Centrale nucléaire de Tōkai

bâtiment de Tokai, Ibaraki, Japon
Centrale nucléaire de Tōkai
Tokai I et II
Administration
Pays
Préfecture
Coordonnées
Opérateur
Construction
1961
Mise en service
25 juillet 1966
Statut
à l'arrêt
Réacteurs
Type
Réacteurs actifs
1
Puissance nominale
1 x 1 100 MW

Source froide
Site web
(en) Tokai I et Tokai II
Localisation sur la carte de la préfecture d'Ibaraki
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Localisation sur la carte du Japon
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La centrale nucléaire de Tōkai (東海発電所, Tōkai hatsudensho?) est une centrale nucléaire exploitée par la Compagnie japonaise de l'énergie atomique (JAPC). Elle est implantée à Tōkai dans la préfecture d'Ibaraki, à quelque 150 kilomètres au nord-est de Tokyo, sur la côte de l'océan Pacifique de Honshu, l'île principale du Japon.

Le réacteur Tōkai-II est stoppé automatiquement lors du Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku en [1].

Description modifier

La centrale a été équipée de deux réacteurs construits par General Electric :

  • Tokai-I : réacteur magnox de conception anglaise, du type graphite-gaz de 159 MWe, mis en service en 1966 et à l'arrêt définitif depuis 1998. Il a opéré 215 320 heures et a produit 29 millions de MWh d'électricité ;
  • Tokai-II : réacteur à eau bouillante (REB) de 1 080 MWe, mis en service en 1978, à l'arrêt depuis 2011.

L'usine de fabrication de combustible nucléaire de Tōkai est installée à proximité de cette centrale.

Accidents et incidents modifier

  • Le , un accident de niveau INES 4 dans l'usine de Tōkai irradia 119 personnes[2].
  • Le jour suivant le tremblement de terre du , une avarie a été signalée[3] : la pompe à eau du système de refroidissement du réacteur no 2 de la centrale de Tokai cesse de fonctionner, selon l’agence Kyodo qui cite les pompiers. Mais un système de refroidissement de secours (une pompe secondaire) est mis en marche[4].
  • En , une fuite de liquide radioactif a été découverte dans le sous-sol du bâtiment de traitement des déchets radioactifs de la centrale, ainsi qu'à un niveau supérieur dans la pièce des équipements des valves d'une citerne[5].

Notes et références modifier

  1. Fukushima, c’est arrivé le 11 mars 2011, Journal de l'environnement - 25 avril 2016
  2. Louis Chenaille, « Tokyo doit modérer ses ambitions nucléaires », sur La Croix, (ISSN 0242-6412, consulté le ).
  3. Japon : état d'urgence déclaré dans une nouvelle centrale nucléaire, Le Parisien,
  4. « Angoisse nucléaire au Japon, 2e jour », France Info
  5. AFP, « Japon : fuite de liquide radioactif dans une centrale », Le Figaro, (consulté le ).

Annexes modifier

Article connexe modifier

Lien externe modifier