Charles-Léon de Verdelhan des Molles

personnalité politique française

Charles-Léon de Verdelhan des Molles, né le à Saint-Germain-de-Calberte et mort le ) à Saint-Étienne-Vallée-Française, est un homme politique français.

Biographie modifier

Petit-fils d'un avocat au parlement de Toulouse, propriétaire-agronome à Langogne, il fut élu, le , représentant de la Lozère à l'Assemblée constituante, le 2e sur 4, par 10 985 voix sur 32 651 votants et 38 359 inscrits. Il siégea à la droite légitimiste, fit partie du comité de l'administration départementale et communale, et vota : pour la loi sur les attroupements, pour le décret sur les clubs, pour le rétablissement du cautionnement, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, contre l'amendement Grévy sur la présidence, contre le droit au travail, contre la réduction de l'impôt du sel, pour la proposition Râteau, pour le renvoi des accusés du devant la Haute-Cour, pour l'ordre du jour Oudinot, pour l'interdiction des clubs ; absent par congé depuis le .

À la fin de la session, il s'était rallié à la politique du prince-président. Non réélu à l'Assemblée législative, il entra au Corps législatif à une élection partielle, le , en remplacement de Renouard, démissionnaire pour cause d'incompatibilité : l'unique circonscription de la Lozère lui donna, comme candidat officiel, 21 028 voix sur 21 268 votants et 40 092 inscrits. Il siégea dans la majorité monarchique. À la fin de la législature, lors de la demande des douze millions et demi nécessaires à l'achèvement du boulevard Sébastopol, des Molles soutint que la France ne devait pas payer les embellissements de Paris, et qu'il y avait danger à attirer dans une seule ville les ouvriers des campagnes. Aux élections du , il échoua avec 8 314 voix contre 18,562 données à l'élu, M. de Chambrun, candidat indépendant, et rentra dans la vie privée.

Sources modifier

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