Chauffailles
Chauffailles | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Canton | Chauffailles (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais (siège) |
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Maire Mandat |
Marie-Christine Bignon 2014-2020 |
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Code postal | 71170 | ||||
Code commune | 71120 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chauffaillons | ||||
Population municipale |
3 717 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 164 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 12′ 26″ nord, 4° 20′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 352 m Max. 653 m |
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Superficie | 22,63 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | chauffailles.fr | ||||
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Chauffailles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est le chef-lieu d'un canton, à l'intérieur de l'arrondissement de Charolles.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Chauffailles fait partie du Brionnais, petite région aujourd'hui intégrée au Pays Charolais Brionnais.
Communes limitrophesModifier
Chassigny-sous-Dun | Mussy-sous-Dun, Anglure-sous-Dun | Saint-Clément-de-Vers (Rhône) |
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Tancon | N | Saint-Germain-la-Montagne (Loire) | ||
O Chauffailles E | ||||
S | ||||
Saint-Igny-de-Roche | Belmont-de-la-Loire (Loire) |
SituationModifier
La ville se situe dans la vallée du Botoret, au pied des montagnes du Beaujolais[1].
Chauffailles est une ville de contact entre la montagne beaujolaise et le pays de basses collines de l'est roannais (comme l'est le bourg de La Clayette un peu plus au nord entre cette même montagne et le Brionnais).
Les trois quarts de l'assez vaste territoire de la commune s'étendent cependant sur la partie haute de la région, montueuse et boisée, qui confine aux communes d'Anglure-sous-Dun, de Saint-Germain-la-Montagne et Belmont-de-la-Loire (ces deux dernières appartenant au département voisin de la Loire). Cet espace communal qui appartient aux marges du haut-Beaujolais se cantonne pourtant dans des altitudes relativement modestes, le point culminant n'atteignant que 653 mètres, et son taux de boisement, quoique non négligeable, est nettement inférieur à celui qu'on rencontre plus haut à l'est (695 ha en forêt, soit 30 % ; cf Belleroche : 63 %).
L'axe du territoire communal est représenté par la haute vallée de la rivière le Botoret qui garde depuis sa source près de Belleroche (Loire) et jusqu'à Chauffailles une direction sud-est - nord-ouest pour obliquer en aval vers le sud-ouest. Mais sa direction est dans l'ensemble conséquente c'est-à-dire conforme à l'inclinaison générale est-ouest de la topographie régionale.
Sur le quart ouest de la commune de Chauffailles, soit sur 5 km2 environ, s'étend en deçà du mont des Lards (587 m d'altitude) et du Montchéry, un paysage dont l'aspect s'oppose en tous points à celui montueux et boisé des collines : l'altitude y est plus modeste, souvent inférieure à 400 mètres, et l'aspect celui d'une campagne plus ouverte. Le Botoret sert ici de limite sud à la commune. et c'est près de ses rives que s'étale sur des terrains subhorizonaux la large zone d'activités artisanales et commerciales créée il y a quelques décennies.
L'agglomération de Chauffailles s'est établie au contact des deux parties ci-dessus différenciées de la commune sur un plan incliné en pente douce au nord-est du Botoret, le quartier du Foulon ouvrant sur la partie haute, Vitron donnant accès à la partie basse, les constructions débordant à peine et depuis une date récente sur la rive gauche de la rivière. La ville de Chauffailles - plus de 2 000 habitants agglomérés faisant de Chauffailles authentiquement une commune urbaine - rassemble aujourd'hui un peu moins de 4 000 habitants après en avoir compté près de 5 000 il y a quarante ans. Il est à remarquer pourtant que le début de ce déclin démographique est plus récent et son résultat moins accentué que dans le cas de deux unités urbaines voisines (situées toutes deux à 16 km de Chauffailles), Cours dans le Rhône et Charlieu dans la Loire dont la population, il fut un temps, surclassait nettement celle de Chauffailles excédant largement les 5 000 habitants et même les 6 000 dans le premier cas. En revanche ce déclin démographique s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui.
Le peuplement de Chauffailles caractérise donc un espace authentiquement urbain dont témoigne sa densité kilométrique : 171 hab./km2, à mettre en rapport avec celle des communes rurales voisines (24 hab./km2 à Anglure-sous-Dun, 19 à St-Germain-la-Montagne).
HydrographieModifier
Le territoire communal est situé dans haute vallée du Botoret, qui entre dans la commune un peu au-dessus du lieu-dit Villon vers 440 m. d'altitude pour en sortir à la limite de la commune de Tancon vers 355 m., la pente du cours d'eau restant ainsi relativement forte dans cet espace. Le débit du Botoret (tel qu'observé en juillet 2005) est de 74,60 litres par seconde, l'étiage quinquennal ayant été mesuré à 28 l/s.
ClimatologieModifier
Accès et transportsModifier
Le couloir étroit que constitue la haute vallée du Botoret livre passage à deux voies de communication dont l'importance outrepasse l'intérêt local et même régional pour ce qui est de la voie ferrée. C'est en effet par ce sillon que se glisse, après avoir remonté dans le département voisin du Rhône la profonde vallée de l'Azergues, la ligne ferroviaire dite de Paray-le-Monial à Givors-Canal reliant, avec force viaducs et tunnels, Lyon à Paray-le-Monial et au-delà à Moulins, Nevers et Paris. La ville de Chauffailles se trouve donc mise en relation aisée avec le Grand Lyon dont l'aire d'influence éclipse ici totalement celle de la capitale régionale Dijon ; la gare de Chauffailles voit ainsi passer quotidiennement plusieurs convois ferroviaires dont le rôle aboutit à désenclaver notablement la petite cité.
Pratiquement aussi avantageuses que la voie ferroviaire, vue la primauté actuelle du transport automobile, les routes départementales (RD 985 et RD 83 en Saône-et-Loire) à forte circulation mettent en relation Roanne et Villefranche-sur-Saône par la vallée du Sornin et Charlieu en deçà de Chauffailles puis au-delà par le col des Écharmeaux, Beaujeu et la vallée de l'Ardières. Le transit routier qu'occasionne cet itinéraire étant donné l'intérêt économique qu'il représente bénéficierait de l'achèvement du contournement de la ville, qui n'a pu être mené à bien jusqu'ici et dont tirerait avantage aussi d'ailleurs la petite agglomération en décongestionnant son artère centrale.
Prisonnière, en amont de Chauffailles, de l'étroitesse de la vallée du Botoret la voie routière se libère à partir du quartier de Vitron, la topographie s'aplanissant à l'ouest de la ville : deux itinéraires divergents peuvent alors être empruntés, l'un précédemment évoqué vers Charlieu par la départementale 83, l'autre en direction de La Clayette par la départementale 985. Signalons enfin que Chauffailles constitue également un petit nœud routier à l'échelle locale, des routes reliant directement le chef-lieu de canton à l'est à Châteauneuf et St-Maurice, au nord à Mussy-sous-Dun et à Anglure-sous-Dun, à l'est à Saint-Germain-la-Montagne et au sud à Belmont-de-la-Loire, ces deux dernières localités appartenant au département voisin mais sur lesquelles s'exerce l'influence commerciale de Chauffailles; cette influence s'étend, notons le au passage, grâce au marché hebdomadaire du vendredi, bien au-delà de ces communes jusque vers Propières dans la montagne beaujolaise et même, par le col facilement franchissable des Écharmeaux, jusqu'à Lamure-sur-Azergues.
Sa liaison avec le Col des Écharmeaux place la commune à la jonction de plusieurs voies de communication entre l'axe Saône-Rhône, la vallée de la Loire et le Bassin parisien. La Clayette se trouve à 13 km, Charlieu à 17 km, Beaujeu à 30 km, Roanne à 35 km, Paray-le-Monial à 41 km, Mâcon à 65 km, Lyon à 83 km et Paris à 400 km.
La Route Buissonnière entre Fontainebleau et Lyon traverse la commune par la RD 985 (ex-RN 485).
- En automobile : par la RD 985.
- En train : par les lignes TER Tours/Nevers/Moulins/Paray-le-Monial/Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache/Paray-le-Monial/Montchanin.
- En car : par la ligne 17 Paray-le-Monial - Chauffailles du réseau Buscéphale (autocars départementaux de Saône-et-Loire).
HistoireModifier
Plusieurs indices archéologiques laissent supposer l'existence, dès les débuts de l'ère chrétienne, d'une localité située le long de la voie romaine reliant Augustodunum (Autun) et Lugdunum (Lyon)[2].
En bonne place sur l'axe Charlieu-Beaujeu, il a dû bénéficier de l'expansion des échanges sur le Grand Chemin de Saint-Haon à Belleville, qui fut la principale voie de liaison entre Saône et Loire jusqu'au début du XVe siècle[3]. C'est à cette époque que Jean d'Amanzé, devenu seigneur du lieu par mariage, y fit construire le château de Chauffailles. Une église fut élevée en même temps à la place de l'ancienne chapelle, mais elle fut détruite au XIXe siècle[4].
1628 : Claude d'Amanzé fait bâtir une chapelle à Montchery, avec logement pour un ermite, Antoine Montillet[5].
Si dès 1740 apparaît une activité de filature et de filage du coton et du chanvre, l'industrie textile se développe réellement à partir de 1842, grâce au curé Lambert qui fait venir de Lyon des métiers à tisser la soie. Cette activité restera importante à Chauffailles, qui se reconvertira dans le coton et les fibres synthétiques lors du déclin de l'industrie de la soie[6].
ToponymieModifier
Dans les premières décennies du Ve siècle, selon une conjecture toponymique[7] devenue classique[8], quoique discutée[9], la future Chauffailles (Choffalli dans un acte de 1311) aurait été une Taifalia, concédée pour leur cantonnement à un contingent de Taïfales : ces barbares relativement mal connus, d'origine probablement non germanique quoique liés aux Goths, mais à rapprocher plutôt des Sarmates et des Alains, se sont en effet installés en plusieurs lieux de Gaule au cours de cette période.
C'est autour d'une chapelle dédiée à l'apôtre André, au bord de la voie romaine, que le village s'est développé. Il s'appellera ainsi Saint-André-sous-Dun jusqu'à l'apparition du toponyme Chauffailles (d'abord orthographié Chofaye), en 1274[2], ce nom proviendrait d'un incendie qui a ravagé le village en 1254[10].
HéraldiqueModifier
Chauffailles a pour armes un blason dont la définition héraldique est la suivante : « de gueules à trois coquilles d'or à la filière du même. » Ces armes sont une brisure de celles des Amanzé (« de gueules à trois coquilles d'or »), seigneurs de Chauffailles de 1380 à 1718.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Administration municipaleModifier
Chaufailles dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Charolles. Le conseil municipal est composé de 27 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[11]. À l'issue des élections municipales de 2001, Marie-Christine Bignon a été élue maire de la commune.
En 2001, Marie-Christine Bignon, alors membre déclaré du Front national bien que candidate sur une liste officiellement « apolitique », a été élue dès le premier tour avec plus de 60 % des voix. Se disant en désaccord avec l'évolution de son parti, elle l'a quitté en mars 2006 pour rejoindre le MPF[12]. Elle a continué à siéger en tant que non apparentée au conseil régional de Bourgogne.
Liste des mairesModifier
Canton et intercommunalitéModifier
Cette commune est le chef-lieu du canton de Chauffailles, comptant 8 243 habitants en 1999. En intercommunalité, elle fait partie de la Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais. Marie-Christine Bignon est conseiller général de ce canton depuis 2008.
Instance judiciaire et administrativeModifier
Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi de la commune de Mâcon qui possède un tribunal d'instance et de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel de Dijon et de la Cour administrative d'appel de Lyon[13].
JumelagesModifier
Chauffailles figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[14].
La ville de Chauffailles est jumelée avec[15] :
- Hauenstein (Allemagne) depuis 1970[16] ;
- Belvaux (Luxembourg) ;
- Novopolotsk (Biélorussie) depuis 2010[17].
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
Évolution démographiqueModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2016, la commune comptait 3 717 habitants[Note 1], en diminution de 3,9 % par rapport à 2011 (Saône-et-Loire : -0,18 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Évolution de la population par tranche d'âge de 2011 à 2016
De 2011 à 2016 la population de la commune a diminué de 3,9 %, passant de 3 868 habitants à 3 717. L'évolution est marquée par la diminution des classes d'âge de 0 à 59 ans et une augmentation au delà :
tranches d'âge | 2016 | % | 2011 | % |
---|---|---|---|---|
Ensembe | 3 717 | 100 | 3 868 | 100 |
De 0 à 14 ans | 464 | 12,5 | 538 | 13,9 |
de 15 à 29 ans | 431 | 11,6 | 443 | 11,4 |
de 30 à 44 ans | 457 | 12,3 | 559 | 14,4 |
de 45 à 59 ans | 720 | 19,4 | 760 | 19,6 |
de 60 à 74 ans | 938 | 25,2 | 875 | 22,6 |
75 ans et + | 707 | 19,0 | 693 | 17,9 |
Pyramides des âgesModifier
En 2014, la population de 3 721 habitants, comprenait 1 775 hommes et 1 946 femmes :
612 des 1046 familles de la commune sont des couples sans enfant, 327 des couples avec enfants et 107 des familles monoparentales.
LogementModifier
Il existe (en 2014) 2 276 logements à Chauffailles, 1 818 sont des résidences principales, 143 des résidences secondaires et 314 sont vacants. Le nombre de maisons est de 1 582 et celui des appartements de 684. Le nombre moyen de pièces des résidences principales est de 4,2. Dans ces mêmes résidences principales 61,1 % des occupants sont propriétaires de leur logement, 37,8 % sont locataires et 1,1 % sont logés gratuitement. 26,5 % des ménages habitent leur logement depuis 30 ans ou plus et 28,9% depuis moins de 4 ans.
EnseignementModifier
- Écoles maternelles : Bourgogne (public), Pierre-Faure (privé).
- Écoles primaires : Gabrielle-Colette (public), Pierre-Faure (privé).
- Collèges : Jean-Mermoz (public), Pierre-Faure (privé).
LoisirsModifier
- L'Espace Culturel du Brionnais a ouvert ses portes en 2005.
Il s'agit d'une salle de spectacle vivant et d'exposition d'une capacité de 360 places assises accueillant chaque année des artistes de renommée nationale voir internationale : Maurane, Tété, Hugues Aufray, Archimède, ou encore Pascal Légitimus s'y sont produits.
Site Internet : www.ecb-chauffailles.fr
SantéModifier
CultesModifier
Il existe une église catholique dans le centre ville.
SportsModifier
- Basket
- Botoret Badminton Club (badminton)
- Club de Tennis de table de Chauffailles (tennis de table)
- E.S.C. Football « Club Olympique Chauffailles » (football)
- E.S.C Natation (natation)
- Echecs
- Combat Club de Chauffailles (boxe thaï, pancrace et grappling)
- Cyclisme ESC (cyclisme)
- Judo
- Karaté
- Lutte
- Pétanque Club
- Rugby
- Spéléo Club Argilon (spéléologie et canyoning)
- Sports de Boule
- Tennis Club Chauffailles (tennis)
Écologie et recyclageModifier
ÉconomieModifier
Catégories socioprofessionnelles des ménagesModifier
Le tableau renseigne les données selon la personne de référence. Les sources sont tirées de l'INSEE et datent de 2014.
catégorie socio-professionnelle | nombre de ménages | % | population des ménages | % |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 1 814 | 100,00% | 3 582 | 100,00% |
Agriculteurs exploitants | 8 | 0,4% | 8 | 0.2 % |
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 99 | 5,4% | 255 | 7,1% |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 55 | 3.1% | 130 | 3,6% |
Professions intermédiaires | 123 | 6,8% | 299 | 8,3% |
Employés | 151 | 8,3% | 323 | 9.0% |
Ouvriers | 403 | 22.2% | 1 037 | 29.0% |
Retraités | 943 | 52.0% | 1 467 | 41.0% |
Autres personnes sans activité professionnelle | 32 | 1.8% | 63 | 1.8 % |
Source : Insee (dossier complet), RP2014 exploitation complémentaire, géographie au 01/01/2016.
Nombre de salariés par secteur d'activité et taille de l'établissementModifier
La tableau donne le nombre de postes salariés au 31 décembre 2015.
Total | % | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 à 99 salariés | 100 salariés ou + | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 1442 | 100,0 | 375 | 250 | 475 | 239 | 103 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 103 | 7.1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 103 |
Industrie | 292 | 20.2 | 41 | 13 | 144 | 94 | 0 |
Construction | 78 | 5.4 | 36 | 42 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transport, services divers | 676 | 46.9 | 258 | 129 | 223 | 66 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 258 | 17.9 | 117 | 75 | 0 | 66 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 293 | 20.3 | 40 | 66 | 108 | 79 | 0 |
Source : INSEE dossier complet ; Champ : ensemble des activités
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- le château de Chauffailles ;
- l'église Saint-André, entièrement reconstruite au XIXe siècle dans le style néo-classique (d'après un plan de l'architecte Berthier) et ouverte aux paroissiens le 20 août 1839[24].
- le monument aux morts ;
- le musée du tissage ;
- l'usine et sheds Van de Walle (sheds détruits en février 2013[25]).
- Ventrigny, ce village est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de la commanderie de Mâcon au grand prieuré d'Auvergne[26].
Espaces vertsModifier
Personnalités liées à la communeModifier
- Guy-Marie de Place (1772-1843), écrivain
- Alphonse de Lamartine (1790-1869) en fut le député de 1833 à 1851.
- Jean-Christophe Sarnin (né en 1976), champion de France du 200 mètres brasse en 1997 et vice champion du monde du 200 mètres brasse à Perth en 1998, est issu du club ES Chauffailles.
Pour approfondirModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
- Liste des communes de Saône-et-Loire
- Canton de Chauffailles - Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
- Brionnais - Arrondissement de Charolles - Pays Charolais Brionnais
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Site de Chaufailles
- Histoire de la ville sur http://www.chauffailles.com, le site de la mairie.
- Fernand Braudel, L'identité de la France, t. 1 : Espace et Histoire, Arthaud, 1986, p. 188-190.
- Présentation de la ville sur http://www.chauffailles.com.
- Dom Patrice Cousin, « Un ermitage éphémère à Chauffailles : Montchery », article paru dans Mélanges d'histoire et d'archéologie offerts au professeur Kenneth John Conant par l'association Splendide Bourgogne, Éditions Bourgogne-Rhône-Alpes, Mâcon, 1977, pp 235-239.
- Histoire économique de la ville sur http://www.chauffailles.com.
- Formulée par Auguste Vincent et coll., Toponymie de la France, Librairie générale, 1937, p. 132.
- Reprise entre autres par Édouard Salin, La civilisation mérovingienne d'après les sépultures, les textes et le laboratoire, A. et J. Picard, 1949, p. 305, Albert Dauzat et coll., Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, 1978, p. 182 et Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique : du Ier à la fin du Ve siècle, Klincksieck, 1982, p. 11.
- Notamment par Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, 1990, repris par Gérard Taverdet et coll., Noms de lieux de Bourgogne, Bonneton, 1994, p. 66.
- C. Brun, « L'origine du nom de Chauffailles », La revue du Charolais, , p. 74-75 (ark:/12148/bpt6k114975m)
- « nombre des membres du conseil municipal des communes », sur Legifrance (consulté le 4 septembre 2011)
- « L'enjeu du scrutin pour les partis », Le Figaro, (consulté le 22 janvier 2008).
- « Annuaire des juridictions », sur le site du ministère de la justice (consulté le 25 octobre 2011)
- Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon, Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
- Site de la ville de Chauffailles
- (de) Site de la municipalité de Hauenstein
- Site de la ville de Chauffailles
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Dossier complet Commune de Chauffailles (71120) », sur insee.fr, (consulté le 7 décembre 2019)
- « Commune de Chauffailles (71120) - Dossier complet », sur Insee (consulté le 28 août 2017).
- « Chauffailles, entre bois et prairies », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 169 de mars 2012, pages 16 à 19.
- http://www.lejsl.com/pays-charolais/2013/01/26/wan-de-walle-mise-a-terre
- Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne)Voir également Archives départementales du Rhône, fonds de l'ordre de Malte, 48 H 1997-2097, Commanderie de Mâcon (Saône-et-Loire), f⁰2093 où figure la visite des commissaires de l'ordre en 1615: « L annexe et filleule de Saint Jean de Ventrigny parroisse de Chaufaille en masconnois diocese dudit mascon porsche d ung quart de lieu du chasteau et village de chaufaille, deppendant de la Commanderie de mascon » / « Et touschant la Juridiction dudit village de Ventrigny, elle appertien entièrement audit Seigneur Commandeur tant la haulte que moyenne et basse justice touttefois le Seigneur de Choffaille par usurpation présent se lattribuer ».