Charles Joseph Evers

 Charles Joseph Evers
Naissance
Bruxelles, Belgique
Décès (à 45 ans)
Namur, Belgique
Origine Drapeau de la Belgique Belgique
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17871818
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur
chevalier de Saint-Louis

Charles Joseph Evers, né le à Bruxelles et mort le à Namur, en Belgique, est un général belge de la Révolution et de l’Empire.

Biographie modifier

Il entre en service le 27 septembre 1787 dans la cavalerie de la Garde nationale de Bruxelles. Il passe sergent au 1er bataillon de chasseurs à pied de l’armée hanovrienne le 4 septembre 1788 et est nommé sous-lieutenant au régiment de dragons de Namur le 2 mars 1790. Il entre au service de la France avec le grade de lieutenant le 15 juillet 1792 au 1er bataillon de chasseurs belges et il est fait capitaine au 2e régiment de chasseurs belges le 1er septembre suivant. Il sert à l’armée du Nord de 1792 à 1796. Le 6 septembre 1792, ayant reçu l’ordre de traverser la Lys à la nage, il est blessé d’un coup de sabre à la tête et d’un coup de feu à la jambe droite. Le , il est fait chef d’escadron au 17e régiment de chasseurs à cheval, puis il rejoint comme adjoint le 5e régiment de hussards le 22 février 1795 et fait la guerre aux armées de Sambre-et-Meuse, Rhin-et-Moselle, du Danube et du Rhin, jusqu’à la paix de Lunéville le 9 février 1801.

Le 21 mars 1800, faisant partie de l’avant-garde du général Jourdan, il charge l’ennemi et lui fait 300 prisonniers, et le 29 mars lors de la retraite de l’armée française, il fait prisonnier un chef d’escadron du régiment de Cobourg-Dragons. Titularisé le 2 mai 1799 au 5e régiment de hussards, il se trouve le 3 mai 1800 à la bataille d'Engen, où il force la position ennemi près de Saint-Blaise, prend trois pièces de canon et fait 80 prisonniers. Le 5 juin 1800, avec 50 hommes, il fait mettre bas les armes à un bataillon de Valaques, dont il fait prisonnier le major, et dans la même campagne, à Gallenzeck, à la tête de trois escadrons, il culbute l’ennemi et lui enlève tous ses bagages. Le 19 décembre 1800, il repousse deux bataillons britanniques et est mis à bas de son cheval par un coup de feu. À la fin de la campagne, le général en chef Moreau demande pour lui une arme d’honneur.

Envoyé en Hanovre au début de l’an XI, il est nommé colonel provisoire par le général en chef Mortier le 24 octobre 1803 au régiment de chasseurs à cheval de la légion hanovrienne, grade confirmé par arrêté le 14 mai 1804. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 14 juin de la même année. En 1805, il est affecté à l’armée d’Italie, puis en 1806 à celle de Naples, avant d’être transféré à l’armée d’Espagne en 1808 jusqu’en avril 1810, date de son retour en France pour raison de santé. Il est promu général de brigade le 31 mars 1812, commandant de l’île de Gorée et de la 17e division militaire. Au mois de septembre 1812, il fait la campagne en Russie au sein du corps de cavalerie de réserve de la Grande Armée. Nommé verbalement officier de la Légion d’honneur par l’Empereur lors de la retraite en octobre, cette promotion n'est pas confirmée. Resté malade à Königsberg, il est fait prisonnier le 5 janvier 1813, lors de la capitulation de cette ville.

De retour en France en juin 1814, le roi Louis XVIII, le fait chevalier de Saint-Louis le 8 juillet 1814. Démissionnaire du service français avec le grade de lieutenant-général le 6 septembre 1814, il rejoint l’armée néerlandaise le 15 septembre suivant. Il est confirmé dans le grade de général de division le 18 septembre 1814, et est employé comme inspecteur général de cavalerie.

Il meurt le 9 août 1818 à Namur.

Sources modifier