Championnat de France de rallycross

compétition de sport automobile française

Le championnat de France de rallycross est une compétition de rallycross créée en France par la Fédération française du sport automobile (FFSA) en et organisé par l'Association Française des Organisateurs de Rallycross (AFOR), sous la marque Rallycross France.

Championnat de France de rallycross
Description de cette image, également commentée ci-après
Le logo du Rallycross France est rouge et représente un coq muni d'un casque.
Généralités
Sport Compétition automobile
Création 1977
Autre(s) nom(s) Rallycross France
Organisateur(s) FFSA, AFOR
Édition 45 (en 2023)
Catégorie Rallycross
Périodicité Annuelle
Lieu(x) France métropolitaine
Participants Supercar : 17
Super 1600 : 13
Division 3 : 26
Division 4 : 16
Total : 72
Épreuves 8
Site web officiel www.rallycrossfrance.com

Palmarès
Tenant du titre Supercar : Samuel Peu
Super 1600 : Anthony Paillardon
Division 3 : Nicolas Beauclé
Division 4 : Jean-François Blaise
Vainqueur Supercar : Samuel Peu
Super 1600 : Jimmy Terpereau
Division 3 : Benoit Morel
Division 4 : Anthony Mauduit
Plus titré(s) Jean-Luc Pailler (11)
Pour la compétition en cours voir :
Championnat de France de rallycross 2023

Créé en 1977, le championnat comporte plusieurs catégories de puissance : Supercar, Super 1600, Division 3 et Division 4. La compétition se déroule sur des circuits alternant terre et asphalte, avec l'ajout d'un « tour joker », une déviation plus lente que le tracé normal, favorisant les stratégies.

Histoire modifier

Le championnat de France de rallycross est le plus ancien championnat de rallycross au monde. Il est aussi le championnat le plus important au monde avec 8 manches réparties sur toute la France métropolitaine. Tout au long de son histoire, le championnat a connu de nombreux changements de règlement, afin de rendre la compétition plus dynamique. Au début administré par le FAR (France Association Rallycross), le championnat est depuis 1982, administré par l’AFOR (Association Française des Organisateurs de Rallycross) et labellisé par la FFSA (Fédération Française du Sport Automobile).

Le Championnat est depuis sponsorisé par de nombreuses marques, comme Yacco, les pneus Coopertires, la chaîne l'Équipe, et le magazine Échappement.

Les débuts (1976-1977) modifier

 
Jean-Claude Lefebvre sur sa Peugeot 104 ZS 1 400 cm3.

Après une épreuve « test » à Lohéac le née de l'initiative de Michel Hommell[1], un championnat national de rallycross est organisé dès le mois de septembre de l’année suivante. Au total, le championnat de France de rallycross 1977 est composé de onze circuits en plus de Lohéac. La plupart des circuits sont tracés sur d'anciens aérodromes ou sont des créations spécifiques pour le nouveau championnat[2]. Renault et Peugeot s'intéressent immédiatement à la nouvelle discipline. Renault annonce deux Alpine A310 V6 pour Jean Ragnotti et Marie Claude Beaumont, avant qu'elle ne décide d'arrêter la compétition en acceptant un poste d’attachée de presse chez Renault Sport. De son côté, Peugeot construit une Peugeot 104 ZS 1 400 cm3 pour Jean-Claude Lefebvre. Deux catégories de voitures sont créées, une série de moins de 1 600 cm3 nommée Classe 1 (comparable à l'actuelle Super 1600) et une autre de plus de 1 600 cm3, appelée Classe 2 (similaire à la catégorie Supercar). En totalité, cinquante-quatre pilotes participent au challenge BP-Autohebdo international, pour moitié des pilotes français, l’autre étant constituée de pilotes européens majoritairement britanniques ou néerlandais[3].

Inspiration rallye (1978-1987) modifier

Les années 80 sont marqués par l'utilisation de voitures dérivés du Championnat du monde des rallyes, notamment du Groupe 4.

Les années Groupe B (1988-1990) modifier

Alors que la FIA banni le Groupe B du championnat du monde des rallyes, le championnat de France de rallycross, muni d'un règlement sécuritaire plus souple, autorise l'homologation de cette catégorisation. Ainsi, les années 1988, 1989 et 1990 voient la suprématie des Peugeot 205 T16 Évo 2[4], suivie par d'autres voitures marquantes du Groupe B comme l'Audi Quattro S1, la MG Metro 6R4, la Lancia Delta S4, la Ford RS200, la Renault 5 Maxi Turbo ou encore la Citroën BX Turbo 4×4[5].

Domination de Jean-Luc Pailler (1991-1999) modifier

Pendant moins d'une décennie, Jean-Luc Pailler domine totalement le championnat avec 8 titres en 9 ans. Seul Christian Ménier arrive à lui voler le titre de champion en 1997. D'abord au volant d'une Citroën BX Turbo 4×4, Jean-Luc Pailler opte pour une Citroën Xantia Turbo 4x4 en 1994.

