Charlotte Buff

écrivaine allemande, modele pour "Lotte" de Goethe.
Charlotte Buff
Biographie
Naissance
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Lottehaus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
HanovreVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Gartenfriedhof (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charlotte Sophie Henriette BuffVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Heinrich Adam Buff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Magdalena Ernestine Feyler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Karoline Buff (d)
Helene Cella (d)
Wilhelm Buff (d)
Sophie Buff (d)
Georg Conrad Buff (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Johann Christian Kestner (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Georg Kestner (d)
Wilhelm Georg Conrad Arnold Kestner (d)
Carl Kestner (d)
August Kestner (en)
Eduard Kestner (d)
Hermann Kestner (d)
Charlotte Kestner (d)
Klara Kestner (d)
Hermann Kestner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Charlotte Buff, née le à Wetzlar et morte le à Hanovre, est une connaissance du poète Goethe. Elle est le modèle d'après lequel il trace le personnage de Charlotte dans le roman de Werther.

Biographie modifier

Charlotte Buff naît le à Wetzlar[1].

Elle est le modèle d'après lequel Goethe trace le personnage de Charlotte dans le roman de Werther[1].

Elle est la seconde fille du bailli de l'ordre teutonique à Wetzlar[1]. Goethe, en 1772, arrive dans cette ville, où siège alors la chambre impériale, pour se perfectionner, selon la volonté de son père, dans la pratique du droit[1]. Il fait d'abord la connaissance de Jean-Chrétien Kestner, secrétaire de légation du Hanovre, qui venait de se fiancer avec Charlotte Buff, et qui le présente dans la Maison allemande, siège de l'ordre teutonique[1]. Goethe voit pour la première fois Charlotte dans un bal champêtre à Volpertshausen, le , et il est aussitôt frappé de ce qu'il y a en elle de grâce simple et naturelle[1]. Voici le portrait qu'il trace d'elle dans le XIIe livre de Vérité et Poésie : « Elle était de ces femmes qui, sans inspirer des passions violentes, sont faites pour tenir chacun sous le charme. Une taille légère, des formes élégantes, une belle et pure santé, et la joyeuse activité qui en est la conséquence ; l'accomplissement facile des devoirs de chaque jour ; tous ces dons étaient sont partage. »[1]. On voit par ces lignes combien, dans le roman de Werther, la fiction diffère de la réalité, et comme le caractère de Charlotte se transforme dans l'imagination de Goethe[1]. Le jeune poète, encore inconnu, mais dont Kestner avait deviné le génie, quitte Wetzlar le 11 septembre 1772[1]. Kestner et Charlotte se marient le 14 avril de l'année suivante, et s'établissent à Hanovre[1]. Kestner meurt le 24 mai 1800, laissant sa femme à la tête d'une nombreuse famille, qu'elle élève courageusement avec des ressources modestes[1]. Le Hanovre ayant été occupé par les troupes françaises en 1803, Charlotte Kestner cherche un refuge momentané à Westlar, d'où elle écrit à Goethe[1]. Dans la réponse on lit ces mots : « Que j'aime à me transporter encore en auprès de vous, sur les bords charmants de la Lahn, et que je regrette en même temps de vous y voir ramenée par une si dure nécessité ! Mais je suis un peu rassuré par votre lettre, où brille toute l'activité de votre intelligence et toute la vivacité de votre esprit. »[1]. En 1816, elle vient passer quelques jours auprès de sa sœur, mariée à Weimar, et à cette occasion elle voit Goethe pour la dernière fois[1]. Ses papiers et ceux de son mari se trouvent entre les mains de leur petit-fils, George Kestner, qui habite Dresde. Les documents relatifs au séjour de Goethe à Wetzlar et à la composition de Werther sont publiés par un fils de Kestner, conseiller de légation comme son père, et ministre résident à la cour de Rome[1].

Elle meurt le à Hanovre[1].

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Références modifier

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Bossert 1889, p. 366.

Liens externes modifier