Championnat de France masculin de handball 1967-1968

Nationale 1 1967-1968
Généralités
Sport handball
Organisateur(s) FFHB
Édition 16e
Lieu(x) Drapeau de la France France
Participants 32 équipes
Matchs joués ? matchs

Palmarès
Tenant du titre Stade Marseillais UC
Vainqueur Stella Sports Saint-Maur (1)
Deuxième US Ivry

Navigation

Le championnat de France de Nationale 1 masculin 1967-1968 est le plus haut niveau de handball en France.

Le titre de champion de France est remporté par la Stella Sports Saint-Maur. C'est leur premier titre de champion de France.

Première phase modifier

Du fait du passage de 32 à 16 clubs, les 4 derniers de chaque poule sont relégués. Les résultats de la première phase sont[1],[2] :

Groupe A modifier

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 FC Sochaux 42 14 14 0 0 348 212 136
2 CSL Dijon 34 14 10 0 4 251 215 36
3 FC Mulhouse 30 14 8 0 6 247 242 5
4 HBC Besançon 29 14 7 1 6 233 252 -19
5 RC Strasbourg 28 14 7 0 7 243 264 -21
6 ASPTT Strasbourg 26 14 6 0 8 234 242 -8
7 USO Mulhouse (P) 19 14 2 1 11 212 259 -47
8 FHB Fontaines-sur-Saône (P) 16 14 1 0 13 203 285 -82

Groupe B modifier

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Stade Marseillais UC 40 14 13 0 1 309 157 152
2 Paris UC 38 14 12 0 2 253 183 70
3 ASU Lyon 30 14 8 0 6 247 237 10
4 AS Cheminots de l'Ouest Paris 28 14 7 0 7 220 250 -30
5 USM Malakoff (P) 25 14 5 1 8 234 237 -3
6 HBC Villefranche-sur-Saône 24 14 5 0 9 220 223 -3
7 Thonon AC (P) 24 14 5 0 9 214 238 -24
8 ASCEM Lyon 15 14 0 1 13 165 337 -172

Groupe C modifier

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 ASP Police Paris 42 14 14 0 0 355 202 153
2 Bordeaux EC 36 14 11 0 3 252 230 22
3 ASPTT Évreux 31 14 8 1 5 267 225 42
4 Girondins de Bordeaux HBC 26 14 6 0 8 210 236 -26
5 USM Bondy (P) 26 14 6 0 8 219 273 -54
6 SCA Fontenay-sous-Bois 24 14 5 0 9 220 235 -15
7 Nantes EC 23 14 4 1 9 213 250 -37
8 CA Béglais (P) 16 14 1 0 13 192 277 -85

Groupe D modifier

  Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Stella Sports Saint-Maur 39 14 12 1 1 305 215 90
2 US Ivry 33 14 9 1 4 331 228 103
3 Carabiniers de Billy-Montigny (P) 31 14 8 1 5 268 239 29
4 ASPTT Metz 28 14 7 0 7 255 287 -32
5 ES Colombes 27 14 6 1 7 218 217 1
6 USB Longwy 26 14 6 0 8 254 281 -27
7 Lille Université Club 25 14 5 1 8 265 248 17
8 SS Voltaire Châtenay-Malabry (P) 15 14 0 1 13 203 374 -171

Phase finale modifier

Les résultats de la phase finale sont[2],[3] :

Quarts de finale Demi-finales Finale
   
FC Sochaux 23 12
Paris UC 23 21  
Paris UC 23 11
    Stella Saint-Maur 16 18  
Stella Saint-Maur 18 17
Bordeaux EC 13 15
Stella Saint-Maur 20
    US Ivry 18
ASP Police Paris 16 17  
US Ivry 19 19  
US Ivry 20 22
    Stade Marseillais UC 13 21
Stade Marseillais UC 20 17
CSL Dijon 11 18


Quarts de finale modifier

Le P.U.C., le Stade Marseillais, Ivry et Stella-Sports disputeront le 20 et le 27 avril les demi-finales du championnat de France (division Nationale). A la vérité, aucune surprise n'a véritablement marqué les quarts de finale[4] :

  • Le Stade Marseillais, champion de France, a confirmé qu'il demeurait le club le plus dangereux en dominant Dijon sur l'ensemble des deux matches, bien qu'ayant été privés de Daniel Costantini (match aller), puis de Maurice Portes et d'Alain Soulié (match retour).
  • Ivry, de son côté, a remporté deux succès sur la Police de Paris, privée des services de Jean Faye et de Jean-Jacques Brunet, suspendus, par le comité directeur de la Fédération, pour n avoir pas honoré leur sélection du match France-Hollande. Si le résultat logique, il subsistera toujours un doute dans l'esprit des Policiers : qu'auraient-ils fait avec leurs deux internationaux ?
  • La Stella-Sports de Saint-Maur, pour sa part, a eu quelques difficultés a se débarrasser des Etudiants de Bordeaux que l'on croyait moins solides. Les Saint-Mauriens ont bénéficié de la réussite de Alexandre de Germain et de Hector. Ils leur manquaient néanmoins un véritable meneur de jeu et cela risque fort de limiter leurs ambitions au niveau des demi-finales.
  • Enfin le P.U.C. qui avait déjà réalisé un résultat remarquable à Sochaux, n'a pas laissé passer sa chance. Il a suffi de trente minutes de jeu aux Parisiens pour prendre la mesure des Sochaliens chez qui seuls Roger Lambert et Jean-Louis Silvestro ont émergé. Sochaux a commis l'erreur de laisser trop de liberté à Marc Lambert et il s'est heurté de plus à Jean-Paul Laplagne (dans les buts). Pour Sochaux, cette élimination constitue une sérieuse déception au moment où l'on pensait que, même privée d'Etcheverry, il réussirait à atteindre les demi-finales.

