Chapelle des Pénitents noirs

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En France, plusieurs chapelles sont nommées « chapelle des Pénitents noirs ».

Historique modifier

La France, après la fin des guerres de religion, retrouve une paix religieuse précaire. La paix intérieure revenue, les autorités catholiques mettent en œuvre une importante activité de prédication et de formation en application des réformes décidées par le concile de Trente terminé en 1563 et qu'on nomme la Contre-Réforme. Elles mettent ainsi en place des confréries de laïques (pénitents blancs, gris, rouges, noirs, bleus ou violets suivant la couleur de la robe) qui réalisent des actions de piété et de charité. Les chapelles des Pénitents noirs sont le lieu de rassemblement et de l'arrivée des processions des frères revêtus et cagoulés de noir, portant des cierges et des flambeaux, et accompagnés de chants et de musiciens[1].

Les confréries de Pénitents noirs avaient notamment pour mission d'accompagner le salut des âmes et des corps : aide morale et matérielle aux prisonniers, assistance aux condamnés à mort, aux « insensés » et aux malades[2].

France modifier

Nouvelle-Aquitaine modifier

Occitanie modifier

Provence-Alpes-Côte d'Azur modifier

Notes et références modifier

  1. Désiré Brelingard, Histoire du Limousin et de la Marche, Presses universitaires de France, , p. 82.
  2. Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Limoisin, Petit Futé, , p. 2014.
  3. Département des Alpes-Maritimes, « Lantosque », sur Département des Alpes-Maritimes (consulté le )

Voir aussi modifier