Charles Nicolas Joseph de Warzée d'Hermalle
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Charles Nicolas Joseph de Warzée d’Hermalle, né le à Ciney et mort le à Ramelot, est un éminent juriste belge, chevalier de l'ordre du Lion Belgique.
Biographie modifier
Né à Ciney dans la principauté de Liège, Charles Nicolas Joseph est le fils de Charles François Joseph Warzée, jurisconsulte apprécié tant au pays de Liège qu'en France et en Allemagne, député aux États de Liège en 1785, bâtonnier de l'Ordre des avocats de la Cour impériale de Liège de 1811 à 1813.
Après avoir obtenu une licence en droit à Paris, Charles Nicolas Joseph Warzée prête serment d'avocat le à Liège ; il devient le juge auditeur à la Cour impériale de Liège, puis substitut du procureur-général avant d'être lui-même avocat général du au .
Il intervient dans la vie politique liégeoise à l'époque du royaume uni des Pays-Bas qu’il soutient totalement. Cela lui vaut des honneurs et des déboires allant jusqu’à la fuite de Liège lors des journées révolutionnaires et à sa destitution par le Gouvernement provisoire en .
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Le , il épouse Marie Josèphe (dite Joséphine) Hougardy, veuve du fils de Mathias-Guillaume de Louvrex, Seigneur de Ramelot et baron de Hermalle. Le , ils ont eu un fils, Charles-Eugène-Joseph, dont une plaque mémorielle placée dans la grotte de Lourdes de la Ferme castrale de Hermalle-sous-Huy a longtemps rappelé le décès en 1846. Marie Josèphe étant décédée un peu plus d'un mois après la naissance de l'enfant, Charles Nicolas Joseph Warzée épouse, le , Georgine De Rome qui va lui donner un autre fils, Charles-Joseph-Gustave ; c'est le fils de ce dernier, Cécile-Charles-Eugène-Pontian-Nicolas-Georges de Warzée d'Hermalle, dit Charles de Warzée d'Hermalle, qui va adopter en 1905 son neveu Léon Lemaire (1877-1931), souche de la famille le Maire de Warzée d'Hermalle[1].
Membre de l’Ordre équestre de la province de Liège dès 1816 - il va en être le secrétaire en 1819 et 1820 -, Charles-Eugène-Joseph Warzée est fait baron « de Warzée d’Hermalle » par arrêté royal de [2] ou de [3], avec indication que son titre doit se transmettre par ordre de primogéniture. La Noblesse belge[2] précise qu’après 1830 et à la demande du baron, Guillaume Ier des Pays-Bas décida que le fils ainé porterait le titre de baron sa vie durant mais que ce serait l'autre fils, Charles-Joseph-Gustave né du second mariage, auquel serait concédé le titre de baron qui devait se transmettre par ordre de primogéniture.
Entre 1807 et 1850, Charles Nicolas Joseph exerce différentes fonctions (membre de commissions gouvernementales, membre électoral du département de l'Ourthe, etc.)
Destitué en 1830, il voit sa charge d'avocat général confiée à Joseph Lebeau. En 1831, il décline l'offre du roi des Pays-Bas de devenir Commissaire royal pour le grand-duché de Luxembourg ; en 1842, étant chevalier du Lion, il entre dans le corps équestre du duché de Limbourg[2].
Charles-Nicolas-Joseph, baron de Warzée d'Hermalle, a fait édifier la tourelle d'angle dans la cour d'honneur du château de Hermalle-sous-Huy et la galerie vitrée qui orne la façade principale de cette cour[4].
Notes et références modifier
- « Lemaire, le Maire de Romsée », dans : Le Parchemin, n° 315, Bruxelles, 1998, pp. 227-230. Ainsi que E.P.N..
- Selon La Noblesse belge. Fascicule de l'annuaire de 1899, 2e partie. Membres de la noblesse officiellement reconnus. 1re série, Imp. Vve Monnon, Bruxelles, 1901, p. 2585
- Selon la Biographie Nationale, consultée le 5 février 2013.
- Albert de Visscher (dir.), Les plus beaux châteaux de Belgique, Reader's Digest, Bruxelles, 1984, p. 186-187.
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Antoine Gabriel de Becdelièvre-Hamal, Biographie liégeoise ou, Précis historique et chronologique de toutes les personnes qui se sont rendues célèbres par leurs talens, leurs vertus ou leurs actions, dans l'ancien diocèse et pays de Liége, les duchés deLimbourg et de Bouillon, le pays de Stavelot, et la ville de Maestricht depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Vol. 2, Jeunhomme frères, Liége, p. 657.
- Ulysse Capitaine, Nécrologe liégeois pour 1851, Liège, 1852, p. 183-185.
