Catharine Cox Miles

psychologue américaine
Catharine Cox Miles
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Walter Richard Miles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Catharine Morris Cox Miles, née le à San José et morte le [1] est une psychologue américaine connue pour ses travaux sur l'intelligence humaine.

Elle a été professeur de psychologie clinique à l'École de médecine de Yale et affiliée à l'Institut des relations humaines de cette université. Auparavant, elle a travaillé à l'université Stanford avec Lewis Terman, créateur de l'échelle d’intelligence Stanford–Binet sur des questions liées au quotiens intellectuel. Elle est également connue pour son étude publiée en 1926 où elle a tenté d'estimer les QI de trois cents personnalités, un travail qui a été l'une des premières tentatives pour appliquer des méthodes scientifiques à l'étude du génie et de la mesure.

Biographie modifier

Elle fait ses études à l'université Stanford, où elle obtient une licence en 1911 et un master en langue allemande et de littérature en 1913[2] Après son diplôme, elle passe une année en Allemagne, à l'université d'Iéna et l'université Humboldt de Berlin. Elle rentre à San José, où elle enseigne l'éducation physique et l'allemand dans un collège. Après la Première Guerre mondiale, elle retourne en Allemagne et participe à l'American Friends Service Committee, le service d'aide social quaker. En 1920, elle est responsable du secteur de l'American Relief Administration pour le nord-est de l'Allemagne.

À son retour aux États-Unis, elle poursuit ses études à l'université de Stanford et prépare un doctorat en psychologie, sous la direction de Lewis Terman. Elle commence son étude sur les génies. Pour son projet de thèse, elle analyse les œuvres de 301 génies. En utilisant des sources biographiques, elle attribue des scores de QI en se basant sur l'Échelle d'intelligence Stanford-Binet[3]. Cox obtient son doctorat en 1925, en soutenant une thèse intitulée Early Mental Traits of 300 Geniuses, publiée en 1926.

Après ses études, elle travaille en tant que psychologue durant une année à la clinique psychiatrique de l'hôpital général de Cincinnati, ainsi qu'à l'hôpital pour enfants et au centre de diagnostic des anciens combattants. Elle retourne ensuite à l'université Stanford pour travailler avec Lewis Terman. En 1932, elle est nommée professeure de psychologie clinique dans le département psychologie et de psychiatrie de l'université Yale, où elle travaille jusqu'à sa retraite en 1953. En 1927, elle épouse le psychologue américain Walter Richard Miles.

Recherches modifier

Elle est connue pour son étude publiée en 1926 où elle a tenté de déterminer les QI de trois cents personnalités, un travail qui a été l'une des premières tentatives pour appliquer des méthodes scientifiques à l'étude du génie et de la mesure.

Publications modifier

  • Genetic Studies of Genius: The Early Mental Traits of Three Hundred Geniuses, vol.2, 1926, Stanford, CA, Stanford University Press.
  • Sex Difference in the Association of Ideas, 1929[4]
  • The Otis S-A as a Fifteen Minute Intelligence Test, 1931[5]
  • The Correlation of Intelligence Scores and Chronological Age from Early to Late Maturity, 1932[6]
  • Sex in Social Psychology, 1935[7]
  • Childhood Physical and Mental Health Records of Historical Geniuses, 1936[8]
  • Childhood Physical and Mental Health Records of Historical Geniuses, 1936[9]
  • A dossier on Charlotte Brontë. In W. W. Dennis & M. Dennis (dir.), The intellectually Gifted, New York: Grune & Stratton. [1926], 1976, p. 47-50.
  • Excerpts from the early writings of geniuses selected and arranged by Lewis M. Terman. In W. W. Dennis & M. Dennis (dir.), The intellectually gifted, New York: Grune & Stratton. [1926], 1976, p. 25-45.
  • The early mental traits of three hundred geniuses. In R. S. Albert (dir.), Genius and eminence. Oxford: Pergamon [1926], 1983, p. 46-51.
  • « The Rôle of Individual Psychological Difference in Social Psychology », Social Forces, vol. 15,‎ , p. 469–472 (DOI 10.2307/2571410, lire en ligne)

Références modifier

  1. Robert R. Sears, « Catherine Cox Miles: 1890–1984 », The American Journal of Psychology, University of Illinois Press, vol. 99, no 3,‎ , p. 431–433 (JSTOR 1422495)
  2. Laura Ball, « Profile of Catharine Morris Cox Miles », sur Feminist Voices (consulté le )
  3. Robert R. Sears, « Catharine Cox Miles: 1890–1984 », The American Journal of Psychology, vol. 99, no 3,‎ , p. 431–433 (JSTOR 10.2307/1422495)
  4. C.C. Miles et L.M. Terman, « Sex difference in the association of ideas », American Journal of Psychology, vol. 41,‎ , p. 165–206 (DOI 10.2307/1415233)
  5. C. C. Miles, « The Otis S-A as a fifteen minute intelligence test », Personnel Journal, vol. 10, no 4,‎ , p. 246–249
  6. C.C. Miles et W.R. Miles, « The correlation of intelligence scores and chronological age from early to late maturity », American Journal of Psychology, vol. 44,‎ , p. 44–78 (DOI 10.2307/1414956)
  7. Handbook of Social Psychology, Worcestor, MA, Carl Murchison, , 683–797 p.
  8. C.C. Miles et L.S. Wolfe, « Childhood physical and mental records of historical geniuses », Psychological Monographs, vol. 47,‎ , p. 390–400 (DOI 10.1037/h0093425)
  9. L.M. Terman et C.C. Miles, Sex and Personality, New Haven, CT, Yale University Press,

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Andrew Robinson, Sudden genius? : the gradual path to creative breakthroughs, Oxford, Oxford University Press, , 371 p. (ISBN 978-0-19-956995-3, lire en ligne)
  • Walter R. et Catherine Cox Miles Documents, Archives of the History of American Psychology [1]

Articles connexes modifier

Liens externes modifier