Cave de Lugny
Ancien nom Coopérative vinicole de Lugny
Fondation 30 janvier 1927
Siège social Lugny (995, rue des Charmes)
Pays Drapeau de la France France
Production
Appellations blancs de Bourgogne AOC (Mâcon-Lugny, Mâcon-Chardonnay, Mâcon-Cruzille, Mâcon-Villages, Viré-Clessé, Mâcon-Péronne, Bourgogne chardonnay/aligoté), rosé et rouges de Bourgogne AOC (Mâcon Rouge, Mâcon Rosé, Bourgogne Pinot noir) et crémant de Bourgogne
Cépages chardonnay, pinot noir, gamay
Société
Personnes clés Marc Sangoy (président), Stéphane Garrigue (directeur), Grégoire Pissot (chef de cave)
Adhérents plus de 400 coopérateurs (2016)
Effectifs 54 salariés
Filiales Trois chais : Lugny (blancs), Saint-Gengoux-de-Scissé (rouges), et Chardonnay (crémant)
Commerce
Chiffre d'affaires 37 370 600 € (2022)
Marques Cave de Lugny, Sainchargny
Divers
Caveau de dégustation 2 caveaux (Lugny et Chardonnay)
Site web [1]

La Cave de Lugny est une coopérative viticole située à Lugny, en Haut-Mâconnais, dans le département de Saône-et-Loire, en France.

Le nom complet est : Société Coopérative Vinicole Lugny l'Aurore.

Cette coopérative est le premier producteur de vin de Bourgogne, représentant quelque 6 % du volume de production pour les vins en appellation d'origine contrôlée (30 % des seuls vins produits dans le vignoble de Mâcon)[1].

Description modifier

S'appuyant sur trois chais dédiés à la vinification et à l'élevage des vins (à Lugny, ainsi qu'à Chardonnay et à Saint-Gengoux-de-Scissé), la cave coopérative de Lugny est, aujourd’hui, la plus importante de Bourgogne (et l’une des trois premières de France) en vins d'appellation d'origine contrôlée avec :

  • 1 366 hectares exploités ;
  • plus de 400 coopérateurs ;
  • 232 exploitations concernées ;
  • une vendange provenant de vignes réparties sur 27 communes principalement en Haut-Mâconnais ;
  • une récolte 2020 de 84 300 hectolitres[2] (en 2015 : 93 231 hectolitres) ;
  • 6 700 000 de cols en 2020, dont 1 000 000 de bouteilles de crémant de Bourgogne (5,7 millions de bouteilles commercialisées en 2015) ;
  • une production se répartissant à raison de 80 % de vin blanc issu du cépage chardonnay, 18 % de crémant de Bourgogne et 2 % de bourgogne rouge, mâcon rouge et bourgogne aligoté (2021) ;
  • une commercialisation réalisée à 60 % sous forme de bouteilles (écoulées pour moitié en France et pour moitié dans le reste du monde, notamment en Grande-Bretagne, aux États-Unis, dans les trois pays du Bénélux et en Australie, mais aussi désormais au Japon, en Chine, en Russie, au Canada...) et à 40 % en vrac par l'intermédiaire du négoce, entre autres via les maisons Louis Latour et Bouchard Père & Fils de Beaune (2021)[3].

Historique modifier

Fondation modifier

Construite au hameau de Collongette, la cave coopérative de Lugny, officiellement fondée le 28 janvier 1927 en tant que société coopérative agricole[Note 1], est entrée en service pour les vendanges de 1927. Cette coopérative vinicole — la deuxième fondée en Mâconnais, après celle de Saint-Gengoux-de-Scissé — avait pour buts « la fabrication et la vente en commun des vins provenant exclusivement des vendanges des associés, ainsi que la vente des sous-produits provenant de cette récolte et toutes opérations concernant la viticulture ». Elle n'a cessé, depuis, d'être agrandie, modernisée et dotée de matériels perfectionnés.

Capable de stocker huit mille hectolitres de vin à sa création, elle atteint déjà une capacité de vingt-quatre mille hectolitres à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Eugène Blanc (1876-1964), son président fondateur, par ailleurs maire de Lugny et conseiller général du canton de Lugny, la dirige de 1927 à 1959[Note 2].

Développement modifier

 
Une partie des bâtiments de la cave coopérative de Lugny (2004).

En septembre 1965, Maurice Vincent[4] étant devenu président, elle crée pour promouvoir et vendre ses vins le « caveau de dégustation Saint-Pierre », établissement dont l'inauguration est organisée en présence d'André Delmas, secrétaire général de la préfecture de Saône-et-Loire[5].

Elle se jumelle en 1966 avec la cave coopérative de Saint-Gengoux-de-Scissé, première cave coopérative fondée en Mâconnais (1925), à l'initiative du député-maire de cette commune, Henri Boulay[6]. Cette fusion permet de constituer un ensemble rassemblant les raisins produits dans sept communes du canton de Lugny et de loger 70 000 hectolitres de vins à appellation contrôlée[7].

En 1975, elle se lance dans la production et la commercialisation du crémant de Bourgogne : « C'est à Lugny que fut bâti et mis en service un chai moderne, conçu pour la fabrication et le stockage de 500 000 bouteilles de crémant, selon les règles les plus pures du décret : du raisin coupé à la main, des cagettes au pressoir, du vin de base aux fermentations successives, du dégorgement au dosage, du bouchage à l'habillage des bouteilles. Très belles, richement habillées, les bouteilles de crémant s'en iront aux quatre coins du monde, apporter sur les tables, à l'apéritif ou au dessert, ces instants de grands plaisirs, visuels et gustatifs. » a témoigné Alphonse Grosbon, officier de la Légion d'honneur, fondateur-administrateur de la cave coopérative de Saint-Gengoux-de-Scissé[8]. D'une façon générale, les années 70, sous l'égide du président Maurice Vincent, sont celles de la modernisation commerciale, marquée par la création d'un poste de directeur général en 1971 (successivement occupé par Paul Brunet, jusqu'en 1998, puis par Édouard Cassanet jusqu'en 2023) et par l'ouverture au marché international tout en conservant d'excellents rapports avec le négoce.

En 1979, la coopérative vinifie un total de 63 502 hectolitres (dont 55 072 hectolitres d'AOC Mâcon, Bourgogne et crémant de Bourgogne et 4 211 hectolitres de vins de table), au profit de 469 adhérents-coopérateurs cultivant 844 hectares de vignes réparties sur plusieurs communes du Haut-Mâconnais.

Elle s'équipe pour les vendanges de 1983 d'une nouvelle construction, destinée à recevoir la « vendange mécanisée ». L'année suivante entre en service une extension de bâtiment vouée au crémant de Bourgogne (stockage et vieillissement sur palette, remuage, habillage et expédition), l'objectif est de porter en deux ans la production annuelle de la coopérative de 250 000 à 400 000 bouteilles. Le Scisséen Charles Jousseau, qui a succédé à Maurice Vincent en 1981, est alors le président du « groupement de producteurs Lugny-Saint-Gengoux »[Note 3]. Les années 80 sont pour le groupement, outre la création du « vendangeoir » et du « chais des crémants », celles de la constitution d'une cuverie inox et de l'adoption d'une chaîne d'embouteillage ultra-performante (dite « Espace 6000 »).

Au terme d'une procédure de fusion-absorption, elle intègre en 1995 la cave coopérative de Chardonnay (représentant 215 hectares d'apport supplémentaire). « Avec 1360 ha de vigne et 240 adhérents, 145 millions de francs de chiffre d'affaires en 1995, la Cave de Lugny occupe le premier rang en Bourgogne et l'une des premières places en France. »[9]. Deux ans plus tôt, en juin 1992, Michel Baldassini a succédé à Charles Jousseau à la tête du groupement de producteurs[10].

1997 : les efforts réalisés en matière de qualité permettent à la coopérative d'être certifiée ISO 9002.

 
Vue panoramique de Lugny et de ses vignobles (2018).

Histoire récente modifier

 
Une appellation AOC réputée au cœur du vignoble du Mâconnais : Mâcon-Lugny.

Dans les années 2000, la cave totalise 596 adhérents dont 250 exploitants. Ils apportent aux différents chais la production de 1 400 hectares de vignes situés sur vingt-deux communes (les cinq principales étant, par ordre décroissant d'importance, Lugny, Saint-Gengoux-de-Scissé, Péronne, Cruzille et Chardonnay). La production annuelle est alors de 95 000 à 100 000 hectolitres (se répartissant à raison de 80 000 hectolitres en vins AOC blancs et 15 000 hectolitres en vins AOC rouges), commercialisés pour un tiers en « vente directe » (4 000 000 de bouteilles environ) et pour deux tiers en vente au négoce (principales maisons acheteuses : Latour, Bouchard et Dubœuf).

En 2018, après une réflexion sur la place du crémant au sein de la cave et dans l'univers de la consommation des vins, les crémants de Bourgogne produits par la Cave de Lugny – blanc, rosé, blanc de blancs, blanc de noirs et millésimé – sont nommés « Sainchargny », acronyme constitué à partir du nom des trois villages ayant fait l'histoire de la cave (Saint-Gengoux-de-Scissé, Chardonnay et Lugny)[11]. À partir de cette date, la signature « Cave de Lugny » est réservée aux seuls vins tranquilles produits par la coopérative. Cette même année, la cave commercialise la cuvée « Immémorial », ayant un vieillissement de trente-six mois sur lattes.

 

Le 29 juin 2019, trente ans après l'entrée en service de son précédent magasin de vente, la Cave poursuit son développement en inaugurant un nouveau lieu de vente dénommé « La Boutique ».

En 2021, après trois récoltes dites de conversion, la Cave de Lugny a commercialisé son premier vin certifié en agriculture biologique (certifié label AB) : un Mâcon-villages issu de 10 hectares de vignobles cultivés par des vignerons regroupés sous l'identité « Domaine de la Croix Salain ». Dans la même « veine », pour mettre à l'honneur la diversité et la richesse de son territoire et s'engager à protéger et favoriser la biodiversité de son vignoble, elle commercialise cette même année une cuvée de Mâcon-Chardonnay (nommée La Pie masquée) issue de 23 hectares de vignes situées à Plottes, parcelles présentant la particularité d'être implantées sur une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

Vignoble modifier

Les associés ont en production 1 366 hectares de vigne dont 1 180 hectares plantés en chardonnay.

Produits modifier

 
Les vignobles du Mâconnais.

La coopérative propose une trentaine de cuvées, qui se déclinent en vins blancs, rouges ou rosés, crémant de Bourgogne et vendanges tardives. Des cuvées qui sont régulièrement récompensées au concours général agricole de Paris et au concours des vins de Mâcon[12].

En ce qui concerne le vin blanc, le mâcon-lugny « Les Charmes », cuvée existant depuis le milieu des années soixante et tirant son nom du plateau du même nom[Note 4], est le fleuron du groupement.

La Cave de Lugny produit depuis 1975 du crémant de Bourgogne, et un million de bouteilles sont commercialisés chaque année.

Quelque 300 000 bouteilles sont écoulées chaque année par l'intermédiaire des deux magasins de vente dont dispose la Cave, implantés à Lugny et à Chardonnay.

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La Cave de Lugny a pour symbole le blason qui fut celui de la maison de Lugny, famille noble qui posséda la seigneurie de Lugny jusqu'à l'extinction de sa branche aînée, à la fin du XVIe siècle[Note 5]. Elle avait pour armes : « D'azur à trois quintefeuilles d’or, accompagnées de sept billettes du même, trois en chef, une en cœur et trois en pointe ».

Œnotourisme modifier

Au printemps 2021, la Cave a lancé une activité œnotouristique de découverte du terroir de Lugny « Rando Vignes », reposant sur des balades organisées en trottinette électrique dans le vignoble du plateau des Charmes[13].

Prix des Charmes modifier

Chaque année en mai, la Cave de Lugny organise son traditionnel prix des Charmes (15e édition en 2019), manifestation qui repose sur une exposition rassemblant de nombreux artistes (sur le thème de la vigne et du vin), une visite de ses installations et une dégustation de ses cuvées.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Statuts déposés chez maître Claude Ravat, notaire à la résidence de Lugny. L'article premier précise : « Il est constitué entre les soussignés et ceux qui adhéreront aux présents statuts une société coopérative vinicole, société civile particulière régie par les articles 1832 et suivants du code civil, par les lois des 5 août 1920, 12 juillet 1923 et par les dispositions qui suivent. »
  2. Eugène Blanc, né à Lugny le 27 janvier 1876, maire SFIO (socialiste) de Lugny de 1910 à 1940, fut conseiller général du canton de Lugny jusqu'en 1940. Cet homme politique de Saône-et-Loire joua dans les années 1920 et 1930 un rôle de premier plan aux côtés du député Henri Boulay dans la création et le développement du mouvement coopératif vinicole en Mâconnais et fonda en janvier 1927 la coopérative vinicole de Lugny. En 1927, Eugène Blanc fut choisi pour présider la Fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire, structure créée cette même année pour défendre les intérêts des caves coopératives fondées en Mâconnais, Chalonnais et Beaujolais. Il occupa ces deux présidences pendant de nombreuses années. Eugène Blanc décéda à Lugny le 29 janvier 1964. Il repose au cimetière de Lugny. Commandeur du Mérite agricole, Eugène Blanc avait été fait chevalier de la Légion d'honneur.
  3. Coopérateur entré au conseil d'administration dès 1954, il était devenu second vice-président en 1965 puis vice-président délégué en 1966, année de la fusion des coopératives vinicoles de Lugny et de Saint-Gengoux-de-Scissé. Président de la fédération des caves coopératives de Saône-et-Loire de 1982 à juin 1992.
  4. Plateau localisé entre les hameaux de Collongette et Vermillat à l'ouest, Fissy au nord, Macheron à l'est et La Garenne au sud.
  5. Symbole qu'elle partage avec la commune de Lugny, qui l'a également adopté.

Références modifier

  1. Page consacrée à la Cave de Lugny sur le site internet du guide touristique « Le Petit Futé » (mise à jour 2016) Lire en ligne.
  2. Source : « La cave de Lugny a traversé avec vaillance les récentes turbulences », article paru dans Le Journal de Saône-et-Loire du samedi 2 avril 2022.
  3. Marc Sangoy, président de la Cave de Lugny, dans un entretien consacré à la cave coopérative de Lugny publié dans le bulletin municipal de Lugny pour l'année 2021 (pages 31 et 32).
  4. Figurant parmi les pionniers de la coopération viticole en Mâconnais, Maurice Vincent, né à Lugny le 14 janvier 1907, occupa entre autres, pendant de nombreuses années, les fonctions de président de l'Union des coopératives de Bourgogne, s'investissant fortement dans l'évolution du monde coopératif. Décédé à Lugny le 27 juin 1997, il avait été fait chevalier de l'ordre national du Mérite et chevalier de l'ordre du Mérite agricole. Source : « Décès de Maurice Vincent, un des pionniers de la coopération viticole », article paru dans Le Journal de Saône-et-Loire daté du 28 juin 1997.
  5. Article paru dans le quotidien Le Courrier de Saône-et-Loire daté du lundi 27 septembre 1965.
  6. « J'ai été coopérateur environ 64 ans. Je suis entré au conseil d'administration en 1966. Le président, à ce moment-là, a donné sa démission. Il a été remplacé par M. Robin. Quelques jours après, M. Robin vient chez moi et me dit : "Tu es au Conseil d'administration, tu seras secrétaire de séance ! Il faudra nous aider, en mettre un coup." Puis ils ont parlé de fusion entre Lugny et Saint-Gengoux. Ils l’ont mis en route mais cela n'a pas été une petite affaire. Au départ, beaucoup étaient contre. Il y a eu beaucoup de discussions. Tout cela a failli mal tourner. Les coopérateurs exploitants étaient contre. Le vote est passé de justesse. Finalement, cela a été un bien pour tout le monde. » Témoignage de Pierre Barraud (88 ans), ancien administrateur de la cave coopérative de Saint-Gengoux-de-Scissé, publié dans les actes de la conférence-débat du 17 octobre 2014 organisée à Saint-Gengoux et intitulée « L'Aurore de la coopération » (conférence proposée dans le cadre d'une exposition itinérante mise sur pied dans la foulée d'un colloque scientifique portant sur les caractères des vignobles et vins de Saône-et-Loire réalisé le 25 avril 2014 par l'Institut de Recherche du Val de Saône-Mâconnais avec le concours du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, le Salon des Vins de Macon et les Archives départementales de Saône-et-Loire).
  7. Guide officiel du groupement des syndicats d'initiative de Saône-et-Loire édité en 1968
  8. Source : Alphonse Grosbon, Mon Saint-Gengoux, avec mes souvenirs et ceux qui m'ont été contés (textes transcrits par Noëlle Proutry), Société des amis des arts et des sciences de Tournus, 2006.
  9. Jean-François Bazin, Le vin de Bourgogne, Éditions Hachette, Paris, 1996 (ISBN 2-01-2361609).
  10. Michel Baldassini, élu maire de Cruzille en 1989, étant par ailleurs secrétaire général à la Fédération viticole et vice-président à la chambre d'agriculture. Source : « Un nouveau président à la cave coopérative », article paru dans Le Journal de Saône-et-Loire en juin 1992.
  11. « Sainchargny est à la fois la réunification de coopératives, de vignerons, de villages et de terroirs. Ce nouveau nom représente officiellement les crémants de Bourgogne de la cave. » Source : Style de Ville (supplément du Journal de Saône-et-Loire), décembre 2020, page 13. La gamme, fin 2020, regroupe sept produits ayant différents dosages, différents assemblages et différents temps d'élevages sur lattes.
  12. La Saône-et-Loire : la Bourgogne-du-Sud, guide officiel du groupement des syndicats d'initiative de Saône-et-Loire (édité sous le patronage des chambres de commerce et d'industrie de Mâcon-Charolles-Tournus), Éditions Larrieu-Bonnel, Toulouse, 1968.
  13. Source : la page « Œnotourisme » du site internet de la Cave de Lugny.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Sandrine Lafarge, Le mouvement pour la défense du vignoble en Mâconnais pendant les années trente, mémoire d'histoire contemporaine, Université de Bourgogne, Dijon, 2004.
  • Annie Bleton-Ruget, Le mouvement coopératif et la défense des vins et des vignobles de Saône-et-Loire, actes du colloque du 24 avril 2014 organisé à Mâcon, sur le site de l'Institut de recherche du Val-de-Saône-Mâconnais. Lire en ligne (PDF)
  • Frédéric Lafarge, Une importante cave du Mâconnais : la coopérative vinicole de Lugny, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 165 (mars 2011), p. 9-11.