Un esprit WRC (2002-2014) modifier

En 2002, le championnat calque ses catégories sur celles utilisées en championnat du monde des rallyes, et les voitures gagnantes sont souvent celles qui s'illustrent aussi en rallye.

Une nouvelle ère (depuis 2014) modifier

En , Le championnat de France de rallycross bénéficie d’une communication unitaire représentée par une seule marque, « Rallycross France ». Une campagne de communication numérique amène à la création d'un nouveau site web et d'une présence sur les réseaux sociaux comme YouTube[6], Twitter[7], Facebook ou Instagram[8],[9]. La même année est créé le Championnat du monde de rallycross par la FIA. Dès lors, les constructeurs automobiles comme Peugeot ou Renault conçoivent des voitures badgés RX afin de s'illustrer en rallycross mondial. Les pilotes du Rallycross France utilisent alors ces voitures, s'approchant du Groupe R5 en WRC.

La Rallycross France en période de crise sanitaire modifier

En , la pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 crée une situation totalement inédite pour le championnat de France de rallycross : les cinq premières courses programmées dans la saison sont annulées : c'est le cas de l'épreuve de Châteauroux annulée le [10], puis des épreuves de Lessay, Pont-de-Ruan et de Faleyras[11], d'abord reportés puis annulés le [12]. Le comité directeur de la FFSA décide deux semaines plus tard de ne disputer que les épreuves de Mayenne, Kerlabo, Essay et Dreux[13], avant que les organisateurs respectifs des épreuves ne se retirent par la suite, provoquant une annulation du championnat 2020[14].

Autour de la course modifier

Format d'un week-end modifier

Essais libres modifier

Ils ne sont plus qualificatifs depuis , ils permettent uniquement aux pilotes de découvrir la piste et de connaître leur temps chronométré pour se faire une idée de leurs performances face à la concurrence. Ils sont aussi l’occasion de faire le point sur la préparation de la voiture et de faire les derniers réglages. La règle du placement sur la grille de la première manche qualificative se fait à la suite d'un tirage au sort[15].

Manches qualificatives modifier

Entre 3 et 5 voitures s'élancent pour 4 tours, le pilote le plus rapide sur le total des 4 tours prend la tête d'un classement. Des points intermédiaires sont attribués suivant l'ordre de ce classement. À la fin des 4 manches, les points sont additionnés et les 16 premiers pilotes se qualifient pour les phases finales. Les 2 premières manches se déroulent le samedi, puis les 2 autres le dimanche.

Demi-finales modifier

Les qualifiés pour les 2 demi-finales sont placés sur les grilles par rapport à leur nombre de points cumulés sur les 4 manches. Chaque demi-finale se fait par huit, sur 6 tours. Les huit meilleurs sont répartis sur les deux demi-finales (1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15 et 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14 partent ensemble).

Finale modifier

 
Départ de la finale Super 1600 lors de l'épreuve de Rallycross de Dreux 2021.

Les 4 premiers des 2 demi-finales sont qualifiés pour la finale, qui se déroule sur 7 tours. Les 3 premiers de la finale monteront sur le podium de la manche, et le vainqueur de la finale remporte l'épreuve[16].

Speaker modifier

 
Jean-Jacques Guibal en 2022.

Depuis 1988, Jean-Jacques Guibal est le commentateur (ou speaker) officiel du Rallycross France[17]. Le speaker commente les courses depuis sa tour, généralement placée à côté de la ligne droite de départ-arrivée, là où la visibilité du tracé est la plus bonne.

Attribution des points modifier

Attribution des points des manches qualificatives modifier

Position  1er   2e   3e   4e   5e  -
Points 50 45 42 40 39 0

L'ordre d'arrivée décide de l'attribution des points : 50 points pour le premier, 45 pour le deuxième, 42 pour le troisième, 40 au quatrième, et 39 pour le cinquième.

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e -
Points 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

A l'issue des quatre manches qualificatives, un classement est établi : 16 points pour le premier, 15 pour le deuxième, 14 pour le troisième, 13 au quatrième, 12 au cinquième, 11 au sixième, 10 au septième, 9 au huitième, 8 au neuvième, 7 au dixième, 6 au onzième, 5 au douzième, 4 au treizième, 3 au quatorzième, 2 au quinzième et 1 pour le seizième. Les pilotes placés après la seizième place ne reçoivent aucun point.

Attribution des points des demi-finales modifier

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e
Points 10 8 6 5 4 3 2 1

A l'arrivée, les points sont attribués ainsi : 10 points pour le premier, 8 pour le deuxième, 6 pour le troisième, 5 au quatrième, 4 au cinquième, 3 au sixième, 2 au septième et 1 pour le huitième.

Attribution des points de la finale modifier

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e
Points 15 12 9 7 6 5 4 3

A l'issue de la course, les points sont distribués ainsi : 15 points pour le premier, 12 pour le deuxième, 9 pour le troisième, 7 au quatrième, 6 au cinquième, 5 au sixième, 4 au septième et 3 pour le huitième. En fonction des points marqués entre les manches, la demi-finale et la finale, les premiers sur le podium ne sont pas forcément les premiers du classement général.

