Charles-Antoine Flajoulot

peintre français
Charles-Antoine Flajoulot
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Charles-Antoine Flajoulot est un artiste-peintre et enseignant français né en 1774 à Besançon où il est mort le .

Biographie modifier

Flajoulot entre à l'école de dessin de Besançon puis monte à Paris, reçu à l'école des Beaux-Arts comme élève de Jean-Baptiste Regnault le 14 vendémiaire an XII (6 octobre 1804). Vraisemblablement élève de Jacques-Louis David[réf. nécessaire], il devient directeur de l'école de dessin de Besançon ; il est aussi professeur dans la classe de dessin du Collège royal de Besançon où il aura comme élève le jeune Gustave Courbet, Édouard Baille, Ferdinand Louis Perron, Louis Pasteur, entre autres[1].

Courbet fréquente l'atelier de Flajoulot, qu'il considère alors comme « l'un de ses maîtres », entre 1837 et 1839, et lui rend visite par la suite[2].

Il laisse une collection de moulages et d'œuvres d'art au musée de Besançon.

Selon l'abbé Brune, « ce peintre était un excentrique qui se proclamait le roi du dessin. »

Iconographie modifier

Œuvres modifier

D'après l'abbé Brune :

Églises

  • Besançon, chapelle de l'asile départemental du Doubs, Saint Jean l'Aumônier distribuant son bien aux pauvres.
  • Delain, Haute-Saône, La Conception de la Vierge, 1831.
  • Franois, Doubs, La Nativité, copie d'après Annibal Carrache ; Saint Isidore, 1830.

Musées

  • Besançon, Saint Jean l'Aumônier, esquisse du tableau de l'asile du Doubs ; Persée venant de délivrer Andromède, se lave les mains dans une fontaine, copie d'après Jean-Baptiste Regnault.

Notes et références modifier

  1. Richard Moreau,Louis Pasteur, de Besançon à Paris, l'envol, 2003, p. 132.
  2. Petra ten-Doesschate Chu (dir.), Correspondance de Courbet, Flammarion, 1992, pp. 17, 29, 37-38.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Francis Wey, Melchior Wyrsch et les peintres bisontins, p. 25.
  • Abbé Paul Brune, Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art de la Franche-Comté, Paris, Bibliothèque d'art et d'archéologie, 1912, p. 98.

Liens externes modifier