Chapelle Saint-Amant de Théziers

chapelle située dans le Gard, en France

Chapelle Saint-Amant
de Théziers
Image illustrative de l’article Chapelle Saint-Amant de Théziers
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Rattachement Diocèse de Nîmes
Début de la construction XIIe siècle
Style dominant Art roman languedocien
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1941)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Ville Théziers
Coordonnées 43° 54′ 11″ nord, 4° 37′ 43″ est
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Chapelle Saint-Amant de Théziers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Chapelle Saint-Amant de Théziers
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Saint-Amant de Théziers

La chapelle Saint-Amant de Théziers est une chapelle romane située à Théziers dans le département français du Gard en région Occitanie.

Historique modifier

La plus ancienne mention qui est faite de Théziers est « Tedysia », une inscription du musée de Nîmes[1].

La chapelle Saint-Amant de Théziers est construite au XIIe siècle et apparaît en 1113 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille sous le nom de Sanctus-Amantius de Tezeir[1].

Théziers faisait partie de la viguerie de Beaucaire mais elle appartenait cependant au diocèse d'Uzès[1], et non à celui de Nîmes.

Statut patrimonial modifier

La chapelle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Localisation modifier

La chapelle se dresse, complètement isolée parmi les pins, sur une colline au nord-est du village.

Architecture modifier

 
Le clocher.

Le chevet modifier

La chapelle présente à l'est un chevet semi-circulaire recouvert d'un toit en appentis et percé d'une fenêtre absidiale très étroite. Ce chevet est construit en petit appareil éclaté au marteau, typique du premier art roman méditerranéen[3].

 
Le chevet.

La nef modifier

La nef, par contre, est construite en pierre de taille de belle facture assemblée en grand appareil, aux joints parfaits et invisibles, du second art roman[3].

Recouverte de tuiles romaines, elle est surmontée d'un élégant clocheton à baie campanaire unique.

La façade méridionale, soutenue par de puissants contreforts est percée de deux fenêtres et est ornée d'un beau portail présentant deux arcs imbriqués. L'arc externe est surmonté d'une très belle frise de dents de scie. Il était jadis soutenu par une paire de colonnes disparues dont il ne subsiste plus que le chapiteau de gauche, orné de motifs géométriques.

 
Le portail.
 
Le portail.
 
Chapiteau et
frise de dents de scie.


 
La frise de dents de scie du portail.
 
Détail de la frise de dents de scie.

Références modifier

  1. a b et c Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Imprimerie impériale, Paris, 1868, p. 244.
  2. Notice no PA00103242, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. a et b Françoise Leriche-Andrieu, Itinéraires romans en Languedoc, éditions Zodiaque, 1982, p.20

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier