Chácobo (peuple)

groupe ethnique
Chácobo
Description de l'image Chacobo;_manstyp._arm_band,_huvudbonader_med_fjädrar._Gran_Chaco._Bolivia_-_SMVK_-_0072.0066.tif.

Populations importantes par région
Population totale environ 500
Autres
Langues espagnol, chácobo
Religions évangélisme
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation des Chácobo (en violet, au nord du Beni)

Les Chácobo sont une ethnie amérindienne de l'Amazonie bolivienne établie dans les provinces de Vaca Díez, Yacuma et Ballivián. Leur langue, le chácobo, toujours vivante appartient à la famille panoane [1].

Ils vivent dans des communautés établies le long des ríos Yata, Benicito et de l'arroyo Ivón, où ils cohabitent dans la communauté d'Alto Ivón avec la minuscule communauté Pacahuara en voie d'extinction. Leurs communautés se situent sur les territoires des municipios de Riberalta et d'Exaltación[1].

Ils pratiquent la chasse, la pêche, la cueillette et une agriculture de subsistance. Ils récoltent aussi la noix du Brésil, et les cœurs de palmier ce qui leur assure des rentrées d'argent[1].

Bien qu'ils se rendent régulièrement à Riberalta pour commercer et travailler, ils n'y maintiennent pas de population stable[1].

Ils sont organisés avec les Pacahuara au sein de la capitanía Chácobo y Pacahuara liée à des églises évangéliques. Ces deux peuples ont obtenu ensemble un titre de propriété collective sur leurs terres[1].

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (es) Alvaro Díez Astete, « Los Chácobo », in Compendio de etnias indígenas y ecoregiones : Amazonía, Oriente y Chaco, Centro de Servicios Agropecuarios y Socio-Comunitarios (CESA), Plural editores, La Paz, 2011, p. 173-180 (ISBN 978-99954-1-383-5)
  • (en) James S. Olson, « Chácobo », in The Indians of Central and South America : an ethnohistorical dictionary, Greenwood Press, New York, 1991, p. 79 (ISBN 0-313-26387-6)

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d et e (es) Las identidades en las grandes regiones de Bolivia, t. fascicule 2, UNIR (lire en ligne), p. 20-21