Chavenay

commune française du département des Yvelines

Chavenay
Chavenay
Le bâtiment de la mairie.
Blason de Chavenay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Communauté de communes Gally Mauldre
Maire
Mandat
Myriam Brenac
2020-2026
Code postal 78450
Code commune 78152
Démographie
Gentilé Chavenaysiens
Population
municipale
1 746 hab. (2021 en diminution de 3,96 % par rapport à 2015)
Densité 290 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 16″ nord, 1° 59′ 14″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 129 m
Superficie 6,03 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cyr-l'École
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chavenay
Liens
Site web chavenay.fr

Chavenay est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Chavenaysiens.

Géographie modifier

 
Position de Chavenay dans les Yvelines.

Localisation modifier

Le village ancien est bâti de part et d'autre de la vallée du ru de Gally qui traverse la commune d'est en ouest et sur un contrefort surmontant le nord de cette vallée.

Dans les années 1970, un important lotissement résidentiel a vu le jour au nord-est, sur ce contrefort, en limite de la commune de Saint-Nom-la-Bretèche et en partie d'ailleurs sur le territoire de cette dernière.

Au début des 2000, à l'ouest du vieux village, un lotissement à caractère social et une petite zone d'activité artisanale ont été créés, reliant ainsi le lieu-dit la Sucrerie, légèrement éloigné auparavant, au reste de l'habitat de la commune.


Communes limitrophes modifier

Transports et communications modifier

Réseau routier modifier

La commune est traversée par la route départementale 74 qui mène, au nord-est, à la route départementale 307 et Saint-Nom-la-Bretèche et, à l'ouest, à la route départementale 30 (vers Plaisir au sud et Feucherolles au nord). La route départementale 97 part du village vers l'est et mène à la route départementale 98 et Villepreux. À l'horizon 2007-2008, la route départementale 109, actuellement liaison entre la route départementale 119 à Grignon, à l'ouest, et la route départementale 30 à Plaisir sera prolongée vers l'est jusqu'à la route départementale 98 à Villepreux et traverser le sud du territoire communal presque en limite nord des Clayes-sous-Bois.

Desserte ferroviaire modifier

Au plan ferroviaire, les stations SNCF les plus proches sont la gare de Plaisir - Grignon, la gare de Villepreux - Les Clayes et la gare de Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt de Marly.

Bus modifier

La commune est desservie par les lignes 17S, 27, 170, 171, 172, 511 et 512 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines et par la ligne 45 du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Chavenay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Occupation des sols simplifiée modifier

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 75,61 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 7,27 % d'espaces ouverts artificialisés et 17,11 % d'espaces construits artificialisés[12].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Cavenoilus en 1003[13], Cavenoilus en 1007[14], Chainnolium au XIIIe siècle[14], Chavenolium en 1351[15], Chavenoil, Chaveneil en 1383[14], Chavenel au Val de Galie entre 1450 et 1474[16].

D'un type toponymique primitif probable *Cavannoialos (non attesté), dont le premier élément Cavanno- représente peut-être l'anthroponyme gaulois *Cavannos[17], suivi de l'appellatif toponymique gaulois ialon « clairière, lieu défriché ». Le sens global serait donc « l'essart, le défrichement de Cavannos », c'est-à-dire « le champ de Cavannos ».
Cependant, on peut voir dans cavannos un substantif ayant exactement la même origine dans son sens originel de « chouette », dans ce cas, le sens du toponyme serait la « clairière de la chouette »[18],[19].

Le gaulois cavannos (cauannos) se perpétue dans le français chat-huant (altéré par fausse étymologie) et le français de l'ouest chouan. En vieux breton, on rencontre également couann > breton moderne kaouann « chouette, hibou »[20].

Micro-toponymie modifier

Montilly (Montiliacus) est un hameau disparu de Chavenay, il se situe aujourd’hui au lieu-dit dénommé « Le Bois Saint-Fiacre »[21].

« Le Bois Saint-Fiacre » rappelle l’existence et l’emplacement d'une église oubliée, dédiée d'abord à Martin de Tours et par la suite, connue sous l’invocation de saint Fiacre.

Histoire modifier

 
L'école vers 1900 (actuelle mairie).

La première mention de l'église Saint-Pierre de Chavenay apparaît le 28 mars 1003 lorsque le roi Robert II le Pieux confirme des donations faites en faveur de l'abbaye de Notre-Dame d'Argenteuil (Val-d'Oise) incluant l'église de Chavenay « Cavenolius eccslesia in honore sancti Petri... ».

Sa cure sera toujours dépendante de l'abbaye argenteuillaise, selon les pouillés chartrains, en 1250 et au milieu du XVe siècle. Il en sera ainsi jusqu'au XVIIe siècle, date à laquelle le prieuré se défait d'une partie de ses biens à Chavenay.

Cet acte royal mentionne aussi une église disparue dédiée à Martin et située à Montilly. Montilly (Montiliacus), est un hameau disparu de Chavenay. Cette église est toujours dédiée à Martin en 1480, puis en 1596. Par la suite, elle est connue sous l'invocation de Fiacre. Elle est dite en ruine en 1644 et dépend encore de l'abbaye d'Argenteuil. Elle est pourtant représentée en élévation sur le plan d'Intendance, en 1787 : « Chapelle Saint-Fiacre », mais n'est plus visible sur le Cadastre Napoléonien, en 1819. Par chance, il subsiste encore aujourd'hui un lieu-dit dénommé « Le Bois Saint-Fiacre » qui nous rappelle l'existence et l'emplacement de cette église oubliée.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2020 Denis Flamant    
2020 En cours Myriam Brenac    

Jumelages modifier

  Rösrath (Allemagne) depuis 1998[22]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 1 746 habitants[Note 3], en diminution de 3,96 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
356382422454526615604568529
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
508536503519566577519514502
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
490481461519518570502516548
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7056141 4421 6291 7271 7521 8311 8401 863
2015 2020 2021 - - - - - -
1 8181 7431 746------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 881 hommes pour 910 femmes, soit un taux de 50,81 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,3 
8,5 
75-89 ans
9,5 
19,6 
60-74 ans
18,2 
26,0 
45-59 ans
27,4 
10,7 
30-44 ans
13,3 
16,0 
15-29 ans
15,6 
18,6 
0-14 ans
15,7 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Culture modifier

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2007[29].

Économie modifier

Chavenay est une commune essentiellement rurale.
Au sud de la commune, sur une colline relativement proéminente entre Chavenay et Les Clayes-sous-Bois, se trouve l'aérodrome de Chavenay.

Culture locale et patrimoine modifier

 
L'église Saint-Pierre.
 
Vestiges d'arches de carrier à Chavenay.

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Pierre de Chavenay, Xe siècle, classée MH en 1933[30].
  • Vestiges d'un treuil de carrière, en plein champ[31]. Cet ancien treuil est le seul vestige visible de la carrière de pierre de Chavenay. Cette dernière s'étendait sous la colline adjacente au village et la roche extraite s'appelait « La Pierre de Saint-Nom »[Note 4]. Elle était réputée pour sa solidité et sa haute résistance aux intempéries. Elle fut utilisée pour bâtir l'orangerie, les marches du Petit Trianon et l'escalier des cent marches du château de Versailles, ainsi que de nombreux monuments parisiens (église de la Madeleine)[32]. Ce treuil était de type à manège actionné par un cheval et remontait les blocs de pierre à la surface.

Personnalités liées à Chavenay modifier

Galerie modifier

Héraldique modifier

  Blason
Parti au pal d'argent ondé, au premier d'azur à la vierge à l'enfant d'argent, au second de gueules au bonnet phrygien d'or brochant sur trois épis de blé empoignés de même.
Détails

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Chavenay », p. 886–890

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Les maîtres-carriers étaient originaires ou résidaient à Saint-Nom-la-Bretèche.

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Chavenay et Trappes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Trappes » (commune de Trappes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Trappes » (commune de Trappes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
  13. Dans une charte de Robert le Pieux.
  14. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  15. Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens, 1904, p. 212.
  16. Archives de la Seine-et-Oise, Fonds d'Argenteuil, carton XXVIII, liasse 175.
  17. Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Île-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève.
  19. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance 2003, p. 111.
  20. Ibidem.
  21. Service Archéologique Départemental des Yvelines.
  22. Jumelage sur le site de la commune
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chavenay (78152) », (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  29. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  30. « Église Saint-Pierre », notice no PA00087404, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. voir photo
  32. « Treuil de carrière à Chavenay », sur boreally.org, (consulté le ).
  33. Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999. Voir tome 8, page 572.
  34. Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - Histoire du salon des indépendants, Denoël, 1984. Voir « Marie Françoise de L'Espinay », page 289.
  35. Hélène Lassau-Crochet Damais: Marie-Françoise de l'Espinay et Chavenay, dans le catalogue de la vente de l'atelier Marie-Françoise de l'Espinay (page 5) le lundi 30 janvier 1984 à l'hôtel Drouot par Me Claude Robert, 5 avenue d'Eylau, Paris XVIe.
  36. « Généalogie de Maurice Alfred Eugène TABUTEAU », sur Geneanet (consulté le ).
  37. J. Noettinger, Air & Cosmos n° 1263, 16 décembre 1989.
  38. « Paul Ducellier. Des ailes pour les jeunes », sur Ds Homms et des Ailes.