suit le cours de l'Oise jusque Guise. De la gare de Lesquielles-Saint-Germain jusqu'à Guise la voie longeait la ligne secondaire à voie métrique de Guise au Catelet fermée en 1951 et celle à voie normale de la Compagnie du Nord de Laon à Wassigny et au Cateau fermée à la desserte voyageurs en 1937 et aux marchandises en 1969. La ligne de Saint-Quentin à Guise fut donc la dernière desserte voyageurs de la ville de Guise jusqu'en 1966.

 
Tracé de le ligne de Saint-Quentin à Guise.

Les correspondances modifier

Les gares modifier

-
 
Horaires de la compagnie
en mai 1914
 
Horaire de la ligne en
en 1923.


Les gares modifier

Les gares et ouvrages d'art de la ligne de Saint-Quentin à Guise..
Gares et stations PK[2] Les gares à l'origine. État actuel.
Saint-Quentin 0
 
L'intérieur vers 1905.
 
Prisonniers allemands à l'intérieur de la gare en 1918.
 
Les voies aujourd'hui.
Le Pont de Guise 2
 
Le pont de Guise vers 1910.
 
Le pont de Guise actuel.
Le pont dit Pont de Guise, situé sur la route de Laon, sur lequel passe le train à vapeur du Chemin de fer touristique du Vermandois.
Neuville-Saint-Amand 4
 
Carte postale de la gare de Neuville-Saint-Amand vers 1910.
 
Vestiges de la gare en 2015.
Située à l'ouest du village, l'emplacement est aujourd'hui à l'état de ruines.
Itancourt 6
 
Carte postale de la gare.
 
La gare actuelle
La gare est devenue une habitation.
Mézières-sur-Oise 11
 
La gare de Mézières en 1910, détruite en 1918 par les Allemands.
 
La gare de Mézières-sur-Oise reconstruite vers 1920.
 
La gare actuelle.
Séry-lès-Mézières 13
 
Carte postale de la gare en 1913.
 
Un train en gare de Séry-lès-Mézières vers 1920.
 
La gare devenue une habitation.
Ribemont 17
 
Carte postale de la gare
 
La ligne traversait la rue de l'Abbaye grâce à passage à niveau protégé par une barrière pivotante en bois.
 
Etat actuel.
Ribemont- Lucy 17
 
L'ancienne gare de Ribemont victime d'un accident de confinement.
 
L'ancienne gare de Lucy en 2021.
 
Le pont métallique sur l'Oise entre les gares de Ribemont et de Lucy.
Origny-Sainte-Benoite 21
 
Carte postale de la gare avant 1914.
 
La gare reconstruite vers 1920.
 
La gare actuelle, terminus de la ligne du Chemin de fer touristique du Vermandois..
Bernot 23
 
Carte postale de la gare avant 1914.
 
Etat actuel.
Située à l'écart du village sur la rive gauche de l'Oise, la gare est aujourd'hui en état de ruines envahies par la végétation.
Macquigny 26
 
Carte postale de la gare avant 1914.
 
Carte postale de la gare reconstruite en 1920.
 
Etat actuel.
Noyales-Proix 30
 
La gare de Noyales vers 1920..
 
A l'arrière plan, la gare vers 1920.
 
Etat actuel.
Longchamps 32
 
 
.
Le pont de Vadencourt 35
 
 
 
Emplacement de l'ancienne gare aujourd'hui disparue.
Lesquielles 37
 
La gare vers 1910 avec le départ d'un train.
 
La gare vers 1910.
 
La gare aujourd'hui.
Guise 40
 
La gare de Guise avant la guerre 14.
 
La gare de Guise a subi de nombreux dégâts au cours de la guerre 14-18.
 
La gare aujourd'hui.

État de la ligne modifier

La section Saint-Quentin-Origny-Sainte-Benoite est utilisée certains dimanches par le Chemin de fer touristique du Vermandois.

Deux tronçons d'Origny-Sainte-Benoîte à Macquigny (5 km) et de Proix à Guise (5 km) sont des chemins non aménagés sur le parcours de l'EuroVelo 3.

Notes et références modifier

  1. « Liste des chemins de fer secondaires, Aisne », sur Patrimoine ferroviaire (consulté le ).
  2. Les points kilométriques sont ceux mentionnés au Livret Chaix de mai 1914

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier