Charles Magny

haut-fonctionnaire français
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Charles Magny
Fonctions
Préfet de la Seine
-
Préfet de la Marne
-
Préfet de la Meuse
-
Sous-préfet de Guingamp
à partir de
Sous-préfet de Florac
à partir de
Préfet
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité
Père
Parentèle
Modeste Magny (grand-père paternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/803, F/1bI/1094,F/1bI/909,F/4/3297,F/40/541/1)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Paul Magny (né le 18 avril 1884 à Paris 6e, mort le 23 avril 1945 à Paris 8e) est un haut fonctionnaire français.

Biographie modifier

Il est le fils de Paul Magny (1854-1925), préfet puis sénateur.

Docteur en droit, il est nommé sous-préfet de Florac (1907-1908)[2]. Il est l'un des lauréats du prix Jean-Jacques-Berger en 1912[3] pour son ouvrage La beauté de Paris[4].

Il est ensuite notamment sous-préfet de Guingamp (1912), préfet de la Meuse (1924-1929), préfet de la Marne (1929-1934)[5], directeur général de la Sûreté nationale (1934-1936). Il est nommé ministre plénipotentiaire de France en Finlande, de 1936 à 1940. Son action fut très critiquée à Paris, et il fut rappelé[6].

Il est préfet de la Seine de 1940 à 1942. Il met en œuvre les lois sur le statut des Juifs du régime de Vichy[7].

Il meurt le 23 avril 1945, le même jour que René Bouffet, son successeur à la préfecture de la Seine.

Décorations modifier

Références modifier

  1. « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1267 »
  2. « Notice biographique Charles Magny », Société française d'histoire de la police (SFHP),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. https://www.academie-francaise.fr/sites/academie-francaise.fr/files/palmares_1912.pdf
  4. « Charles Magny (1884-1945) - Auteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  5. « MAGNY, Charles Paul », sur francearchives.fr via Wikiwix (consulté le ).
  6. Jules Jeanneney, Journal politique : septembre 1939-juillet 1942, Armand Colin, , 514 p. (lire en ligne), p. 465.
  7. Le 3 février 1942, il signe l'arrêté de « démission d'office des Commissaires et dames patronnesses de bureaux de bienfaisance appartenant à la race juive ».
  8. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier