Cathédrale Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception d'Antibes

cathédrale située dans les Alpes-Maritimes, en France

Cathédrale Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception d'Antibes
Vue générale de la cathédrale.
Vue générale de la cathédrale.
Présentation
Culte Catholique
Dédicataire Immaculée Conception
Type Église paroissiale
Ancienne cathédrale (jusqu'en 1236)
Rattachement Diocèse de Nice depuis 1886
Protection Logo monument historique Classé MH (1945)
Site web Paroisse Saint Armentaire d'Antibes-Juan les pins
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Ville Antibes
Coordonnées 43° 34′ 52″ nord, 7° 07′ 42″ est

Carte

La cathédrale Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception (ou cathédrale Notre-Dame-de-la-Platea) est l'ancienne cathédrale du diocèse d'Antibes et la plus grande église de la ville d'Antibes, dans les Alpes-Maritimes en France. Ses portes, du XVIIIe siècle, sont l'œuvre du sculpteur antibois Joseph Dolle.

Histoire modifier

Antibes fut le siège d’un évêché depuis le Ve siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse.

Le premier évêque a été saint Armentaire (ou Hermantaire), moine de l'abbaye de Lérins, nommé par le pape saint Léon le Grand, et est cité au concile de Vaison en 442. Il a construit la première cathédrale qu'il a consacrée à la Vierge Marie. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne.

Les fouilles sous la chapelle Saint-Esprit ont permis d'identifier une église paléochrétienne remontant au Ve siècle. D'après la croyance populaire, la cathédrale d'Antibes a été construite sur les fondations d'un temple consacré à Diane et à Minerve[1].

La cathédrale fut détruite par les Sarrasins en 1124, puis reconstruite en 1125.

La façade fut endommagée dans un bombardement de la ville pendant la guerre de Succession d'Autriche, en 1746, puis restaurée par Louis XV avec des fonds provenant de la cassette royale. La façade a été modifiée au XIXe siècle.

L'ensemble formé de l'église, de la chapelle Saint-Esprit et de la tour Grimaldi est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 16 octobre 1945[2].

Mobilier modifier

 
Retable de la Vierge du rosaire.

La porte réalisée en 1710 par Joseph Dolle, un Antibois, comprend des figurines de saint Roch et saint Sébastien, qui sont tous deux les protecteurs d'Antibes.

À l'intérieur se trouvent le retable Notre-Dame du Rosaire, peint en 1515 par Louis Bréa, une vierge en marbre du XIXe siècle, un bénitier XVIe, un christ en bois de 1447, un gisant en bois du XVIe siècle, des fonts baptismaux de 1772, et un orgue de 1860 du maître Jungh.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Jacques Thirion, Alpes romanes, La Pierre-qui-Vire, Éditions Zodiaque, coll. « la nuit des temps » (no 54), , p. 47-48.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier