Caylus (Tarn-et-Garonne)

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Caylus
Caylus (Tarn-et-Garonne)
Halle.
Blason de Caylus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron
Maire
Mandat
Vincent Cousi
2020-2026
Code postal 82160
Code commune 82038
Démographie
Gentilé Caylusiens, Caylusiennes
Population
municipale
1 470 hab. (2021 en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 12″ nord, 1° 46′ 18″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 385 m
Superficie 96,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Caylus
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Caylus
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Caylus
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Caylus
Liens
Site web Site officiel

Caylus, [kajlys] prononciation locale, Cailutz en occitan, anciennement Caylus-Bonnette, est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan géologique, historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Bonnette, la Seye, le ruisseau de Laval, le ruisseau de Poux Nègre, le ruisseau de Sietges et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « causse de Gaussou et sites proches »), un espace protégé (l'« espace naturel du Four à pain ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Caylus est une commune rurale qui compte 1 470 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 424 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Caylusiens ou Caylusiennes.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située en limite méridionale des causses du Quercy, proches des départements du Lot au nord et Aveyron à l'est. Elle a donné son nom au causse de Caylus.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Espinas, Ginals, Lacapelle-Livron, Lavaurette, Loze, Mouillac, Parisot, Puylaroque et Saint-Antonin-Noble-Val.

Hydrographie modifier

 
Réseau hydrographique de Caylus.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Bonnette, la Seye, le ruisseau de Laval, le ruisseau de Poux Nègre, le ruisseau de Sietges, le Garracis, le ruisseau de Caudesaygues, le ruisseau de Fonpeyrouse, le ruisseau de Rigail et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[3],[Carte 1].

La Bonnette, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune de Puylagarde et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Saint-Antonin-Noble-Val, après avoir traversé 7 communes[4].

La Seye, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Parisot et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Varen, après avoir traversé 5 communes[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,7 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records CAYLUS (82) - alt : 274m, lat : 44°13'12"N, lon : 1°42'15"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 0,9 3,6 6,5 9,1 13 14,7 14,4 11,6 9,2 5,1 2 7,6
Température moyenne (°C) 5 5,6 8,9 12,2 15 19,5 21,5 21,1 18 14,3 9,1 5,8 13
Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,2 14,2 18 21 25,9 28,2 27,8 24,4 19,4 13 9,6 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−11,6
13.01.03
−14,7
10.02.12
−11,2
01.03.05
−4
07.04.21
−0,9
06.05.19
2,8
01.06.06
5,7
15.07.16
7
30.08.10
1,7
25.09.02
−5,1
25.10.03
−9,9
17.11.07
−14,6
26.12.10
−14,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19
01.01.22
23,4
27.02.19
26,8
29.03.23
29,3
24.04.07
33,8
21.05.22
40,6
27.06.19
39,8
30.07.20
41,7
23.08.23
36,5
12.09.22
34,7
01.10.23
24,6
07.11.15
19,6
08.12.10
41,7
2023
Précipitations (mm) 79,8 50,4 69,4 77,3 83,2 67,5 48,5 58,9 51,1 64,8 73,5 74,6 799
Source : « Fiche 82038006 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,6
1,4
79,8
 
 
 
10,2
0,9
50,4
 
 
 
14,2
3,6
69,4
 
 
 
18
6,5
77,3
 
 
 
21
9,1
83,2
 
 
 
25,9
13
67,5
 
 
 
28,2
14,7
48,5
 
 
 
27,8
14,4
58,9
 
 
 
24,4
11,6
51,1
 
 
 
19,4
9,2
64,8
 
 
 
13
5,1
73,5
 
 
 
9,6
2
74,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

Un espace protégé est présent sur la commune : l'« espace naturel du Four à pain », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 4,2 ha[14].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « causse de Gaussou et sites proches »[16], d'une superficie de 198 ha, un ensemble de petits causses sur sol karstique, argileux du bord du plateau du Quercy blanc. Il s'agit du site à orchidées le plus intéressant de Tarn-et-Garonne[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :

  • les « bois d´Aubrelong, vallée de la Lère morte et vallons annexes » (1 470 ha), couvrant 8 communes dont trois dans le Lot et cinq dans le Tarn-et-Garonne[19] ;
  • la « butte de Racanières et pech Cagnac - Caylus » (41 ha)[20] ;
  • la « vallée de Saint Symphorien » (41 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;
  • la « vallée Sèche de Mouillagol et plateau de Ganiole » (458 ha), couvrant 3 communes du département[22] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] :

  • le « causse de Caylus, vallée de Sietges et haute vallée de la Lère » (8 815 ha), couvrant 13 communes dont cinq dans le Lot et huit dans le Tarn-et-Garonne[23] ;
  • la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 ha), couvrant 12 communes du département[24].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Caylus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[25],[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), prairies (19 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), terres arables (2 %), zones urbanisées (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La ligne 203 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Rodez[28].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Caylus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seye et la Bonnette. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2001 et 2018[32],[29].

Caylus est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[33].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Caylus.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[34].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 133 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 852 sont en aléa moyen ou fort, soit 75 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

Toponymie modifier

Plusieurs hypothèses ont été émises sur l’étymologie du nom de Caylus. Un chevalier romain, nommé Caius Lucius, aurait fait construire un château, à l’origine de la ville qui porte son nom. Ailleurs, la tradition orale rapporte que Caylus vient de Caii lux, en référence à des feux allumés depuis la tour. Une autre source indique de Caylus vient de Castri locus. Toutes ces hypothèses ont été réfutées dans le Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne publié en 1888. L’auteur explique que Caylus dérive de la forme latine Castluscium ou Castellucium, qui par contractions successives, devient Castlucium, Castluz, Castlux, puis Caylucium en latin, et Caylutz ou Caylus en roman[38].

Le village s'appelait anciennement Caylus-de-Bonnette[39], ou Caylus-Bonnette, afin de ne pas être confondu avec la seigneurie de Caylus dont le château se trouvait au lieu-dit du Rocher de Caylus, commune de Saint-Affrique[40]

Sur l'Atlas de Trudaine, le toponyme utilisé est Caylux[41].

Histoire modifier

Le château modifier

Un castrum existait déjà avant 1176 et appartenait à Armand et Bertrand de Montpesat. Il fut échangé cette année-là contre les seigneuries et châteaux de Montpezat-de-Quercy et de Monclar-de-Quercy et devint possession du comte Raymond V de Toulouse[42].

Ville modifier

La ville est prise par Simon de Montfort en 1211, incendiée, puis subit un second siège l'année suivante. En 1227 le comte de Toulouse installe les templiers à Lacapelle Livron. Il développe par ailleurs une véritable bastide accolée à l’ancien castrum. Caylus est annexé au domaine royal en 1270, en même temps que le comté de Toulouse. Avant la guerre de Cent Ans, Caylus est devenue une vraie ville, presque autant peuplée que Saint-Antonin, deuxième ville du Rouergue. En plus des guerres et de leurs malheurs, la peste noire de 1348 élimine un tiers de la population. La paix est de retour en 1444.

En 1562, les troupes calvinistes de Symphorien de Durfort, sire de Duras, s'emparent de la ville et massacrent 250 habitants. Caylus prendra le parti catholique, adhère au parti de la Ligue et accueille en 1622, Louis XIII y établit son quartier général durant le siège de Saint-Antonin.

Caylus ne se releva jamais des guerres de religion. Au XVIIIe siècle, les fortifications furent en grande partie démolies. De ville, Caylus est progressivement devenue un bourg rural.

Une légende est attachée à la construction de l'église de pèlerinage Notre-Dame-de-Livron : « la délivrance miraculeuse d'un dragon malfaisant, réalisée par le chevalier de Lagardelle, grâce à la protection de la Vierge ».

Camp militaire de Caylus modifier

Le camp de Caylus, devenu depuis 1945 camp lieutenant-colonel-Normand[43], est un camp militaire français.

Héraldique modifier

  Blason
De gueules au château de trois tours d'or maçonné de sable, surmonté d'une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces aussi d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

La commune fait partie de l'arrondissement de Montauban, de la communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron et du Pays Midi-Quercy. Elle était le chef-lieu du canton de Caylus, avant le découpage territorial de 2014 et son intégration au nouveau canton de Quercy-Rouergue

Controverse démocratique : représentation de Caylus au sein de la communauté de communes. modifier

A l’été 2020, l’élection d’un vice président est mise en cause par des membres du conseil communautaire ainsi que par des habitants de Caylus, commune de la CCQRGA. En effet, c’est un conseiller municipal de la liste minoritaire de Caylus qui est élu premier vice-président chargé de l’économie. Le président de la communauté de communes, Gilles Bonsang, argue que l’élection à un poste de vice-président d’un élu ayant perdu les élections municipales n’est pas contraire à la loi. La partie adverse explique qu’il s’agit de respecter l’esprit de la démocratie en reconnaissant le vote des électeurs de Caylus. Ainsi, Serge Regourd, élu de Laguépie, conseiller régional et spécialiste de droit public dénonce l’irrégularité de l’élection du vice-président à l’économie, le mépris de l’intérêt général et du service public. Lors d’un conseil communautaire, Gilles Bonsang menace d’user de son pouvoir de police afin de mettre fin au débat, menace jugée abusive par Serge Regourd. Le maire de Caylus, Vincent Cousi, informe le préfet Pierre Besnard de la situation[44],[45].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
Mairie de Caylus.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1941 1944 François Mazelier    
septembre 1944 1948 Henri-Camille Amic    
décembre 1948 1965 Gaston Férié    
mars 1965 1971 Dr Robert Lafon    
mars 1971 1972 Roland Delort    
octobre 1972 1983 Dr Robert Lafon    
mars 1983 1989 Paul Raynal    
mars 1989 2001 Dr Christian Nicolas    
mars 2001 juin 2020 Christian Maffre DVG  
juin 2020 En cours Vincent Cousi SE  

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

En 2021, la commune comptait 1 470 habitants[Note 7], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 0005 1315 4115 3985 3195 4245 1525 3025 363
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 2124 9734 9504 8294 9284 6444 5634 2654 033
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6543 7703 5292 5802 4882 3822 0892 0061 788
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6621 6581 3641 4091 3081 3241 5261 5311 536
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4501 4891 470------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
Rang de la commune dans le département 14 17 21 27 27 24 26 30
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Culture et festivités modifier

Musée : la Maison du Patrimoine et de l'Environnement[57].

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 659 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 351 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 050 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,8 % 10,3 % 10,3 %
Département[I 7] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 768 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (64 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 745 emplois en 2018, contre 751 en 2013 et 771 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 521, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 10].

Sur ces 521 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 311 travaillent dans la commune, soit 60 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 9,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

201 établissements[Note 10] sont implantés à Caylus au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 201 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
43 21,4 % (9,6 %)
Construction 34 16,9 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
52 25,9 % (29,7 %)
Information et communication 2 1 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 4 2 % (3,4 %)
Activités immobilières 5 2,5 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
22 10,9 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
19 9,5 % (13,6 %)
Autres activités de services 20 10 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,9 % du nombre total d'établissements de la commune (52 sur les 201 entreprises implantées à Caylus), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

  • Constructions Metalliques Miramond, fabrication de structures métalliques et de parties de structures (5 579 k€)
  • CHB Quercy, préparation industrielle de produits à base de viande (2 199 k€)
  • So.tra.dis - Sotradis, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 385 k€)
  • SEE Burg, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (744 k€)
  • SARL Conte, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (435 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 124 85 53 53
SAU[Note 13] (ha) 3 972 4 432 4 361 4 542

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 124 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 85 en 2000 puis à 53 en 2010[61] et enfin à 53 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[62],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 3 972 ha en 1988 à 4 542 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 86 ha[61].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

Patrimoine civil modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Caylus dans les arts modifier

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
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  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Caylus » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche communale de Caylus », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  4. Sandre, « la Bonnette (rivière) »
  5. Sandre, « la Seye (cours d'eau) »
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  68. « Rajaud, tué pour la liberté en Espagne » Éditions La Brochure (ISBN 978-2-917154-76-2).
  69. Il est né le à Château-Thierry. En 1783, il poursuit ses études à l'Ecole Militaire Royal de Rebais en Brie. Le , il s'engage dans l'armée républicaine sous le nom d'emprunt "Antoine Edmond", dans le bataillon auxiliaire des Colonies. Il est affecté à la 111e demi-brigade, puis à la 46e demi-brigade. Il participe à la bataille d'Ostende dans l'armée d'Angleterre, à la bataille de Zurich dans l'armée du Rhin. Le , il est gravement blessé à la bataille d'Oberhausen et il est fait prisonnier par les autrichiens. Il fut échangé contre l'enseigne Stemmer par la commission militaire datée du . Il rentre France, où il est réformé à la suite de ses blessures après 9 ans 6 mois et 15 jours de service. Il est nommé le , receveur des contributions à vie à Caylus, puis le , percepteur des contributions directes des communes de Caylus, Mouillac et Espinas. Il est durant plusieurs années, électeur et élu de sa circonscription de Montauban, mais aussi membre du conseil municipal de Caylus jusqu’en 1843. Antoine est décédé le à Caylus et il est inhumé dans le cimetière de Caylus au côté de sa femme Elisabeth née de Labarthe-Pradal. En son souvenir, une rue de Caylus porte son nom "Antoine Edmond Delacontrie, soldat de l'an II[réf. souhaitée]