École centrale de Lille

école d’ingénieurs française
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École centrale de Lille
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Régime linguistique
Fondateur
Directeur
Thomas Maurer[1].
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1500
Localisation
Pays
Campus
Ville
Carte

L’École centrale de Lille (Centrale Lille, EC-Lille) est l'une des cinq plus anciennes écoles d'ingénieurs de France dont les anciens élèves sont cofondateurs de la fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés, parmi les 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].

Établie en 1872 sous la dénomination Institut industriel du Nord (IDN), héritière de l'école des arts industriels et des mines de Lille fondée en 1854, c'est une école généraliste couvrant l'ensemble du spectre des sciences pour l'ingénieur.

Elle est chapeautée par Centrale Lille Institut qui est structuré en plusieurs écoles internes, formant des ingénieurs polyvalents et des ingénieurs spécialistes, assurant les formations suivantes :

  • diplôme d'ingénieur Centrale Lille (master) ;
  • masters recherches francophones et masters anglophones ;
  • doctorat dans six spécialités des sciences pour l'ingénieur ;
  • diplômes d'ingénieur spécialiste, mastères spécialisés (MS) ;
  • doubles-diplômes ingénieur et masters scientifiques, architecture, gestion, finance, entrepreneuriat.

En incluant toutes les formations ainsi que les doctorants, Centrale Lille compte en 2020 plus de 1 800 étudiants.

Son développement est soutenu au travers de la Fondation Centrale Lille Initiatives.

L’École, située sur le campus de la Cité scientifique de l'Université de Lille à Villeneuve-d’Ascq (Métropole européenne de Lille, Hauts-de-France), est desservie par la station de métro Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy, et se situe:

Statuts et objectifs modifier

Centrale Lille Institut est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel qui structure l'ensemble des cursus de formation. Outre le cursus historique de formation d'ingénieurs polyvalents[N 1] (programme centralien) qui constitue la formation de référence de l'École centrale de Lille, l'offre de formation s'étend à des cursus d'ingénieurs spécialistes[N 1] via la création de l'Institut de génie informatique et industriel (IG2I) en 1992 et de l'Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management (ITEEM) en 2003.

La formation principale des élèves-ingénieurs s'effectue en trois années conduisant à un diplôme de master, comprenant un socle de formation scientifique technique et managériale et des options d'approfondissement.

L’école délivre également des masters recherche (M1-M2), ainsi que le diplôme de doctorat (DR) de l'École centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.

Le cursus de l'École centrale de Lille s'adapte aux mutations des modes de croissance, de mobilité et de services numériques, de conversion d'énergie et de production durables, formant des ingénieurs pour un monde où les activités de création collaborative en réseau et les libertés individuelles s'expriment sans servitude intrusive, minimisant les externalités négatives sur l'écosystème sous contrainte de ressources énergétiques et de matières premières.

Histoire et traditions modifier

L’École centrale de Lille a près de cent soixante-dix ans, avec une étape fondatrice en 1854 et une réforme de l'enseignement en 1872[3]. L’origine de l'École centrale de Lille remonte à 1854 avec la fondation, sous le patronage de Frédéric Kuhlmann et de Louis Pasteur et l'autorisation de l'empereur Napoléon III, de l'École des arts industriels et des mines, rue du Lombard dans le centre de Lille à proximité de la gare. Elle devint École impériale des arts industriels et des mines en 1862. L'essor de l'école et de la formation des ingénieurs subit une impulsion déterminante par la création de l’Institut industriel du Nord (IDN) dans les mêmes locaux en 1872.

C'est en 1875 que furent inaugurés de nouveaux bâtiments pour l'IDN, construits spécifiquement pour répondre aux besoins d'expansion de l'école, situés au 17 rue Jeanne-d'Arc à Lille dans le voisinage de la faculté des sciences et qui furent utilisés jusqu'en 1968. L'école et ses laboratoires de recherche s'installent en 1968 dans des locaux modernes[4] avenue Paul-Langevin dans le campus de l'université des sciences et technologies de Lille (Cité scientifique). L'école rejoint le concours Centrale-Supélec en 1972. Elle participe à la formation du groupe des Écoles centrales en 1990[5]. Elle s'insère dans le réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe) et est membre de multiples pôles de compétitivité français.

Par tradition (et d'après la section de Génie des origines de l'École), les première, deuxième et troisième années du programme centralien de l'école s'appellent respectivement G1, G2 et G3. Au XIXe siècle, le tronc commun de formation généraliste[N 2] et les options d'approfondissement sont initialement centrés sur la mécanique et les machines à vapeur, la métallurgie, l'industrie textile, la chimie et les distilleries, l'électricité ; la pluridisciplinarité s’accroît progressivement avec l'essor technologique du XXe siècle pour couvrir les génie civil, génie mécanique, génie des procédés, électronique industrielle, automatique, informatique de gestion, informatique industrielle, aménagement du territoire, transport-logistique, production industrielle, génie informatique, ondes micro-électronique et télécommunications, et s'étendre aux thématiques et filières dominantes du XXIe siècle.

Depuis 1929, le programme des études des élèves-ingénieurs de première année est adapté pour obtenir des certificats de licence ès-sciences en double diplôme[6]. Depuis 1964, l’École délivre de multiples diplômes d'études approfondies (DEA), accessibles aux élèves-ingénieurs de troisième année, cohabilités avec l'université de Lille et soutenus par des laboratoires de recherche communs et qui sont devenus en 2002 les masters recherche (M1-M2) de l'École centrale de Lille. L’École délivre aussi le diplôme de doctorat (DR) de l'École centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.

Depuis 1854, la notoriété des ingénieurs formés à l'École concernait notamment la conception de locomotives et la construction de machines à vapeur de force motrice pour l'industrie manufacturière, sous l'impulsion d'Alcippe Mahistre et d'Albert Olry poursuivie par Cyrille Grimpret dont les successeurs assurent l'enseignement en machines thermiques et turbomachines.

L'École a aussi été pionnière en créant un laboratoire d'électrotechnique dès 1892, dirigé par Bernard Brunhes et Charles Camichel et « aura été la première en France (...) à décerner le diplôme d'ingénieur électricien »[7] dès 1893, d'où dérivent l'enseignement en conception de moteurs électriques et d’alternateurs, la modélisation de leur commande robuste et l'exploitation de réseaux de production et distribution électriques. Y est également établi par Clément Codron et Albert Petot le premier laboratoire d'essais mécaniques de France en 1894[8], d'où sont issus des ingénieurs pionniers de l'aéronautique et de l'automobile au début du XXe siècle, tels que Jean Hubert, Étienne Dormoy et Lucien Chenard.

Des recherches en mécanique des milieux continus y ont été initiées dès 1872 avec Joseph Boussinesq, poursuivies par Joseph Kampé de Fériet et André Martinot Lagarde en mécanique des fluides et aérodynamique après 1930, avec des installations de laboratoire et soufflerie de couche limite, ainsi qu'en mécanique des solides avec applications à la tribologie et aux propriétés physiques de matériaux pour la sidérurgie, les structures métalliques et le génie civil. L'installation d'une machine de sollicitation multi-axiale, d'une capacité de 10 tonnes par axe, permet des expérimentations[9] mécaniques et géotechniques et contribue à renouveler l'enseignement et la recherche en génie civil en 1970.

Dès le milieu du XIXe siècle, les ingénieurs issus de l'École sont reconnus pour leur savoir-faire dans le domaine des procédés de distillerie agro-alimentaire, de dépollution et production d'eau potable, puis des procédés de biomasse, carbochimie et raffinage pétrolier, la lixiviation de sédiments pollués et leur valorisation notamment dans l'ingénierie des travaux publics. L'enseignement du génie des procédés, de la physique-chimie industrielle et de la métallurgie y sont continûment développés depuis le XIXe siècle par les successeurs de Frédéric Kuhlmann et Louis Pasteur, notamment Camille Matignon et Paul Pascal ; une installation pilote semi-industrielle de génie des procédés et catalyse est installée en 1977 ; un atelier de microscopie électronique est en place en 1989 pour l'étude d'alliages et matériaux nouveaux. La radio-électricité et la propagation des ondes sont enseignées par René Paillot dès 1923 et évoluent en cours d'acoustique et hyperfréquences, télécommunication et réseaux dans le dernier tiers du XXe siècle.

Successeurs de la conception de machines textiles étudiées à l'École depuis 1854, des cours de programmation mécanographique par cartes perforées et les applications des automatismes hydrauliques apparaissent dans la première moitié du XXe siècle. L'électronique y est enseignée à partir de 1956. Les cours d'automatique, dans ses spécialités d'identification et de commande des systèmes dynamiques et de traitement analogique et numérique du signal, se développent dès 1957 et sont généralisés en option de mathématique appliquée et informatique en 1963 : Lille en est un site pionnier en France, ce qui soutient l'enseignement précoce du génie logiciel à l'École au travers notamment des langages informatiques Fortran, Algol en 1963, puis Ada en 1985 et Java dès 1994. L'enseignement et la recherche se développent particulièrement dans les domaines de la commande numérique de grands systèmes, la régulation de processus continus en temps réel et l'informatique de systèmes embarqués.

L'École a été précurseur dans l'enseignement et la recherche en méthodes formelles de modélisation de systèmes dynamiques par réseaux de Petri et des transferts énergétiques par Bond graph assistée par ordinateur. La productique, la robotique et les systèmes de supervision d'acquisition et de contrôle de données y sont développés à partir de 1981 avec un atelier flexible expérimental de production manufacturière automatisée et les recherches en modélisation à preuve formelle de systèmes de contrôle-commande à événements discrets, les systèmes informatiques d'aide à la décision et d'ordonnancements prédictifs.

L'ingénierie logistique et celle des systèmes de transport terrestre durable sont en essor dès 1972, notamment dans le domaine des transports automatiques ferroviaires et de la mobilité urbaine, complétant les cours d'architecture et de constructions civiles établis en 1860 et l'option d'aménagement urbain créée en 1969. L'École restructure son enseignement en mécatronique en 1980, tandis que l'enseignement en physique des matériaux, dans leurs applications électromagnétiques, hyperfréquences et d'imagerie acoustique, tire parti des progrès vers 1986 des capteurs micro-électroniques et de propriétés magnétoélectriques de matériaux nouveaux. L'évolution de la micro-électronique vers les micro-systèmes, nano-systèmes électromécaniques et la micro-fluidique y date de 1992, assurant la transition vers le XXIe siècle où l'École s'investit dans l'innovation numérique foisonnant d'applications dans tous les secteurs d'activité économique.

Formations modifier

 
Façade de l'École centrale de Lille
 
Tour de l'École centrale de Lille
 
Vue sur les bâtiments A et E
 
Vue sur les bâtiments B et E
 
Cour de l'École Centrale
 
Laboratoires du bâtiment C
 
Bâtiment D et halle de sport Grémeaux
 
Centrale Lille
Digital innovation fablab
 
Centrale Lille Rez - Résidence des élèves-ingénieurs
 
Centrale Lille - Rez
 
Entrée du campus de Centrale Lille
 
Accès au campus de Centrale Lille vu de la station de métro

Formation d'ingénieurs polyvalents modifier

Centrale Lille Institut organise le cursus de l'École centrale de Lille et délivre le titre d'« Ingénieur diplômé de l'École centrale de Lille ». Ce diplôme d'ingénieur généraliste polyvalent est au grade 300[10] du Système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS).

L'École centrale de Lille forme des ingénieurs de haut niveau scientifique et technique au cours d'un cursus généraliste[N 2] intensif d'au moins trois ans[11], auquel peuvent être associés des masters doubles diplômes et des options d'approfondissement, éventuellement poursuivis par une thèse de doctorat. La polyvalence de la formation suivie s'exprime dans tous les domaines techno-scientifiques et dans tous les secteurs d'activité économique en constante évolution foisonnante, y compris dans leurs intrications financières, sociales et environnementales.

Recrutement modifier

Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles (crédits > 120 ECTS). La voie d’accès principale est le concours Centrale-Supélec, à l'issue des filières de classes préparatoires MP, PC, PSI, PT, TSI, ATS, mais une petite partie des étudiants est recrutée après des licences scientifiques (crédits 180 ECTS)[12] ou dans le cadre d'un programme de mobilité internationale tel que TIME (Top Industrial Managers for Europe).

L'admission à la formation d'ingénieur de l'École centrale de Lille s'effectue selon les modalités suivantes :

Programme centralien modifier

La formation centralienne permet à chaque élève-ingénieur d'acquérir des bases méthodologiques et des connaissances dans de multiples disciplines scientifiques et techniques, appuyées sur une pratique pluridisciplinaire dans un large éventail de domaines d'applications professionnelles ; elle intègre des compétences transversales en gestion-finance, sciences humaines et communications interculturelles, développant une approche globale de la complexité des projets.

Le programme centralien (crédits 180 ECTS) comporte deux ans de tronc commun, assurant un socle de formation scientifique technique et managériale, associé à des enseignements électifs[16], suivi d'au moins un an d'approfondissement caractérisé par le choix d'un génie disciplinaire et d'une filière professionnalisante[17] :

  • Filières métiers : conception de produits et systèmes innovants ; aménagement-construction-environnement ; gestion de la chaîne logistique ; commerce électronique / e-business / e-santé ; gestion-audit-conseil ; entrepreneuriat ; recherche
  • Génies (tronc commun et options d'approfondissement):
    • Stratégie et Management des Organisations : Administration des entreprises, sociologie économique, modélisation d’entreprise, conduite du changement, gestion et pilotage de projet, gestion des connaissances, ingénierie des systèmes, recueil et analyse de données, personnalisation de masse, modélisation de systèmes complexes, innovation et entrepreneuriat.
    • Mécanique avancée : Ingénierie mécanique, mécatronique ; Énergétique et machines ; Mécanique des fluides, aérodynamique et turbulences, turbomachines ; ingénierie de véhicules et infrastructures de transport ; applications automobiles, ferroviaires, aéronautiques, énergétiques, bio-mécanique ; maquettisme numérique 3D ; Mécanique des structures et des matériaux, science des matériaux et mémoire de forme, nano-matériaux et techno-textiles.
    • Génie civil : Bâtiment et travaux publics, organisation de la construction, préfabrication et construction modulaire, géotechnique, sols et structures, matériaux et ouvrages, sobriété énergétique de l'habitat, gestion de l’eau et des effluents, génie urbain, aménagement du territoire et de la mobilité, habitat intelligent et ville durable.
    • Matière-Énergie-Vivant : Procédés durables et ressources alternatives ; Gestion du cycle de vie de produits et systèmes de l'écoconception au recyclage ; Génie des procédés chimiques et agro-alimentaires ; Génie environnemental ; catalyse, biotechnologies, bio-raffinerie, valorisation de la biomasse et carburants, écomatériaux, procédés industriels et leurs interactions avec l'environnement, traitements des pollutions.
    • Ondes, Micro-Nano-électronique et Télécommunications : Physique, matériaux actifs et intelligents, nanosciences, micro-électronique, micro-systèmes et nanotechnologies, acoustique, imagerie ondulatoire ultrasonore et électromagnétique, imagerie médicale, thérapie ultrasonore et contrôle non destructif, micro-fluidique, applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, radiocommunications et systèmes hyperfréquences, systèmes de télécommunications et objets communicants, radiofréquences, photonique et optoélectronique.
    • Énergie électrique et développement durable : Électronique, électrotechnique, automatique, contrôle et conception de systèmes électriques et électroniques, systèmes de conversion d'énergie, distribution et stockage d'énergie, transports terrestres, véhicules électriques, chaînes de traction, systèmes hybrides, gestion d'énergie embarquée, commande et optimisation de réseaux électriques, intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, amélioration de l'efficacité énergétique
    • Génie des systèmes d'information : Modélisation et architecture d’entreprise ; transformation numérique des organisations ; génie logiciel, architecture des systèmes d'information en réseau, sécurité et résilience des réseaux, cybersécurité, communication et multimédia, technologies collaboratives, univers marchands e-commerce et services mobiles.
    • Décision et analyse de données : Traitement du signal et de l'information, science des données, mégadonnées et techniques analytiques de masse, ingénierie de la décision, sûreté de fonctionnement, finance et risque, compression du contenu multimédia, apprentissage automatique, simulation et modélisation numérique, modélisation et commande robuste de systèmes complexes, systèmes non linéaires et incertains, logiciel embarqué, automates et méthodes formelles, conception de systèmes automatisés, capteurs et actionneurs, réseaux de terrain, réseaux de capteurs et internet des objets, systèmes embarqués, machines et véhicules autonomes, robotique.
    • Génie des systèmes de production : Industrie 4.0, conception et conduite des systèmes de production, codesign et industrialisation, usine numérique et productique, hyperviseurs industriels et systèmes d'acquisition et de contrôle de données, méthodes-qualité et maintenance en production manufacturière automatisée, maintenance prédictive, gestion de production.
    • Systèmes de transport et logistiques : systèmes et chaînes logistiques et déploiement dans l'industrie, la grande distribution et les transports ; logistique urbaine ; ingénierie hospitalière et logistique pour la santé.

Les génies disciplinaires et filières professionnalisantes sont associés à des chaires d'enseignement et de recherche, bénéficiant de cofinancements de long terme par de grandes entreprises françaises[18].

Après le tronc commun couvrant l'ensemble des génies disciplinaires, l'approfondissement s'effectue généralement en une année à l'École, éventuellement associé à une spécialité de master (M2, grade 300 ECTS), mais peut aussi s'incarner en deux ans d'échanges internationaux double-diplômants (grade 360 ECTS). La variété des combinaisons possibles (91 sans compter les possibilités à l'international) est caractéristique de la formation généraliste proposée, associant un socle de formation homogène et un parcours personnalisé.

Masters à finalité recherche modifier

Recrutement modifier

Les masters peuvent être suivis par les élèves-ingénieurs centraliens, en double diplôme associé à la filière recherche et aux génies disciplinaires de l'École centrale de Lille ou des autres écoles internes de Centrale Lille Institut. Ils constituent aussi des spécialités (M2) suivies par des étudiants de masters scientifiques (M1+M2) de l'université de Lille. Les masters, qu'ils soient francophones ou anglophones, ont des processus spécifiques de recrutement international d'étudiants.

Les masters peuvent être le prélude d'une formation par la recherche menant à une thèse de doctorat dans le domaine des sciences pour l'ingénieur.

Masters recherche modifier

Après un tronc commun de formation, Centrale Lille propose plusieurs spécialités et parcours de master recherche (M2 : crédits 60 ECTS - 1 an) dans le domaine des sciences pour l'ingénieur[19] sur une durée d'un an, associés à ses laboratoires de recherche :

Outre les masters recherche (M2) associés aux laboratoires de recherche de Centrale Lille, d'autres masters scientifiques de l'université de Lille sont intégrables à la filière recherche de troisième année centralienne, notamment :

Masters recherche anglophones modifier

Centrale Lille Institut propose plusieurs masters anglophones (M1+M2 : crédits 120 ECTS - 2 ans) :

Doctorat en sciences pour l'ingénieur modifier

  • Doctorat de l'École centrale de Lille dans six spécialités[27](3 ans), associé à des bourses d'excellence Eiffel[28].

L'École centrale de Lille est membre fondateur de l'École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-072 SPI)[29], comprenant 920 doctorants et 250 thèses soutenues annuellement[30]. Elle est aussi membre de l'École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-287 SPI) pour le génie des systèmes industriels[31].

L'École centrale de Lille est habilitée par l'État à délivrer en propre le doctorat dans plusieurs spécialités des sciences pour l'ingénieur: doctorat en mécanique ; doctorat en génie civil ; doctorat en génie électrique ; doctorat en automatique, génie informatique, traitement du signal et image ; doctorat en micro et nanotechnologies, acoustique et télécommunications ; doctorat en génie des systèmes industriels.

Formation d'ingénieurs spécialistes modifier

Outre le cursus généraliste d'ingénieur polyvalent (programme Centralien) assuré à l'École centrale de Lille, des formations d'« ingénieur diplômé de Centrale Lille Institut » sont proposées dans des spécialités requérant une double compétence en génie industriel. Ces diplômes spécialisés sont au grade 300 du Système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS).

Recrutement modifier

L'accès aux formations d'ingénieurs spécialistes s'effectue par voie de concours post-bac, sur concours après les classes préparatoires ou sur dossier pour admission sur titre.

Spécialité génie informatique et industriel modifier

L'École centrale de Lille a fondé en 1992, à Lens, l’Institut de génie informatique et industriel (IG2I), qui forme des ingénieurs experts en technologies de l’information et de la communication pour applications industrielles (diplôme de spécialité en génie informatique et industriel) et constitue une formation longue alternative au master en génie informatique, systèmes, machines autonomes et réseaux de terrain proposé par Centrale Lille.

Spécialité entrepreneuriat et management modifier

L'École centrale de Lille a ouvert en 2003 un département dénommé Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management (ITEEM) fondé en partenariat avec SKEMA Business School : il forme des ingénieurs managers entrepreneurs (diplôme de spécialité en génie industriel et entrepreneurial) et constitue une formation longue alternative à l'année de Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat[32] proposé par Centrale Lille.

Spécialité procédés durables et ressources alternatives modifier

L'institut de chimie de Lille fondé en 1892 est devenu l'École nationale supérieure de chimie de Lille en 1953, intégrée comme école interne de Centrale Lille Institut en 2020[33] : une formation d'ingénieur spécialiste est assurée en trois ans.

Mastères spécialisés modifier

Recrutement modifier

  • Mastères (MS) spécialisés (crédits 75 ECTS - 1 an)

La formation de mastère spécialisé s'adresse à des ingénieurs diplômés et à des professionnels titulaires d'un master ou équivalent, souhaitant se spécialiser pendant une année dans l'un des domaines proposés.

Spécialités professionnelles modifier

L'École centrale de Lille propose les formations de Mastère spécialisé suivantes[34] sur une durée d'un an :

  • mastère spécialisé productique et informatique avancée, supervision et système d'acquisition et de contrôle de données (SCADA) ;
  • mastère spécialisé technologies des systèmes hybrides de production d'électricité et de chaleur et des systèmes de traction hybride thermique électrique ;
  • mastère spécialisé systèmes de transports ferroviaires et guidés ;
  • mastère spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat.

Formation professionnelle continue modifier

  • Filières de spécialisation métier en formation continue

Cinq des filières professionnalisantes de l’École centrale de Lille sont accessibles au titre de la formation continue[35] à des auditeurs ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5. À raison d'une journée par semaine de septembre à avril, elles correspondent à au moins 160 h de formation dans l'une des spécialités suivantes : gestion — audit — conseil ; entrepreneuriat ; aménagement, construction, environnement ; conception de produits et systèmes innovants ; gestion de la chaîne logistique.

  • Certificats de compétence en formation continue

Les certificats de l'École centrale de Lille sont accessibles en formation professionnelle continue[36], dans un but de perfectionnement ou d'actualisation de compétences techniques. Outre une pratique en entreprise, un certificat est associé au minimum à 400 h de cours pendant un semestre dans l'un des génies suivants : Mécanique avancée ; Génie civil ; Matière, Énergie et Vivant ; Administration des entreprises, services et systèmes socio-économiques ; Transport et logistique. Les certificats de l’École Centrale de Lille sont ouverts aux ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5.

  • Formation à distance

L'École assure aussi une formation en ligne ouverte à tous, via notamment un MOOC Gestion de Projet[37], le premier cours en ligne certifiant en France[38],.

Innovation pédagogique et numérique modifier

À Centrale Lille, l'innovation pédagogique se traduit par une approche par projets, avec des jeux d'entreprise, de développement de l'esprit d'initiative et de créativité, des outils d'apprentissage numériques, l'accès permanent à un atelier de prototypage rapide et à un environnement de recherches exploratoires.

Est utilisé un environnement numérique de travail sous la forme d'une plateforme d'apprentissage, d'interactions avec les enseignants-chercheurs et de gestion des activités des élèves-ingénieurs, masters et doctorants. S'y ajoutent des cours et des évaluations en ligne, accessibles à distance, permettant une individualisation de la gestion du temps d'étude et du tutorat, ainsi que la révision des cours et des apprentissages présentiels et leur approfondissement thématique.

Un accent particulier est mis sur l'innovation, l'initiative et l'entrepreneuriat. La pédagogie par projet insérée dans tous les cursus conduit une équipe d'élèves-ingénieurs à collaborer, négocier, définir et réaliser un projet innovant pour un partenaire (entreprise, ONG, association, service public, laboratoire de recherche…)[39]. Le défi annuel Imagine&Make stimule la créativité. De plus, lors de sa dernière année d'étude, l'élève-ingénieur qui n'est pas impliqué dans un master recherche réalise un projet de fin d'étude qui lui tient à cœur : l'IMPACT (Initiative, Mission, Projet, Action) lui permet d'aborder un sujet proposé par une entreprise, et de le traiter de manière autonome ou collaborative[40]. Les travaux pratiques et expérimentations s'effectuent directement au sein des bâtiments des laboratoires de recherche de l'École, donnant accès direct à des équipements d'excellence.

Une initiation aux enjeux économiques, multi-culturels et de direction d'entreprise est inculquée selon la technique du jeu d'entreprise. En outre, trois opportunités de stages (découverte de l'entreprise, mission technique, responsabilité ingénieur) sont l'occasion d'obtenir une première expérience professionnelle dans plusieurs entreprises, en France ou à l'étranger. Alternativement, une année professionnalisante en entreprise, généralement à l'international, est aussi possible comme année de césure notamment entre la deuxième et la troisième année d'études. La dernière année d'étude peut être effectuée en alternance en entreprise avec un contrat d'approfondissement.

Le cursus de formation permet une acculturation aux enjeux de recherche fondamentale et de sciences appliquées au meilleur niveau mondial. L'élève-ingénieur de Centrale Lille peut aussi partir un semestre dans un laboratoire de recherche à l'étranger à la fin de la deuxième année ou en relation avec sa thèse de master en troisième année, ou effectuer un double diplôme dans une des universités partenaires de l'école (2 ans d'études à Lille puis 2 ans dans l'université partenaire dans le schéma TIME).

Coopérations académiques et doubles-diplômes modifier

L’école centrale de Lille a tissé un réseau de coopérations académiques et de recherches, régionales et transnationales.

L'École centrale de Lille coordonne ses activités de recherche avec l'Université de Lille et a des synergies administratives et de recherche avec l'École nationale supérieure de chimie de Lille et l'École nationale supérieure des arts et industries textiles. Elle a des alliances avec EDHEC Business School et SKEMA Business School. Elle a été membre fondateur de la Communauté d'universités et établissements Lille-Nord-de-France.

L'École centrale de Lille coopère sur les plans académique et recherche au sein du Groupe Centrale avec l'École centrale de Lyon, l'École centrale de Marseille, l'École centrale de Nantes, l'École centrale de Paris, l'École centrale de Pékin. Initiée en 1985 avec l'École centrale de Paris, la mobilité des élèves-ingénieurs entre Écoles centrales permet en particulier d'accéder à leurs spécialités durant l'année d'approfondissement (2+1 an).

L'École centrale de Lille a passé des accords de doubles diplômes avec des écoles et instituts technologiques partenaires dans le monde et en France dès le XIXe siècle, facilitant l'individualisation des parcours de formation des élèves-ingénieurs. Cela concerne notamment :

Débouchés modifier

Une fois diplômés, 85 % des ingénieurs de l’École Centrale de Lille trouvent leur premier emploi en CDI en moins de deux mois.

De par le caractère généraliste de sa formation, les domaines d’activités dans lesquels les diplômés sont embauchés sont très variés (26 domaines référencés). Les principaux domaines sont les suivants : métiers du conseil, de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie automobile, aéronautique, navale et ferroviaire.

Le salaire moyen des diplômés de l'année 2021 est de plus de 43 000  et 22,6% des diplômés ont été embauchés à l’étranger[41].

Mobilité internationale modifier

Une formation internationale francophone et anglophone, germanique, hispanique, lusophone, italienne, russophone, arabophone, chinoise et japonaise est mise en œuvre[42] par Centrale Lille avec ses partenaires internationaux.

L'École est ouverte sur l'international depuis le XIXe siècle avec des élèves-ingénieurs provenant de tous les continents. L'École centrale de Lille accueille 30 % d'élèves en mobilité internationale chaque année, notamment dans le cadre du programme TIME (Top International Managers in Engineering), ou pour suivre un master recherche et un doctorat dans un laboratoire de l'École. Plus de 15 pays sont représentés sur le campus Centrale Lille[43]. Actuellement ces élèves viennent des meilleures universités chinoises (Tsinghua, Jiaotong notamment) et brésiliennes (Universidade de São Paulo), mais aussi d'un grand nombre d'autres pays (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Russie, Corée du Sud, Japon...). D'autres étudiants participent au programme IMCC-USA. En outre, des étudiants notamment issus de pays de la Francophonie intègrent l'École centrale de Lille via le Concours Centrale-Supélec ou pour une mobilité de doctorat en cotutelle internationale.

En parallèle de l'accueil d'étudiants internationaux, « un nombre équivalent de jeunes centraliens de Lille part effectuer une partie de leurs études à l'étranger. »[43]. Plus du quart des élèves-ingénieurs effectue leur troisième année d'étude à l'international (2+1 ans), par exemple dans une des universités suivantes : Technische Universität München (Allemagne), Brunel University Uxbridge London (Grande-Bretagne), Cranfield University (Grande-Bretagne), Manchester University (Grande-Bretagne), Universidad Politécnica de Madrid (Espagne), Universidad de Zaragoza (Espagne), École polytechnique de Turin (Italie), Institut royal de technologie de Stockholm (Suède), University of Texas at Austin (États-Unis). En outre, des élèves-ingénieurs peuvent acquérir une expérience professionnelle internationale au travers d'une année de césure entre la deuxième et la troisième année d'étude. Par ailleurs, des élèves-ingénieurs participent à partir de la troisième année au programme TIME, permettant d'effectuer deux années d'échanges dans une université partenaire après deux ans passés à Centrale Lille (2+2 ans) et obtenir un double-diplôme de master.

Ce qui fait que par le biais de promotions incluant 30 % d'élèves étrangers[N 3], de stages professionnels ou d'année de césure à l'international en entreprise, de dernière année d'étude dans une université étrangère et de filières double diplôme internationales impliquant 25 % des élèves français[44], tout élève-ingénieur doit avoir une expérience significative[N 4] à l'international pour être diplômé : tous les Centraliens de Lille ont l'opportunité d'une acculturation et d'une maîtrise des réalités mondiales.

L'École centrale de Lille est aussi participante à des mobilités internationales dans le cadre des programmes Erasmus+ et Erasmus Mundus External Cooperation Window pour des élèves-ingénieurs, étudiants en masters, doctorats et post-doctorats et des enseignants-chercheurs.

Pôles de recherche & innovation modifier

L'École centrale de Lille est active dans l'École doctorale des sciences pour l'Ingénieur[45] du Collège doctoral européen de Lille. Elle est habilitée à délivrer le Doctorat dans 6 spécialités[27]. Elle contribue à l'activité de 6 laboratoires CNRS qu'elle héberge et développe de multiples pôles de recherches émergentes, qui ont obtenu le label d'excellence Carnot[46].

LMFL modifier

 
Écoulements tournants et turbulents, effets non linéaires - Modèlisation par approximation de Boussinesq (d'après Joseph Boussinesq professeur à l'École centrale de Lille)

Le LMFL est le Laboratoire de mécanique des fluides de Lille - Kampé de Fériet[9], FRE CNRS 2017[47], dôté notamment de souffleries de couche limite et associé à l'ONERA Lille.

Ses thèmes de recherche sont en hydraulique et aérodynamique :

  • mécanique des fluides, écoulements tournants et turbulents, écoulements pariétaux et couche limite, approximation de Boussinesq, écoulement de Couette,
  • hydrodynamique et aérodynamique, régime transitoire des machines hydrauliques, cavitations, ventilation et contrôle aéraulique, applications automobiles, pompes hydrauliques, rotors et éoliennes,
  • maquettisme d'écoulements aéronautiques, métrologie optique, micro-systèmes pour l'instrumentation micro-fluidique des structures et écoulements aéronautiques, contrôle actif de décollement et décrochage
  • dynamique du vol en environnement instationnaire et inhomogène

LaMcube modifier

 
Matériaux innovants : Thallium métallique tel que découvert isolé et identifié par Claude Auguste Lamy, professeur à l'École centrale de Lille

Le LaMcube est le Laboratoire de mécanique de Lille, mécanique multiphysique et multiéchelle, FRE CNRS 3723, membre de l'Institut Carnot ARTS. Il est dôté d'une plateforme de sciences des matériaux et de microscopie électronique, de bancs d'essais mécaniques, d'une plateforme-presse de simulation de mécanique des sols, de machines de traction et tribomètres de freinage.

Ses thèmes de recherche sont :

  • science des matériaux hétérogènes, assemblage, fonderie, emboutissage, couplages thermo-hydromécaniques et chimiques,
  • mécanique des solides et des sols, milieux poreux, géo-matériaux, lixiviation de sédiments, contrôle et durabilité des ouvrages en béton,
  • calculs de structures, mécanique de la rupture et matériaux, fiabilité mécanique, micro-mécanismes de déformation, d'endommagement et de fatigue, tribologie des systèmes de freinage contact-surfaces, réduction des bruits de freinage et de roulement[48],
  • biomécanique des tissus mous, propriétés mécaniques des tissus biologiques.

La recherche appliquée concerne les matériaux métallurgiques, sidérurgiques et composites, le génie civil, les domaines de mécanique automobile, ferroviaire, aéronautique, et la biomécanique.

Centrale Lille héberge le pôle frein du Nord de la France, voué à la recherche en matériaux et techniques de freinage pour les systèmes de transport.

En outre, le pôle fonderie de Centrale Lille est une équipe de soutien à l'industrie[49] et opère une plateforme technologique en sciences des matériaux et procédés métallurgiques. Ses thèmes de recherche appliquée sont : fusion induction, élaboration et caractérisation de métaux sous vide, coulée sous vide d'aciers inoxydables, nouveaux alliages pour utilisation extrême (haute température – froid – corrosion), matériaux à matrice composite, réactivité des solides avec les métaux liquides, galvanisation, séparation et désassemblage métallurgique, recyclage et valorisation des métaux.

Par ailleurs, Centrale Lille anime le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, valorisant la biomécanique des tissus mous, les simulateurs biomécaniques d'organes et d'implants chirurgicaux.

UCCS modifier

 
Génie environnemental : procédé de catalyse et bio-raffinerie

UCCS est l'Unité de catalyse et de chimie du solide, UMR CNRS 8181, membre de l'Institut des molécules et de la matière condensée de Lille (Fédération IMMCL Chevreul)[50], dotée d'installations quasi-industrielles de génie des procédés et d'une plateforme intégrée appliquée au criblage haut débit de catalyseurs pour les bioraffineries[51],[52].

Ses thèmes de recherche sont :

  • génie des procédés, biocatalyse et catalyse chimique homogène et hétérogène, catalyse hybride[53], chimie du solide, synthèse organo-métallique et catalyse, traitement par voie catalytique de la pollution,
  • échangeurs de chaleur, production et stockage d'hydrogène, capture-séquestration du CO2,
  • procédé Fischer-Tropsch de synthèse d'hydrocarbures, réactions de valorisation des alcanes légers et des composés issus de la biomasse, bio-raffinerie,
  • électronique organique et plastiques végétaux, écomatériaux et matériaux biosourcés issus de ressources renouvelables, recyclage et économie circulaire.

CRIStAL modifier

CRIStAL est le Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille[54], UMR CNRS 9189, membre de l'Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l'information et la communication avancée de Lille (IRCICA digital institute, USR CNRS 3380). Il bénéficie de la plateforme technologique de l'INRIA Lille[55], de la plateforme Centrale Lille d'atelier flexible de production manufacturière robotisée et d'un centre d'essais ferroviaires.

Ses thèmes de recherche sont :

  • ingénierie des systèmes informatiques et réseaux, réseaux de capteurs sans fil, e-commerce et mobilité, informatique ubiquitaire,
  • mathématique et ingénierie de la décision, commande de systèmes multi-robots multi-agents, traitement du signal et automatique des systèmes non linéaires et à retards, commande et estimations non asymptotiques, automatique continue et systèmes à événements discrets, modélisation Bond Graph et réseau de Petri, sûreté de fonctionnement des systèmes dynamiques,
  • vision artificielle et processeurs d'images,
  • plateforme train de véhicules légers, robotique mobile et véhicules autonomes[56].
 
Transport terrestre durable à pilotage automatique : Véhicule automatique léger (VAL) autonome, dont la piste d'essai est à proximité de l'École centrale de Lille.

Le pôle transport et logistique de Centrale Lille (fédération de recherche "Transports terrestres et mobilité" - FR CNRS 3733) est une équipe de recherche[57] en transport-logistique. Elle bénéficie d'une plateforme technologique ferroviaire et métro automatisé et centre d'essais ferroviaire[58]. Ses thèmes de recherche sont sur les transports terrestres et sont associés à l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (IFSTTAR)[59] et à l'Institut de recherche technologique Railenium[60] au sein du pôle de compétitivité i-Trans[61],[62]:

  • ingénierie pour la conception intégrée des véhicules et d’infrastructures intelligentes[57], systèmes de transports innovants, ferroviaires et guidés,
  • sécurité et intermodalité des transports de passagers et de fret[63],
  • exploitation et régulation des systèmes de transports urbains,
  • plateforme technologique UniRAIL de contrôle et signalisation ferroviaire.

Le pôle transport et logistique de Centrale Lille effectue aussi des recherches en logistique :

Le pôle productique et robotique de Centrale Lille est une équipe de recherche en informatique industrielle avec une plateforme technologique de robotique manufacturière automatisée. Ses thèmes de recherches sont :

  • ingénierie 3D, simulation des systèmes robotiques et véhicules autonomes
  • atelier flexible de production manufacturière automatisée, ordonnancement des processus de l'usine numérique, commande numérique,
  • téléopération et commande haptique, environnement chirurgical numérique[65], gestes assistés et dispositifs médicaux, en recherche interdisciplinaire avec l'INRIA et le centre hospitalier régional universitaire de Lille.

L2EP modifier

 
Traction électrique : modélisation et commande en électronique de puissance

L2EP est le laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille, EA CNRS 2697, membre de l'Institut Carnot ARTS, associé aux plateformes technologiques CNRT Futurelec Lille - Réseau et machines électriques du futur[66]. Il anime le pôle de recherche technologique MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques)[67].

Ses thèmes de recherche sont :

  • électronique de puissance, convertisseurs et stockage d'énergie, électronique pour pile à combustible et ferme éolienne, modélisation et commande, optimisation en électronique de puissance,
  • conception et modélisation d’actionneurs électriques, de moteurs et d’alternateurs,
  • modélisation énergétique et gestion d'énergie des véhicules hybrides et électriques, commande de systèmes de traction électrique et gestion de l’énergie électrique embarquée,
  • modélisation de réseaux électriques et énergie décarbonée, modélisation électromagnétique, gestion de l'énergie électrique, outils et méthodes numériques.

IEMN modifier

 
Micro-nanoélectronique : expérimentation dans une des salles blanches de l'IEMN

L'IEMN est l'Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie (Institut Carnot IEMN UMR CNRS 8520[68]). Il opère une plateforme technologique en micro-nanoélectronique, donnant aux élèves-ingénieurs et aux chercheurs un accès à 1 600 m2 de salles blanches en classes d'empoussièrement contrôlé ISO 5 à 7 (ISO 14644-1).

Ses thèmes de recherche sont :

  • microélectronique, nanoélectronique et optoélectronique, photonique, matériaux et nanostructures, métamatériaux, structures à bande interdite électromagnétique, physique des nanostructures et des composants quantiques,
  • microtechnologies et microsystèmes, microfluidique, circuits et systèmes de télécommunications, acoustique[69].

Utilisant les ressources de l'IEMN, le LICS est le Laboratoire international sur les phénomènes critiques et supercritiques en électronique fonctionnelle, acoustique et fluidique (LIA LICS) en coopération franco-russe entre Centrale Lille et l'Institut moscovite d'ingénierie radio, électronique et automatique (MIREA).

Ses thèmes de recherche sont :

  • nanosystèmes magnéto-électromécaniques, stockages mémoires ultra basse consommation, nanocapteurs et nanoactionneurs magnétostrictifs et magnétoélectriques,
  • systèmes de détection et imagerie ultrasonores, acoustique non linéaire des solides, retournement temporel - conjugaison de phase magnéto-acoustique, étude des propriétés acoustiques de matériaux magnétiques ; développement d’applications en imagerie médicale, contrôle non destructif et prospection géophysique ;
  • actionneurs magnéto-statiques pour micro-valves de contrôle d'écoulements aérauliques, micro-systèmes magnéto-mécaniques de contrôle actif de décollement et de couche limite[70].
 
Technologies pour la santé et le médicament: prothèses, biocapteurs, micro-valves, microactionneurs pour la médecine personnalisée

Utilisant les ressources de l'IEMN, le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, est une coopération entre Centrale Lille, le centre hospitalier régional universitaire de Lille et le parc d'activité Eurasanté.

Ses thèmes de recherche sont :

  • recherche interdisciplinaire en prothèses, biocapteurs, médicaments et biomatériaux, micro-actionneurs, micro-valves, micro-pompes fluidiques implantables, dispositifs au voisinage du corps humain pour le diagnostic et les traitements microfluidiques de la médecine personnalisée,
  • bio-ingénierie, simulateurs biomécaniques d'organes, sondes et implants chirurgicaux,
  • traitements d'imagerie médicale et micro-thérapie ultrasonore.

Valorisation modifier

Le Laboratoire de modélisation et de management des organisations est associé au Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSÉ) UMR CNRS 8019. Ses thèmes de recherche sont en génie industriel, méthodes pour l’ingénierie des systèmes et des projets, modélisation des organisations et des systèmes complexes, management des organisations, ingénierie de la connaissance, économie et sciences de l'entreprise, sociologie de l'innovation et de l'entrepreneuriat.

La recherche à Centrale Lille est associée au Collège doctoral européen de l'université de Lille[71],[72]. Elle bénéficie de synergies avec les laboratoires de recherche dans le voisinage de l'École centrale de Lille dans le Campus - Cité scientifique de l'Université de Lille. L'École centrale de Lille possède un service de soutien aux activités industrielles et commerciales (SAIC), y compris de recherches industrielles appliquées, d'innovation et d'incubation d'entreprises. Elle est associée à la SATT Lille Nord de France Valo (Société accélératrice du transfert technologique) et bénéficie de la dynamique entrepreneuriale du Nord de la France[73].

Classements modifier

Classements nationaux des écoles d'ingénieurs : le classement de l'École centrale de Lille parmi les 205 écoles d'ingénieurs françaises est donné dans le tableau suivant :

Nom Année Rang
DAUR Rankings[74] 2023 11 =
L’Étudiant[75] 2023 12
L’Usine Nouvelle[76] 2023 4
Le Figaro[77] 2024 13

Classements internationaux des universités (classée en tant que Centrale Lille Institut)

Nom Année Rang (monde) Rang (France)
CWUR[78] 2023 832 36
QS Top Universities[79] 2023 N.C. N.C.
Shanghai Ranking[80] 2023 N.C. N.C.
Times Higher Education[81] 2024 N.C. N.C.

Vie étudiante modifier

 
Organisation de Centrale Lille Associations

Une majeure partie de la vie étudiante centralienne, parmi les plus animées de France, est sous la responsabilité de Centrale Lille Associations[82] qui fédère les bureaux élus (Bureau des Élèves (BDE)[83], le Bureau des Arts (BDA)[84], le Bureau des Sports (BDS)[85] et le Bureau de l'Iteem (BDI)).

Vie culturelle modifier

 
Encyclopédie de la vie associative à l'École centrale de Lille

Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux imprimés et publiés par les élèves-ingénieurs depuis 1894[N 5],[86].

Les lieux clés de la vie étudiante modifier

  • La résidence Vinci[87].

Avec 6 bâtiments et près de 600 logements, la résidence Léonard de Vinci (la Rez) située, elle aussi, sur la Cité scientifique accueille la quasi-totalité des étudiants de l'École. En effet, sa proximité avec l'École et les services qu'elle procure, font que les premières années viennent s'y installer, et qu'ils y restent généralement jusqu'à la fin de leur scolarité. Pourtant, son excentricité par rapport au centre de Lille accessible par métro en 15 minutes, fait que, généralement en dernières années d'étude, certains élèves-ingénieurs, masters et thésards préfèrent expérimenter la vie urbaine, seuls ou en colocation. La résidence possède sa propre chaîne de télévision le CLAP, qui diffuse régulièrement des émissions et reportages inédits. La résidence possède une salle de musculation réservée aux étudiants, ainsi qu'un terrain de football en synthétique[88].

  • Le Foy'

Cœur de la Rez, le Foyer (Foy') est le lieu où se déroulent la plupart des événements de la Rez. Et les jours moins chargés, la Foy's Team se charge de tenir des créneaux d'ouverture de celui-ci pour que les étudiants puissent venir se détendre autour d'une partie de billard, un baby-foot ou des jeux de société. Trois tireuses à bière fixes, ainsi qu'une portative, sont disponibles.

  • Le Couloir des Assoces

Situé à l'École, il est bordé d'un côté par la Cafet' et de l'autre par les locaux des associations étudiantes (certaines assoces ont un local à la Rez et non à l'École). C'est le lieu le plus vivant de l'École, où tout le monde se retrouve aux pauses et où sont affichés tous les événements à venir.

Association des Centraliens de Lille modifier

 
Wiki des élèves et ingénieurs de l'École centrale de Lille

L'association des Centraliens de Lille rassemble et représente la quinzaine de milliers d'élèves-ingénieurs, ingénieurs diplômés et docteurs de l'École centrale de Lille, formés aux XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle[N 6].

Elle a été fondée comme association des anciens élèves[89] en 1877[90]. Son premier président est Alfred Goblet (promotion 1864). Dans ses statuts publiés le , « sont admis à faire partie de la Société les anciens élèves de l'Institut ou de l'ancienne École des arts industriels et des mines »[91], c'est-à-dire tous les anciens élèves de l'École depuis 1854[92] ((BNF 32695987)). Ses statuts ont été adaptés parallèlement à l'évolution des formations et titres d'ingénieurs et docteurs délivrés par l'École. L'association a 82 membres fondateurs en 1877 ; elle atteint 346 membres cotisants en 1889, 651 membres cotisants en 1899 ; le millier de membres cotisants est dépassé en 1910, trois mille en 1977. L'association est reconnue d'utilité publique par décret du .

Elle est l'une des sept associations d'ingénieurs fondatrices de la Fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés (FASFI) en 1929[93], devenue aujourd'hui l'association Ingénieurs et scientifiques de France (IESF).

Depuis 1878, elle édite une revue périodique : d'abord appelée 'Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord"[94],[95] jusqu'en 1898, puis 'Bulletin de l'association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord'"[96] entre 1899 et 1900, 'Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France'[97] de à et de à [98],[99], 'Revue de l'association des ingénieurs IDN'[100],[101] à partir de , 'L'Ingénieur I.D.N.'[102] de 1977 à 1991, elle est ensuite renommée 'L'Ingénieur, revue des Centraliens de Lille - IDN'[103]. La revue des Centraliens de Lille est aujourd'hui le magazine bimestriel L'Ingénieur[104], qui compte plus de 1700 abonnés dans sa version imprimée diffusée par voie postale, ainsi que de nombreux lecteurs dans sa version informatique[105] téléchargeable.

Personnalités liées à l'école modifier

Anciens élèves modifier

La quinzaine de milliers d'entrepreneurs et acteurs industriels référencés dans l'annuaire de l'Association des Centraliens de Lille comprend de nombreuses personnalités notables dont les profils et parcours professionnels sont diversifiés.

Professeurs modifier

Certains enseignants-chercheurs ont eu un rôle marquant dans le développement de l'École aux XIXe et XXe siècles.

Voir aussi modifier

Référentiel documentaire modifier

Bibliographie historique modifier

  • André Grelon et Michel Grosseti (dir.), Programme « Villes et institutions scientifiques » : Programme interdisciplinaire de recherche sur les villes (PIR-VILLES - CNRS) : Lille : Kuhlmann, Pasteur ou la science comme source du développement industriel, CNRS, , p. 39-53
  • Victor Denniée, Académie de Douai. Ville de Lille. École impériale professionnelle du Nord. Discours prononcé à la distribution solennelle des prix, Lille, impr. L. Danel, , 8 p. (BNF 41638526).
  • Eugène Rouher (dir.), Enquête sur l'enseignement professionnel : Déposition de M.Bernot, directeur de l'École des arts industriels et des mines, le 11 janvier 1864, Paris, Imprimerie impériale, (BNF 33904453, lire en ligne), p. 211-224 lire en ligne sur Gallica.
  • (en) École impériale des arts industriels et des mines, « The Imperial School of Manufactures and Mines at Lille », The Engineer, London,‎ , p. 565 (ISSN 0013-7758, présentation en ligne, lire en ligne).
  • Auguste Henri Masquelez, Rapports et délibérations du conseil général du Nord - 1873 ; Institut industriel agronomique et commercial du Nord de la France, rapport du directeur, situation au , Lille, (lire en ligne), p. 39-53 lire en ligne sur Gallica
  • Auguste Henri Masquelez, L'Institut industriel, agronomique et commercial du Nord de la France : Compte rendu de la 3ème session, Lille, 1874 de l'Association française pour l'avancement des sciences, coll. « Lilliad - Université de Lille - Sciences et technologies », (BNF 30901776, présentation en ligne, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
  • André Thépot (préf. Jean-Louis Beffa), Les ingénieurs des mines du XIXe siècle : histoire d'un corps technique d’État, 1810-1914 : Chapitre VI Former et informer ; I-Le système d'enseignement des ingénieurs des mines ; F - L'Institut industriel du Nord, t. I, Paris/Paris, Institut d'histoire de l'industrie ; éditions Eska, , 511 p. (ISBN 978-2-86911-428-9, BNF 37011808), p. 237-239
  • Henri Bourdon, Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France, Lille, éditions Le Bigot, 1893-1894-1895, 76 p. (présentation en ligne)
  • Jacques Vandier et Émile Naudé, Congrès de l'Association française pour l'avancement des sciences ; Lille et la région du Nord en 1909 (volume 1) Deuxième partie : Institut industriel du Nord de la France, Lille, Danel, (lire en ligne), p. 366-377
  • Paul Doumer, « Rapport fait au nom de la commission de l'armée (...) Annexe III Régime militaire des grandes écoles ; Institut industriel du Nord de la France », Impressions : projets, propositions, rapports / Sénat, session ordinaire, annexe au procès verbal de la séance du 25 février 1914, vol. 1, no 73,‎ , p. 139-144 (ISSN 2025-0002 et 2420-6792, BNF 41473216, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica.
  • Hector Franchomme (dir.), Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord, Livre d'or, guerre 1914-1918, morts, cités, promus, décorés, Lille, Impr. Plateau, , 131 p. (BNF 34215162, présentation en ligne, lire en ligne)
  • Hector Franchomme (préf. Herbert Hoover), Comité des amis de l'Institut industriel du Nord ; Programme du comité "les amis de l'Institut"  ; Histoire de l'Institut industriel du Nord de la France (origine et raisons d'être ; le 15 juin 1860  ; l'École actuelle ; l'administration actuelle de l'Institut industriel ; le monument aux morts de l'IDN ; Citation à l'ordre de l'armée de l'Institut industriel du Nord ; Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France), Lille, Imprimerie Plateau, , 28 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Henri Godfroid, Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - , banquet des 75 ans de l'École, présidé par Paul Doumer, t. mai 1928, Paris, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, (lire en ligne), p. 438-440
  • Henri Godfroid, Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. I.D.N. Groupe de Paris : bulletin du centenaire des ingénieurs lillois : 1854-1954, Paris, (BNF 32705167)
  • Robert Bossut, I.D.N. L'Institut industriel du Nord de la France, préf. de Pierre Dumont et Guy Debeyre, Lille, impr. Douriez-Bataille, , 34 p. (BNF 33201867)
  • Jules Brenne, « Une création du conseil général, la fondation de l'IDN en 1871-1872 », Plein Nord, nos 62,63 et 64,‎ , p. 26-29, 35-37, 29-31 (ISSN 0751-5758, BNF 34384168)
  • Décret no  91-758 du 31 juillet 1991 modifiant le Décret no  89-588 du 24 août 1989 relatif à l'Institut industriel du Nord, qui prend le nom d'École centrale de Lille.
  • René Leleu, Historique : les débuts de l'enseignement technique à Lille ; l'Institut industriel du Nord, l'École centrale de Lille, Lille, Association des ingénieurs de l'École centrale de Lille-IDN, (ISSN 1287-809X, BNF 36596518)
  • « Histoire et prospective des Centraliens de Lille », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 270,‎ (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • « Les 160 ans de Centrale Lille », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 280,‎ , p. 19-20 (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • « Les Centraliens de Lille, pionniers de l'aviation », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 281,‎ , p. 1-2 (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • « Histoire des directeurs de l'École (1854-2014) », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 282,‎ (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « L'expertise lilloise en machines à vapeur : de la force motrice du XIXe siècle au Grand Carénage des turbines électronucléaires du XXIe siècle » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « Trente ans d'innovations en micro-systèmes bio-médicaux » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « Du sucre de betteraves aux criblages catalytiques : deux siècles de procédés industriels » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « Bigre ! data ... butiner les tendances numériques » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « FRMCS : le futur réseau de mobilité ferroviaire et le contrôle automatisé des trains » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. a et b « L'Ecole centrale de Lille a pour missions principales : la formation initiale d'ingénieurs polyvalents et d'ingénieurs spécialistes recrutés par voie de concours ou sur dossier, la formation continue des ingénieurs et cadres, la réalisation de travaux de recherche, d'études et d'essais, la coopération avec des organismes publics ou privés, français ou étrangers. » Décret no 93-1144 du 29 septembre 1993 relatif à l'École centrale de Lille
  2. a et b Les Centraliens de Lille sont des ingénieurs de formation généraliste, héritiers de la notion d'honnête homme inventée au XVIIe siècle et qui suppose une représentation unifiée des savoirs pluridisciplinaires applicables dans les multiples secteurs d'activités. Cette approche s'illustre dans l'affirmation de Blaise Pascal selon laquelle « il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. Cette universalité est la plus belle ». Grâce à leur formation généraliste applicable dans tous les domaines de l'ingénierie, des sciences et des technologies de l’information, les Centraliens de Lille sont les acteurs polyvalents qui s'adaptent facilement au foisonnement techno-scientifique pour gérer les projets complexes qui correspondent aux besoins d'innovation et au développement pérenne des entreprises.
  3. La proportion totale d'élèves étrangers présents à l'École centrale de Lille est en fait bien supérieure à 30 % si l'on inclut les élèves francophones qui intègrent l'École via le concours Centrale-Supélec et dont le cursus est assimilé à celui des élèves français. Par contraste, les élèves issus d'échanges avec des universités étrangères (TIME, IMCC) bénéficient d'un soutien linguistique pour apprendre le français en formation accélérée. En outre, de nombreux doctorants et chercheurs invités issus de coopérations de recherches internationales sont présents dans les laboratoires de l'École centrale de Lille.
  4. La médiane d'expérience internationale des Centraliens de Lille est de sept mois, avec un maximum de deux ans à l'étranger.
  5. Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux des élèves publiés depuis 1894 sous différentes dénominations, notamment L'Élève-ingénieur, journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) entre 1894 et 1900 et le Fourre tout IDN, journal de 1970 à 1995.
  6. Environ seize mille anciens élèves de l'École entre 1854 et 2017, à savoir plus de 1109 anciens élèves membres de l'association avant 1894 ; 14 110 ingénieurs diplômés par l'École entre 1872 et 2012 ; plus de mille diplômés entre 2012 et 2017 - Références : Annuaire des anciens élèves de 1894 et annuaire en ligne des Centraliens de Lille en 2012.

Références modifier

  1. « Nomination du Pr Emmanuel Duflos, nouveau directeur de l’École Centrale de Lille », sur ec-lille.fr, .
  2. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  3. « Histoire et prospective des Centraliens de Lille », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 270,‎ (ISSN 0399-8304)
  4. « Plan 3D de l'École centrale de Lille aujourd'hui », sur 3dwarehouse.sketchup.com, située avenue Paul-Langevin, Cité scientifique sur le campus de l'université Lille I, à 50 m de la station de métro Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy
  5. « École Centrale de Lille - L'histoire de l'École », sur ec-lille.fr
  6. Henri Godfroid, Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - , banquet des 75 ans de l'École, présidé par Paul Doumer, t. mai 1928, Paris, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, (lire en ligne), p. 438-440
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