Chagny (Saône-et-Loire)

commune française du département de Saône-et-Loire

Chagny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Chagny
Chagny (Saône-et-Loire)
La maison du Peuple.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Sébastien Laurent
2020-2026
Code postal 71150
Code commune 71073
Démographie
Gentilé Chagnotins
Population
municipale
5 454 hab. (2021 en évolution de −3,78 % par rapport à 2015)
Densité 289 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 41″ nord, 4° 45′ 15″ est
Altitude Min. 201 m
Max. 315 m
Superficie 18,9 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Chagny
(ville-centre)
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chagny
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Chagny
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Chagny
Liens
Site web chagny.fr

Géographie

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Situation

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La ville est située au cœur d'une région viticole, à 16 km de Beaune et autant de Chalon-sur-Saône, lorsque la Dheune arrive sur le val de Saône.

Communes limitrophes

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Transports et déplacements

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La commune est à 15 km de la sortie des autoroutes A6, A31, A36. La gare TGV de Montchanin est à 23 km. L'aérodrome de Champforgeuil au nord de Chalon-sur-Saône est à 13 km.

Hydrographie

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Cette commune est traversée au nord par la Dheune, et à l'ouest par le canal du Centre.

Géologie et relief

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Chagny est située entre les sols des vignobles de Rully, Bouzeron et Chassagne-Montrachet (avec Remigny), qui sont des sols argilo-calcaires avec des marnes blanches à dominante calcaire. Mais la commune de Chagny est, elle, à dominante argileuse.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records LA ROCHEPOT (21) - alt : 417m, lat : 46°57'09"N, lon : 4°40'26"E
Records établis sur la période du 01-01-1949 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,7 1,9 4,2 8,2 11,6 13,5 13,2 9,7 6,6 2,5 −0,1 5,8
Température moyenne (°C) 2,1 3,1 6,8 9,9 13,9 17,6 19,7 19,4 15,2 10,9 5,8 2,8 10,6
Température maximale moyenne (°C) 5 6,9 11,7 15,5 19,6 23,6 25,9 25,6 20,6 15,2 9,2 5,7 15,4
Record de froid (°C)
date du record
−21
09.01.1985
−20
10.02.1956
−14,5
01.03.05
−5,5
08.04.1956
−3
03.05.1979
1,5
04.06.01
4
01.07.1960
0
01.08.1960
0
30.09.1995
−6
29.10.12
−11
23.11.1998
−18
20.12.09
−21
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,9
01.01.23
20,4
27.02.19
23,8
31.03.21
28,5
17.04.1949
32
25.05.09
36,2
27.06.19
38
31.07.20
39
12.08.03
34
03.09.1962
28,5
05.10.1966
21,1
07.11.15
17,5
04.12.1953
39
2003
Précipitations (mm) 69,7 57 55,6 65 79,9 69,6 71,6 60,9 67 84,3 90,1 78,8 849,5
Source : « Fiche 21527001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5
−0,9
69,7
 
 
 
6,9
−0,7
57
 
 
 
11,7
1,9
55,6
 
 
 
15,5
4,2
65
 
 
 
19,6
8,2
79,9
 
 
 
23,6
11,6
69,6
 
 
 
25,9
13,5
71,6
 
 
 
25,6
13,2
60,9
 
 
 
20,6
9,7
67
 
 
 
15,2
6,6
84,3
 
 
 
9,2
2,5
90,1
 
 
 
5,7
−0,1
78,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

Relevés Mâcon 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[8]


Urbanisme

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Typologie

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Au , Chagny est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chagny[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (17,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), mines, décharges et chantiers (6,1 %), prairies (3,8 %), cultures permanentes (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Chagneyacum, Caliniacum, Chaigny, Chagné puis Chagny[15]. En latin tardif le suffixe -acum est amuï. Contrairement au suffixe -anum qui est issu directement du latin[16], -acum indique une origine gauloise[17],[18] ; la forme gauloise est parfois notée -acon, et remonterait au celtique commun *-āko(n)[19].

Le gentilé est Chagnotin(e)[20].

Histoire

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Moyen Âge

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Le bourg de cette commune fut mentionné en 840 dans une charte de Lothaire Ier[21]. La première mention de Chagny, date du règne de Charles le Chauve en 840-877. En 1220, un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf fut fondé sur ce territoire[21]. En 1369, Bertrand Du Guesclin, connétable en 1370, vient à Chagny pour décider les chefs des "Grandes compagnies" basées au château de Chagny, à partir pour la Castille où ils participeront à la guerre entre les deux compétiteurs au trône, Pierre le Cruel et Henri de Transtamare. Ce faisant, il débarrasse la province de ces bandes de routiers qui la mettaient en coupe réglée[22]. La rencontre entre Du Guesclin et les Grandes compagnies eut lieu au lieu-dit Saint-Jacques près de Rully[23].

Seigneurie[24]

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Chagny est aux ducs de Bourgogne, puis passe à leur branche cadette de Monta(i)gu, issue d'Alexandre de Bourgogne[25] († 1205), fils cadet du duc Hugues III et mari de Béatrice de Rion (Béatrice est dite dame de Rion, Sassenay et Gergy, aussi de Chagny, Montaigu et Givry : sans doute les premières terres de son chef, et les autres par son mariage ; cf. Geneanet : arbre de Jacques Chanis). Ainsi, Eudes Ier de Montaigu († vers 1243/1247), fils de Béatrice et d'Alexandre, et mari d'Elisabeth de Courtenay, affranchit les Chagnotins en septembre 1224 ; puis aux descendants des Bourgogne-Montagu membres de la Maison de Montfaucon-Montbéliard, jusqu'à Richard II, † 1337.

Alors, on retrouve Chagny chez les d'Antigny de Sainte-Croix, cousins des Montfaucon-Montbéliard par les Bellevesvre de Chay (mais sans parenté directe avec les Bourgogne-Montaigu ; peut-être un échange ou un legs inter-familial est-il intervenu ?). Toujours est-il qu'Huguette d'Antigny de Sainte-Croix († 1359 ; fille d'Henri II de Sainte-Croix et femme vers 1350 de Philippe II ou III de Vienne, seigneur de Lons en partie, Pymont, Montmorot, Ruffey), puis sa fille Marguerite de Vienne (qui épouse en 1360 Louis Ier de Chalon d'Arlay), sont dites dames de Chagny et de Chay. Ces successions sont explicitées à l'article Richard III, à l'alinéa consacré à son fils Richard IV-Ier de Montfaucon-Montbéliard, père de Thierry, père de Richard II.

L'hôpital de Chagny est fondé au XIVe siècle par Marguerite de Vienne (au lieu-dit les Ponts). Auparavant il y avait des léproseries (ou ladreries, maladreries), dont une au lieu-dit Saint-Jacques, puis un premier hospice (du XIIIe siècle ?).

Alix de Chalon-Arlay, fille de Jean III de Chalon, prince d'Orange († 1418), petite-fille de Louis Ier d'Arlay et Marguerite de Vienne ci-dessus, reçoit en dot lors de la succession paternelle 6 000 francs (ou livres tournois, cf. Discussion), plus Chagny qu'elle transmet à son mari Guillaume (V) de Vienne de Bussy († 1456), fils de Guillaume (IV) le Sage (seigneur de St-Georges et Seurre, Joux, Ste-Croix... ; cette branche de la Maison de Vienne a hérité les fiefs d'Antigny de Sainte-Croix en succession de Jeanne et Marie d'Antigny, nièces d'Huguette ci-dessus)

Puis Chagny va aux enfants d'Alix de Chalon et Guillaume V de Vienne : leur fils Jean († sans postérité) ; et leur fille, autre Marguerite de Vienne, femme en 1446 de Rodolphe de Bade-Hochberg, comte de Neuchâtel et Valangin.

La postérité Orléans-Longueville puis Savoie-Nemours de Marguerite et Rodolphe, hérite de Chagny : en effet, Jeanne de Hochberg, dame de Neuchâtel et de Noyers, petite-fille de Rodolphe et de la deuxième Marguerite de Vienne, épouse en 1504 Louis Ier d'Orléans, duc de Longueville ; leur fille Charlotte d'Orléans († 1549), épouse en 1528 Philippe de Savoie-Nemours, comte de Genève et duc de Nemours ; les petits-fils de Charlotte et Philippe sont les ducs Charles-Emmanuel, † 1595 sans postérité, et Henri Ier († 1632) : ce dernier vend Chagny au président Pierre Jeannin, ci-après, en 1596.

Période moderne

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Chagny - Tranchée du canal du Centre.

Le baron Jeannin (vers 1540-1623), ministre du roi Henry IV, acquiert la baronnie de Chagny le 24 septembre 1596 (il avait aussi acheté en Bourgogne la seigneurie de Montjeu-en-Autun, au faubourg St-Blaise d'Autun, le 4 avril 1596 ; et la baronnie de Montjeu-en-Montagne à Broye dès 1583-1586 ; il y édifie respectivement les châteaux du Petit-Montjeu d'Autun, et du Grand-Monjeu de Broye). À sa mort en mars 1623, son cœur est légué à l'église de la paroisse Saint-Martin de Chagny, sous le chœur.

Le Surintendant des finances Pierre Jeannin légua Chagny à son petit-fils maternel Nicolas Jeannin de Castille († 1691/1692), futur parlementaire[26] : mais ce n'est encore qu'un enfant, dont les parents Pierre de Castille et Charlotte Jeannin (mariés en 1603) cherchent très vite à vendre Chagny.

Le président de la Chambre des comptes de Paris Jean Perrault (vers 1604-1681 ; seigneur de Milly, d'Augerville, et de Montmirail, Authon et La Bazoche au Perche-Gouët) acquiert alors la baronnie de Chagny dans les années 1620[27], cédée ensuite à son neveu Louis Girard qui la vend à Jean(-Baptiste) de La Bout(h)ière (-en-Autunois : à Saint-Léger ? ; seigneur de (La) Chassa(i)gne(s) : à Laizy ?)

Jean-Baptiste de La Boutière est le père de Michel de La Boutière de La Chassagne (fl. 1647, parlementaire[28]), et le grand-père de Charles de La Bout(t)ière : ce dernier lègue Chagny en 1710 à son petit-cousin ou neveu Jean-François-Antoine de Clermont-Montoison, petit-fils de Louis-Rostaing de Clermont-Montoison et de Marguerite de La Boutière (fille de Jean et sœur de Michel ci-dessus, ou bien fille de Michel ? ; femme en 1643 d'Antoine-François de Clermont-Montoison : parents de Louis-Rostaing, père lui-même de Jean-François-Antoine[29])

À Jean-François-Antoine succède son fils Louis-Claude de Clermont (1722-1787), père de Jeanne-Marie de Clermont-Montoison (1757-1822), femme en 1777 d'Amable-Charles de La Guiche (1747-guillotiné le 27 juin 1794) : Parents de Louis-Henri de La Guiche (1777-1843), pair de France, d'où postérité.

L'hôpital tombe en ruine lorsque Charles de La Boutière, baron de Chagny, fait construire un nouvel hospice pour les pauvres de Chagny sur une terre lui appartenant, en 1700[21]. Louis XIV entérine cette fondation par lettres patentes. Agrandi grâce à un legs de l'évêque de Chalon, Mgr Madot, en 1772, il est desservi par les religieuses de l'ordre de Sainte-Marthe.

Le château médiéval est détruit au XVIIIe siècle par le baron de Chagny Louis-Claude, de la famille de Clermont-Montoison, pour faire place à un bel édifice surmonté d'une coupole, achevé une douzaine d'années avant la Révolution, vers 1780, œuvre de l'architecte bourguignon Émiland-Marie Gauthey, à qui l'on doit de nombreuses réalisations en Saône-et-Loire (à Chalon, Bourbon-Lancy, Givry, Gueugnon, Navilly, Tournus, le canal du Centre...). La famille de Clermont-Montoison émigra en 1792, et ne revint pas à Chagny.

La fin de siècle est marquée par la réalisation du canal du Centre, de 1784 à 1791/1793, avec la tranchée de Chagny qui oriente le canal vers Chalon-sur-Saône.

Période contemporaine

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XIXe siècle

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La gare de Chagny, dans les années 1900.

Napoléon Bonaparte, alors élève à l'école militaire de Brienne, serait venu en visite chez la famille James, de Chagny[réf. nécessaire].

Favorisée par sa situation sur les axes routiers en direction d'Autun, Beaune, Chalon-sur-Saône, la construction du canal du Centre, l'arrivée de la ligne ferroviaire Paris Lyon Méditerranée en 1849 (gare de triage), la construction de verreries, bientôt remplacées par les grandes tuileries de Bourgogne en 1881 (jusqu'à 600 ouvriers[réf. nécessaire]), Chagny devient un centre industriel, bien desservi par le port du canal et la gare PLM.

L'édifice ayant succédé à l'ancien château médiéval est à son tour menacé de vétusté : il est détruit en 1866 sous la municipalité du maire Loydreau, et fait place en 1889 à une école religieuse tenue par les frères maristes, le pensionnat Sainte-Marie[30]. Le fondateur est l'abbé de Musy, curé de Chagny, qui réalise ainsi un vœu fait à Lourdes, où il a été miraculeusement guéri de sa cécité.

Lors de la guerre franco allemande de 1870, Chagny fut l'enjeu d'un combat le 20 novembre 1870.

XXe siècle

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La modernisation des bâtiments de l'hôpital, à la fin des années 1970, entraîne la disparition des salles communes, de la chapelle et du beffroi. Il reste la superbe apothicairerie du XVIIIe siècle, conservée dans son état originel (boiseries d'origine en partie peintes au XIXe siècle, pots en faïence de Paris de l'époque Empire)[31] et, dans la salle du conseil d'administration, outre quelques meubles anciens, les portraits des barons de Chagny, Charles de La Boutière et son gendre Antoine de Clermont-Montoison, premiers directeurs dudit hôpital.

Le déclin commence avec la fermeture du centre de triage et du tri postal. La modernisation des tuileries entraîne une très forte baisse des effectifs de cette entreprise, et l'usine Pierany ferme en 1979. L'activité du trafic sur le canal devient quasi nulle, remplacée par le tourisme nautique.

Des travaux d'agrandissements et de modernisation de l'hôpital, ont été réalisés dans les années 1992 et 1993.

XXIe siècle

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L'hôpital est classé centre hospitalier en 2008. Il connaît de nouveaux travaux d'extension en 2011/2013.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Chalon-sur-Saône du département de Saône-et-Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de Saône-et-Loire.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Chagny[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 14 à 27 communes.

Intercommunalité

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La commune était le siège de la communauté de communes de la Région de Chagny en Bourgogne, créée fin 1994.

Celle-ci fusionne pour former, le , la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud, dont la commune est désormais membre.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1919 1922 Théo Bretin SFIO Instituteur
Ancien député de Saône-et-Loire (1914 → 1919)
Les données manquantes sont à compléter.
? ? Joanne Martin Rad. Entrepreneur
Conseiller général de Chagny (1934 → 1937)
juin 1937 septembre 1940 Théo Bretin SFIO Instituteur
Député de Saône-et-Loire (1924 → 1928)
Conseiller général de Chagny (1929 → 1934 et 1937 → 1940)
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mai 1953 François Michaud    
mai 1953 mars 1977 Marcel Charollais SFIO Instituteur
mars 1977 mars 1989 Daniel Malingre PS Conseiller maître à la Cour des comptes
mars 1989 mars 2001 Michel Lauzier PS Ingénieur EDF
mars 2001 juillet 2020 Michel Picard DVD Chef d'entreprise
Vice-président de la CA Beaune Côte et Sud
Réélu pour le mandat 2014-2020[34]
juillet 2020[35] En cours Sébastien Laurent DVD Responsable de développement industriel, ingénieur
Ancien adjoint au maire de Remigny
8e vice-président de la CA Beaune Côte et Sud (depuis 2020)

Jumelages

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Chagny figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[36].

En 2012, la ville est jumelée avec :

Politique de développement durable

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Depuis longtemps, Chagny accueille une grande partie des déchets du département, et il y aura prochainement[évasif] une usine de méthanisation[38].

Population et société

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Les habitants sont appelés les Chagnotins[39].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2021, la commune comptait 5 454 habitants[Note 5], en évolution de −3,78 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2192 2142 2602 5552 6343 1072 9263 2383 090
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8753 4593 8764 0594 1734 2224 5444 7364 594
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 6714 4604 5314 5564 7424 8134 6524 6524 692
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 6875 2055 6615 3395 3465 5915 4065 3915 657
2017 2021 - - - - - - -
5 5435 454-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Chagny possède des écoles maternelles, primaires et secondaires en privé et public[réf. nécessaire].

Chagny possède un centre hospitalier.

Il y a aussi des médecins généralistes, infirmier(e)s, ambulanciers, dentistes, kinésithérapeutes, vétérinaires et orthophonistes. Il y a également des pharmacies, un laboratoire d'analyses de biologie médicale, et un centre médico-social du conseil départemental.

Chagny est le siège de la paroisse catholique Saint-Martin-des-Trois-Croix, qui relève du doyenné de Chalon-sur-Saône.

En 2019, la paroisse a pour curé le père Jean-Pierre Foret[43].

La commune possède plusieurs terrains de sport, un gymnase, et une piscine. Il y a des clubs sportifs pour :

  • le rugby à XV (le « RC Chagny ») ;
  • le football (« ASC Chagny ») ;
  • cette ville est réputée pour son club de basketball : l'ALCB (Amical laïque Chagny basket) avec les U15 de la saison 2015-2016 qui ont remportés la coupe Milan pour la première fois depuis 14 ans ;
  • le tennis de Table (« Chagny T.T »).

Associations

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En 2012, la ville compte 95 associations implantées sur la commune[44].

Manifestations culturelles et festivités

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La tradition du Carnaval est vivante à Chagny, avec un Comité de la Mi-Carême[45] qui organise tous les ans diverses festivités à l'occasion de la Mi-Carême : élection de la Reine, cortège, bal[46].

Économie

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Le restaurant Lameloise, à Chagny.

La ville est située au cœur d'une région argileuse, ce qui explique l'implantation d'une tuilerie à Chagny dès 1881, au bord du Canal du Centre. La tuilerie appartient en 2012 au groupe Terreal, et un nouveau site est en construction en lisière de la forêt de Chagny, pour augmenter de façon significative la production. Cette tuilerie compte environ 150 employés[47],[48]. L'autre grosse entreprise de la commune est les Moulins Joseph Nicot (environ 150 salariés)[47]. La ville possède un restaurant trois étoiles (Maison Lameloise) aujourd'hui tenu par Frédéric Lamy (directeur) et Éric Pras (chef cuisinier, meilleur ouvrier de France).

Il y a aussi un gros marché qui a lieu dans le centre-ville chaque dimanche matin.

 
Les vignobles de la côte chalonnaise.

La viticulture est présente sur la commune avec environ 40 hectares de vignes, dont une partie est comprise dans l’appellation Rully[38]. Il y a quatre viticulteurs implantés sur la commune[38].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Chagny Ville fleurie : 2 fleurs.
  • Église Saint-Martin de Chagny : Classée monument historique[49], l'église est dominée par un clocher percé de baies à colonnettes. En 1839, Victor Hugo écrivait : « Il y a à Chagny un remarquable clocher roman, tour carrée, large, trapue, superbe. » ; le reste du bâtiment date de plusieurs époques : remanié jusqu'au XVIIe siècle, porche construit vers 1970. Prieuré de Saint-Ruf jusqu'à la Révolution. Elle abrite trois cloches[50], dont la plus petite date de 1489.
  • Le château de Bellecroix, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et sa chapelle[51].
  • Le théâtre des Copiaux, théâtre à l'italienne du XIXe siècle. Construit pour maître Carré, notaire, racheté par la commune après la faillite de celui-ci.
  • Sur la place de l'église, on peut voir une œuvre de Richard Serra, Octagon for Saint Eloi. Surnommée "Le boulon" par la population locale
  • Sur le port du canal du Centre, se dresse une sculpture de Lawrence Weiner, Et sous les Étoiles.
  • L'hôpital et tout particulièrement l'apothicairerie de l'hôpital, classé en 2017 monument historique[52].
  • La mairie de Chagny est un beau bâtiment de la fin du XIXe siècle, avec deux ailes abritant des halles où se tient le marché les jeudi et dimanche. Le marché du dimanche, réputé et très fréquenté, s'étale sur tout le centre-ville.
  • Le plus monumental des marronniers de Bourgogne (5,50 m de circonférence et 30 m de hauteur)[53].
  • L'une des rares stations-service protégées au titre des Monuments historiques en France, construite en 1958 au bord de la route nationale 6[54].
  • Le poste d’aiguillage no 2 de Chagny, construction représentative des postes de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée de l’entre-deux-guerres, qui constitue par ailleurs un repère visuel pour la ville et un rappel de son passé cheminot (inscrit au titre des Monuments historiques par arrêté en 2020).

Personnalités liées à la commune

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Sont attachées à la commune de Chagny les personnalités suivantes :

Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'argent au chêne soudé d'or, feuillé de sinople sur une terrasse du même.

Annexes

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Bibliographie

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  • La Saône-et-Loire. Les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, (ISBN 2-915907-23-4).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chagny comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Chagny et La Rochepot », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Chagny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chagny ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Chagny, p. 39
  16. Charles Rostaing, Les noms de lieux, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1985, Les domaines gallo-romains IV, Noms en « -anum » II, p. 48 - 51 - 52.
  17. Ibid, p. 48.
  18. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions Errance 1994, p. 39.
  19. ibidem
  20. « chagnotin », sur Wiktionary.
  21. a b et c La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Chagny, p. 40
  22. Sources : abbé de Courtépée
  23. Abbé Charles-Louis Bandet : « Histoire de Chagny », 1897
  24. « Chagny, p. 326-330, notamment 328 », sur Description du duché de Bourgogne, t. 3, par l'abbé Claude Courtépée, 2e édition chez Victor Lagier, Dijon, 1848.
  25. « Alexandre Ier de BourgogneMontagu », sur Geneanet, arbre de Jean-Hervé FAVRE.
  26. « Nicolas Jeannin de Castille », sur Geneanet, arbre d'Henri FREBAULT.
  27. « Jean Perrault acquiert la baronnie de Chagny, p.17 », sur Jean Perrault, président de la Cour des Comptes sous Louis XIV, par Alfred Perrault-Dabot, chez E. de Boccard, éditeur à Paris, 1917.
  28. « Michel de La Boutière, sieur de La Chassagne, chap. 48, p. 233-234 », sur Observations sur la coutume du duché de Bourgogne, par Jean Bouhier, in Œuvres de Monsieur le président Bouhier, éditées par le président Louis-Philibert-Joseph Joly de Bévy, chez Louis-Nicolas Frantin à Dijon, 1788.
  29. « Jean-François-Antoine de Clermont-Montoison », sur Geneanet, arbre de Guillaume de WAILLY.
  30. Sources : Histoire de Chagny, ouvrages de l'abbé Bandet, et de Maurice Roy
  31. « Les apothicaireries de Saône-et-Loire », article de Pierre Prost paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 132 de décembre 2002 (pages 11 à 14).
  32. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. « Les maires de Chagny », sur francegenweb.org (consulté le ).
  34. « Le nouveau conseil installé : Le nouveau conseil municipal s'est installé ce matin. Sans surprise, Michel Picard a été élu maire pour la troisième fois. Il pourra compter sur 24 colistiers de sa majorité. La liste dirigée par l'opposante Michèle Rodier en a quatre », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Découvrez les nouveaux élus de Chagny », sur Le Journal de Saône-et-Loire, (consulté le ).
  36. Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon, Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » no 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
  37. a et b Site de France diplomatie, Atalas français de la coopération décentralisé et des autres actions extérieurs, page sur la Saône-et-Loire, Consulté le 9 février 2012.
  38. a b et c Le Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 17 janvier 2012, page local Chalon, Un jour, une commune : Chagny, p.  17
  39. « Services publics Chagny », sur habitants.fr (consulté le ).
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Revue Église d'Autun no 19 du 15 novembre 2019, page 610.
  44. Site de la mairie de Chagny, page sur les associations, consulté le 18 janvier 2012
  45. Site du Comité de la Mi-Carême de Chagny.
  46. Chagny – Animation, La Mi-Carême aura bien ses reines, sur le site Internet mis en ligne par Le journal de Saône-et-Loire, 29 novembre 2017.
  47. a et b Le Journal de Saône-et-Loire, édition du mardi 17 janvier 2012, page local Chalon, Un jour, une commune : Chagny, p.  16
  48. Le Journal de Saône-et-Loire, dans son numéro du lundi 2 avril 2018, consacre un article à Chagny et son activité industrielle et tuilière : « Voie de communication à la fois touristique et industrielle, le canal du Centre a grandement participé au développement de la tuilerie et de la ville de Chagny. Navigable à partir de 1783, le canal du Centre (ancien canal du Charolais) a servi de moyen de transport aux entreprises riveraines comme les Verreries de Chagny (1861–1881), remplacées par les Grandes Tuileries de Bourgogne en septembre 1881. Ces dernières, absorbées par Lambert Frères en 1963, deviennent Lambert Céramiques en 1975 puis Terréal en 2003. Les premières tuileries à Chagny datent de 1713, avec la tuilerie Robert au lieu-dit la Grangerie. La tuilerie a connu plusieurs dates marquantes, comme 1938, année de la fusion des tuileries de Chagny et de Montchanin. En 1963, la société Lambert rachète les tuileries de Montchanin et Chagny pour ne conserver que celle de Chagny, Montchanin étant arrêtée en 1973. Le 6 août 1964, un incendie, commencé au four no 3, détruit les trois quarts du site chagnotin. En 1976, la dernière cheminée est démoli, puis en 1990 la société devient la tuilerie la plus moderne d’Europe, suivie de la construction de Terréal 2 en 2007 ».
  49. « Église Saint-Martin », notice no PA00113146, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. 3 cloches
  51. « Croix du 15e siècle du château de Bellecroix », notice no PA71000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Apothicairerie de l'hôpital », notice no PA71000068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. Arbre référencé au sein de « L’inventaire des arbres remarquables de Bourgogne ». Source : Alain Desbrosse, Arbres et arbustes remarquables de Bourgogne : un inventaire en marche depuis 26 ans…, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 199-200 de novembre 2019, pp. 9-17.
  54. Station située sur le territoire de la commune de Corpeau, bâtie d'après des plans signés Maurice Gremeret. Sont concernés par l'arrêté du 20 juillet 2012 : l'ancienne station-service, y compris le bâtiment de la boutique, la voie d'accès et sa glissière, le lampadaire éclairant l'aire de service, les vestiges d'implantation des pompes et le mat signal. Source : Sabine Caumont (chargée de la protection) et Michaël Vottero (conservateur des Monuments historiques à la DRAC de Bourgogne-Franche-Comté), Le patrimoine du XXe siècle en Saône-et-Loire, un patrimoine riche et méconnu, revue « Images de Saône-et-Loire », no 204, décembre 2020, pages 2 à 6.
  55. * Le vol des oiseaux (1890) éd. G. Masson (Lire en ligne) - Préface publiée dans La Revue scientifique 19 octobre 1889
  56. Il a son nom gravé sur le mémorial commémoratif des douze compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire inauguré le 16 octobre 2021 à Buxy, monument dont l'édification a été coordonnée par l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR), en lien avec différents partenaires, parmi lesquels : le Centre de documentation « Résistance et déportation » de Saône-et-Loire, le conseil départemental de Saône-et-Loire, les Archives départementales de Saône-et-Loire, les communes de naissance des Compagnons et les comités locaux de l'ANACR, ainsi que le ministère des Armées (direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives) et la société Rocamat dans le cadre d'un mécénat d'entreprise. Source : Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, no 211, , pages 2 à 4.