Tour joker modifier

Chaque circuit dispose d'un « tour joker », il s'agit d'une déviation du circuit plus lente que le tracé normal, qui allonge le temps du tour de 2 à 3 secondes, favorisant les stratégies de course. Le pilote doit le prendre une fois par course, sous peine de disqualification. Les pilotes dans les dernières places le prennent généralement dans les premiers tours de la course, tandis que les premiers le prennent vers la fin[18].

Réglementation modifier

Pole position modifier

Le pilote ayant eu le meilleur temps peut choisir son couloir de départ (obligatoirement sur la première ligne), il n'est donc pas obligé de partir en couloir intérieur (1re, 2e ou 3e place)[16].

Zone de chauffe modifier

 
Ligne de départ du circuit de Dreux.

Nommée aussi « décrassage » et située entre deux lignes rouges quelques mètres avant la ligne de départ, cette zone permet de chauffer les pneumatiques en effectuant des burns[19],[16].

Spotter modifier

 
Un spotter avant la course.

Les pilotes peuvent avoir un spotter également appelé « manager radio ». En constante liaison radio avec le pilote, le spotter évalue les différentes options et guide son pilote dans ses choix stratégiques, il lui donne des informations générales concernant la course, comme le meilleur moment pour prendre le tour joker, ou l’informer du positionnement de ses concurrents. Il est généralement installé sur une tour dominant le circuit ou un point en hauteur, afin d'avoir un visuel sur toute la piste[18],[20].

Progression modifier

En rallycross, comme dans beaucoup de disciplines en sport automobile, il n’existe pas de parcours obligatoire à suivre pour gravir les échelons. Tout pilote peut s’engager en catégorie Supercar pour sa première course.

Faux départ modifier

  • Faux départ : le pilote doit réaliser deux tours Joker au lieu d'un, dont un durant le premier tour de course[20].
  • Un deuxième faux départ du même pilote entraîne une disqualification.

Sécurité modifier

Drapeaux en championnat de France de rallycross modifier

Les drapeaux sont utilisés en championnat de France de rallycross pour transmettre des informations aux pilotes. Les commissaires de course les agitent à l'abri derrière les rambardes de sécurité, ou sur la piste pour annoncer le départ.

Drapeaux en championnat de France de Rallycross[20]
Drapeau Signification
  Drapeau vert : indique le départ de la course aux pilotes sur la piste.
  Drapeau jaune : danger sur la piste, ralentir et se préparer à s'arrêter si nécessaire.
  Drapeau rouge : interruption de la course, retour à la ligne de départ.
  Drapeau noir et blanc : indique à un pilote qu'il a réalisé un faux départ. Il doit alors réaliser deux tours Joker, dont un durant le premier tour.
  Drapeau à damier : arrivée de la course ou fin de séance d'essai ou de qualification.

Pneumatiques modifier

À l'instar du Championnat du monde de Rallycross FIA, le manufacturier américain Cooper Tire & Rubber Company fournit tous les pilotes en pneumatiques[21]. Trois qualités de pneus sont proposées : ACB11 (sec), M&S (pluie/boue) et RXW (pluie), disponibles en diamètre 16, 17 et 18 pouces.

Sculptures des pneumatiques Cooper Tires
Pneus sec Pneus pluie
 
ACB11

(sec)

 
M&S

(Division 3 et Division 4)

 
RXW

(Supercar et Super 1600)

Épreuves modifier

Liste des épreuves du Championnat de France de rallycross 2022
Manche Épreuve Circuit Commune Longueur % de terre % d'asphalte
#001   Épreuve de rallycross de Lessay Circuit de Lessay Lessay 886 m 45 % 55 %
#002   Épreuve de rallycross de Faleyras Circuit de Faleyras Faleyras 1 013 m 74 % 26 %
#003   Épreuve de rallycross de Châteauroux Circuit des Tourneix[22] Saint-Maur 962 m 70 % 30 %
#004   Épreuve de rallycross de Pont-de-Ruan Circuit de la Châtaigneraie / Touraine[23] Pont-de-Ruan / Saché 951 m 54 % 46 %
#005   Épreuve de rallycross de Kerlabo Circuit de Kerlabo Cohiniac 968 m 58 % 42 %
#006   Épreuve de rallycross de Lohéac Circuit de Lohéac Lohéac 1 050 m 66 % 33 %
#007   Épreuve de rallycross de Mayenne Circuit Maurice Forget / Mayenne[24] Châtillon-sur-Colmont 1 143 m 32 % 68 %
#008   Épreuve de rallycross de Dreux Circuit mixte de rallycross de l'Ouest Parisien / Philippe Chanoine[25] Dreux 938 m 70 % 30 %
Localisation des épreuves du championnat 2019.

Répartis dans toute la France métropolitaine[15], le championnat 2022 comporte huit circuits fermés d'environ 1 000 mètres. La répartition terre/asphalte est variable selon les circuits mais tend vers une majorité de terre. Un circuit typique de rallycross compte une ligne droite bitumée de départ/arrivée d'environ 100 à 250 mètres, suivi d'une série de courbes et de virages. La configuration du reste du circuit peut varier, cependant, en principe, le sens de la rotation est celui des aiguilles d'une montre. Peu de circuits tournent « à l'envers » ou en sens contraire, la majorité des virages tournent donc vers la droite. Tous les circuits du championnat disposent d'un « tour joker » (une déviation sur la piste souvent plus lente que le tracé normal, favorisant les stratégies de course) que le pilote doit prendre une fois pendant la course.

Calendrier saison par saison modifier

Calendrier saison par saison
Saison 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Total
1977 REI
 
DRE
 
AUX
 
ESS
 
BEA
 
LUR
 
LOH
 
ESS 2
 
USS
 
LAM
 
SAI
 
LUC
 
CHE
 
13
1978 MAR
 
REI
 
USS
 
DRE
 
AUX
 
ESS
 
CHE
 
BEA
 
MUR
 
CON
 
MAG
 
JUN
 
10[26]
1979 MUR
 
MAR
 
CHE
 
OBE
 
CON
 
BEA
 
JUV
 
LOH
 
DRE
 
JUN
 
MU2
 
11
1980 OBE
 
MAR
 
CHE
 
ESS
 
CON
 
BEA
 
JUV
 
LOH
 
JUN
 
MAY
 
9
1981 MAY
 
CHE
 
ESS
 
CON
 
BEA
 
LOH
 
MAR
 
JUN
 
8
1982 MAY
 
OBE
 
ESS
 
CON
 
BEA
 
JUV
 
LOH
 
JUN
 
CHE
 
8
2001 ESS
 
ABB
 
FAL
 
CHE
 
BER
 
LAV
 
KER
 
MAY
 
DRE
 
ESS
 
10
2002 ESS
 
CHE
 
BER
 
LAV
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
ES2
 
DRE
 
9
2003 ALL
 
FAL
 
CHE
 
BER
 
LAV
 
CHA
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
DRE
 
ESS
 
11
2004 BER
 
FAL
 
ESS
 
CHE
 
CHA
 
LAV
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
ES2
 
DRE
 
11[27]
2005 BER
 
FAL
 
CHE
 
CHA
 
LAV
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
ESS
 
DRE
 
10[28]
2006 ESS
 
MAY
 
FAL
 
CHE
 
CHA
 
LAV
 
KER
 
LOH
 
BER
 
DRE
 
ESS
 
11[29]
2007 FAL
 
CHE
 
LAV
 
CHA
 
KER
 
BER
 
LOH
 
MAY
 
DRE
 
ESS
 
10
2008 ESS
 
FAL
 
CHE
 
BER
 
LAV
 
CHA
 
LOH
 
MAY
 
DRE
 
ESS
 
10
2009 DRE
 
ESS
 
FAL
 
CHA
 
BER
 
LAV
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
ES2
 
DR2
 
11[30]
2010 ESS
 
KER
 
FAL
 
CHA
 
DRE
 
LAV
 
LOH
 
MAY
 
ES2
 
DRE
 
10
2011 DRE
 
FAL
 
ESS
 
CHA
 
LAV
 
LES
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
ESS 2
 
DR2
 
11
2012 ESS
 
DRE
 
FAL
 
CHA
 
LAV
 
LES
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
DRE 2
 
NOR
 
11
2013 ESS
 
CHA
 
FAL
 
LAV
 
LES
 
KER
 
PON
 
MAY
 
NOR
 
DRE
 
10
2014 ESS
 
LES
 
CHA
 
FAL
 
LAV
 
PON
 
KER
 
MAY
 
DRE
 
9
2015 ESS
 
LES
 
CHA
 
FAL
 
LAV
 
PON
 
KER
 
MAY
 
ES2
 
DRE
 
10
2016 ESS
 
CHA
 
FAL
 
LAV
 
PON
 
KER
 
MAY
 
DRE
 
LES
 
9
2017 ESS
 
FAL
 
CHA
 
LAV
 
KER
 
PON
 
MAY
 
LES
 
DRE
 
9
2018 ABB
 
ESS
 
CHA
 
FAL
 
LAV
 
PON
 
KER
 
MAY
 
LES
 
DRE
 
10
2019 LES
 
CHA
 
ESS
 
FAL
 
LAV
 
KER
 
PON
 
MAY
 
DRE
 
9
2020 LES
 
ESS
 
FAL
 
CHA
 
PON
 
KER
 
MAY
 
DRE
 
8
2021 CHA
 
ESS
 
LES
 
KER
 
PON
 
MAY
 
DRE
 
FAL
 
8
2022 LES
 
FAL
 
CHA
 
PON
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
DRE
 
8
2023 LES
 
FAL
 
CHA
 
PON
 
KER
 
LOH
 
MAY
 
DRE
 
8
Légende : Épreuves annulés

Catégories modifier

Le championnat est composé de quatre catégories[31], le bruit est limité à 100 dB pour toutes les voitures[32] :

Supercar modifier

Catégorie reine du championnat, il s'agit de voitures de série largement modifiées dans un esprit WRC/R5, avec quatre roues motrices et un poids de moins de 1 300 kg, elles sont propulsées par un moteur de 2 litres turbocompressé développant entre 520 et 550 ch et 850 N m de couple, le 0 à 100 km/h est en moyenne abattu en moins de 2,5 secondes, tandis que leur vitesse de pointe peut être supérieure à 235 km/h. La catégorie Supercar est descendante de la Classe 2 (voitures de plus de 1 600 cm3), elle était anciennement appelée Division 1[3].

Performances[31],[33]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 550 ch 2 000 cm3 > 1 300 kg ~ 235 km/h 0 à 100 km/h en moins de 2,5 s Intégrale (4x4)

Super 1600 modifier

Voitures de série modifiées (de type JWRC/Groupe A), réservées aux voitures de moins de 1 600 cm3 à moteur 4 cylindres atmosphérique[32], les Super 1600 sont dotées d'une transmission aux roues avant, elles développent une puissance allant de 220 à 250 ch. Elle était anciennement appelé Classe 1, Division 1A, puis Division 2 depuis la saison 2006[34].

Performances[31],[33],[35]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 250 ch 1 600 cm3 > 950 kg (pilote inclus) ~ 190 km/h 0 à 100 km/h en moins de 5 s Traction

Division 3 modifier

Catégorie la plus proche des Supercar, les voitures sont aux réglementations T3F, tous les pilotes ont la même base, un châssis tubulaire qui sera ensuite recouvert d’une carrosserie plastique ou composite pour habiller la monture. Elles comportent un moteur atmosphérique (sans turbocompresseur) inférieur à 3 500 cm3, dont grande majorité sont des V6 VQ Nissan 3 500 cm3. En 4 ou 2 roues motrices, elles développent 450 ch, pour un 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes.

Performances[31],[33]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 450 ch > 3 500 cm3 1 050 kg ~ 210 km/h 0 à 100 km/h en moins de 3,5 s 4 ou 2 roues motrices

Division 4 modifier

Catégorie la plus représentée, il s'agit de voitures de série type F2000 allant de 1 600 à 2 000 cm3, toutes à deux roues motrices, équipée d'un moteur 2 litres atmosphérique. Leur moteur pouvant aller jusqu’à 250 ch, le 0 à 100 km/h se fait en moins de 5,5 secondes.

Performances[31],[33]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 250 ch Entre 1600 et 2000 cm3 1 100 kg ~ 200 km/h 0 à 100 km/h en moins de 5,5 s Traction

Figures emblématiques modifier

 
Jean-Pierre Beltoise grand nom de la Formule 1, a remporté le championnat en 1979.

Pilotes modifier

A l'occasion de l'arrivée en France du rallycross à la fin des années 1970, de nombreux pilotes issus d'autres disciplines automobiles se feront une réputation en rallycross. C'est par exemple le cas de Jean Ragnotti, Bruno Saby et Jean-Pierre Beltoise.

Place des femmes modifier

 
Jessica Tarrière aux paddocks du circuit de Mayenne.

Contrairement à la majorité des sports mécaniques, les femmes sont très représentés en Championnat de France de Rallycross. Parmi les pilotes féminines de en Rallycross France on note notamment Maïté Poussin, Jessica Tarrière et Adeline Sangnier. La franche réussite de ces pilotes permettront à beaucoup de femmes de rejoindre la compétition les années suivantes, poussant même la FFSA à créer une coupe de Rallycross Féminine.

Palmarès, bilans et records modifier

Records modifier

Records de titres par constructeur Supercar (depuis 1977) modifier

Il n'existe pas officiellement de championnat de France de rallycross des constructeurs ; puisque le choix de la voiture revient au pilote, les marques n'ont pas directement de lien avec la compétition[36]. Cependant, le public y accorde de l'importance, aboutissant à la création d'un championnat officieux[37],[38]. La marque nommée vainqueur est celle de la voiture du champion pilote. Les marques françaises règnent sur la compétition depuis sa création. Sur les 42 éditions du championnat, seules sept ont été remportées par des marques d'origines étrangères.

La marque Citroën est en tête du palmarès du Championnat de France de Rallycross des constructeurs avec seize titres obtenus en , , , , , , , , , , , , , , et . Elle a particulièrement brillé pendant la période 1991-1996 et la période 2003-2005 grâce à Jean-Luc Pailler et Laurent Terroitin.

 
Citroën Xantia Turbo 4×4 de Jean-Luc Pailler en Division 2 européenne, voiture avec laquelle il gagne le Championnat de France 1994, 1995 et 1996.

Non loin derrière Citroën, Peugeot marque le championnat depuis les années avec treize titres de champion en , , , , , , , 2012, , , , , .

Records de titres par pilote Supercar modifier

Jean-Luc Pailler a marqué durablement le Rallycross France, en remportant à onze reprises le titre de champion de France de Rallycross : en , , , , , , , , , et .

Records de titres par pilote Super 1600 modifier

Sur l'entièreté des éditions du championnat, toutes catégories confondues, une seule a été remportée par un pilote étranger, Goran Johansson (pilote suédois), sur une Saab 900 Turbo Division 1 (Super 1600) en 1984.

  • 3 fois : Pierre Brunetti, Sylvain Poulard, Laurent Chartrain, Samuel Peu
  • 2 fois : Bruno Saby, Christian Ménier, Pierre Llorach, Éric Guillemette, Yvonnick Jagu

Records de titres par pilote Division 3 modifier

Marc Morize est le pilote avec le plus titré en Division 3 (6 titres) suivis de près par Christophe Saunois qui remporte le championnat 5 fois de suite entre 2013 et 2017.

  • 6 fois : Marc Morize
  • 5 fois : Christophe Saunois
  • 3 fois : Gaëtan Sérazin
  • 2 fois : Jean-Luc Le Duigou, Eddy Bénézet, Fabrice Morize, David Vincent, Nicolas Beauclé

Records de titres par pilote Division 4 modifier

  • 2 fois : Marc Morize, Thierry Jan, Xavier Goubill

Palmarès modifier

Le tableau ci-dessous recense les titres attribués depuis sa création, en 1977 pour les pilotes des catégories Supercar, Super 1600, Division 3 et Division 4[39] :

Saison Classe 2[Note 1] Classe 1
1977[3]   Jean Ragnotti (1er)
  Alpine A310
  Bruno Saby
  Alpine A110 1600 Squale
1978[40]   Bertrand Lenoir (2e)
  Porsche 911 Carrera 3L
  Bruno Saby (1er) (2)
  Alpine A110 1600 Squale
1979[41]   Jean-Pierre Beltoise (1er)
  Alpine A310 1600
  Pierre Brunetti (2e)
  Simca 1000 Rallye 2
1980[42]   Raymond Touroul (2e)
  Porsche 911 Carrera 3L
  Pierre Brunetti (1er) (2)
  Simca 1000 Rallye 2
1981[43]   Raymond Touroul (1er)
  Porsche 911 Carrera 3L
  Roger Chevreton (2e)
  Simca 1000 Rallye 2
1982[44]   Max Mamers (1er)
  Matra Murena
  Michel Gambillon (3e)
  Simca 1000 Rallye 3
Division 2 Division 1 Division 3
1983[45]   Max Mamers (1er) (2)
  Matra Murena
  Pierre Brunetti (3e) (3)
  Simca 1000 Rallye 3
  Daniel Archambault
  Porsche 911
1984[46]   Roger Chevreton (1er)
  Citroën Visa 1600 4×4
  Goran Johansson (3e)
  Saab 900 Turbo
  Philippe Pouzol
  Porsche 911 2.7L
1985[47]   Jacques Aïta (1er)
  Audi Quattro S2
  Jean-Jacques Bénézet (5e)
  Renault 11 Turbo
  Pierre Moure
  Simca 1000 Rallye 3
1986[48]   Max Mamers (2e) (3)
  BMW 325i 4×4
  Alain Coppier (1er)
  BMW 325i
  André Patier
  Alpine A310 Politecnic 1600
1987[49]   Gérard Roussel (1er)
  Renault 5 Maxi 4×4
  Max Mamers (3e)
  BMW M3 E30
  Dominique Mériglier
  Volkswagen Golf II GTI
1988[50]   Guy Fréquelin (1er)
  Peugeot 205 Turbo 16 Évo 2
  Jean-Luc Pailler (3e)
  Citroën BX Turbo 4×4
  Jacky Pivert
  Alpine A310 V6
1989[51]   Philippe Wambergue (1er)
  Peugeot 205 Turbo 16 Évo 2
  Christian Ménier (2e)
  Ford Sierra RS Cosworth
  Yves-Henri Maillerie
  BMW 325i
Division 2 Division 1 Division 3 Division N-Production
1990[52]   Jean-Manuel Beuzelin (1er)
  Peugeot 205 Turbo 16 Évo 2
  Christian Ménier (3e) (2)
  Ford Sierra RS Cosworth
  Patrick Fiault
  Alpine A310 Politecnic 1600
  Pascal Leboucher
  Renault Super 5 GT Turbo
1991[53]   Jean-Luc Pailler (1er)
  Citroën BX Turbo 4×4
  Christophe Vaison (2e)
  Ford Sierra Cosworth RS500
  Jean-Luc Le Duigou
  Porsche 911 SC 3.5L
  Didier Lohézic
  Renault 21 Turbo
1992[54]   Jean-Luc Pailler (1er) (2)
  Citroën BX Turbo 4×4
  Alain Sturm (2e)
  BMW M3 E30
  Christian Lefeuvre
  Porsche 911 SC 3.5L
  Patrick Stalin
  Renault Super 5 GT Turbo
1993[55]   Jean-Luc Pailler (1er) (3)
  Citroën BX Turbo 4×4
  Hervé « Knapick » Lemonnier (2e)
  BMW M3 E30
  Jean-Luc Le Duigou (2)
  Porsche 911 SC 3.5L
  David Meslier
  Ford Sierra RS Cosworth
1994[56]   Jean-Luc Pailler (1er) (4)
  Citroën Xantia Turbo 4x4
  Michel Crespel (3e)
  Renault Clio I Williams
  Denis Moreaux
  Renault 5 Turbo
  Marc Morize
  Ford Sierra RS Cosworth
1995[57]   Jean-Luc Pailler (1er) (5)
  Citroën Xantia Turbo 4x4
  Sylvain Poulard (2e)
  Citroën ZX 16V
  Christian Ménier
  Ford Sierra RS Cosworth
  Marc Morize (2)
  Ford Sierra RS Cosworth
Maxi-Tourisme Tourisme Tourisme-Spécial Production
1996[58]   Jean-Luc Pailler (6)
  Citroën Xantia Turbo 4x4
  Sylvain Poulard (2)
  Citroën ZX 16V Kit-Car
  Hervé « Knapick » Lemonnier
  BMW 318 Ti 4x4
  Alain Sturm
  BMW M3 E30
1997[59]   Christian Ménier
  Ford Escort Cosworth
  Sylvain Poulard (3)
  Citroën ZX 16V Kit-Car
  Christophe Vaison
  Renault Mégane Quadra
  Franck Déborde
  BMW M3 E30
Division 1 Division 2 Division 3
1998[60]   Jean-Luc Pailler (7)
  Citroën Xantia Turbo 4x4
  Marc Amourette
  Citroën Saxo Kit-Car
  Michael Poirier
  Renault Clio I Williams
Division 1 Division 2 Tourisme Division 2 Production
1999[61]   Jean-Luc Pailler (8)
  Citroën Xantia Turbo 4x4
  Pierre Llorach
  Citroën Saxo Kit-Car
  Eddy Bénézet
  Peugeot 306 S16
2000   Laurent Terroitin
  Citroën Xsara WRC
  Pierre Llorach (2)
  Citroën Saxo Kit-Car
  Eddy Bénézet (2)
  Peugeot 306 S16
2001   Jean-Luc Pailler (9)
  Peugeot 206 WRC
  Jean-Claude Lemoine
  Peugeot 306 Maxi
  Mickaël Poirier
  Renault Clio II RS
Division 1 Division 2 Division 3 Division 4
2002   Jean-Luc Pailler (10)
  Peugeot 206 WRC
  Olivier Anne
  Renault Clio II RS
  Fabrice Morize
  Peugeot 205 Turbo 16
  Pascal Dahirel
  Peugeot 306 Maxi
2003   Laurent Terroitin (2)
  Citroën Xsara WRC
  Philippe Solaire
  Renault Clio II RS
  Fabrice Morize (2)
  Peugeot 205 Turbo 16
  Kévin Jacquinet
  Peugeot 306 Maxi
2004   Laurent Terroitin (3)
  Citroën Xsara WRC
  Éric Guillemette
  Honda Civic 7 Type R
  Marc Morize
  Peugeot 206 V6 T3F
  Pascal Gloux
  Citroën Xsara VTS 16V
2005   Olivier Anne
  Citroën Xsara WRC
  Marc Laboulle
  Honda Civic 7 Type R
  Gaëtan Sérazin
  Peugeot 307 V6 T3F
  Thierry Jan
  Renault Megane II 16V
2006   Alexandre Theuil
  Volkswagen Golf IV WRC
  Laurent Chartrain
  Honda Civic 7 Type R
  Gaëtan Sérazin (2)
  Peugeot 307 V6 T3F
  Bertrand Divaret
  Citroën Saxo Kit-Car
2007[62],[63]   Jean-Luc Pailler (11)
  Peugeot 207 WRC
  Éric Guillemette (2)
  Honda Civic 7 Type R
  Gaëtan Sérazin (3)
  Peugeot 307 V6 T3F
  Thierry Jan (2)
  Renault Clio II
2008   David Meslier
  Renault Clio II WRC
  Sébastien Tertrais
  Honda Civic 7 Type R
  Marc Morize (2)
  Peugeot 207 V6 T3F
  David Deslandes
  Citroën Saxo Kit-Car
Division 1 Division 1A Division 3 Division 4
2009   Marc Laboulle
  Citroën Xsara WRC
  Samuel Peu
  Citroën Saxo Kit-Car
  Marc Morize (3)
  Peugeot 207 V6 T3F
  Yvonnick Jagu
  Audi A3 I
2010   Davy Jeanney
  Citroën Xsara WRC
  Steven Bossard
  Citroën C2 S1600
  Marc Morize (4)
  Peugeot 207 V6 T3F
  David Vincent
  Renault Clio II
Supercar Super 1600 Division 3 Division 4
2011   Samuel Peu
  Peugeot 207 WRC
  David Olivier
  Renault Clio II S1600
  Marc Morize (5)
  Peugeot 207 V6 T3F
  Yvonnick Jagu
  Audi A3 I
2012[64]   Gaëtan Sérazin
  Peugeot 207 WRC
  Laurent Chartrain (2)
  Citroën Saxo Kit-Car
  Marc Morize (6)
  Peugeot 207 V6 T3F
  David Vincent
  Renault Clio III RS
2013[65]   Jérôme Grosset-Janin
  Renault Clio III RS
  Jean-Baptiste Dubourg
  Renault Clio II S1600
  Christophe Saunois
  Toyota Corolla E120 V6 T3F
  Jimmy Terpereau
  Audi A3 I
2014[66]   Fabien Pailler
  Peugeot 208 I RX
  Cyril Raymond
  Renault Twingo II S1600
  Christophe Saunois (2)
  Toyota Corolla E120 V6 T3F
  Emmanuel Anne
  Renault Clio II
2015[67]   Gaëtan Sérazin (2)
  Peugeot 208 I RX
  Laurent Chartrain (3)
  Citroen C2 1600
  Christophe Saunois (3)
  Toyota Corolla E120 V6 T3F
  Steven Lefrançois
  Peugeot 206
2016[1]   Firmin Cadeddu
  Citroën C4 Coupé RX
  Samuel Peu (2)
  Citroën Saxo Kit-Car
  Christophe Saunois (4)
  Toyota Corolla E120 V6 T3F
  Sébastien Le Ferrand
  Peugeot 306 Maxi
2017[33],[68]   Fabien Pailler (2)
  Peugeot 208 I RX
  Samuel Peu (3)
  Citroën Saxo Kit-Car
  Christophe Saunois (5)
  Toyota Corolla E120 V6 T3F
  Stéphane Hameau
  Peugeot 306 Maxi
2018[69]   Antoine Massé
  Peugeot 208 I RX
  Yvonnick Jagu
  Škoda Fabia II S1600
  David Vincent
  Renault Clio IV V6 T3F
  Xavier Goubill
  Peugeot 306 Maxi
2019[70]   Samuel Peu (2)
  Peugeot 208 I RX
  Yvonnick Jagu (2)
  Škoda Fabia II S1600
  David Vincent (2)
  Renault Clio IV V6 T3F
  Xavier Goubill (2)
  Peugeot 306 Maxi
2020[14] Annulé à cause de la pandémie de Covid-19
2021[71]   Samuel Peu (3)
  Peugeot 208 I RX
  Jimmy Terpereau
  Citroën C2 S1600
  Benoit Morel
  Ford Fiesta MkVII Rallycross
  Anthony Mauduit
  Renault Clio II F2000
2022   Samuel Peu (4)
  Peugeot 208 I RX
  Anthony Paillardon
  Citroën C2 S1600
  Nicolas Beauclé
  Mercedes-Benz Classe A Type 176
  Jean-François Blaise
  Renault Clio IV
2023   Davy Jeanney (2)
  Hyundai i20 II WRX
  Julien Meunier
  Škoda Fabia III S1600
  Nicolas Beauclé (2)
  Mercedes-Benz Classe A Type 176
  Tom Daunat
  Peugeot 206+

Médias modifier

Médias audiovisuels modifier

 
Interview de Jimmy Terpereau après sa victoire en Super 1600 lors de l'Épreuve de Rallycross de Dreux.

Jusqu'en 2021, le championnat de France de Rallycross est retransmis sur la chaîne L'Équipe en replay ainsi que sur la chaîne YouTube Rallycross France[72]. À partir du début de la saison 2021, toutes les épreuves sont diffusées en live sur le site officiel du Rallycross France, pour 15€ la course et 79€ la saison[73]. En plus du live, la chaîne Sport en France diffuse la semaine d'après une émission consacrée à la course précédente.

Identité visuelle modifier

Anciens logos modifier

Avant , le Championnat de France de Rallycross n'était pas doté d'un logo officiel, jusqu'à la création du nouveau site internet[74],[75].

Nouvelle charte graphique modifier

En , le championnat change totalement sa charte graphique pour se lancer sur le terrain de la communication digitale afin de mieux partager avec son public. Plusieurs logotypes aux dimensions et couleurs différentes seront créés, afin de s’intégrer sur des affiches, des avatars, etc[76],[77],[72].

Dans la culture populaire modifier

Jeux vidéo modifier

Le circuit de Lohéac, ne faisant pourtant plus partie du championnat de France de rallycross de à 2021 au profit du Championnat du monde de rallycross FIA, est très représenté dans les jeux vidéo de course d'arcade et de simulation.

Jeux de course contenant le circuit de Lohéac :

Jeux de course contenant le Circuit d'Essay :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Jusqu'en 1995, les deux Divisions (ou Classes) concourraient en même temps dans le même championnat. Ainsi, certains pilotes premiers de leur catégorie n'ont pas gagné le championnat.

Références modifier

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  75. « Wayback Machine », sur rallycross.free.fr:80, (version du sur Internet Archive)
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Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier