Chaponost
Chaponost | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée du Garon |
Maire Mandat |
Damien Combet 2020-2026 |
Code postal | 69630 |
Code commune | 69043 |
Démographie | |
Gentilé | Chaponois, Chaponoises |
Population municipale |
8 790 hab. (2018 ![]() |
Densité | 539 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 39″ nord, 4° 44′ 33″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 336 m |
Superficie | 16,32 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Brignais |
Localisation | |
modifier ![]() |
Chaponost (prononcé Chapono) est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
GéographieModifier
Chaponost est une commune de la banlieue sud-ouest de Lyon.
Communes limitrophesModifier
Francheville | Sainte-Foy-lès-Lyon Oullins |
|||
Brindas | N | Saint-Genis-Laval | ||
O Chaponost E | ||||
S | ||||
Soucieu-en-Jarrest | Brignais |
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Chaponost est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
HistoireModifier
C'est ici qu'a été découverte en 1881 la dumortiérite[9].
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Administration municipaleModifier
Le conseil municipal de Chaponost, élu en mars 2014, compte 30 élus dont le maire[10].
Liste des mairesModifier
Politique de développement durableModifier
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[13].
IntercommunalitéModifier
La commune fait partie de la communauté de communes de la Vallée du Garon.
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2018, la commune comptait 8 790 habitants[Note 3], en augmentation de 8,53 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
EnseignementModifier
La commune de Chaponost regroupe[18] deux écoles maternelles (La Cordelière et Les Muguets), deux écoles primaires (Les Deux Chênes[19] et Louis-Martel[20]) et le collège Françoise-Dolto[21]. Elle bénéficie également[22],[18] d'une école privée catholique sous-contrat maternelle et primaire : l'école La Source[22]
SantéModifier
Sports et loisirsModifier
- Stade de Chaponost : terrains de football, de basket-ball, handball, skatepark, tir à l'arc.
- Tennis Club de Chaponost, situé dans le domaine du Gilbertin.
- Gymnase François-Perraud, situé à proximité du boulevard des Fleurs.
- Salle omnisports, située à proximité du stade.
EnvironnementModifier
Culture et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- les aqueducs romains du Gier, d'une longueur estimée à 75 km, ont été construits sous le règne d'Hadrien au IIe siècle pour permettre l'alimentation en eau de source de la ville de Lugdunum (Lyon) depuis le mont Pilat (eau puisée dans le Gier). Des arches (92 arches sur 550 m environ) sont situées sur la commune au lieu-dit du Plat de l'Air. Une autre partie importante peut être vue sur la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, au niveau du pont siphon de Beaunant. Leurs canalisations totalisent plus de deux-cents kilomètres de longueur.
- Quelques maisons-fortes : Pravieux, Le Pivolet, Montgriffon.
- Château des Cartières.
- Château de Montalant (dit château des Italiens) dans la vallée de Barret (1853/1992).
- Bénitier de l'église en marbre blanc du haut Moyen Âge.
- Monument aux morts.
Place de l'ancienne église illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).
Monument aux mortsModifier
Le monument aux morts de Chaponost est dédié aux victimes de la Première Guerre mondiale. Il a été inauguré en septembre 1922.
Les archives relatives à la construction du monument aux morts sont conservées dans les archives communales, en mairie, dans un dossier intitulé « Place publique » ; on conserve le plan de la réfection de la place publique en 1920 et les bulletins des souscripteurs[23]. Le premier devis pour le monument date du 10 octobre 1920 ; le préfet a approuvé le projet le 28/02/1921[23]. Le second devis de Léon Guinet, entrepreneur situé 23 quai des Brotteaux à Lyon, et s'élève à 59889 francs[23]. L'architecte auteur du monument est Paul Porte, 185 avenue de Saxe. La délibération du Conseil municipal datée du 1er octobre 1922 approuve le devis[23].
La réception provisoire des travaux a lieu le 10 septembre 1921 ; la réception définitive, le 24 septembre 1922[23].
La pierre provient de la Société des marbres, pierres et granits (cf courrier du 27 septembre 1921)[23].
L'aménagement de la place par Maurice Curny, architecte à Lyon, et Paul Riousset, entrepreneur à Givors, est datée du 10/01/1935 : le procès-verbal de réception provisoire de travaux et conservé dans les archives communales[23].
En 1934, un mandat de paiement en faveur des architectes Curny et Nachury, mentionne l'éclairage de la place et la construction d'une estrade. [24]
En 2013, la partie centrale en granit du monument est déplacée dans le cadre de la construction de la nouvelle médiathèque. L'ensemble fait ainsi l'objet d'une rénovation et d'une réorientation vers la rue Chapard[25]. En 2016 le monument est déplacé près de la médiathèque[26].
Patrimoine naturelModifier
Espaces verts et fleurissementModifier
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[27].
ÉconomieModifier
Revenus de la population et fiscalitéModifier
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 737 € ce qui plaçait Chaponost au 918e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[28].
Entreprises et commercesModifier
La commune abrite des commerces d'alimentation (supérette, traiteur, boucherie, boulangerie, primeurs, pâtisserie) et d'équipement (papeterie, prêt-à-porter, tabac-presse), des établissements de services (banques, agences immobilières), de biens et services à la personne (opticien, coiffeur, pharmacie, fleuriste, institut de beauté) ainsi que restaurants et hôtels. L'activité artisanale est présente, notamment avec une miroiterie.
ÉvènementsModifier
Personnalités liées à la communeModifier
- Pierre-Hélène Souchay (1733-1806), négociant, collectionneur d'art et bibliophile français, propriétaire du château de Montgriffon et mort à Chaponost.
- Claude Dufay (1926 - 2001), entomologiste.
- Jean Besson (1948-), homme politique, conseiller général et député.
- Emmanuel Ceysson (1984-), harpiste.
- Jérôme De Oliveira (1985-), pâtissier, champion du monde de pâtisserie (2009).
- Marie-Louise Devillaine (1906-2015), doyenne du Rhône (108 ans), conseillère municipale et présidente-fondatrice du club du Bel Âge.
- Étienne Ca (1997-) Joueur professionnel de Basket-ball
JumelagesModifier
- Lesignano de' Bagni (Italie) depuis 2008.
HéraldiqueModifier
Blason | De gueules à l'aqueduc de quatre arches d'argent, maçonné de sable, sommé d'un chapon d'or crêté, barbé et membré de sable, posé sur une terrasse de sinople chargée de quatre feuilles de vignes d'argent[29]. |
|
---|---|---|
Détails |
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 3 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 3 avril 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 3 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le 3 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 3 avril 2021).
- « Société Minéralogique de France - Bulletin n°1 », sur https://gallica.bnf.fr, , p. 3 à 5.
- « Comptes rendus du conseil municipal », sur www.mairie-chaponost.fr, Mairie de Chaponost, .
- Au lieu de « Couzon », comme orthographié initialement par erreur, page 274 et suivantes, dans la deuxième édition de l'ouvrage de Joseph Jomand, Chaponost en Lyonnais (Imprimerie du Bâtiment, Lyon), dont la 1re édition a été publiée en 1966 par les éditions Vitte à Lyon, dans laquelle figure déjà la même étude de l'action et de la personnalité du maire Lucien Cozon.
- Annuaire des maires du Rhône (69) [1]
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Chaponost, consultée le 27 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://www.mairie-chaponost.fr/ecoles-chaponost.aspx
- L’école primaire Les deux Chênes
- L’école primaire Louis Martel
- Collège Françoise Dolto
- « École la Source à Chaponost », sur École la Source à Chaponost (consulté le 5 septembre 2020).
- Monument aux morts de Chaponost, Université de Lille 3.
- Comité du pré-inventaire des monuments et richesses artistiques du Rhône, Préinventaire de Chaponost, Département du Rhône, (ISBN 978-2-910865-08-5).
- « Le 11-novembre commémoré devant le monument aux morts restauré », sur leprogres.fr, (consulté le 16 novembre 2017).
- « Les monuments aux morts: Chaponost ».
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 24 mars 2017).
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=2839