Cruseilles

commune française du département de la Haute-Savoie
(Redirigé depuis Château des Avenières)

Cruseilles
Cruseilles
Centre et mairie de Cruseilles en hiver.
Blason de Cruseilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Saint-Julien-en-Genevois
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Cruseilles
(siège)
Maire
Mandat
Sylvie Mermillod
2020-2026
Code postal 74350
Code commune 74096
Démographie
Gentilé Cruseilliens
Cruseillois[1]
Population
municipale
4 723 hab. (2021 en augmentation de 9,18 % par rapport à 2015)
Densité 186 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 06″ nord, 6° 06′ 30″ est
Altitude Min. 450 m
Max. 1 352 m
Superficie 25,41 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cruseilles
(ville isolée)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Roche-sur-Foron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Cruseilles
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Cruseilles
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Cruseilles
Liens
Site web cruseilles.fr

Cruseilles est une commune française située dans le Genevois, administrativement dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie modifier

De fait de sa configuration géographique, Cruseilles est à la fois village de montagne et bourg de vallée. Au point de jonction des Bornes, de Genève et d'Annecy, ses chemins sillonnent les vastes collines dont la base est baignée par les Usses (450 mètres) et le sommet couronné par le mont Salève (1 352 mètres). Cruseilles est une cité de 4 228 habitants perchée à 783 mètres d'altitude. Le village se situe au pied du Salève, à 18 kilomètres d'Annecy et 25 kilomètres de Genève.

Il possède un quartier ancien, le Corbet, avec de vieilles maisons dont la plus typique, dite De Fésigny, possède une très belle façade en vieilles pierres. Où se trouve l'église.

 
L'Abergement.

L'Abergement est un hameau de Cruseilles, situé sur le versant du Salève. Il y a aussi Chosal, Féchy, les Goths, Ronzier, le Noiret, et Deyrier.

Communes limitrophes modifier

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cruseilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cruseilles, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 723 habitants en 2021, constituant une ville isolée[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7 %), prairies (25,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), zones urbanisées (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), terres arables (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[10].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Crusilla au XIIe siècle, Crusilli en 1179, Crusilia en 1188, Crusillia en 1282, Crusillia vers 1344, Crusilly et Crusillie jusqu'à la Révolution Française[11].

Ernest Nègre considère que le nom est constitué de crui (« croix »), latin crucem, et du suffixe diminutif -eille, au pluriel (ancien français : crusille), et désignant une « petite croix »[11],[12].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Korzlyè (graphie de Conflans) ou Croueselyes (ORB)[13].

Histoire modifier

La présence de l'homme, dans la région, est attestée avec la découverte d'outils dans les grottes du Salève.

L'actuel territoire de Cruseilles connut par la suite les différentes invasions qui sévirent dans toutes les Alpes : les Allobroges vers le Ve siècle av. J.-C., les Romains au IIe siècle av. J.-C., les Burgondes en 443, les Goths en 534, les Francs en 536 et de nouveau les Burgondes en 888. Quelques traces de la présence successive de ces différents peuples ont été retrouvées dans la commune : des sites religieux élevés par les Allobroges, des pièces de monnaie romaines, des tombes burgondes recelant des ceinturons et des bijoux, ainsi que des noms de lieux, tels que les Goths qui rappelle la présence de ce peuple près de l’actuel pont de la Caille.

L'histoire de la seigneurie de Cruseilles est liée à l'histoire du comté de Genève.

Les premières franchises de Cruseilles sont signées le par Gui de Genève, évêque de Langres, seigneur de Cruseilles, et aux côtés de son frère Robert, évêque de Genève, et de leur petit-neveu, le comte Amédée II[14],[15]. Elles ont pour principe « tout homme qui vient, qui est ou qui demeure dans la ville de Cruseilles et qui y a fait une libre résidence, est franc. En conséquence, il peut donner et vendre à qui bon lui semble tout ce qu’il a acquis et pourra acquérir ».

En 1801, Cruseilles est attaché au canton de Saint-Julien.

Par le traité de Turin signé le , la Savoie est cédée à la France. La population est appelée aux urnes, les Cruseilliens plébiscitent leur « rattachement » à la France (465 inscrits, votants 455, 1 bulletin non et 454 bulletins oui). Le le canton de Cruseilles est formé.

Politique et administration modifier

 
Mairie de Cruseilles.

Situation administrative modifier

La commune de Cruseilles appartient, depuis 2015, au canton de La Roche-sur-Foron, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 27 communes[16]. Elle était auparavant le chef-lieu du canton de Cruseilles, créé en 1860 et qui reprenait en partie le canton créé en 1793 lorsque le duché de Savoie avait été annexé par la France révolutionnaire[1].

La commune est membre, avec douze autres, de la communauté de communes du Pays de Cruseilles.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1860 1867 François Bouchet (1826-1885) Républicain Docteur-médecin
Conseiller général du canton de Cruseilles (1871 → 1883)
Les données manquantes sont à compléter.
1920 1944 Joseph Pinget (1883-1952) Républicain Notaire
Conseiller général du canton de Cruseilles (1937 → 1940)
Croix de guerre 1914-1918
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1952
(décès)
Joseph Pinget (1883-1952) DVD Notaire
Conseiller général du canton de Cruseilles (1945 → 1952)
Chevalier de la Légion d'honneur (1952)
Joseph Revillard (1914-1988)   Entrepreneur
Bernard Pellarin RI puis UDF-PR Cadre
Sénateur de la Haute-Savoie (1977 → 1995)
Conseiller régional de Rhône-Alpes (1973 → 1986)
Conseiller général du canton de Cruseilles (1970 → 2001)
Président du conseil général de la Haute-Savoie (1979 → 1998)
Les données manquantes sont à compléter.
Maurice Fraudeau (1941-2008) DVD[17]  
Christian Bunz (1960- ) DVG Fonctionnaire
Daniel Bouchet (1953- ) DVD[18] Retraité de la fonction publique
1er vice-président de la CC du Pays de Cruseilles (2014 → 2020)
En cours
(au 19 janvier 2021)
Sylvie Mermillod[19],[20] (1973- ) DVD Agricultrice, ancienne adjointe
1re vice-présidente de la CC du Pays de Cruseilles (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable modifier

La commune de Cruseilles a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[21]. L'agenda 21 local de Cruseilles a été reconnu au titre de la stratégie nationale de développement durable par le ministre Jean-Louis Borloo.

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Cruseilliens ou Cruseilloises[1].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 4 723 habitants[Note 3], en augmentation de 9,18 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 1191 3261 3551 4091 7921 8811 7771 9611 953
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 8191 9121 9441 9481 8891 8121 7071 6791 721
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 5201 5721 5531 5561 5711 5171 5391 6101 837
1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 -
2 3002 7163 1863 5723 6574 2284 4964 723-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports modifier

Une rumeur affirme que le saut à l'élastique aurait été créé à Cruseilles dans les années 1970, bien que cela n'ait pas été vérifié[26].

Économie modifier

 
Le lac des Dronières au printemps.

Cruseilles possède un parc de loisirs, « les Dronières » avec parc à biches, divers parcours sportifs dont un accrobranche, un lac artificiel et un centre nautique avec plusieurs bassins.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Vue d'ensemble de Cruseilles.

Créé en 2004, ce jardin paysager privé de 2 000 m2 est dédié aux rosiers. Il invite à une promenade romantique : une profusion de roses anciennes, en harmonie avec les clématites, borde les allées serpentines agrémentées de pergolas et portiques, jusqu’à la petite mare cachée parmi les vivaces, arbustes à fleurs et rosiers. La chouette de pierre, qui donne son nom au jardin, et ses amis métalliques jalonnent le parcours en apportant une note minérale à l’ensemble.

Le pont de la Caille modifier

 
Pont suspendu de la Caille.

Depuis l’antiquité, plusieurs ponts de pierre furent construits. Ils assuraient le passage de la voie romaine reliant Genève et l’Italie par le col du Petit Saint Bernard. La route traversait Allonzier, obliquait au hameau « chez Poraz », descendait vers les Usses et remontait au hameau du Noiret.

Le premier pont daterait de –25 avant Jésus Christ et aurait été situé au confluent du Nant de Bougy. Sur la rive droite, avait été installée une léproserie avec une chapelle dédiée à sainte Marguerite, léproserie qui fut détruite en 1665.

Le deuxième pont, situé à 130 mètres du pont romain fut construit en 1780 par ordre du roi de Sardaigne, Victor Amédée III. C’était un bel édifice constitué de deux murs parallèles remplis de cailloux, très élevés pour diminuer la pente en direction de Cruseilles. Mais, peu solide, il s’écroula en 1818.

Le troisième pont remplaça le précédent. C’était un simple pont de bois construit provisoirement à 100 mètres en amont. Le pont Charles-Albert fut édifié avec une rapidité étonnante : les travaux commencés le 10 mars 1838 par les entreprises Blanc d’Annecy, Bonnardet de Lyon et Bertin de Paris furent terminés en 1839 (soit en 1 an et 4 mois). Selon la coutume, diverses pièces d’or et d’argent furent noyées dans la maçonnerie lors de la pose de la première pierre. Avant l’arrivée de l’hiver, les quatre tours étaient terminées et les câbles porteurs mis en place. Au total, 24 câbles, réunis en 3 groupes de 4 sur chaque côté du pont. Chacun de ces câbles était constitué de 154 fils de fer parallèles, ligaturés ensemble tous les 20 cm.

Au sommet des tours, ils reposaient sur des rouleaux. Sur les deux rives, ils s’accrochaient à d’autres câbles qui descendaient s’amarrer sous terre dans des chambres d’ancrage. Puis on fixa aux câbles porteurs 266 câbles de suspente, 133 de chaque côté, pour supporter des poutrelles en bois de mélèze, sur lesquelles reposait la chaussée, faite d’un platelage en bois de peuplier.

L’inauguration officielle eut lieu le 11 juillet 1839 devant 10 000 personnes. Le 7 octobre, le roi Charles Albert venait en personne inaugurer l’ouvrage qui devait pérenniser son nom.

La seule note discordante fut le péage, qui était perçu dans deux petits pavillons d’architecture néo-classique, bâtis sur les ancrages des câbles, côté Cruseilles, et dans une maisonnette perpendiculaire au pont côté Allonzier. Très vite, la société concessionnaire se plaignit au gouvernement que la population locale déployait toutes sortes de ruses pour échapper au péage. Le manque à gagner était d’autant plus sensible pour la société du Pont de la Caille que tous les services de l’État étaient exemptés de péage…

En 1861, des réparations sont nécessaires à la suite d’un violent orage et 8 ans plus tard, on cesse de percevoir un péage pour l’utilisation du pont. Après le rattachement de la Savoie à la France, l’État racheta ce péage qui fut supprimé en 1869. Ce même rattachement fit des Usses la frontière de la grande zone franche avec Genève.

Le pont de la Caille devint alors un poste de douane et les habitants de Cruseilles et d’Allonzier s’adonnèrent à une active contrebande. La douane resta au pont jusqu’en 1923 quand l’étendue de la zone fut réduite à ses dimensions actuelles.

Salève modifier

Château des Avenières modifier

46° 03′ 26″ N, 6° 05′ 57″ E

 
Château des Avenières.

C'est à une Américaine, Mary Wallace Schillito, que l'on doit le château des Avenières[28]. Alors qu'elle se trouve en vacances à Genève, en 1904, elle part en excursion avec une amie, Marcelle Sénard, sur le Salève. Elle découvre l'actuel emplacement du château, où s'offre à son regard le panorama des Alpes, du Mont Blanc et du lac d'Annecy. Elle projette dès lors d'y faire construire une demeure[28]. En 1905, la mort de son père, magnat des chemins de fer américains[29], la laisse unique héritière d'une grande fortune. Les travaux du château débutent alors pour s'achever en 1907. Les trente-cinq pièces du château accueillent de grandes réceptions, où Mary va d'ailleurs rencontrer un ingénieur indien Assan Farid Dina, qui devient son mari en 1914[28]. Il est né en 1871 à l'île Maurice, d'un père pakistanais et d'une mère française, morte prématurément à Ceylan[29].

 
Mosaïque de la chapelle du château, représentant la carte du « Chariot » des Tarots divinatoires.

Dina, en 1917, complète la construction du château par la réalisation d'une centrale électrique et la captation d'une source, dont les châtelains font également profiter les habitants des environs. Passionné d'ésotérisme et d'astronomie[28], il envisage la construction d'un observatoire sur le Salève et fait construire une route menant au sommet. Il adjoint une chapelle au château, dont les murs portent l'inscription « L'Univers est un œuf, l'œuf est un Univers » et sont couverts de mosaïques représentant les cartes du Tarot d'après Oswald Wirth. Le château devient le lieu de rencontre de la bonne société parisienne, qui vient y débattre de philosophie, égyptologie et ésotérisme[28]. En 1928, Assan Farid Dina fait un malaise et meurt en traversant le canal de Suez sur une goélette anglaise qui l'emmenait à Ceylan, où il avait le projet de se recueillir sur la tombe de sa mère[29]. Mary Dina, devenue veuve, épouse en 1930 un pianiste belge : Ernest Britt. Le couple mène grand train et Britt dilapide la presque totalité de la fortune de Mary qui divorce en 1936 et vend le château avant de s'installer en Suisse[30].

Une société devient alors propriétaire du château qui abrite tour à tour plusieurs locataires, une congrégation religieuse polonaise de 1938 à 1939[31], puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1942, le Secours Suisse aux Enfants de la Guerre y accueille de jeunes malades[32]. C'est ensuite le fameux collège de Juilly qui l'achète et s'y installe de 1948 à 1970[31]. Parmi les élèves du collège, alors, on peut citer Claude Brasseur, Jean-Jacques Debout ou encore Philippe Noiret.

En 1970, c'est un négociant en vins d'Annemasse qui devient propriétaire du château, qui, à sa mort en 1978, est acheté par un architecte suisse Pascal Häusermann. Depuis 1994, c'est une société qui est propriétaire du château et l'exploite sous forme d'un hôtel-restaurant renommé[30]. En 1996, Phil Collins s'y installe pendant quelques mois pour enregistrer Dance into the Light. La même année, José Giovanni y tourne Crime à l'altimètre. Puis en 2004, c'est Pascal Thomas qui y réalise les premières images de Mon petit doigt m'a dit...[33].

Le château des Avenières est maintenant recensé par le guide Condé Nast Johansens.

 
Panorama sur les Alpes, le lac d'Annecy et Cruseilles depuis le château des Avenières.

Bains de la Caille modifier

Les bains de la Caille sont un ancien établissement thermal établi en fond de vallée des Usses, alimenté par deux sources sulfureuses situées sur l'autre rive.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de Cruseilles se blasonnent ainsi :

De gueules à une coquille d'or surmontée de cinq étoiles du mème rangées en fasce voutée.

Devise "SEMPER PROSPERA" - Toujours prospère.

Selon certaines sources, la Coquille Saint Jacques représente l'emblème des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, les cinq étoiles sont le symbole de la croisée des cinq routes qui relient : la Savoie via Annecy, la France via Frangy, la Suisse via Genève, le Chablais via Annemasse direction Vovray en Bornes, le Faucigny via la Roche sur Foron, carrefour de nombreuses routes permettant de rejoindre les routes principales du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au XVIIe siècle, les armes du mandement de Cruseilles se blasonnaient ainsi : Une coquille d’argent sur gueules[36].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 249-250, « Le canton et le district de Cruseilles », p.251-261, « Cruseilles ».
  • Jean-Philippe Buord, Les Mystères de la Haute-Savoie, Éditions De Borée, , 349 p. (ISBN 978-2-84494-300-2, lire en ligne), p. 156-159, « Un château remarquable : les Avenières ».
  • Georges Humbert, Château des Avenieres - 100 ans d'histoire, éditions Unberger
  • Jo Verney et Mlle Caela, Anciennes traditions et coutumes à Cruseilles, Echos saléviens, no 2, 1991.
Ouvrages mentionnant la commune
  • Emmanuel Dufour-Kowalski, Schwaller de Lubicz : L'œuvre au rouge, L'Âge d'Homme, 2007 (ISBN 9782825136812), p. 52-53 (lire en ligne).
  • Assan Farid Dina, La Destinée, la mort et ses hypothèses : Introduction par Emmanuel Dufour-Kowalski : Assan Farid Dina ou les Invariants de la Destinée, suivi d'un essai de décryptage des 22 Arcanes du Tarot en mosaïques du château des Avenières. Éditions Slatkine, Genève, 2012.Collection Nouvelle Bibliothèque Initiatique n°4. 422 pp. (ISBN 978-2-05-102443-3).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références modifier

  1. a b et c « Cruseilles », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Unité urbaine 2020 de Cruseilles », sur insee.fr (consulté le ).
  6. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  11. a et b Henry Suter, « Cruseilles », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
  12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), n° 27316..
  13. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  14. Ruth Mariotte Löber, Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie, fin XIIe siècle-1343, Librairie Droz - Académie florimontane, , 266 p. (ISBN 978-2-600-04503-2, lire en ligne).
  15. Acte du (REG 0/0/1/1181).
  16. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
  17. Annuaire des maires de Haute-Savoie (74)
  18. Résultats des Municipales à Cruseilles en Haute-Savoie - 2nd tour, sur le site france3-regions.francetvinfo.fr [1]
  19. Damien Frasson-Botton, « Cruseilles : Sylvie Mermillod décroche la mairie », Le Messager,‎ (lire en ligne)
    « Le dimanche 28 juin, Sylvie Mermillod a accentué son avance sur ses trois poursuivants, devenant ainsi première magistrate de la commune de Cruseilles. »
  20. Sébastien Cusin, « Cruseilles : Sylvie Mermillod élue maire à l’unanimité », Le Messager,‎ (lire en ligne)
    « Plus de trois mois après le premier tour des élections municipales, le verdict est enfin tombé. À Cruseilles, Sylvie Mermillod a été élue maire vendredi 3 juillet lors d’un conseil municipal qui s’est tenu, à cause de la pandémie du covid-19, dans la salle annexe du gymnase des Ebeaux. »
  21. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Cruseilles, consultée le 26 octobre 2017
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Histoire du saut à l'élastique (en espagnol), paru dans le journal El Tiempo, le 6 novembre 2010.
  27. [PDF] Paroisse de Cruseilles : Sainte-Croix en pays de Cruseilles, « Église Saint-Maurice de Cruseilles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur diocese-annecy.fr, (consulté en ).
  28. a b c d et e Buord, p. 158
  29. a b et c Dufour-Kowalski, p. 52
  30. a et b Buord, p. 159
  31. a et b Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 65.
  32. Limor Yagil, Chrétiens et Juifs sous Vichy, 1940-1944: sauvetage et désobéissance civile, éditions du CERF, 2005 (ISBN 9782204075855), p. 175
  33. Mon petit doigt m'a dit …, Cinéma en Rhône-Alpes
  34. « Das Leben des Professors Catharinus Dulcis von ihm selbst beschrieben. Mit Anmerkungen von Dr. [[:Ferdinand Justi]][[Catégorie:Page utilisant Lien pour un article existant]], Professor. Mit Dulcis Bildniss. Marburg, 1899 », sur le site des archives de l'Université de Marbourg - archiv.ub.uni-marburg.de.
  35. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.
  36. J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II,‎ , p. 249 (lire en ligne).