Catalina de Jesús Herrera
Catalina de Jesús Herrera, de son nom religieux, Sœur Catalina Luisa de Jesús, María et José, née le à Guayaquil et décédée le à Quito, est une religieuse et autrice équatorienne.
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Biographie
modifierJeunesse et éducation
modifierCatalina de Jesús María Herrera Campusano naît le à Guayaquil. Ses parents sont María Navarro Navarrete y Castro et Juan Delfín Herrera Campusano. Sa mère lui apprend à lire et à écrire à l'âge de sept ans et lui donne également une éducation religieuse. Son parrain est le sergent-major Francisco Gantriper. La mort de son père en entraîne un changement spirituel et elle prend l'habitude de se confesser et de communier tous les quinze jours. Elle est une fidèle de Notre-Dame du Rosaire. Elle entre dans le troisième ordre dominicain du couvent de Saint Paul l'Apôtre de Guayaquil avec l'aide de Fray Carlos García de Bustamante[1].
Caractérisée par sa curiosité et son esprit intellectuel, Catalina de Jesús Herrera s'intéresse à la culture. Elle lit des comédies avant de s'intéresser à Thérèse d’Avila, Jean de la Croix et d’autres représentants du mysticisme et de la théologie morale[2].
Carrière
modifierCatalina de Jesús Herrera se rend à Quito en pour entrer au monastère de Santa Catalina de Siena. Elle adopte le nom religieux de « Catalina Luisa de Jesús, María et José ».
Elle appartient à l'ordre des prédicateurs du monastère de Santa Catalina de Siena à Quito.
En , Catalina de Jesús Herrera se voit confier le rôle de maîtresse des novices. Dix ans plus tard en , elle occupe le poste de mère prieure. Elle sert de dépositaire, selon les documents des Archives du monastère compilés en , puis de à . Elle est prieure de à . Elle en est à nouveau dépositaire de à , quelques années avant sa mort[2].
En , elle écrit sa première autobiographie, intitulée Secretos entre el alma y Dios (« Secrets entre l'âme et Dieu »), mais une fois terminée, elle la brûle. Des années plus tard, son nouveau confesseur, Fray Tomás Corrales, lui ordonne d'écrire à nouveau. Elle commence ces travaux le et les termine le [3]. Ses écrits sont rassemblés en 30 livrets, réalisés à la main et publiés en six volumes en , à l'occasion du centenaire de sa mort. Ils sont publiés dans le cadre de la Biblioteca Ecuatoriana Mínima ; sept fragments sont reproduits, de la quatrième partie et du soixante-quatrième chapitre[2].
Catalina de Jesús Herrera décède le , à l'âge de 78 ans, elle est enterrée dans le couvent où elle vivait[3].
L'Église catholique aurait reconnu l'héroïcité de ses vertus au titre de vénérable sur la voie de la sainteté en raison des multiples miracles et prophéties qui lui sont attribués[réf. nécessaire].
Publications
modifierSon autobiographie intitulée Secretos entre el alma y Dios (« Secrets entre l'âme et Dieu »), réécrite en , est publiée en dans la collection Antología de Proseistas en l'honneur du centenaire de sa mort[1].
Sa poésie mystique est représentée à la Real Audiencia de Quito[4].
Notes et références
modifier- (es) « Herrera Campuzano, Sor Catalina de Jesús (1717-1795). » , sur MCN Biografías, (consulté le ).
- (es) « Catalina de Jesús Herrera » , sur Real Academia de la Historia (consulté le ).
- (es) Pérez Pimentel, « Catalina de Jesus Herrera Campusano - Monja Escritora » [archive du ] , Diccionario Biografico Ecuador, (consulté le ).
- ↑ (en) Edwin E Erickson, Area Handbook for Ecuador, Washington, D. C., U.S. Government Printing Office, (lire en ligne).