Demi-finales modifier

Dans la première demi-finale, la Stella Saint-Maur a créé la surprise en rattrapant un retard de 7 buts concédé lors du match aller face face au Paris UC[5] :

  • A Bullier, Paris UC bat Stella Sports de Saint-Maur 23-16 (10-12).
    • 450 spectateurs, recette : 1 930 FRF
    • Paris UC : Dumont (10 dont 4 penalties), Orsini (5), Marc Lambert (3), Beurive (2), Cazorla (2), Deuil (1).
    • Stella : Alexandre (5), Hector (3 dont 2 penalties), Berger (2 dont 1 penalty), Germain (2), Petit (2), Deschamps (1), Perraud (1).
  • A Saint-Maur-des-Fossés, Stella Sports de Saint-Maur bat Paris U.C. 18-11 (8-6).
    • 1200 spectateurs, recette : 4 125 FRF
    • Stella : Alexandre (6), Germain (4 dont 1 penalty), Petit (4), Perraud (3), Berger (1 penalty).
    • Paris UC : Dumont (5 dont 2 penalties), Orsini (3), Boukhobza (1), Cazorla (1), Kraft (1).

Les deux équipes étant à égalité, la Stella est qualifiée pour la finale du championnat de France à la faveur d'un meilleur quotient (18/11=1,63 contre 23/16=1,43) !

Dans la seconde demi-finale, l'US Ivry écarte le Stade Marseillais UC, tenant du titre, grâce notamment à une victoire à Marseille lors du match aller[6] :

  • A Marseille, US Ivry bat Stade Marseillais U.C. 17-12 (7-4).
    • 650 spectateurs, recette : 3 800 FRF
    • SMUC : Agostini (3), Paolini (2 penalties), Matteoni (2), Portes (2), Soulié (2), Costantini (1).
    • Ivry : René Richard (5 dont 1 penalty), Avenet (3), Zellner (3), Maillard (3), Gegas (1), Aggoune (1), Delbo (1).
  • A Ivry-sur-Seine, US Ivry bat Stade Marseillais U.C. 16-15 (7-9).
    • 1200 spectateurs, recette : 2 900 FRF
    • Ivry : René Richard (7 dont 2 penalties), Michel Richard (4), Gegas (2), Avenet (1), Zellner (1), Servant (1).
    • SMUC : Costantini (7 dont 5 penalties), Matteoni (3), Rouit (2), Portes (2), Agostini (1).

Finale modifier

 
Stella Sports 1967/68.

En finale disputée le au Stade Pierre-de-Coubertin devant 3 500 spectateurs dont 2685 payants (soit une recette de 19 670 FRF), la Stella Saint-Maur s'impose face à l'US Ivry 20 à 18 (mi-temps 12-8)[7] :

  • Stella Saint-Maur
    • Gardiens de but : Jean Thiébault,
    • Joueurs de champ : Jean-Michel Germain (6 buts), Alfred Alexandre (5), Alain Berger (3), Joël Hector (2), Guy Petit (1), Yves Chaplais (1), Claude Perraud (1), Deschamps
    • Entraîneur : Fernand Zaeguel
  • US Ivry
    • Gardiens de but : ?
    • Joueurs de champ : René Richard (4 dont 1 penalty), Michel Richard (4 dont 2 penalties), Maillard (4), Gegas (2), Maurice Zellner (2), Michel Avenet (2).
    • Entraîneur : Jean Benoits
  • Excellent arbitrage de M. Hugonnet (Lyon).

Notes et références modifier

  1. « Résultats et classement », Hand-ball : bulletin fédéral n°45, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 9
  2. a et b « Handball - Nouveau champion : Stella Sports », Journal de l'année, Éditions Larousse,‎ , p. 568-569 (lire en ligne, consulté le )
  3. [image] « Handball - Phase finale », Journal de l'année, Éditions Larousse, (consulté le ), p. 568-569
  4. « Quarts de finale : SMUC, Ivry, Stella et PUC qualifiés », Hand-ball : bulletin fédéral n°46, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 8-9
  5. « Demi-finale PUC - Stella Sports », Hand-ball : bulletin fédéral n°47, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 4
  6. « Demi-finale SMUC - US Ivry », Hand-ball : bulletin fédéral n°47, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 5
  7. « La Stella Sports Saint-Maur a joué sa "finale" avec lucidité », Hand-ball : bulletin fédéral n°48, Fédération française de handball, (consulté le ), p. 8-9

Voir aussi modifier