Charles Jacob

géologue français

Charles François Étienne Jacob est un géologue français né le à Annemasse (Haute-Savoie) et mort le à Paris.

Biographie modifier

Ancien élève de l'École normale supérieure, il fait son service militaire (1898-1899) puis passe l'agrégation de sciences naturelles en 1902[1]. Préparateur de Wilfrid Kilian à Grenoble, il soutient en 1907 une thèse sur la paléontologie et la stratigraphie du crétacé des Alpes. En 1909 il devient maître de conférences à l'université de Bordeaux, puis succède à Victor Paquier (mort en 1911) comme professeur titulaire de la chaire de géologie à la faculté des sciences de Toulouse (1912-1928), mais au cours d'une brève période ( - ) il est nommé chef du service géologique d'Indochine en remplacement de Jacques Deprat.

En 1928, il est nommé professeur à la faculté des sciences de Paris.

Il est élu à l'Académie des sciences (section de minéralogie) en . Opposé à la politique de la recherche promue par Jean Perrin et le Front populaire, il est nommé en par le gouvernement de Vichy, à l'âge de soixante-deux ans, administrateur du CNRS à titre provisoire. Il est nommé effectivement directeur du CNRS en , et sera démis de ses fonctions à la Libération en .

Il sera président de l'Académie des sciences et de l'Institut de France pendant l'année 1949.

Bernard Gèze écrit à son sujet :

« Le pire des pignoufs, le dictateur féroce, le maître incomparable, suivant les opinions de ses détracteurs ou de ses thuriféraires (les « Jacobites »), Jacob n'a laissé aucun géologue indifférent devant lui pendant les années de son règne en Sorbonne. Pour ma part, si je n'ai guère eu à l'apprécier favorablement, je lui ai cependant toujours reconnu de très grandes qualités professorales[2]. »

Références modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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